A propos de la Royale lachitude
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A propos de la Royale lachitude
Coignard – Ségolène Royal en plein naufrage
Par Sophie Coignard
En 2007, elle s'est rendue célèbre pour son éloge de la « bravitude » au pied de la Grande Muraille. Cette fois, Ségolène Royal s'illustre par sa « lâchitude ». Sur CNews, ce lundi, l'ancienne « finaliste présidentielle », comme elle se définit sur Twitter, fait preuve d'une confusion atterrante sur la laïcité. « Je ne suis pas pour cautionner, pour dire que l'interdiction des caricatures, c'est bien », ose-t-elle. Comment ne pas être effrayé de cette déclaration précautionneuse, qui semble considérer que la liberté d'expression ne va pas de soi ? Mais ce n'est qu'un début. L'ancienne « finaliste » tient ensuite des propos qui montrent sa profonde incompréhension de la laïcité, à moins qu'elle ne fasse très bien semblant. « Je pense que certaines caricatures de Mahomet sont insultantes », assène-t-elle. Il apparaît donc qu'elle n'a pas saisi la nuance essentielle qui existe entre le droit absolu de publier des caricatures et l'appréciation que l'on peut porter sur le bon goût de tel ou tel dessin. Elle joue les arbitres des élégances quand ce n'est nullement la question.
Tout se passe comme si cette responsable politique de haut niveau – c'est du moins ainsi qu'elle se considère – ignorait que la justice française s'était prononcée sur le sujet en 2007. Comme s'il n'existait aucune différence entre l'injure ou la diffamation envers des personnes et la caricature d'une idéologie. Comme si elle passait par pertes et profits les actes terroristes liés aux caricatures qui ont été perpétrés sur le territoire national depuis 2015.
Lire aussi La descente aux enfers de Ségolène Royal
C'est d'ailleurs le cas. Quand la journaliste Laurence Ferrari fait référence à Samuel Paty, Ségolène Royal affirme contre toute évidence que le professeur qui a montré des caricatures de Mahomet en classe « n'est pas mort pour ça », avant d'ajouter : « Il est mort parce qu'il y a des terroristes, des cinglés, des fous furieux qui l'ont assassiné. Ce n'est pas pareil. »
Ce n'est pas pareil ? Non, « c'était un prétexte comme un autre… Donc il faut faire très attention ». Très attention à quoi ? À ne pas montrer de caricatures ? Mais, dans ce cas, Samuel Paty est bien mort « pour ça ». On nage en pleine incohérence.
À ce stade, pour la défense de l'ancienne ministre de la République, on serait tenté de plaider le moment d'égarement. Mais cette circonstance atténuante ne tient pas. Car Ségolène Royal, sur les accommodements avec l'islamisme radical, est une récidiviste. Elle avait décliné, en janvier 2020, toute solidarité avec Mila, 16 ans, menacée de mort pour avoir tenu des propos virulents contre l'islam sur les réseaux sociaux. Pour elle, la jeune fille était « peut-être en crise d'adolescence » et « manquait de respect ».
Lire aussi Affaire Mila : une défaite française
Comment ne pas se demander qui manque de respect aujourd'hui ? Respect à la laïcité, à la liberté d'expression et à tous ceux qui les défendent, avec courage, en refusant le consternant « oui, mais… ».
CHRONIQUE. Elle confond « choquer » et « humilier ». S'effarouche des caricatures. Assure que Samuel Paty est mort par hasard. Quelle « lâchitude » !
Par Sophie Coignard
En 2007, elle s'est rendue célèbre pour son éloge de la « bravitude » au pied de la Grande Muraille. Cette fois, Ségolène Royal s'illustre par sa « lâchitude ». Sur CNews, ce lundi, l'ancienne « finaliste présidentielle », comme elle se définit sur Twitter, fait preuve d'une confusion atterrante sur la laïcité. « Je ne suis pas pour cautionner, pour dire que l'interdiction des caricatures, c'est bien », ose-t-elle. Comment ne pas être effrayé de cette déclaration précautionneuse, qui semble considérer que la liberté d'expression ne va pas de soi ? Mais ce n'est qu'un début. L'ancienne « finaliste » tient ensuite des propos qui montrent sa profonde incompréhension de la laïcité, à moins qu'elle ne fasse très bien semblant. « Je pense que certaines caricatures de Mahomet sont insultantes », assène-t-elle. Il apparaît donc qu'elle n'a pas saisi la nuance essentielle qui existe entre le droit absolu de publier des caricatures et l'appréciation que l'on peut porter sur le bon goût de tel ou tel dessin. Elle joue les arbitres des élégances quand ce n'est nullement la question.
Tout se passe comme si cette responsable politique de haut niveau – c'est du moins ainsi qu'elle se considère – ignorait que la justice française s'était prononcée sur le sujet en 2007. Comme s'il n'existait aucune différence entre l'injure ou la diffamation envers des personnes et la caricature d'une idéologie. Comme si elle passait par pertes et profits les actes terroristes liés aux caricatures qui ont été perpétrés sur le territoire national depuis 2015.
Lire aussi La descente aux enfers de Ségolène Royal
Le consternant « oui, mais… »
C'est d'ailleurs le cas. Quand la journaliste Laurence Ferrari fait référence à Samuel Paty, Ségolène Royal affirme contre toute évidence que le professeur qui a montré des caricatures de Mahomet en classe « n'est pas mort pour ça », avant d'ajouter : « Il est mort parce qu'il y a des terroristes, des cinglés, des fous furieux qui l'ont assassiné. Ce n'est pas pareil. »
Ce n'est pas pareil ? Non, « c'était un prétexte comme un autre… Donc il faut faire très attention ». Très attention à quoi ? À ne pas montrer de caricatures ? Mais, dans ce cas, Samuel Paty est bien mort « pour ça ». On nage en pleine incohérence.
À ce stade, pour la défense de l'ancienne ministre de la République, on serait tenté de plaider le moment d'égarement. Mais cette circonstance atténuante ne tient pas. Car Ségolène Royal, sur les accommodements avec l'islamisme radical, est une récidiviste. Elle avait décliné, en janvier 2020, toute solidarité avec Mila, 16 ans, menacée de mort pour avoir tenu des propos virulents contre l'islam sur les réseaux sociaux. Pour elle, la jeune fille était « peut-être en crise d'adolescence » et « manquait de respect ».
Lire aussi Affaire Mila : une défaite française
Comment ne pas se demander qui manque de respect aujourd'hui ? Respect à la laïcité, à la liberté d'expression et à tous ceux qui les défendent, avec courage, en refusant le consternant « oui, mais… ».
Invité- Invité
Re: A propos de la Royale lachitude
M'enfin Magic, t'espère encore quelque chose de l'ex ministre des pôles qui chantait on a gagné alors qu'elle venait de perdre?
Lili-Rose- Messages : 14772
Date d'inscription : 21/01/2018
Re: A propos de la Royale lachitude
La seule chose que j'espère, c'est qu'elle disparaisse de notre vie politique. ...ainsi que son ex Casanova.Lili-Rose a écrit:M'enfin Magic, t'espère encore quelque chose de l'ex ministre des pôles qui chantait on a gagné alors qu'elle venait de perdre?
Invité- Invité
Re: A propos de la Royale lachitude
C'est une icône de la clownerie politique
Lili-Rose- Messages : 14772
Date d'inscription : 21/01/2018
Re: A propos de la Royale lachitude
Elle n'a pas fait le choix de multiplier les conquêtes masculines, elle.
Il ne lui reste que la politique.
J'ai bien peur que l'on ne soit obligé de se la farcir (politiquement s'entend), elle a une revanche à prendre sur le replet, et ce n'est que sur ce terrain qu'elle a une chance de refaire son retard.
Il ne lui reste que la politique.
J'ai bien peur que l'on ne soit obligé de se la farcir (politiquement s'entend), elle a une revanche à prendre sur le replet, et ce n'est que sur ce terrain qu'elle a une chance de refaire son retard.
Forcheville- Messages : 2727
Date d'inscription : 16/03/2020
Localisation : Marseille
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