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Dans le monde arabe, le genre en révolution

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Message par Invité Sam 30 Jan - 8:11

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  • LA RÉVOLUTION FÉMINISTE



Dans le monde arabe, le genre en révolution
29 JANVIER 2021 PAR RACHIDA EL AZZOUZI
Les femmes ont été en première ligne des révolutions arabes. Mais quel a été l’impact, l’apport de ces soulèvements populaires sur leurs luttes, leur statut, sur les rapports de genre ? Mediapart en débat avec la féministe égyptienne Shahinaz Abdel Salam et les chercheuses Abir Kréfa et Florie Bavard.

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[size=13]Du Maroc au Yémen, en passant par la Tunisie, l’Égypte et bien d’autres pays du Maghreb et du Moyen-Orient, les femmes sont engagées dans de multiples combats : pour l’égalité des sexes, contre la domination masculine, le système patriarcal, contre l’oppression des régimes en place. La décennie qui vient de s’écouler en témoigne. Les femmes ont été en première ligne des révolutions arabes. Mais quel a été l’impact, l’apport de ces soulèvements populaires sur leurs luttes, leur statut, sur les rapports de genre ?



Dans ce nouveau numéro de la collection La révolution féministe, Mediapart en débat avec trois femmes : une activiste et deux chercheuses. 
[size=16]Shahinaz Abdel Salam est une militante féministe égyptienne qui fut aux avant-postes de la contestation qui a déchu Hosni Moubarak en février 2011. Dès 2005, elle tenait un blog dénonçant la dictature égyptienne et militait au sein du mouvement Kifaya – « Ça suffit ». Elle est l’autrice de Égypte, les débuts de la liberté (éditions Michel Lafon). 

Florie Bavard est doctorante en anthropologie à l’université Paris VII. Elle prépare une thèse intitulée « Corps, dénudements et représentations en Égypte, 1860-2014 ». Elle a réalisé un mémoire sur les blogueuses égyptiennes engagées dans la révolution de 2011 ainsi qu’un webdocumentaire, Womanhood, un kaléidoscope égyptien, qui donne la parole à quinze femmes égyptiennes à l’heure de l’arrivée au pouvoir du maréchal Sissi en 2014. 
Abir Kréfa est maîtresse de conférences en sociologie à l’université Lyon 2, spécialiste des questions de genre. Elle est l’autrice de Écrits, genre et autorités. Enquête en Tunisie (ENS Éditions, 2019) et co-autrice de Genres et féminismes au Moyen-Orient et au Maghreb (éditions Amsterdam, 2020). Elle est l’une des coordinatrices d’un ouvrage collectif en cours, Le genre en révolution.
Encore aujourd’hui, le monde occidental écarquille les yeux comme s’il était exceptionnel que les femmes arabes, berbères, participent aux révolutions, oubliant l’histoire longue de la dynamique féministe et émancipatrice dans le monde arabe. Deux représentations en particulier reviennent : celle, séculaire, de « la femme arabe victime opprimée », et celle, plus récente et contemporaine, des révolutions de 2010-2011, de « l’activiste émancipée » qui, pour être panthéonisée en Occident, ne doit idéalement pas porter le foulard, le voile, le hidjab, ne pas parler en arabe mais savoir s’exprimer en anglais, français. « Une sorte de nouvel orientalisme deux point zéro », déplore Florie Bavard. 
S’ils n’ont pas eu raison de ces assignations caricaturales, les soulèvements arabes ont durablement bouleversé les questions de genre et de sexualité. Ils n’ont pas été qu’un moment éphémère, d’intenses mobilisations et de transgression du genre, explique Abir Kréfa. « Pendant les révolutions et après, des femmes et des hommes ont co-occupé des espaces urbains la nuit, mais aussi les sièges des autorités locales dans beaucoup de régions, d’innombrables femmes de diverses générations ont manifesté. Tout cela a forgé les représentations de la génération, en particulier les adolescents et jeunes adultes, dans un contexte d’ouverture de l’espace des possibles et de politisation des questions de genre et de sexualités. On débat sur les législations mais aussi sur ce que doivent être les rapports hommes-femmes dans les espaces privés. [/size][/size]

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