un sac de riz plus important que son fils
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Re: un sac de riz plus important que son fils
A défaut d'en avoir, il s'auto-congratule, une forme de plaisir solitaireTiote valisse a écrit:Comme tu vois ... il s'applaudit ! Je ne comprends pas trop ... sans doute satisfait d'avoir encore sorti une connerie !Magicfly a écrit:
Et Ledevois ?
Invité- Invité
Re: un sac de riz plus important que son fils
Magicfly a écrit:A défaut d'en avoir, il s'auto-congratule, une forme de plaisir solitaireTiote valisse a écrit:
Comme tu vois ... il s'applaudit ! Je ne comprends pas trop ... sans doute satisfait d'avoir encore sorti une connerie !
J'adore vous emmerder sans méchanceté --
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21434
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
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Re: un sac de riz plus important que son fils
Diviciac a écrit:Forcheville a écrit:
Je rappelle l'histoire où à certaines périodes homosexualité et pédophilie sont concomitantes sous la forme d'une sexualité indifférenciée ou pansexualité. Je n'y peux personnellement rien, c'est comme ça: hétéros, homos, bi ou tout c'est comme une cellule souche humaine qui au départ possède toutes les potentialités et qui au fil du temps se spécialise en cellule du foie, des os, du muscle etc... Pour la sexualité certains se spécialisent, d'autres gardent toutes les potentialités.
Que vous trouviez cela "déplacé" , c'est un jugement moral, mais aucunement objectif( César n'a jamais été condamné parce-qu'il s'envoyait de jeunes éphèbes)
Mon propos est justement de montrer que la "moralité" varie avec les époques et manifestement dans les années 70 la moralité avait une autre signification que maintenant dans certains milieux (élites intellectuelles)
Il faut rappeler que même l'homosexualité jusqu'à une période relativement récente était réprimée par la loi ou du moins très mal vue dans l'opinion.
Donc tout évolue, votre classification entre bons homosexuels et méchants pédophiles est arbitraire et aléatoire.
Dans le cas qui nous occupe il se trouverait qu'Olivier Duhamel soit à la fois hétéro (il a été marié), homo ( des 2 jumeaux il semble avoir choisi le frère) et pédophile (un enfant de 14 ans: critère qui peut varier selon la loi dans différents pays): donc une pluripotentialité, le tout baignant dans une atmosphère familiale spéciale.
Le vrai crime est le détournement du jeune en profitant de son autorité parentale pour satisfaire ses propres instincts.
Ce n'est absolument pas pour défendre Duhamel mais faire de l'inceste une spécialité récente des milieux bourgeois est assez arbitraire. Un bouquin démontre que, dans nos campagnes profondes, il est pratiqué depuis bien longtemps:
L inceste en milieu rural - Librairie Eyrolles
Dans les sociétés patriarcales des coins les plus reculés, y compris d'Afrique, il n'était pas rare que le "pater familias" s'octroie une sorte de droit de cuissage sur tous les membres féminins du clan y compris ses filles.
L'inceste non mais la pédophilie reconnue et assumée(théorisée) oui, à part pour l'antiquité( je pense que beaucoup de ces "théoriciens" s'appuyaient sur l'exemple de l'antiquité pour la justifier)
Pour mémoire pour ce qui concerne l'inceste , celui institutionnalisé chez les pharaons où frères et soeurs se mariaient sans problème.
La stratégie consiste à continuer à tirer pour faire croire à l'ennemi qu'on a encore des munitions
Forcheville- Messages : 2727
Date d'inscription : 16/03/2020
Localisation : Marseille
Re: un sac de riz plus important que son fils
Quelle consanguinité ! on a vu le résultat avec certains pharaons !
Invité- Invité
Re: un sac de riz plus important que son fils
Dans la Bible l'inceste n'est pas mentionné dans les dix commandements, ou ce qu'il faudrait renommer, selon le terme hébreu "devarim" les dix paroles. Car le fait qu'on parle, qu'il y ait chez l'homme du signifiant pose la loi. Pas de loi sans langage.
L'inceste ne figure que dans le Lévitique, qui découle des tables de Moïse.
Le texte du Lévitique s'adresse à l'enfant "Tu ne dévoileras pas la nudité de ta mère... de ton père... de ta soeur... de ton frère. Voilà pourquoi il n'est pas un interdit un texte de loi qu'i s'applique à un sujet de droit - ce que n'est pas l'enfant - mais un tabou.
"Qui dit transgression du tabou dit sanction automatique, magique, névrotique.
dans le cas matriciel pour notre civilisation, de l'enfant Oedipe, qui couche avec sa mère, la sanction est la peste.
"La transgression de l'inceste a des effets sociaux, collectifs voilà pourquoi nous parlons de fantasme antisocial Totem et Tabou Freud : le tabou de l'inceste est le fondement de la société.
L'inceste ne figure que dans le Lévitique, qui découle des tables de Moïse.
Le texte du Lévitique s'adresse à l'enfant "Tu ne dévoileras pas la nudité de ta mère... de ton père... de ta soeur... de ton frère. Voilà pourquoi il n'est pas un interdit un texte de loi qu'i s'applique à un sujet de droit - ce que n'est pas l'enfant - mais un tabou.
"Qui dit transgression du tabou dit sanction automatique, magique, névrotique.
dans le cas matriciel pour notre civilisation, de l'enfant Oedipe, qui couche avec sa mère, la sanction est la peste.
"La transgression de l'inceste a des effets sociaux, collectifs voilà pourquoi nous parlons de fantasme antisocial Totem et Tabou Freud : le tabou de l'inceste est le fondement de la société.
Invité- Invité
Re: un sac de riz plus important que son fils
"Pour s'édifier comme homme, pour cesser d'être un enfant nous rappellent le Lévitique comme Oedipe il faut renoncer à son père, à sa mère, c'est le principe de castration.
L'abuseur, l'incestueux est quelqu'un qui n'a pas renoncé, qui est resté un enfant.
Jean Pierre Winter "Le tabou de l'inceste est le fondement de la société. Sa transgression est apocalyptique."
Le point
https://www.lepoint.fr/editos-du-point/sebastien-le-fol/affaire-duhamel-ce-qui-est-en-jeu-c-est-le-rapport-a-la-loi-17-01-2021-2409946_1913.php
L'abuseur, l'incestueux est quelqu'un qui n'a pas renoncé, qui est resté un enfant.
Jean Pierre Winter "Le tabou de l'inceste est le fondement de la société. Sa transgression est apocalyptique."
Le point
https://www.lepoint.fr/editos-du-point/sebastien-le-fol/affaire-duhamel-ce-qui-est-en-jeu-c-est-le-rapport-a-la-loi-17-01-2021-2409946_1913.php
Invité- Invité
Re: un sac de riz plus important que son fils
Plume a écrit:"Pour s'édifier comme homme, pour cesser d'être un enfant nous rappellent le Lévitique comme Oedipe il faut renoncer à son père, à sa mère, c'est le principe de castration.
L'abuseur, l'incestueux est quelqu'un qui n'a pas renoncé, qui est resté un enfant.
Jean Pierre Winter "Le tabou de l'inceste est le fondement de la société. Sa transgression est apocalyptique."
Le point
https://www.lepoint.fr/editos-du-point/sebastien-le-fol/affaire-duhamel-ce-qui-est-en-jeu-c-est-le-rapport-a-la-loi-17-01-2021-2409946_1913.php
"Pour Lacan l'inceste signifie revenir dans le ventre de la mère"
J'évoquais une non évolution, une non différenciation, pour Winter ça va plus loin puisqu'il s'agit en fait d'une régression.
Très intéressant cet article
Forcheville- Messages : 2727
Date d'inscription : 16/03/2020
Localisation : Marseille
Re: un sac de riz plus important que son fils
Allez, j'en remets une couche sur Pisier, kouchner ...Castro et les cocos! Voyage d'étude .... d'anatomie Wouaf!
Quand je pense que tous ce beau monde fermait les yeux sur les horreurs qui se passaient dans les Etat communistes!
Les sœurs Pisier, Bernard Kouchner, Fidel Castro : roman-photo à Cuba
Par Florent Barraco
Publié le 20/01/2021 à 15h00 - Modifié le 20/01/2021 à 17h47
[size=40]« U[/size]n voyage fondateur. » C'est ainsi que Camille Kouchner évoque, dans La Familia grande – l'ouvrage qui accuse Olivier Duhamel d'inceste sur son beau-fils –, le périple cubain d'une soixantaine de jeunes gens à Cuba au début des années 1960. Parmi eux, sa mère et sa tante – les sœurs Pisier –, son père, Bernard Kouchner, et quelques amis niçois. « Fascinées par Guevara, intriguées par Castro, galvanisées par leur mère qui soutient la révolution », Marie-France et Évelyne rejoignent leurs amis de Sciences Po excités par un voyage d'études à Cuba proposé à un prix dérisoire (moins de 1 000 euros d'aujourd'hui pour trois semaines tout compris).
Una Liutkus, étudiant à Sciences Po à l'époque, se souvient. « Avec Jean-Pierre Osenda, mon coloc, on souhaitait aller à Cuba pour changer d'air. Mais il me dit qu'il ne viendra que si sa petite amie de l'époque vient. Il s'agissait de Marie-France Pisier. Elle nous rétorque : “Je ne viens que si ma sœur vient.” Évelyne était en fac de droit à Nice et les sœurs montent à Paris le 14 juillet 1964. » Bernard Kouchner, chef de l'Union des étudiants communistes, fait lui aussi le périple de 60 heures entre Bastille, Belgique, Madrid et Santiago de Cuba.
La « fiesta cubana » peut commencer. Les premiers mojitos sont vite engloutis. L'île a connu une révolution cinq ans plus tôt et son leader Fidel Castro apparaît comme une figure symbolisant la liberté et la rébellion. Alors, quand est annoncé un discours du Lider Maximo le 26 juillet, le groupe de 64 étudiants français se rend, bien évidemment, sur la place de la Révolution pour assister au long discours (une habitude) de Castro. Évelyne Pisier porte une robe verte, très visible. Elle s'installe avec les autres sous la tribune officielle et écoute religieusement les quatre heures de la palabre castriste. Les jeunes Français, subjugués et sonnés, rentrent et dînent à la cantine de leur logement. « Soudain, la lumière s'éteint et une armoire à glace apparaît. C'était Fidel. Il se met au milieu de la salle et parle, se rappelle Liutkus. Il nous dit : “Nous sommes très contents que vous voyiez la réalisation de la révolution cubaine.” »
Petit miracle, un militaire s'approche du petit groupe composé des Pisier, de Liutkus et d'Osenda et leur propose de voir en privé El Comandante. La consigne est simple : attendre la fin de la soirée et guetter. Kouchner est convié. Une Buick vient les chercher et les voilà dans la montagne, le repaire de Castro. « Nous avons parlé toute la nuit de tout : de la Révolution, de Bardot, du général de Gaulle, d'Alain Delon… C'était fantastique », signale au Point celui qui deviendra directeur commercial de l'agence Havanatour. Au petit matin, la bande regagne ses pénates. Dans la pagaille, le groupe s'aperçoit qu'il manque une personne : il s'agit d'Évelyne Pisier, qui réapparaîtra… le lendemain.
C'est ainsi qu'est née la passion entre cette étudiante en droit et l'une des figures communistes les plus importantes du XXe siècle. La bande joue les chaperons avec Évelyne, qui s'absente de temps en temps pour revenir au petit matin. Déjà sous la gauche cigare perce la gauche caviar. « À La Havane, nous demandons à Évelyne de dire à son copain qu'il nous installe dans un hôtel. Aussitôt dit, aussitôt fait : nous voici au Riviera, un 5-étoiles avec piscine. Cela passait mal auprès d'autres membres du groupe qui voulaient aider la Révolution… » note Una Liutkus. La bande d'étudiants se fissure et ils ne sont plus qu'une quinzaine (dont Marie-France, Évelyne, Bernard, Jean-Pierre, Una, Michel) à embarquer sur un yacht pour pêcher, au gant, des langoustes.
L'après-midi se révèle mémorable. L'homme qui immortalise tous ces instants par des clichés aux allures de roman-photo nous raconte : « D'abord, Fidel Castro va nous interpréter la Marseillaise, qu'il connaissait mieux que nous – nous étions davantage portés sur l'Internationale. Il nous explique qu'il n'y a pas de chant plus révolutionnaire que cet hymne. La discussion porte ensuite sur la Commune de Paris. Pour lui, les communards auraient pu réussir s'ils s'étaient emparés de la Banque de France. Puis, un drame se joue : Castro n'a plus de cigares. Il pique une colère. Et là, Michel Fennetaux, qui est devenu un psy célèbre, lui propose une Winston, une cigarette américaine ! “Ça fait longtemps que je n'ai pas fumé une cigarette”, nous explique-t-il. Et le voilà fumant une Winston. »
Quelle histoire ! Des étudiants qui dissertent et s'amusent avec un Castro alors au sommet de sa réputation. Libérateur, pas encore oppresseur. Bernard Kouchner pose, hilare, devant un portrait de Lénine. La Révolution (et la jeunesse) excuse tout… Le séjour continuera sans Marie-France, partie rejoindre Robert Hossein, son autre amoureux de l'époque, au cap Ferrat. Le retour en France du groupe n'interrompt pas les liens avec Cuba : Évelyne retrouvera Fidel avant d'épouser Bernard Kouchner ; Una Liutkus s'installera sur l'île peu de temps après ; en 1994, Évelyne publie La Dernière Fois, récit de ses aventures cubaines ; en 1996, Una offre un exemplaire du livre dédicacé par la professeure de droit à un Fidel vieillissant.
Ces trois semaines dans la grande Histoire ont marqué le petit groupe, qui va s'éloigner assez vite de ses principes révolutionnaires pour s'installer dans la bourgeoisie, le matérialisme et le conformisme. On songe, en tournant les pages de cet album de souvenirs, à la phrase d'Ettore Scola dans Nous nous sommes tant aimés : « Nous voulions changer le monde, mais le monde nous a changés. »
Quand je pense que tous ce beau monde fermait les yeux sur les horreurs qui se passaient dans les Etat communistes!
Les sœurs Pisier, Bernard Kouchner, Fidel Castro : roman-photo à Cuba
En 1964, un voyage d’études de Sciences Po est organisé sur l’île. Una Liutkus prend des dizaines de photos. Aujourd’hui, il raconte.
Par Florent Barraco
Publié le 20/01/2021 à 15h00 - Modifié le 20/01/2021 à 17h47
[size=40]« U[/size]n voyage fondateur. » C'est ainsi que Camille Kouchner évoque, dans La Familia grande – l'ouvrage qui accuse Olivier Duhamel d'inceste sur son beau-fils –, le périple cubain d'une soixantaine de jeunes gens à Cuba au début des années 1960. Parmi eux, sa mère et sa tante – les sœurs Pisier –, son père, Bernard Kouchner, et quelques amis niçois. « Fascinées par Guevara, intriguées par Castro, galvanisées par leur mère qui soutient la révolution », Marie-France et Évelyne rejoignent leurs amis de Sciences Po excités par un voyage d'études à Cuba proposé à un prix dérisoire (moins de 1 000 euros d'aujourd'hui pour trois semaines tout compris).
Una Liutkus, étudiant à Sciences Po à l'époque, se souvient. « Avec Jean-Pierre Osenda, mon coloc, on souhaitait aller à Cuba pour changer d'air. Mais il me dit qu'il ne viendra que si sa petite amie de l'époque vient. Il s'agissait de Marie-France Pisier. Elle nous rétorque : “Je ne viens que si ma sœur vient.” Évelyne était en fac de droit à Nice et les sœurs montent à Paris le 14 juillet 1964. » Bernard Kouchner, chef de l'Union des étudiants communistes, fait lui aussi le périple de 60 heures entre Bastille, Belgique, Madrid et Santiago de Cuba.
Des étudiants de Sciences Po et leurs amis, ici Marie-France et Évelyne Pisier, se rendent à Cuba en 1964 et parcourent l'île pour observer les bienfaits de la révolution cubaine. UNA LIUTKUS
La « fiesta cubana » peut commencer. Les premiers mojitos sont vite engloutis. L'île a connu une révolution cinq ans plus tôt et son leader Fidel Castro apparaît comme une figure symbolisant la liberté et la rébellion. Alors, quand est annoncé un discours du Lider Maximo le 26 juillet, le groupe de 64 étudiants français se rend, bien évidemment, sur la place de la Révolution pour assister au long discours (une habitude) de Castro. Évelyne Pisier porte une robe verte, très visible. Elle s'installe avec les autres sous la tribune officielle et écoute religieusement les quatre heures de la palabre castriste. Les jeunes Français, subjugués et sonnés, rentrent et dînent à la cantine de leur logement. « Soudain, la lumière s'éteint et une armoire à glace apparaît. C'était Fidel. Il se met au milieu de la salle et parle, se rappelle Liutkus. Il nous dit : “Nous sommes très contents que vous voyiez la réalisation de la révolution cubaine.” »
Évelyne Pisier pose fièrement devant des portraits de Lénine et Fidel Castro. UNA LIUTKUS
Petit miracle, un militaire s'approche du petit groupe composé des Pisier, de Liutkus et d'Osenda et leur propose de voir en privé El Comandante. La consigne est simple : attendre la fin de la soirée et guetter. Kouchner est convié. Une Buick vient les chercher et les voilà dans la montagne, le repaire de Castro. « Nous avons parlé toute la nuit de tout : de la Révolution, de Bardot, du général de Gaulle, d'Alain Delon… C'était fantastique », signale au Point celui qui deviendra directeur commercial de l'agence Havanatour. Au petit matin, la bande regagne ses pénates. Dans la pagaille, le groupe s'aperçoit qu'il manque une personne : il s'agit d'Évelyne Pisier, qui réapparaîtra… le lendemain.
Gauche cigare, mais déjà gauche caviar
Évelyne Pisier et Fidel Castro lors d'une sortie le long de la péninsule de Varadero. :copyright: UNA LIUTKUS
C'est ainsi qu'est née la passion entre cette étudiante en droit et l'une des figures communistes les plus importantes du XXe siècle. La bande joue les chaperons avec Évelyne, qui s'absente de temps en temps pour revenir au petit matin. Déjà sous la gauche cigare perce la gauche caviar. « À La Havane, nous demandons à Évelyne de dire à son copain qu'il nous installe dans un hôtel. Aussitôt dit, aussitôt fait : nous voici au Riviera, un 5-étoiles avec piscine. Cela passait mal auprès d'autres membres du groupe qui voulaient aider la Révolution… » note Una Liutkus. La bande d'étudiants se fissure et ils ne sont plus qu'une quinzaine (dont Marie-France, Évelyne, Bernard, Jean-Pierre, Una, Michel) à embarquer sur un yacht pour pêcher, au gant, des langoustes.
Fidel Castro, ici avec Bernard Kouchner et Évelyne Pisier, s'aperçoit qu'il n'a plus de cigares. Il accepte une Winston. :copyright: UNA LIUTKUS
L'après-midi se révèle mémorable. L'homme qui immortalise tous ces instants par des clichés aux allures de roman-photo nous raconte : « D'abord, Fidel Castro va nous interpréter la Marseillaise, qu'il connaissait mieux que nous – nous étions davantage portés sur l'Internationale. Il nous explique qu'il n'y a pas de chant plus révolutionnaire que cet hymne. La discussion porte ensuite sur la Commune de Paris. Pour lui, les communards auraient pu réussir s'ils s'étaient emparés de la Banque de France. Puis, un drame se joue : Castro n'a plus de cigares. Il pique une colère. Et là, Michel Fennetaux, qui est devenu un psy célèbre, lui propose une Winston, une cigarette américaine ! “Ça fait longtemps que je n'ai pas fumé une cigarette”, nous explique-t-il. Et le voilà fumant une Winston. »
Rebelles bourgeois
Quelle histoire ! Des étudiants qui dissertent et s'amusent avec un Castro alors au sommet de sa réputation. Libérateur, pas encore oppresseur. Bernard Kouchner pose, hilare, devant un portrait de Lénine. La Révolution (et la jeunesse) excuse tout… Le séjour continuera sans Marie-France, partie rejoindre Robert Hossein, son autre amoureux de l'époque, au cap Ferrat. Le retour en France du groupe n'interrompt pas les liens avec Cuba : Évelyne retrouvera Fidel avant d'épouser Bernard Kouchner ; Una Liutkus s'installera sur l'île peu de temps après ; en 1994, Évelyne publie La Dernière Fois, récit de ses aventures cubaines ; en 1996, Una offre un exemplaire du livre dédicacé par la professeure de droit à un Fidel vieillissant.
Ces trois semaines dans la grande Histoire ont marqué le petit groupe, qui va s'éloigner assez vite de ses principes révolutionnaires pour s'installer dans la bourgeoisie, le matérialisme et le conformisme. On songe, en tournant les pages de cet album de souvenirs, à la phrase d'Ettore Scola dans Nous nous sommes tant aimés : « Nous voulions changer le monde, mais le monde nous a changés. »
Invité- Invité
Re: un sac de riz plus important que son fils
Le K Keltys a écrit:Certains doivent se rappeler du mépris que je porte à Bernard Kouchner et cet événement ne fait que renforcer mon sentiment envers cet homme qui a abandonné ses gosses aux mains d'un pédophile incestueux et qui n'a strictement rien fait quand il l' a appris parce qu'on ne dit rien dans ce milieu et surtout, il fallait continuer à briller au milieu des élites parisiennes.
Parait-il que B Kouchner savait depuis 10 ans
Liza-Lou- Messages : 119
Date d'inscription : 20/12/2019
Age : 69
Re: un sac de riz plus important que son fils
Cette gauche "caviar" qui au nom et idée de la liberté a institué toutes les saloperies ! j'entendais ce matin Michel Onfray sur ces sujets !
Invité- Invité
Re: un sac de riz plus important que son fils
Onfray c'est mon idole ...enfin pas tout à fait, mais je l'aime bien. Je viens de commencer "La pensée postnazie" d'entrée, il taille un short à Freud; Il avait écrit un excellent bouquin qui lui était totalement consacré "Le crépuscule d'une idole" (Onfray est un fan de Nietzsche) où il lui avait taillé un costard sur mesure.Plume a écrit:Cette gauche "caviar" qui au nom et idée de la liberté a institué toutes les saloperies ! j'entendais ce matin Michel Onfray sur ces sujets !
Invité- Invité
Re: un sac de riz plus important que son fils
Je ne sais pas, je n'étais pas né J'ai juste lu "Ecce homo" et "Ainsi parlait Zarathoustra"Plume a écrit:Nietzsche il etait un peu machiste non ?
Invité- Invité
Re: un sac de riz plus important que son fils
Peut être qu'il venait de découvrir qu'il était cocuPlume a écrit:
Invité- Invité
Re: un sac de riz plus important que son fils
Un conseiller régional RN de 76 ans mis en examen pour le viol de sa belle-fille de 12 ans
https://www.lindependant.fr/2021/01/27/un-conseiller-regional-rn-de-76-ans-mis-en-examen-pour-le-viol-de-sa-belle-fille-de-12-ans-9336485.php
Dans tous les partis.
https://www.lindependant.fr/2021/01/27/un-conseiller-regional-rn-de-76-ans-mis-en-examen-pour-le-viol-de-sa-belle-fille-de-12-ans-9336485.php
Dans tous les partis.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
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