Pas de souci, les écoles vont rouvrir le 11 mai

 
Voilà sept semaines que les Français sont confinés. Quelles conséquences avez-vous observées chez les enfants ?
 
Les quinze premiers jours, il y a eu une sidération dans la population, et dans notre service comme dans tous ceux qui ne prenaient pas en charge de malades du Covid-19, l’activité s’est effondrée. Plus de 90 % de nos patients ne venaient plus, et les contacts étaient surtout téléphoniques. Certaines familles nous ont décrit des enfants plutôt heureux de moins subir la pression du quotidien. Bien des parents ont cependant fait face à des situations difficiles, en particulier ceux ayant un enfant avec handicap sévère. Ils nous appelaient, mais étaient terrorisés à l’idée de venir à l’hôpital et d’être infectés par le coronavirus. Au début du confinement, les urgences de Robert-Debré sont passées de 300-400 passages quotidiens à 70 , avec tout de même des urgences de pédopsychiatrie : agitation, tentatives de suicide et maltraitances.
 
Depuis deux semaines, l’activité a repris, nous voyons des patients avec des troubles anxieux, alimentaires ou dépressifs, voire des automutilations. Dans beaucoup de cas, ces symptômes surviennent chez des enfants et adolescents sans antécédents psychiatriques. Dans la situation actuelle, le risque suicidaire chez les jeunes n’est pas négligeable.
 
Avec cette pandémie, les spécialistes de santé mentale de l’enfant ont fait le même constat dans tous les pays : le confinement est une situation à risques avec des retentissements sur le plan psychologique et psychiatrique, mais aussi une exacerbation des violences intrafamiliales.


Tout cela entraîne probablement chez les enfants beaucoup plus de morbidité, voire de morts, que le virus lui-même.




LIBEREZ LES ENFANTS ! LIBEREZ LES ENFANTS !  

Nadou a écrit:Le Monde aujourd'hui à 17h11





SUR LEMONDE.FR
Confinement pour les enfants, une situation à risques
 

Le professeur Richard Delorme, chef du service de pédopsychiatrie de l’hôpital Robert-Debré (AP-HP) et coordonnateur du Centre d’excellence pour les troubles du neuro-développement (InovAND), s’inquiète des conséquences de la crise sanitaire actuelle sur la santé mentale des enfants. 
 

 
Voilà sept semaines que les Français sont confinés. Quelles conséquences avez-vous observées chez les enfants ?
 
Les quinze premiers jours, il y a eu une sidération dans la population, et dans notre service comme dans tous ceux qui ne prenaient pas en charge de malades du Covid-19, l’activité s’est effondrée. Plus de 90 % de nos patients ne venaient plus, et les contacts étaient surtout téléphoniques. Certaines familles nous ont décrit des enfants plutôt heureux de moins subir la pression du quotidien. Bien des parents ont cependant fait face à des situations difficiles, en particulier ceux ayant un enfant avec handicap sévère. Ils nous appelaient, mais étaient terrorisés à l’idée de venir à l’hôpital et d’être infectés par le coronavirus. Au début du confinement, les urgences de Robert-Debré sont passées de 300-400 passages quotidiens à 70 , avec tout de même des urgences de pédopsychiatrie : agitation, tentatives de suicide et maltraitances.
 
Depuis deux semaines, l’activité a repris, nous voyons des patients avec des troubles anxieux, alimentaires ou dépressifs, voire des automutilations. Dans beaucoup de cas, ces symptômes surviennent chez des enfants et adolescents sans antécédents psychiatriques. Dans la situation actuelle, le risque suicidaire chez les jeunes n’est pas négligeable.
 
Avec cette pandémie, les spécialistes de santé mentale de l’enfant ont fait le même constat dans tous les pays : le confinement est une situation à risques avec des retentissements sur le plan psychologique et psychiatrique, mais aussi une exacerbation des violences intrafamiliales.


Tout cela entraîne probablement chez les enfants beaucoup plus de morbidité, voire de morts, que le virus lui-même.




LIBEREZ LES ENFANTS ! LIBEREZ LES ENFANTS !  

ledevois a écrit:

Nadou a écrit:Le Monde aujourd'hui à 17h11





SUR LEMONDE.FR
Confinement pour les enfants, une situation à risques
 

Le professeur Richard Delorme, chef du service de pédopsychiatrie de l’hôpital Robert-Debré (AP-HP) et coordonnateur du Centre d’excellence pour les troubles du neuro-développement (InovAND), s’inquiète des conséquences de la crise sanitaire actuelle sur la santé mentale des enfants. 
 

 Du moment que tout est fait pour la prise de risque ; -- faut retourner au boulot 
 Faudrait même en profiter pour revenir aux 39 heures --

...et payées 35 bien entendu !

Nadou a écrit:Le Monde aujourd'hui à 17h11





SUR LEMONDE.FR
Confinement pour les enfants, une situation à risques
 

Le professeur Richard Delorme, chef du service de pédopsychiatrie de l’hôpital Robert-Debré (AP-HP) et coordonnateur du Centre d’excellence pour les troubles du neuro-développement (InovAND), s’inquiète des conséquences de la crise sanitaire actuelle sur la santé mentale des enfants. 
 

 
Voilà sept semaines que les Français sont confinés. Quelles conséquences avez-vous observées chez les enfants ?
 
Les quinze premiers jours, il y a eu une sidération dans la population, et dans notre service comme dans tous ceux qui ne prenaient pas en charge de malades du Covid-19, l’activité s’est effondrée. Plus de 90 % de nos patients ne venaient plus, et les contacts étaient surtout téléphoniques. Certaines familles nous ont décrit des enfants plutôt heureux de moins subir la pression du quotidien. Bien des parents ont cependant fait face à des situations difficiles, en particulier ceux ayant un enfant avec handicap sévère. Ils nous appelaient, mais étaient terrorisés à l’idée de venir à l’hôpital et d’être infectés par le coronavirus. Au début du confinement, les urgences de Robert-Debré sont passées de 300-400 passages quotidiens à 70 , avec tout de même des urgences de pédopsychiatrie : agitation, tentatives de suicide et maltraitances.
 
Depuis deux semaines, l’activité a repris, nous voyons des patients avec des troubles anxieux, alimentaires ou dépressifs, voire des automutilations. Dans beaucoup de cas, ces symptômes surviennent chez des enfants et adolescents sans antécédents psychiatriques. Dans la situation actuelle, le risque suicidaire chez les jeunes n’est pas négligeable.
 
Avec cette pandémie, les spécialistes de santé mentale de l’enfant ont fait le même constat dans tous les pays : le confinement est une situation à risques avec des retentissements sur le plan psychologique et psychiatrique, mais aussi une exacerbation des violences intrafamiliales.


Tout cela entraîne probablement chez les enfants beaucoup plus de morbidité, voire de morts, que le virus lui-même.




LIBEREZ LES ENFANTS ! LIBEREZ LES ENFANTS !  

ledevois a écrit:

Nadou a écrit:Le Monde aujourd'hui à 17h11





SUR LEMONDE.FR
Confinement pour les enfants, une situation à risques
 

Le professeur Richard Delorme, chef du service de pédopsychiatrie de l’hôpital Robert-Debré (AP-HP) et coordonnateur du Centre d’excellence pour les troubles du neuro-développement (InovAND), s’inquiète des conséquences de la crise sanitaire actuelle sur la santé mentale des enfants. 
 

 Du moment que tout est fait pour la prise de risque ; -- faut retourner au boulot 
 Faudrait même en profiter pour revenir aux 39 heures --

Nadou a écrit:Le Monde aujourd'hui à 17h11





SUR LEMONDE.FR
Confinement pour les enfants, une situation à risques
 

Le professeur Richard Delorme, chef du service de pédopsychiatrie de l’hôpital Robert-Debré (AP-HP) et coordonnateur du Centre d’excellence pour les troubles du neuro-développement (InovAND), s’inquiète des conséquences de la crise sanitaire actuelle sur la santé mentale des enfants. 
 

 
Voilà sept semaines que les Français sont confinés. Quelles conséquences avez-vous observées chez les enfants ?
 
Les quinze premiers jours, il y a eu une sidération dans la population, et dans notre service comme dans tous ceux qui ne prenaient pas en charge de malades du Covid-19, l’activité s’est effondrée. Plus de 90 % de nos patients ne venaient plus, et les contacts étaient surtout téléphoniques. Certaines familles nous ont décrit des enfants plutôt heureux de moins subir la pression du quotidien. Bien des parents ont cependant fait face à des situations difficiles, en particulier ceux ayant un enfant avec handicap sévère. Ils nous appelaient, mais étaient terrorisés à l’idée de venir à l’hôpital et d’être infectés par le coronavirus. Au début du confinement, les urgences de Robert-Debré sont passées de 300-400 passages quotidiens à 70 , avec tout de même des urgences de pédopsychiatrie : agitation, tentatives de suicide et maltraitances.
 
Depuis deux semaines, l’activité a repris, nous voyons des patients avec des troubles anxieux, alimentaires ou dépressifs, voire des automutilations. Dans beaucoup de cas, ces symptômes surviennent chez des enfants et adolescents sans antécédents psychiatriques. Dans la situation actuelle, le risque suicidaire chez les jeunes n’est pas négligeable.
 
Avec cette pandémie, les spécialistes de santé mentale de l’enfant ont fait le même constat dans tous les pays : le confinement est une situation à risques avec des retentissements sur le plan psychologique et psychiatrique, mais aussi une exacerbation des violences intrafamiliales.


Tout cela entraîne probablement chez les enfants beaucoup plus de morbidité, voire de morts, que le virus lui-même.




LIBEREZ LES ENFANTS ! LIBEREZ LES ENFANTS !  

Diviciac a écrit:

ledevois a écrit:

 Du moment que tout est fait pour la prise de risque ; -- faut retourner au boulot 
 Faudrait même en profiter pour revenir aux 39 heures --

 
Avec le pourcentage de chômeurs que nous allons connaître, je ne crois pas que faire suer le burnous aux happy few qui auront du boulot pour en priver les autres soit une bonne solution. A mon avis , on devrait plutôt envisager le partage . 

ledevois a écrit:

Nadou a écrit:Le Monde aujourd'hui à 17h11





SUR LEMONDE.FR
Confinement pour les enfants, une situation à risques
 

Le professeur Richard Delorme, chef du service de pédopsychiatrie de l’hôpital Robert-Debré (AP-HP) et coordonnateur du Centre d’excellence pour les troubles du neuro-développement (InovAND), s’inquiète des conséquences de la crise sanitaire actuelle sur la santé mentale des enfants. 
 

 Du moment que tout est fait pour la prise de risque ; -- faut retourner au boulot 
 Faudrait même en profiter pour revenir aux 39 heures --

Tiote valisse a écrit:

ledevois a écrit:

 Du moment que tout est fait pour la prise de risque ; -- faut retourner au boulot 
 Faudrait même en profiter pour revenir aux 39 heures --

...et payées 35 bien entendu !

ledevois a écrit:

Tiote valisse a écrit:
...et payées 35 bien entendu !

 Non -- je suis pour augmenter les revenus -- 

Lili-Rose a écrit:

ledevois a écrit:

 Non -- je suis pour augmenter les revenus -- 

Arrête de rêver d'Jo, une majorité de boit souffre beaucoup, de nombreuses vont fermer, il serait difficile d'augmenter la masse salariale.

Diviciac a écrit:

Lili-Rose a écrit:


Arrête de rêver d'Jo, une majorité de boit souffre beaucoup, de nombreuses vont fermer, il serait difficile d'augmenter la masse salariale.

 
Y en a qui s'en sortent .
Il paraît que la boite française qui vend du plexiglass se fait des couilles en or … il faudra bien protéger les employés, équiper les "open-spaces" et fournir du plexi  pour les visières. Enfin je doute que la matière première soit "made in France"  

Lili-Rose a écrit:

Diviciac a écrit:
 
Y en a qui s'en sortent .
Il paraît que la boite française qui vend du plexiglass se fait des couilles en or … il faudra bien protéger les employés, équiper les "open-spaces" et fournir du plexi  pour les visières. Enfin je doute que la matière première soit "made in France"  

Et oui comme dans toute crise et guerre, certains s'en sortent très bien.
Imaginez qu'il y avait encore une fabrique de masque en France, vous voyez le jack pot.
Malheureusement, ce n'est pas la majorité.
Là où je bosse, a été monté un site de VPC soit disant en Allemagne. Augmentation record des ventes. C'est là où ça me désole un peu, non pas pour la boite, mais par le comportement des gens. 

ledevois a écrit:

Lili-Rose a écrit:


Et oui comme dans toute crise et guerre, certains s'en sortent très bien.
Imaginez qu'il y avait encore une fabrique de masque en France, vous voyez le jack pot.
Malheureusement, ce n'est pas la majorité.
Là où je bosse, a été monté un site de VPC soit disant en Allemagne. Augmentation record des ventes. C'est là où ça me désole un peu, non pas pour la boite, mais par le comportement des gens. 

 Les salaires sont bas en France et ce serait désespérant que notre niveau de vie baisse -- à mon avis faut donner du pouvoir d'achat pour augmenter le p i b -

Lili-Rose a écrit:

ledevois a écrit:

 Les salaires sont bas en France et ce serait désespérant que notre niveau de vie baisse -- à mon avis faut donner du pouvoir d'achat pour augmenter le p i b -

T'imagines vraiment que le niveau de vie va augmenter dans les prochains temps????

dugenou a écrit:

Lili-Rose a écrit:


T'imagines vraiment que le niveau de vie va augmenter dans les prochains temps????

Non seulement il va baisser mais nous allons au devant d’une grave crise sociale et sanitaire. Tous les malades non Covid qui ne se font plus suivre vont fatalement passer par la case urgence des hôpitaux. Il suffit juste de regarder les chiffres alarmants des examens essentiels qui baissent.
Les cancers, les pathologies diverses ne se sont pas arrêtées face au Covid, hélas

Lili-Rose a écrit:

dugenou a écrit:
Non seulement il va baisser mais nous allons au devant d’une grave crise sociale et sanitaire. Tous les malades non Covid qui ne se font plus suivre vont fatalement passer par la case urgence des hôpitaux. Il suffit juste de regarder les chiffres alarmants des examens essentiels qui baissent.
Les cancers, les pathologies diverses ne se sont pas arrêtées face au Covid, hélas

Ben rien que moi dans une petite mesure, j'ai démarré en décembre un traitement pour une légère hypertension. Je prends mon lercan 10 tous les matins, mais n'ai pas la moindre idée où se situe actuellement ma tension.
J'imagine ne pas être le cas le plus grave.
Cela dit les pathos non suivies, occultées par covid, ne sont qu'une des conséquences de cette épidémie.

Ca a été l'objet d'une discussion avec mon épouse. Je me plaignais d'être "à risque" car hyper tendu et ma femme m'a répondu… "Mais non, tu n'es pas hyper tendu, imbécile,  tu es traité contre l'hyper-tension et tu as une tension idéale depuis des années ! "  

dugenou a écrit:

Lili-Rose a écrit:

ledevois a écrit:

 Les salaires sont bas en France et ce serait désespérant que notre niveau de vie baisse -- à mon avis faut donner du pouvoir d'achat pour augmenter le p i b -

T'imagines vraiment que le niveau de vie va augmenter dans les prochains temps????

Non seulement il va baisser mais nous allons au devant d’une grave crise sociale et sanitaire. Tous les malades non Covid qui ne se font plus suivre vont fatalement passer par la case urgence des hôpitaux. Il suffit juste de regarder les chiffres alarmants des examens essentiels qui baissent.
Les cancers, les pathologies diverses ne se sont pas arrêtées face au Covid, hélas

Diviciac a écrit:

Lili-Rose a écrit:


Ben rien que moi dans une petite mesure, j'ai démarré en décembre un traitement pour une légère hypertension. Je prends mon lercan 10 tous les matins, mais n'ai pas la moindre idée où se situe actuellement ma tension.
J'imagine ne pas être le cas le plus grave.
Cela dit les pathos non suivies, occultées par covid, ne sont qu'une des conséquences de cette épidémie.

On trouve dans le commerce des tensiomètres qui en plus vous donneront votre rythme cardiaque à une vingtaine ou une trentaine d'euros. Particulièrement utiles en début de traitement pour savoir où en est votre tension afin d'augmenter ou de diminuer la  dose.  


Ca a été l'objet d'une discussion avec mon épouse. Je me plaignais d'être "à risque" car hyper tendu et ma femme m'a répondu… "Mais non, tu n'es pas hyper tendu, imbécile,  tu es traité contre l'hyper-tension et tu as une tension idéale depuis des années ! "