Les populistes et le retour du «bon sens»
Page 1 sur 1 • Partagez
Tiote valisse- Messages : 4825
Date d'inscription : 20/02/2018
Age : 88
Localisation : Hauts de France
Re: Les populistes et le retour du «bon sens»
Elle est gentille Bachelot , mais si j'ai bonne mémoire c'est elle qui a créé les ARS en 2010, elle était ministre de la Santé.
D'après ses propos ci-dessus, il aurait fallu que les maires, les Conseils Départementaux, les Conseils Régionaux interviennent en lieu et place des ARS.
Dans ARS, il y a le S de santé, dans les autres n'y est pas, donc le "bon sens" suggère que ce soient les ARS qui doivent intervenir en priorité.
Plus généralement, lorsqu'on multiplie les responsabilités et les organismes, on les dilue, chacun comptant sur l'autre pour les assumer, et on se retrouve entre deux chaises le derrière par terre.
Encore une fois, trop de bureaucrates(bis repetita).
D'après ses propos ci-dessus, il aurait fallu que les maires, les Conseils Départementaux, les Conseils Régionaux interviennent en lieu et place des ARS.
Dans ARS, il y a le S de santé, dans les autres n'y est pas, donc le "bon sens" suggère que ce soient les ARS qui doivent intervenir en priorité.
Plus généralement, lorsqu'on multiplie les responsabilités et les organismes, on les dilue, chacun comptant sur l'autre pour les assumer, et on se retrouve entre deux chaises le derrière par terre.
Encore une fois, trop de bureaucrates(bis repetita).
Forcheville- Messages : 2727
Date d'inscription : 16/03/2020
Localisation : Marseille
Re: Les populistes et le retour du «bon sens»
plutot d'accord avec bachelot.
les bon sens des uns sont les inepties des autres...et surtout en france.
conglomera d'interets particulier qui s'affrontent...
aucun bon sens ne peut fonctionner dans un etat aussi complexe qu'est la 7eme puissance mondiale
les bon sens des uns sont les inepties des autres...et surtout en france.
conglomera d'interets particulier qui s'affrontent...
aucun bon sens ne peut fonctionner dans un etat aussi complexe qu'est la 7eme puissance mondiale
Antichrist- Messages : 4012
Date d'inscription : 28/05/2019
Re: Les populistes et le retour du «bon sens»
Antichrist a écrit:plutot d'accord avec bachelot.
les bon sens des uns sont les inepties des autres...et surtout en france.
conglomera d'interets particulier qui s'affrontent...
aucun bon sens ne peut fonctionner dans un etat aussi complexe qu'est la 7eme puissance mondiale
Ce n'est certainement pas ou plus la 7ième puissance mondiale , d'ailleurs la France ne l'est plus depuis très longtemps les pays émergeant l'ayant remplacé --
la bonne raison c'est que nous sommes gérés par trop de technocrates -- de bureaucraties -- et par Bruxelles --
Il est vrai aussi que nous vivons dans le populisme en France et que c'est celui qui fait le plus de promesses qui prend le pouvoir --
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21434
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
Tiote valisse- Messages : 4825
Date d'inscription : 20/02/2018
Age : 88
Localisation : Hauts de France
Re: Les populistes et le retour du «bon sens»
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21434
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
Tiote valisse- Messages : 4825
Date d'inscription : 20/02/2018
Age : 88
Localisation : Hauts de France
Re: Les populistes et le retour du «bon sens»
Bachelot est souvent très pertinente. Sans doute parce qu'elle a eu à gérer une épidémie et qu'elle sait comment se diluent les prises de décision et comment chacun refait le match quand il est fini.
J'aime la distance qu'elle prend avec les partis, mettant en avant pragmatisme et sincérité.
On nous explique que E.Philippe retarde le déconfinement parce qu'il aurait peur de tous les procès qui l'attendent. La France est devenue procédurière et à chaque fois qu'un politique prend une décision, il peut se retrouver au tribunal, ça paralyse les prises de décision.
Je ne comprends pas non plus comment les hôpitaux, où siègent les maires des villes, n'ont pas pensé, à regarder leurs stocks de matériels ... à partir de là, il ferait bien eux aussi d'assumer leur manque de précaution.
Et pourquoi les grévistes des hôpitaux n'ont JAMAIS réclamé de matériels pour faire face à une pandémie ?
J'aime la distance qu'elle prend avec les partis, mettant en avant pragmatisme et sincérité.
On nous explique que E.Philippe retarde le déconfinement parce qu'il aurait peur de tous les procès qui l'attendent. La France est devenue procédurière et à chaque fois qu'un politique prend une décision, il peut se retrouver au tribunal, ça paralyse les prises de décision.
Je ne comprends pas non plus comment les hôpitaux, où siègent les maires des villes, n'ont pas pensé, à regarder leurs stocks de matériels ... à partir de là, il ferait bien eux aussi d'assumer leur manque de précaution.
Et pourquoi les grévistes des hôpitaux n'ont JAMAIS réclamé de matériels pour faire face à une pandémie ?
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Les populistes et le retour du «bon sens»
Je pense que les stocks "stratégiques" ne relèvent pas de la compétence des hôpitaux, des maires, des conseils départementaux, conseils régionaux.
Encore moins des grévistes CGT.
L'organigramme de la rue de Ségur est suffisamment étoffé en plus des ARS pour solliciter le concours de tous les organismes ci-dessus.
C'est parce-qu'il y a eu défaillance des autorités sanitaires centrales que des maires et des administrations régionales se sont sentis obligés de se substituer à elles( notamment dans la commande de masques).
Encore moins des grévistes CGT.
L'organigramme de la rue de Ségur est suffisamment étoffé en plus des ARS pour solliciter le concours de tous les organismes ci-dessus.
C'est parce-qu'il y a eu défaillance des autorités sanitaires centrales que des maires et des administrations régionales se sont sentis obligés de se substituer à elles( notamment dans la commande de masques).
Forcheville- Messages : 2727
Date d'inscription : 16/03/2020
Localisation : Marseille
Tiote valisse- Messages : 4825
Date d'inscription : 20/02/2018
Age : 88
Localisation : Hauts de France
Re: Les populistes et le retour du «bon sens»
Forcheville a écrit:Je pense que les stocks "stratégiques" ne relèvent pas de la compétence des hôpitaux, des maires, des conseils départementaux, conseils régionaux.
Encore moins des grévistes CGT.
L'organigramme de la rue de Ségur est suffisamment étoffé en plus des ARS pour solliciter le concours de tous les organismes ci-dessus.
C'est parce-qu'il y a eu défaillance des autorités sanitaires centrales que des maires et des administrations régionales se sont sentis obligés de se substituer à elles( notamment dans la commande de masques).
Les stocks après 2011, ont été distribués aux collectivités, aux entreprises et aux hôpitaux. L'Etat n'en ayant gardé qu'une faible partie. Charge à tous d'entretenir et de renouveler ... la chaîne de responsabilité est longue et date de 2011.
Le gouvernement de Sarkozy a transformé l'hôpital en gestionnaire de fonds et de personnels, ils ont mis en place la tarification à l'activité.
Ce qui a changé
Pour réaliser des économies, Nicolas Sarkozy s'est s'attaqué à la gouvernance du système. L'objectif? Donner plus de pouvoirs au directeur de l'hôpital, afin d'en faire un vrai patron. Votée en juillet 2009, la loi hôpital, patients, santé, territoires (HPST) de Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, vise à limiter l'influence des médecins, mais aussi des élus locaux, qui jusqu'alors présidaient de façon systématique les conseils d'administration. Près de deux ans après, le bilan de la loi HPST est controversé. Les établissements sont le plus souvent pilotés par un binôme: le directeur de l'hôpital et le président de la CME (commission médicale d'établissement), médecin. Preuve que les praticiens ont gardé un poids non négligeable. Quant aux élus, ils siègent presque toujours dans les conseils de surveillance. Mais la loi HPST marque aussi la création, en 2010, des agences régionales de santé (ARS), chargées de coordonner sur un territoire la politique de santé. Remplaçant les anciennes agences régionales d'hospitalisation, les ARS peuvent décider de rapprocher, voire supprimer des établissements. Leur bilan est en demi-teinte car elles fonctionnent encore trop souvent de façon bureaucratique.
Dès 2007, Nicolas Sarkozy a exercé une forte pression budgétaire sur l'hôpital, réclamant le retour à l'équilibre à l'horizon 2012. Et il a généralisé la tarification à l'activité, la T2A, lancée en 2004, qui a constitué une véritable révolution. Auparavant, l'hôpital recevait chaque année une dotation financière globale. Avec la T2A, il est payé pour les actes qu'il réalise, un dispositif qui a indéniablement amélioré la gestion. Toutefois, celui-ci a eu des effets pervers en poussant les établissements à pratiquer les actes les mieux rémunérés, comme les opérations, et à délaisser les autres, notamment les prestations intellectuelles, par exemple la psychiatrie ou la prévention.
Parallèlement, une convergence tarifaire entre public et privé a été instaurée et devrait être effective à l'horizon 2018. Les hôpitaux publics conservent toutefois une spécificité, puisqu'ils reçoivent une enveloppe dite Migac (mission d'intérêt général et aide à la contractualisation), attribuée pour faire face aux missions qui leur sont propres, comme les urgences ou la prise en charge des plus précaire. Pour freiner un peu plus les dépenses, les pouvoirs publics ont gelé en 2010 et 2011 une partie des Migac, mais à la fi n décembre 2011, Xavier Bertrand, le ministre du Travail et de la Santé, a dû débloquer une partie de ces crédits et réinjecter 100 millions d'euros au profit des hôpitaux au bord de la faillite.
En France, les hôpitaux pâtissent surtout de la faiblesse de la médecine de ville, très mal coordonnée avec les établissements de soins. Un chantier resté en friche alors que Nicolas Sarkozy avait promis de l'ouvrir. De plus, le report de la réforme de la dépendance, également affichée par le chef de l'Etat comme une promesse, a eu de lourdes conséquences. Faute d'établissements et de soins adaptés, les personnes âgées n'ont souvent que l'hôpital comme lieu d'accueil.
https://www.challenges.fr/politique/observatoire-2012/l-hopital-se-reforme-dans-la-douleur_305747
A l'étranger
En Allemagne, l'Etat fédéral défi nit un cadre réglementaire global, mais ce sont les Länder et les municipalités qui assument la responsabilité financière du système hospitalier et prennent en charge les dépenses d'investissement. En revanche, les dépenses de fonctionnement, - salaires, soins, entretien - sont assumées par les caisses d'assurance-maladie régionales, véritables gestionnaires du système.
Introduite en 1990, la tarification à l'activité couvre tous les hôpitaux allemands depuis 2004. Ce système d'allocation de ressources a entraîné une pression financière importante sur les hôpitaux. Pour y faire face, les municipalités se sont tournées vers le privé et ont largement externalisé des services. Le secteur public ne représente plus que 32% des établissements, contre 46% en 1991.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Les populistes et le retour du «bon sens»
Très décentralisée, la Suède est un bon élève en matière de rationalisation des soins. Dans les années 1990, le pays a fait le choix de réorienter le système vers les soins à domicile. Près de 45% des lits d'hôpitaux ont fermé et le pays a ouvert des maisons de retraite médicalisées pour les personnes âgées. Parallèlement, les comtés et municipalités ont concentré leurs efforts pour que de nombreux actes soient réalisés en ambulatoire. Et pour une meilleure maîtrise des coûts de ses hôpitaux, la Suède a peu à peu abandonné le système de la dotation publique globale pour des mécanismes de paiement à la pathologie, proches de la tarification à l'activité.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Les populistes et le retour du «bon sens»
Nicolas Sarkozy et l'hôpital
Par L'Obs
Publié le 10 janvier 2009 à 07h08
Les commentaires de la presse, samedi 10 janvier, sur le discours de Nicolas Sarkozy à propos des moyens de l'hôpital.
LA CHARENTE LIBRE
Dominique Garraud
"Nicolas Sarkozy a affirmé hier que, contrairement à l'avis de nombreux experts, l'hôpital public ne manquait "de moyens financiers" mais souffrait de carences "d'organisation" auxquelles la réforme hospitalière, prochainement examinée par le Parlement, devrait remédier. (...) La réalité est que l'hôpital public est aujourd'hui dans le rouge, sur tous les plans à commencer par les finances. 29 des 31 centres hospitaliers universitaires (CHU) et tous les grands établissements de Paris, Lyon et Marseille sont en déficit chronique. (...) avec des dépenses de personnel qui représentent 70% de leurs budgets, les hôpitaux publics se retrouvent aujourd'hui contraints à pratiquer des réductions d'effectifs (...) qui les conduisent à travailler en flux tendu. (...) L'hôpital public a certes besoin de rationaliser ses pratiques et de mutualiser ses moyens quand c'est possible. Mais une approche essentiellement comptable est suicidaire pour un système jusque-là récemment considéré comme le meilleur du monde."
LA PRESSE DE LA MANCHE
Jean Levallois
"C'est vrai que la santé publique, en France, coûte de plus en plus cher. (...) dans un pays qui vieillit, comme c'est notre cas, il va de soi que les besoins de soins, le traitement de maladies longues et le développement des examens pour permettre un diagnostic, plus sûr et mieux ciblé, ont un coût qui ne peut être ignoré. Le problème, comme toujours, dans toutes les réformes, est de savoir ce que l'on veut. Rien ne serait plus faux, plus insoutenable et plus terrible qu'une efficacité meurtrière ou mutilante. Meurtrière, lorsqu'on estime ne pas devoir soigner de la même manière une personne âgée et un actif, sous prétexte que la personne âgée n'est plus productive. Mutilante, lorsque le souci d'efficacité invite à passer du paiement de l'activité de l'hôpital, au paiement à l'acte. Ce ne sont pas que des mots. (...) Faire en sorte que l'hôpital soit bien géré, on est tous d'accord. Mais, l'hôpital business, qui réduit la personne à une marchandise, décidément, non merci"
LA VOIX DU NORD
Matthieu Verrier
"Certes, la santé, dont nous sommes si fiers, est et doit rester un bien public, mais ne faut-il pas pour autant tâcher d'utiliser les deniers de manière à être le plus performant possible ? Certes, l'acte hospitalier est un service avec inévitablement sa dimension économique, mais peut-on le résumer à un contrat entre un professionnel et un patient ? La tarification intégrale à l'activité, une des causes des difficultés des hôpitaux, atteint les limites de cette logique. Parce que la santé n'est pas un bien comme un autre, il ne faut pas la considérer par le seul prisme comptable. Ceci nuirait à une population défavorisée, qui la première a besoin de soins. On préfère d'abord évoquer la solidarité, l'égalité dans l'accès aux soins, l'excellence de la médecine. Mais il est aussi néfaste de refuser toute logique économique lorsqu'il s'agit de santé. La rationalisation des moyens peut profiter aux patients. Opposer restructuration et manque de moyens est vain. Les deux doivent aller de pair. En janvier, gouvernement et syndicats hospitaliers seront dans la confrontation. L'hôpital, lui, attend de grands soins."
LE COURRIER PICARD
Francis Lachat
"Lorsque Nicolas Sarkozy s'élève contre l'augmentation des coûts dans l'hôpital public, on ne peut pas lui donner tort. (...) Lorsque, en revanche, il ne donne aucun moyen à ces mêmes hôpitaux d'améliorer le service rendu aux patients, il fait fausse route. (...) Pour lui, tous les maux viennent de l'organisation, c'est tout. Les horaires infernaux des internes ? La grande misère des infirmières ? La difficulté de recruter de nouveaux professionnels de la santé ? Il n'en a cure. Selon lui, les hôpitaux doivent fonctionner comme des entreprises : être rentables, à tout prix, et, en tout état de cause, ne rien coûter à la collectivité. Sans trop se préoccuper des résultats en matière de santé. Le problème, c'est que, à force de ne plus se préoccuper de la qualité des soins, ceux-ci diminueront d'année en année, comme cela s'est d'ailleurs déjà produit jusqu'ici. Cette logique de réduction aveugle des coûts, si tant est qu'elle soit efficace, ne pourra, de toute manière, que mettre en péril le système de santé, et diminuer la confiance que les Français ont en leur hôpital public."
LE JOURNAL DE LA HAUTE-MARNE
Patrice Chabanet
"L'hôpital est à la croisée des défis de la société. D'un côté, la population vieillit, ce qui se traduit par une demande croissante de soins. Il y a aussi le renchérissement de tous les moyens d'investigation et des traitements. De l'autre, les budgets, surtout en ce moment, sont garrottés par les contraintes économiques. Bref, les moyens risquent très vite de ne plus parvenir à suivre les besoins, et cela dans un pays habitué à un haut niveau de prestations médicales. Les sondages montrent que quatre Français sur cinq font confiance au système hospitalier de leur pays. Cela veut dire qu'ils ne veulent pas tirer une leçon générale des accidents qui ont défrayé la chronique. Cela veut dire aussi qu'au-delà du débat actuel - organisation défaillante ou moyens insuffisants - ils entendent que l'efficacité et la qualité des soins restent au rendez-vous. D'une certaine manière, ils exigent une obligation de résultat au bon motif que la santé est sacrée."
L'ALSACE
Patrick Fluckiger
" Pourquoi agir à la hussarde, alors que la justice (comme la télé d'ailleurs) a surtout besoin de sérénité? Quant aux personnels des hôpitaux, ils réclament davantage de moyens que de discours. Même si le chef de l'État n'a pas tort de vouloir améliorer l'organisation des soins, il se heurte à une réalité complexe que son volontarisme seul ne modifiera pas. Le danger, pour lui, ne vient pas seulement de l'opposition ou des mouvements sociaux, mais aussi des réticences dans sa propre majorité et de la difficulté du gouvernement à mettre en musique la partition élyséenne. Le Sénat a calculé que le taux moyen d'application des lois votées en 2007-2008 n'est que de 32,4% : deux textes sur trois attendent leurs décrets ! Rien ne sert de courir, il faut aussi arriver à bon port, faute de quoi l'omniprésident risque de devenir un " ovniprésident " qui aura été vu dans tous les cieux, sans réussir son atterrissage."
L'ECLAIR DES PYRENEES
Michel Bassi
"Le Président s'est donc efforcé de rassurer les Français quant à l'avenir de l'hôpital public, et de montrer que la future loi hospitalière préparée par Roselyne Bachelot, et très critiquée par certains syndicats, correspond malgré la crise aux nécessités de l'heure, en organisant une meilleure coopération des établissements entre eux et en responsabilisant davantage les différents acteurs. (...) La crise économique n'épargnera pas ce secteur sensible, alors que le déficit de la Sécurité Sociale continue de peser très lourd sur les finances nationales. Peut-on attendre beaucoup de la réorganisation que le projet de loi hospitalière doit permettre de réaliser ? Il y a sans aucun doute une marge importante qui pourra être dégagée grâce à une plus grande rationalisation dans l'emploi des moyens. Mais il faudra à tous les professionnels, à tous les niveaux, faire preuve d'imagination pour que l'hôpital public français reste ce modèle que beaucoup de pays nous envient."
LE REPUBLICAIN LORRAIN
Philippe Waucampt
"Une série récente de dysfonctionnements dans les urgences et d'erreurs médicales en hôpital a bien montré que le malade, aujourd'hui, n'était pas seulement le patient mais le milieu d'accueil lui-même. Difficile, en effet, de nier la contradiction entre l'engorgement des services et un financement non négligeable, pour ne pas dire privilégié, puisque, à 64% en moyenne contre 50% ailleurs, la part des dépenses de santé consacrées à l'hôpital est nettement supérieure à celle du reste des pays développés. Or cette réalité des chiffres n'est pas celle ressentie sur le terrain, que ce soit par un personnel hospitalier travaillant sous pression et par les malades eux-mêmes, qui essuient directement les conséquences de la baisse des effectifs. Car l'hôpital est victime d'un effet de ciseaux entre l'application des trente-cinq heures et l'augmentation mécanique de ses frais de fonctionnement liée au vieillissement de la population ainsi qu'à la hausse du coût de thérapies en perfectionnement constant."
L'EST REPUBLICAIN
Chantal Didier
"Des encouragements, mais pas d'argent. Au chevet de l'hôpital, Nicolas Sarkozy a redit sa confiance et celle des Français dans les établissements de soins, malgré les drames récents. Pas question pour autant d'augmenter leurs moyens, le chef de l'Etat assurant qu'il s'agit avant tout de mettre en place une organisation plus efficace. Les professionnels de santé émettent des doutes face à ce qui ressemble à une étatisation de la santé. A ceux qui demandent toujours plus, Nicolas Sarkozy répond qu'il faut regarder à l'intérieur du moteur. Il est vrai que les déficits de la Sécurité sociale vont s'aggraver du fait de la montée du chômage et que l'hôpital coûte cher. Les caisses étant plus que vides, il convient d'utiliser au mieux les milliards d'euros déjà engagés."
LA REPUBLIQUE DU CENTRE
Jacques Camus
"Nicolas Sarkozy a donc passé beaucoup de pommade aux personnels soignants en disant à quel point ils bénéficiaient de la confiance de la nation (ce que l'on savait). Cet onguent présidentiel n'était cependant que le prélude à un constat moins apaisant: l'hôpital ne souffre pas d'un manque de moyens mais d'un manque d'organisation. Il n'en fallait pas plus pour réveiller d'insupportables tiraillements. Entre le quantitatif (toujours plus de moyens) et le qualitatif (une meilleure utilisation de l'existant), le débat n'est pas nouveau. On aimerait simplement qu'il puisse être tranché en dehors de toute polémique. On sait bien que la demande de soins, avec l'allongement de la vie, sera de plus en plus forte. Pourra-t-elle s'accommoder d'une maîtrise des coûts sans remettre en cause notre système de santé et de protection? C'est peu probable. C'est ici qu'une erreur de diagnostic aurait des conséquences fatales... pour tout le monde."
Petit rappel aux sarkozistes.
https://www.nouvelobs.com/revue-de-presses/20090110.OBS9103/nicolas-sarkozy-et-l-hopital.html
Par L'Obs
Publié le 10 janvier 2009 à 07h08
Les commentaires de la presse, samedi 10 janvier, sur le discours de Nicolas Sarkozy à propos des moyens de l'hôpital.
LA CHARENTE LIBRE
Dominique Garraud
"Nicolas Sarkozy a affirmé hier que, contrairement à l'avis de nombreux experts, l'hôpital public ne manquait "de moyens financiers" mais souffrait de carences "d'organisation" auxquelles la réforme hospitalière, prochainement examinée par le Parlement, devrait remédier. (...) La réalité est que l'hôpital public est aujourd'hui dans le rouge, sur tous les plans à commencer par les finances. 29 des 31 centres hospitaliers universitaires (CHU) et tous les grands établissements de Paris, Lyon et Marseille sont en déficit chronique. (...) avec des dépenses de personnel qui représentent 70% de leurs budgets, les hôpitaux publics se retrouvent aujourd'hui contraints à pratiquer des réductions d'effectifs (...) qui les conduisent à travailler en flux tendu. (...) L'hôpital public a certes besoin de rationaliser ses pratiques et de mutualiser ses moyens quand c'est possible. Mais une approche essentiellement comptable est suicidaire pour un système jusque-là récemment considéré comme le meilleur du monde."
LA PRESSE DE LA MANCHE
Jean Levallois
"C'est vrai que la santé publique, en France, coûte de plus en plus cher. (...) dans un pays qui vieillit, comme c'est notre cas, il va de soi que les besoins de soins, le traitement de maladies longues et le développement des examens pour permettre un diagnostic, plus sûr et mieux ciblé, ont un coût qui ne peut être ignoré. Le problème, comme toujours, dans toutes les réformes, est de savoir ce que l'on veut. Rien ne serait plus faux, plus insoutenable et plus terrible qu'une efficacité meurtrière ou mutilante. Meurtrière, lorsqu'on estime ne pas devoir soigner de la même manière une personne âgée et un actif, sous prétexte que la personne âgée n'est plus productive. Mutilante, lorsque le souci d'efficacité invite à passer du paiement de l'activité de l'hôpital, au paiement à l'acte. Ce ne sont pas que des mots. (...) Faire en sorte que l'hôpital soit bien géré, on est tous d'accord. Mais, l'hôpital business, qui réduit la personne à une marchandise, décidément, non merci"
LA VOIX DU NORD
Matthieu Verrier
"Certes, la santé, dont nous sommes si fiers, est et doit rester un bien public, mais ne faut-il pas pour autant tâcher d'utiliser les deniers de manière à être le plus performant possible ? Certes, l'acte hospitalier est un service avec inévitablement sa dimension économique, mais peut-on le résumer à un contrat entre un professionnel et un patient ? La tarification intégrale à l'activité, une des causes des difficultés des hôpitaux, atteint les limites de cette logique. Parce que la santé n'est pas un bien comme un autre, il ne faut pas la considérer par le seul prisme comptable. Ceci nuirait à une population défavorisée, qui la première a besoin de soins. On préfère d'abord évoquer la solidarité, l'égalité dans l'accès aux soins, l'excellence de la médecine. Mais il est aussi néfaste de refuser toute logique économique lorsqu'il s'agit de santé. La rationalisation des moyens peut profiter aux patients. Opposer restructuration et manque de moyens est vain. Les deux doivent aller de pair. En janvier, gouvernement et syndicats hospitaliers seront dans la confrontation. L'hôpital, lui, attend de grands soins."
LE COURRIER PICARD
Francis Lachat
"Lorsque Nicolas Sarkozy s'élève contre l'augmentation des coûts dans l'hôpital public, on ne peut pas lui donner tort. (...) Lorsque, en revanche, il ne donne aucun moyen à ces mêmes hôpitaux d'améliorer le service rendu aux patients, il fait fausse route. (...) Pour lui, tous les maux viennent de l'organisation, c'est tout. Les horaires infernaux des internes ? La grande misère des infirmières ? La difficulté de recruter de nouveaux professionnels de la santé ? Il n'en a cure. Selon lui, les hôpitaux doivent fonctionner comme des entreprises : être rentables, à tout prix, et, en tout état de cause, ne rien coûter à la collectivité. Sans trop se préoccuper des résultats en matière de santé. Le problème, c'est que, à force de ne plus se préoccuper de la qualité des soins, ceux-ci diminueront d'année en année, comme cela s'est d'ailleurs déjà produit jusqu'ici. Cette logique de réduction aveugle des coûts, si tant est qu'elle soit efficace, ne pourra, de toute manière, que mettre en péril le système de santé, et diminuer la confiance que les Français ont en leur hôpital public."
LE JOURNAL DE LA HAUTE-MARNE
Patrice Chabanet
"L'hôpital est à la croisée des défis de la société. D'un côté, la population vieillit, ce qui se traduit par une demande croissante de soins. Il y a aussi le renchérissement de tous les moyens d'investigation et des traitements. De l'autre, les budgets, surtout en ce moment, sont garrottés par les contraintes économiques. Bref, les moyens risquent très vite de ne plus parvenir à suivre les besoins, et cela dans un pays habitué à un haut niveau de prestations médicales. Les sondages montrent que quatre Français sur cinq font confiance au système hospitalier de leur pays. Cela veut dire qu'ils ne veulent pas tirer une leçon générale des accidents qui ont défrayé la chronique. Cela veut dire aussi qu'au-delà du débat actuel - organisation défaillante ou moyens insuffisants - ils entendent que l'efficacité et la qualité des soins restent au rendez-vous. D'une certaine manière, ils exigent une obligation de résultat au bon motif que la santé est sacrée."
L'ALSACE
Patrick Fluckiger
" Pourquoi agir à la hussarde, alors que la justice (comme la télé d'ailleurs) a surtout besoin de sérénité? Quant aux personnels des hôpitaux, ils réclament davantage de moyens que de discours. Même si le chef de l'État n'a pas tort de vouloir améliorer l'organisation des soins, il se heurte à une réalité complexe que son volontarisme seul ne modifiera pas. Le danger, pour lui, ne vient pas seulement de l'opposition ou des mouvements sociaux, mais aussi des réticences dans sa propre majorité et de la difficulté du gouvernement à mettre en musique la partition élyséenne. Le Sénat a calculé que le taux moyen d'application des lois votées en 2007-2008 n'est que de 32,4% : deux textes sur trois attendent leurs décrets ! Rien ne sert de courir, il faut aussi arriver à bon port, faute de quoi l'omniprésident risque de devenir un " ovniprésident " qui aura été vu dans tous les cieux, sans réussir son atterrissage."
L'ECLAIR DES PYRENEES
Michel Bassi
"Le Président s'est donc efforcé de rassurer les Français quant à l'avenir de l'hôpital public, et de montrer que la future loi hospitalière préparée par Roselyne Bachelot, et très critiquée par certains syndicats, correspond malgré la crise aux nécessités de l'heure, en organisant une meilleure coopération des établissements entre eux et en responsabilisant davantage les différents acteurs. (...) La crise économique n'épargnera pas ce secteur sensible, alors que le déficit de la Sécurité Sociale continue de peser très lourd sur les finances nationales. Peut-on attendre beaucoup de la réorganisation que le projet de loi hospitalière doit permettre de réaliser ? Il y a sans aucun doute une marge importante qui pourra être dégagée grâce à une plus grande rationalisation dans l'emploi des moyens. Mais il faudra à tous les professionnels, à tous les niveaux, faire preuve d'imagination pour que l'hôpital public français reste ce modèle que beaucoup de pays nous envient."
LE REPUBLICAIN LORRAIN
Philippe Waucampt
"Une série récente de dysfonctionnements dans les urgences et d'erreurs médicales en hôpital a bien montré que le malade, aujourd'hui, n'était pas seulement le patient mais le milieu d'accueil lui-même. Difficile, en effet, de nier la contradiction entre l'engorgement des services et un financement non négligeable, pour ne pas dire privilégié, puisque, à 64% en moyenne contre 50% ailleurs, la part des dépenses de santé consacrées à l'hôpital est nettement supérieure à celle du reste des pays développés. Or cette réalité des chiffres n'est pas celle ressentie sur le terrain, que ce soit par un personnel hospitalier travaillant sous pression et par les malades eux-mêmes, qui essuient directement les conséquences de la baisse des effectifs. Car l'hôpital est victime d'un effet de ciseaux entre l'application des trente-cinq heures et l'augmentation mécanique de ses frais de fonctionnement liée au vieillissement de la population ainsi qu'à la hausse du coût de thérapies en perfectionnement constant."
L'EST REPUBLICAIN
Chantal Didier
"Des encouragements, mais pas d'argent. Au chevet de l'hôpital, Nicolas Sarkozy a redit sa confiance et celle des Français dans les établissements de soins, malgré les drames récents. Pas question pour autant d'augmenter leurs moyens, le chef de l'Etat assurant qu'il s'agit avant tout de mettre en place une organisation plus efficace. Les professionnels de santé émettent des doutes face à ce qui ressemble à une étatisation de la santé. A ceux qui demandent toujours plus, Nicolas Sarkozy répond qu'il faut regarder à l'intérieur du moteur. Il est vrai que les déficits de la Sécurité sociale vont s'aggraver du fait de la montée du chômage et que l'hôpital coûte cher. Les caisses étant plus que vides, il convient d'utiliser au mieux les milliards d'euros déjà engagés."
LA REPUBLIQUE DU CENTRE
Jacques Camus
"Nicolas Sarkozy a donc passé beaucoup de pommade aux personnels soignants en disant à quel point ils bénéficiaient de la confiance de la nation (ce que l'on savait). Cet onguent présidentiel n'était cependant que le prélude à un constat moins apaisant: l'hôpital ne souffre pas d'un manque de moyens mais d'un manque d'organisation. Il n'en fallait pas plus pour réveiller d'insupportables tiraillements. Entre le quantitatif (toujours plus de moyens) et le qualitatif (une meilleure utilisation de l'existant), le débat n'est pas nouveau. On aimerait simplement qu'il puisse être tranché en dehors de toute polémique. On sait bien que la demande de soins, avec l'allongement de la vie, sera de plus en plus forte. Pourra-t-elle s'accommoder d'une maîtrise des coûts sans remettre en cause notre système de santé et de protection? C'est peu probable. C'est ici qu'une erreur de diagnostic aurait des conséquences fatales... pour tout le monde."
Petit rappel aux sarkozistes.
https://www.nouvelobs.com/revue-de-presses/20090110.OBS9103/nicolas-sarkozy-et-l-hopital.html
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Les populistes et le retour du «bon sens»
Hôpitaux : les effets pervers de la tarification à l'acte
Il y a dix ans, le gouvernement mettait en place la tarification à l'acte dans les hôpitaux. Un système aujourd'hui très contesté et qui pourrait être réformé.
La tarification à l'acte, ou T2A, fête ses dix ans dans les hôpitaux. Avant, les hôpitaux recevaient une dotation globale, quel que soit leur rendement. Mais ce système n'encourageait pas les plus performants. Avec la T2A, chaque acte médical donne droit à une dotation précise pour l'hôpital. Du coup, plus il y a d'actes, plus la dotation est élevée.
La tarification à l'acte plafonnée à 50%
Beaucoup dénoncent les effets pervers de la tarification à l'acte : multiplication des actes inutiles, non prise en compte de la qualité des soins, ou encore survalorisation des actes techniques. Trop d'actes qu'il faut financer. Du coup, les dotations ont été revues à la baisse. Aujourd'hui le gouvernement souhaite plafonner la tarification à l'acte à 50% dans les hôpitaux et trouver d'autres modèles de tarification.https://www.francetvinfo.fr/sante/hopitaux-les-effets-pervers-de-la-tarification-a-l-acte_2609134.html
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Les populistes et le retour du «bon sens»
Bachelot était dans le coup avec Sarkozy ... pas une bonne réforme.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Les populistes et le retour du «bon sens»
La CME et le directeur d'hôpital, qui des 2 détient le cordon de la bourse ?
Collectivités, entreprises hôpitaux....
Et les ARS dans tout ça, elles interviennent où ?
Bachelot ne les a visiblement pas informé de leurs missions.
Les rond de cuir du Ministère de la Santé, Bachelot a du les côtoyer tous les jours, elle a quand même du s'apercevoir qu'ils étaient plus préoccupés de tenir les objectifs de l'ONDAM que des stocks de masques ou de matériel.
La politique "d'optimisation des coûts", elle connaît, elle était au coeur du système.
Collectivités, entreprises hôpitaux....
Et les ARS dans tout ça, elles interviennent où ?
Bachelot ne les a visiblement pas informé de leurs missions.
Les rond de cuir du Ministère de la Santé, Bachelot a du les côtoyer tous les jours, elle a quand même du s'apercevoir qu'ils étaient plus préoccupés de tenir les objectifs de l'ONDAM que des stocks de masques ou de matériel.
La politique "d'optimisation des coûts", elle connaît, elle était au coeur du système.
Forcheville- Messages : 2727
Date d'inscription : 16/03/2020
Localisation : Marseille
Re: Les populistes et le retour du «bon sens»
Forcheville a écrit:La CME et le directeur d'hôpital, qui des 2 détient le cordon de la bourse ?
Collectivités, entreprises hôpitaux....
Et les ARS dans tout ça, elles interviennent où ?
Bachelot ne les a visiblement pas informé de leurs missions.
Les rond de cuir du Ministère de la Santé, Bachelot a du les côtoyer tous les jours, elle a quand même du s'apercevoir qu'ils étaient plus préoccupés de tenir les objectifs de l'ONDAM que des stocks de masques ou de matériel.
La politique "d'optimisation des coûts", elle connaît, elle était au coeur du système.
on à beau dire ce que l'on veut --- Sarkosy est bien meilleur gestionnaire que Macron -- même qu'il est conseillé par Sarkosy -
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21434
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
Re: Les populistes et le retour du «bon sens»
j'ai jamais vu un mec avec aussi peu de consideration pour lui meme.ledevois a écrit:Antichrist a écrit:plutot d'accord avec bachelot.
les bon sens des uns sont les inepties des autres...et surtout en france.
conglomera d'interets particulier qui s'affrontent...
aucun bon sens ne peut fonctionner dans un etat aussi complexe qu'est la 7eme puissance mondiale
Ce n'est certainement pas ou plus la 7ième puissance mondiale , d'ailleurs la France ne l'est plus depuis très longtemps les pays émergeant l'ayant remplacé --
la bonne raison c'est que nous sommes gérés par trop de technocrates -- de bureaucraties -- et par Bruxelles --
Il est vrai aussi que nous vivons dans le populisme en France et que c'est celui qui fait le plus de promesses qui prend le pouvoir --
pourquoi vous me repondez ?...vous vous souvenez pas ?
vous avez promis de ne plus me repondre...
Antichrist- Messages : 4012
Date d'inscription : 28/05/2019
Re: Les populistes et le retour du «bon sens»
Forcheville a écrit:Je pense que les stocks "stratégiques" ne relèvent pas de la compétence des hôpitaux, des maires, des conseils départementaux, conseils régionaux.
Encore moins des grévistes CGT.
L'organigramme de la rue de Ségur est suffisamment étoffé en plus des ARS pour solliciter le concours de tous les organismes ci-dessus.
C'est parce-qu'il y a eu défaillance des autorités sanitaires centrales que des maires et des administrations régionales se sont sentis obligés de se substituer à elles( notamment dans la commande de masques).
"Ce qui est certain c'est que ce Macron, personnage mineur de l'histoire romaine, mettra fin à ses jours et à ceux de sa femme sous la pression de Caligula"
dugenou- Messages : 4957
Date d'inscription : 02/07/2017
Re: Les populistes et le retour du «bon sens»
dugenou a écrit:Forcheville a écrit:Je pense que les stocks "stratégiques" ne relèvent pas de la compétence des hôpitaux, des maires, des conseils départementaux, conseils régionaux.
Encore moins des grévistes CGT.
L'organigramme de la rue de Ségur est suffisamment étoffé en plus des ARS pour solliciter le concours de tous les organismes ci-dessus.
C'est parce-qu'il y a eu défaillance des autorités sanitaires centrales que des maires et des administrations régionales se sont sentis obligés de se substituer à elles( notamment dans la commande de masques).
Sarkozy puis Hollande n'ont pas délégué aux hôpitaux la gestion de stocks de masques ? Les maires ne siègent pas au conseil d'administration des hôpitaux ? Les personnels hospitaliers ont défilé avec des pancartes " on veut des masques, des tests, des blouses" avant la pandémie ?
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Les populistes et le retour du «bon sens»
Antichrist a écrit:j'ai jamais vu un mec avec aussi peu de consideration pour lui meme.ledevois a écrit:
Ce n'est certainement pas ou plus la 7ième puissance mondiale , d'ailleurs la France ne l'est plus depuis très longtemps les pays émergeant l'ayant remplacé --
la bonne raison c'est que nous sommes gérés par trop de technocrates -- de bureaucraties -- et par Bruxelles --
Il est vrai aussi que nous vivons dans le populisme en France et que c'est celui qui fait le plus de promesses qui prend le pouvoir --
pourquoi vous me repondez ?...vous vous souvenez pas ?
vous avez promis de ne plus me repondre...
Je ne peux pas laisser dire autant d'inepties et de conneries --faut dire que vous me cherchez --
Vous remarquerez que je vous répond pas pour tout car vous n'en valez pas la peine --
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21434
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
Re: Les populistes et le retour du «bon sens»
...oh putain c'est du lourd !ledevois a écrit:Antichrist a écrit:
j'ai jamais vu un mec avec aussi peu de consideration pour lui meme.
pourquoi vous me repondez ?...vous vous souvenez pas ?
vous avez promis de ne plus me repondre...
Je ne peux pas laisser dire autant d'inepties et de conneries --faut dire que vous me cherchez --
Vous remarquerez que je vous répond pas pour tout car vous n'en valez pas la peine --
bon je crois que je vais passer le plus clair de mon temps ici a me foutre de votre gueule.
vous avez bien raison de ne pas allez chez lara...restez ici c'est mieu pour vous
je vous cherche...pas vraiment.
mais bon;..je vais pas vous contre dire.
puisque vous avez promis de ne pas me repondre...
et puis si j'en vaut pas la peine...pourquoi continuer
si vous croyez que j'attends une reponse de votre part...vous delirez.
j'ai bien vue qu'au bout de 3 echange...vous ecrivez le contraire d'un jour à l'autre.
Antichrist- Messages : 4012
Date d'inscription : 28/05/2019
Re: Les populistes et le retour du «bon sens»
Antichrist a écrit:...oh putain c'est du lourd !ledevois a écrit:
Je ne peux pas laisser dire autant d'inepties et de conneries --faut dire que vous me cherchez --
Vous remarquerez que je vous répond pas pour tout car vous n'en valez pas la peine --
bon je crois que je vais passer le plus clair de mon temps ici a me foutre de votre gueule.
vous avez bien raison de ne pas allez chez lara...restez ici c'est mieu pour vous
je vous cherche...pas vraiment.
mais bon;..je vais pas vous contre dire.
puisque vous avez promis de ne pas me repondre...
et puis si j'en vaut pas la peine...pourquoi continuer
si vous croyez que j'attends une reponse de votre part...vous delirez.
j'ai bien vue qu'au bout de 3 echange...vous ecrivez le contraire d'un jour à l'autre.
Il me semble que Lara vous a viré alors fermez votre claquet -
Pour le reste allez vous faire voir --
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21434
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
Re: Les populistes et le retour du «bon sens»
ledevois a écrit:Antichrist a écrit:
...oh putain c'est du lourd !
bon je crois que je vais passer le plus clair de mon temps ici a me foutre de votre gueule.
vous avez bien raison de ne pas allez chez lara...restez ici c'est mieu pour vous
je vous cherche...pas vraiment.
mais bon;..je vais pas vous contre dire.
puisque vous avez promis de ne pas me repondre...
et puis si j'en vaut pas la peine...pourquoi continuer
si vous croyez que j'attends une reponse de votre part...vous delirez.
j'ai bien vue qu'au bout de 3 echange...vous ecrivez le contraire d'un jour à l'autre.
Il me semble que Lara vous a viré alors fermez votre claquet -
Pour le reste allez vous faire voir --
j'ai l'impression que...je ne vais pas la fermer.
au contraire...
c va empirer
virer de chez lara ?...oui...
j'avais souhaité la mort d'un intervenant de son forum.
mais finalement non...pas virer...juste mis au frigo
Antichrist- Messages : 4012
Date d'inscription : 28/05/2019
Sujets similaires
» Oui nous sommes des populistes !
» Il n'y a pas que des populistes connards au Brésil.
» Les populistes pour la "femme au foyer"
» Le mec qui accuse les "populistes" de "jouer sur les peurs"
» Quand les populistes se mêlent d'économie
» Il n'y a pas que des populistes connards au Brésil.
» Les populistes pour la "femme au foyer"
» Le mec qui accuse les "populistes" de "jouer sur les peurs"
» Quand les populistes se mêlent d'économie
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum