Les grandes réformes de Manu

par Diviciac Lun 9 Déc - 17:18

Je ne voudrais pas casser une ambiance aussi paisible par des questions qui fâchent mais nos amis macronistes pourraient-ils nous dire où en sont ces mesures phares pour lesquelles il ont voté ?

Augmenter les moyens à la disposition des parlementaires
Nous réduirons d’environ un tiers le nombre de députés et de sénateurs. Ils disposeront de moyens supplémentaires pour faire leur travail.
Programme d’Emmanuel Macron, 2 mars 2017

Instaurer une dose de proportionnelle
Je suis favorable à la proportionnelle de manière dosée pour refléter le pluralisme de notre vie politique.
Twitter, 2 mars 2017

https://www.lemonde.fr/personnalite/emmanuel-macron/programme/

C'est pas que ça urge mais avec les législatives prévues pour début 2022 il faudrait peut-être avancer un peu sur ces sujets.

par **Nadou** Lun 9 Déc - 17:22

C'est la réforme suivante. Quand celle en cours sera passée.
On ne peut pas reprocher aux parlementaires d'aller trop vite et ensuite de ne pas conduire plusieurs réformes en même temps.

par ledevois Lun 9 Déc - 17:48

Nadou a écrit:C'est la réforme suivante. Quand celle en cours sera passée.
On ne peut pas reprocher aux parlementaires d'aller trop vite et ensuite de ne pas conduire plusieurs réformes en même temps.

Le problème c'est que tout est fait de bric et de broc parce qu'il faut réformer -- la pauvreté est insupportable en France -- pourtant elle augmente la souffrance de la population __

par Diviciac Lun 9 Déc - 19:41

Nadou a écrit:C'est la réforme suivante. Quand celle en cours sera passée.
On ne peut pas reprocher aux parlementaires d'aller trop vite et ensuite de ne pas conduire plusieurs réformes en même temps.

Tu paries que ces réformes ne se feront pas ou seront repoussées aux calendes grecques ?

par ledevois Lun 9 Déc - 19:49

Diviciac a écrit:
Nadou a écrit:C'est la réforme suivante. Quand celle en cours sera passée.
On ne peut pas reprocher aux parlementaires d'aller trop vite et ensuite de ne pas conduire plusieurs réformes en même temps.

Tu paries que ces réformes ne se feront pas ou seront repoussées aux calendes grecques ?

Il a pas le bon sens des réformes Macron -- l'économie n'est pas son fort --

par Diviciac Lun 9 Déc - 20:02

ledevois a écrit:
Diviciac a écrit:

Tu paries que ces réformes ne se feront pas ou seront repoussées aux calendes grecques ?

Il a pas le bon sens des réformes Macron -- l'économie n'est pas son fort --

Je le crois surtout motivé par toutes les conneries libérales que Magic nous serine depuis une quinzaine d'années.

-les profits d'aujourd'hui sont les emplois de demain
-la concurrence libre et non faussée fait baisser les prix
-le travail crée le travail
- l'Etat ne doit se limiter qu'aux fonctions régaliennes (police justice et armée) et laisser les investisseurs gérer le reste.
-le citoyen (devenu simple consommateur) vote avec son portemonnaie etc.

par ledevois Lun 9 Déc - 20:58

Diviciac a écrit:
ledevois a écrit:

Il a pas le bon sens des réformes Macron -- l'économie n'est pas son fort --

Je le crois surtout motivé par toutes les conneries libérales que Magic nous serine depuis une quinzaine d'années.

-les profits d'aujourd'hui sont les emplois de demain
-la concurrence libre et non faussée fait baisser les prix
-le travail crée le travail
- l'Etat ne doit se limiter qu'aux fonctions régaliennes (police justice et armée) et laisser les investisseurs gérer le reste.
-le citoyen (devenu simple consommateur) vote avec son portemonnaie etc.

Je ne suis pas trop féru sur ce sujet , cependant je pense qu'il serait nécessaire de plus de privé pour un meilleur service public -- il n'y a qu'a voir la poste -- ça fonctionne -- ; et ne parlons pas de l'enseignement privé qui a beaucup plus de réussite --

par Diviciac Lun 9 Déc - 23:33

ledevois a écrit:
Diviciac a écrit:

Je le crois surtout motivé par toutes les conneries libérales que Magic nous serine depuis une quinzaine d'années.

-les profits d'aujourd'hui sont les emplois de demain
-la concurrence libre et non faussée fait baisser les prix
-le travail crée le travail
- l'Etat ne doit se limiter qu'aux fonctions régaliennes (police justice et armée) et laisser les investisseurs gérer le reste.
-le citoyen (devenu simple consommateur) vote avec son portemonnaie etc.

Je ne suis pas trop féru sur ce sujet , cependant je pense qu'il serait nécessaire de plus de privé pour un meilleur service public -- il n'y a qu'a voir la poste -- ça fonctionne -- ; et ne parlons pas de l'enseignement privé qui a beaucup plus de réussite --

Je ne vois pas, mais alors pas du tout, que la poste est moins chère et fonctionne mieux qu'avant.

Le privé pour un service public, c'est complètement impossible: la logique de fonctionnement n'est pas du tout la même.

par ledevois Mar 10 Déc - 9:49

Diviciac a écrit:
ledevois a écrit:

Je ne suis pas trop féru sur ce sujet , cependant je pense qu'il serait nécessaire de plus de privé pour un meilleur service public -- il n'y a qu'a voir la poste -- ça fonctionne -- ; et ne parlons pas de l'enseignement privé qui a beaucup plus de réussite --

Je ne vois pas, mais alors pas du tout, que la poste est moins chère et fonctionne mieux qu'avant.

Le privé pour un service public, c'est complètement impossible: la logique de fonctionnement n'est pas du tout la même.

Je ne dis pas que c'est moins cher , parce que c'est vrai que ça ne l'est pas -- mais ça fonctionne plutot bien --
Faudra bien remplacer le service de l'Etat puisque celui-ci est incapable de gérer un service qui n'est plus public depuis trop longtemps --
on est tombé sur la tête -- faudra t'il faire 50 km pour avoir un médecin et se faire soigner , alors qu'auparavant nous avions le choix -- faudra t'il faire des km pour retirer de la liquidité et d'autres services --
La France ce n'est pas que Paris --

par Diviciac Mar 10 Déc - 11:15

ledevois a écrit:
Diviciac a écrit:

Je ne vois pas, mais alors pas du tout, que la poste est moins chère et fonctionne mieux qu'avant.

Le privé pour un service public, c'est complètement impossible: la logique de fonctionnement n'est pas du tout la même.

Je ne dis pas que c'est moins cher , parce que c'est vrai que ça ne l'est pas -- mais ça fonctionne plutot bien --
Faudra bien remplacer le service de l'Etat puisque celui-ci est incapable de gérer un service qui n'est plus public depuis trop longtemps --
on est tombé sur la tête -- faudra t'il faire 50 km pour avoir un médecin et se faire soigner , alors qu'auparavant nous avions le choix -- faudra t'il faire des km pour retirer de la liquidité et d'autres services --
La France ce n'est pas que Paris --

Vous êtes veinard avec la poste : moi, quand le facteur habituel et en vacances il faut que je distribue moi-même le courrier de mes voisins qui se retrouve dans ma boîte aux lettres.
Il faut croire que le remplaçant a traversé la rue et que, pour mon plus grand malheur, c'est un bureau de poste qu'il a trouvé sur le trottoir d'en face.

par ledevois Mar 10 Déc - 11:21

Diviciac a écrit:
ledevois a écrit:

Je ne dis pas que c'est moins cher , parce que c'est vrai que ça ne l'est pas -- mais ça fonctionne plutot bien --
Faudra bien remplacer le service de l'Etat puisque celui-ci est incapable de gérer un service qui n'est plus public depuis trop longtemps --
on est tombé sur la tête -- faudra t'il faire 50 km pour avoir un médecin et se faire soigner , alors qu'auparavant nous avions le choix -- faudra t'il faire des km pour retirer de la liquidité et d'autres services --
La France ce n'est pas que Paris --

Vous êtes veinard avec la poste : moi, quand le facteur habituel et en vacances il faut que je distribue moi-même le courrier de mes voisins qui se retrouve dans ma boîte aux lettres.
Il faut croire que le remplaçant a traversé la rue et que, pour mon plus grand malheur, c'est un bureau de poste qu'il a trouvé sur le trottoir d'en face.

La poste de notre village s'apelle poste communale -- c'est nous habitants qui payons la préposée --

par dugenou Mar 10 Déc - 12:47

Nadou a écrit:C'est la réforme suivante. Quand celle en cours sera passée.
On ne peut pas reprocher aux parlementaires d'aller trop vite et ensuite de ne pas conduire plusieurs réformes en même temps.

Ça fait deux ans que nous payons un gonze à plancher sur cette réforme. Où est passé son rapport ?

Au fait, quelle réforme a été menée à bien depuis l’avènement de Jupiter ?
On s’est tapé des plombes de blabla pour le grand débat. Bilan ?

Bref, l’amateurisme de ce gouvernement est de plus en plus évident

par **Nadou** Mar 10 Déc - 12:59

ledevois a écrit:
Diviciac a écrit:
ledevois a écrit:

Il a pas le bon sens des réformes Macron -- l'économie n'est pas son fort --

Je le crois surtout motivé par toutes les conneries libérales que Magic nous serine depuis une quinzaine d'années.

-les profits d'aujourd'hui sont les emplois de demain
-la concurrence libre et non faussée fait baisser les prix
-le travail crée le travail
- l'Etat ne doit se limiter qu'aux fonctions régaliennes (police justice et armée) et laisser les investisseurs gérer le reste.
-le citoyen (devenu simple consommateur) vote avec son portemonnaie etc.

Je ne suis pas trop féru sur ce sujet , cependant je pense qu'il serait nécessaire de plus de privé pour un meilleur service public -- il n'y a qu'a voir la poste -- ça fonctionne -- ; et ne parlons pas de l'enseignement privé qui a beaucup plus de réussite --

C'est vrai, le courrier continue d'être distribué.

par **Nadou** Mar 10 Déc - 13:14

dugenou a écrit:
Nadou a écrit:C'est la réforme suivante. Quand celle en cours sera passée.
On ne peut pas reprocher aux parlementaires d'aller trop vite et ensuite de ne pas conduire plusieurs réformes en même temps.
Ça fait deux ans que nous payons un gonze à plancher sur cette réforme. Où est passé son rapport ?

Au fait, quelle réforme a été menée à bien depuis l’avènement de Jupiter ?
On s’est tapé des plombes de blabla pour le grand débat. Bilan ?

Bref, l’amateurisme de ce gouvernement est de plus en plus évident

Sur le net le bilan est présenté à 2 ans, cad en mai 2019. On y parle des réformes mais pas de la listes des nombreuses lois votées à l'AN.

https://www.latribune.fr/economie/france/macron-un-an-de-reformes-777761.html

https://www.cnews.fr/france/2019-05-07/emmanuel-macron-2-ans-lelysee-quel-bilan-837245

Ce qui a déjà été fait

Sur le plan économique, Emmanuel Macron est passé à l'offensive. La transformation du Code du travail adoptée à l'automne dernier comporte des volets représentant un véritable chambardement pour le marché du travail. La primauté des accords d'entreprise sur les accords de branche dans certains cas, ou la barémisation des indemnités prud'homales modifient profondément les relations entre les employeurs, les salariés et leurs représentants. La suppression du Régime social des indépendants (RSI) et la fusion des instances représentatives du personnel dans un comité social et économique constituent également deux mesures emblématiques de la réforme passée par ordonnances au cours de l'automne dernier.
Au niveau fiscal, le gouvernement d'Édouard Philippe a fait passer plusieurs mesures très débattues à la fois pour les ménages et pour les entreprises. La fin de l'impôt sur la fortune (ISF) et la mise en place de l'impôt sur la fortune immobilière (IFI), la taxation uniforme à 30% des revenus (prélèvement forfaitaire unique) visent à simplifier et à abaisser la fiscalité sur le capital. La hausse de la CSG et la baisse des cotisations sociales pour les actifs, le dégrèvement progressif de la taxe d'habitation pour 80% des foyers assujettis ont été adoptés au sein du projet de loi de finances pour 2018. La baisse de 5% des aides personnalisées au logement (APL) est également une annonce qui lui a coûté cher politiquement pour un résultat très incertain. Les hausses de fiscalité sur le tabac et le carburant ont aussi pesé sur le pouvoir d'achat des Français au cours du premier trimestre.
Enfin, la fiscalité des entreprises voulue par Emmanuel Macron s'avère très favorable pour les entrepreneurs, avec une baisse de l'impôt sur les sociétés de 33% à 25% d'ici à 2022.

Les réformes en cours

Parmi les chantiers entamés, la réforme de la formation professionnelle, de l'apprentissage et de l'assurance chômage, présentée en conseil des ministres le 27 avril dernier, a parfois donné lieu à d'âpres débats. Le renforcement du contrôle des chômeurs a suscité de nombreuses interrogations sur son efficacité. Par ailleurs, l'élargissement des indemnités chômage aux salariés démissionnaires et aux indépendants pourrait finalement se limiter à un public relativement limité avec des critères restrictifs. Pour les salariés et les demandeurs d'emploi, l'exécutif veut mettre en place un compte personnel de formation (CPF) crédité de 500 euros par an. Au total, une enveloppe de 15 milliards d'euros sur cinq ans est prévue pour la formation.
Outre la formation, le gouvernement d'Édouard Philippe a présenté à la fin du mois de mars son plan pour développer à grands pas l'intelligence artificielle. L'une des principales préconisations du rapport du mathématicien et député de l'Essonne Cédric Villani est d'endiguer la fuite des cerveaux français à l'étranger. L'autre volet important du document est d'attirer les investisseurs étrangers en renforçant l'attractivité du territoire français. Mais, là encore, les défis pour Emmanuel Macron sont nombreux, à commencer par l'absence de géants français du numérique sur la scène mondiale. Les Gafam américains (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft) et les BATX chinois (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi) risquent encore de dominer le secteur de l'intelligence artificielle pendant un long moment.
Au niveau des transports, de nombreux chantiers ont été ouverts. Pour la SNCF, la fin du statut des cheminots pour les nouveaux entrants, la création d'une société anonyme et la reprise d'une partie de la dette du groupe constituent les principaux axes d'une réforme à risque pour le gouvernement, qui doit faire face à la contestation des employés du rail.
Pour la fonction publique, l'ancien ministre de l'Économie a prévu la suppression de 120.000 postes de fonctionnaires sur le quinquennat, un recours accru aux contractuels et une rémunération individualisée basée sur le mérite. Mais pour l'instant, le gouvernement peine à convaincre les partisans d'une réduction de la dépense publique. En effet, 1.600 postes dans la fonction publique devraient être supprimés cette année alors que les ambitions du gouvernement sont largement supérieures.

DES RÉFORMES DANS LE MARBRE

Révision du Code du travail par ordonnances, nouvelle législation antiterroriste et réforme de la SNCF en 2017, refonte de la politique migratoire ou encore de la formation professionnelle en 2018 : les premières années du quinquennat Macron ont fait la part belle aux réformes. De quoi confirmer l'image de président réformateur sur laquelle il a été élu, avec l'objectif en filigrane de réduire le chômage à 7% d'ici à 2022.

https://www.bfmtv.com/economie/chomage-pouvoir-d-achat-deficit-quel-premier-bilan-pour-emmanuel-macron-1660839.html

Chômage

Sur le front de l’emploi, le taux de chômage s’est établi à 8,8% de la population active fin 2018, contre 9,6% début 2017. Ce qui représente environ 200.000 chômeurs de moins. Selon les prévisions de l’Insee, la baisse devrait encore se poursuivre et atteindre notamment 8,7% cet été.

Reste qu’il est difficile d’imputer la totalité de cette baisse à l’action d’Emmanuel Macron, en poste depuis moins de deux ans. Par ailleurs, le chef de l’État devra poursuivre ses efforts s’il veut parvenir à son objectif de 7,7% de chômage à la fin de son mandat.

Croissance

Les derniers chiffres de l’activité économique sont plutôt bons. Mardi, le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, a révisé la croissance 2018 à la hausse, à 1,6% après une augmentation de 2,2% en 2017. Alors que l’économie mondiale ralentit, la Banque de France table sur 1,4% en 2019, ce qui devrait permettre à l’Hexagone d’afficher un niveau de croissance supérieur à celui de la moyenne de la zone euro.

Cette performance s’explique par la moindre dépendance de la France aux aléas du commerce mondial et, paradoxalement, aux 10 milliards d’euros de "mesures gilets jaunes" (suppression de la hausse de la CSG pour les retraites inférieures à 2000 euros, hausse de la prime d’activité, heures supplémentaires défiscalisées…) annoncées par Emmanuel Macron en décembre et qui vont booster l’activité.

Pouvoir d’achat

La croissance devrait être tirée en 2019 par le gain de pouvoir d’achat des ménages consécutif à ces mêmes mesures dites "gilets jaunes". D'après l'Insee, le revenu disponible brut des ménages progresserait ainsi de 0,7% au premier puis de 0,3% au deuxième trimestre.

Il faut toutefois rappeler que le pouvoir d’achat avait fortement ralenti en 2017 et 2018, ne progressant respectivement que de 1,4 et 1%. La consommation des ménages, de son côté, augmenterait de 0,5% entre janvier et mars, puis de 0,4% entre avril et juin.

"La confiance des ménages se redresse" et "le climat des affaires se maintient au-dessus de sa moyenne", rappelle l'Insee, qui prévoit pour mi-2019 un acquis de croissance de 1,1% - autrement dit une croissance minimum de 1,1% cette année en cas de stagnation de l'activité au second semestre.

Déficit et dette publics

À l’inverse, les mesures de 10 milliards d’euros pour répondre à la crise des gilets jaunes devraient creuser les caisses de l’État. Si le déficit était de 2,5% du PIB en 2018 notamment grâce à une hausse des recettes après avoir enregistré 3,5% en 2016 et 2,8% en 2017, un dérapage est attendu en 2019. Le gouvernement table pour l’heure sur 3,1%.

La dette publique s’est quant à elle stabilisée à 98,4% du PIB fin 2018, à la faveur des bons résultats enregistrés par la sécurité sociale. L’engagement d’Emmanuel Macron d’alléger de 5 points de PIB la dette publique semble néanmoins encore loin d’être atteint.

Quid des engagements présidentiels?

S’agissant des promesses effectuées par le candidat Macron lors de la campagne présidentielle, certaines ont d’ores et déjà étaient mises en œuvre, d’autres sont en cours et d’autres ne devraient tout simplement jamais se réaliser.

Parmi les principales mesures économiques annoncées, la réforme du code du travail a été rapidement mise en œuvre par ordonnance dès septembre 2017. La réforme de la formation professionnelle sera quant à elle publiée au Journal officiel un an plus tard. Autre promesse tenue, la suppression du crédit d’impôt compétitivité au 1er janvier 2019 remplacé par un allègement de charges pour les entreprises. Pour les salariés, les cotisations chômage et maladie ont été supprimées en deux temps et compensées par la hausse de la CSG, en vigueur depuis le 1er janvier 2018.

L’exonération progressive pour 80% des ménages de la taxe d’habitation est en cours. À l’instar de l’augmentation du minimum vieillesse de 100 euros par mois d’ici 2020 ou de l’instauration du bonus-malus sur les contrats courts pour décourager la précarité dans les entreprises. Cette dernière mesure doit être intégrer à la réforme de l’assurance chômage dont la gestion a été reprise en main par le gouvernement après l’échec des négociations des partenaires sociaux.

D’autres mesures n’ont pas encore été mises en oeuvre où sont difficilement évaluables à l'heure actuelle. Il faudra notamment attendre 2022 pour savoir si les promesses concernant le plan d’investissement de 50 milliards d’euros sur cinq ans, les 60 milliards d’euros d’économie prévus sur le quinquennat ou la suppression de 120.000 postes de fonctionnaires auront été tenues. En outre, la réforme des retraites qui prévoit la convergence des régimes n’est pas encore à l’ordre du jour.

Enfin, certains engagements ont déjà été jeté aux oubliettes. À commencer par la hausse de la taxe carbone à laquelle le gouvernement a dû renoncer, la réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50% d’ici à 2025, un objectif qui "sera difficile" à atteindre selon l’ancien ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, ou l’instauration d’un chèque syndical, qui a été rejeté par l’Assemblée nationale.

Moralisation de la vie politique, ouverture de la PMA...

Pour ce qui est des principales mesures sociales et politiques, le bilan est également en demi-teinte. Si la suppression du régime spécial de retraite des parlementaires et de la réserve parlementaire ainsi que l’interdiction des élus d’embaucher des membres de leur famille ont été effectuées dans le cadre de la loi sur la moralisation de la vie politique, celle-ci n’inclut pas de dose de proportionnelle, de limite de cumul des mandats dans le temps ou de réduction du nombre de parlementaires, comme prévu initialement.
Sur le plan sociétal, une proposition forte concernant l’ouverture de la PMA à toutes les femmes se fait attendre, au même titre par exemple que le congé maternité unique pour toutes les femmes ou l’obligation des formations politiques à respecter la parité dans la présentation de leurs candidats.
Selon le site ","type":["Projet pr%C3%A9sidentiel","Autres engagements de campagne"],"field_theme":["Institutions, vie politique et moralisation|Soci%C3%A9t%C3%A9, discriminations, famille, la%C3%AFcit%C3%A9 et immigration","Soci%C3%A9t%C3%A9, discriminations, famille, la%C3%AFcit%C3%A9 et immigration"],"searchbox":""}]luiprésident", Emmanuel Macron a tenu au total 48 promesses sur 397. En revanche, 12 n’ont pas été tenues, 298 pas encore, 18 partiellement, et 22 sont en cours.

Toujours en mai 2019 ...

par Diviciac Mar 10 Déc - 13:57

dugenou a écrit:
Nadou a écrit:C'est la réforme suivante. Quand celle en cours sera passée.
On ne peut pas reprocher aux parlementaires d'aller trop vite et ensuite de ne pas conduire plusieurs réformes en même temps.
Ça fait deux ans que nous payons un gonze à plancher sur cette réforme. Où est passé son rapport ?

Au fait, quelle réforme a été menée à bien depuis l’avènement de Jupiter ?
On s’est tapé des plombes de blabla pour le grand débat. Bilan ?

Bref, l’amateurisme de ce gouvernement est de plus en plus évident

- La surpression de l'ISF ,
- L'instauration de la flat taxe qui taxe les revenus du capital moins que ceux du travail
- Le torpillage de l'exit taxe de sarko pour favoriser l'exil fiscal des grandes fortunes..
- Le sucrage de 5 euros sur l'allocation logement des plus pauvres
- La réduction des droits pour les chômeurs
- 300 euros de mieux accordés aux flics éborgneurs

On ne peut pas dire qu'il n'a pas réformé, Manu, tous les milliardaires du pays peuvent lui dire un grand merci, ça n'a pas traïné. .

par ledevois Mar 10 Déc - 14:09

Diviciac a écrit:
dugenou a écrit:
Ça fait deux ans que nous payons un gonze à plancher sur cette réforme. Où est passé son rapport ?

Au fait, quelle réforme a été menée à bien depuis l’avènement de Jupiter ?
On s’est tapé des plombes de blabla pour le grand débat. Bilan ?

Bref, l’amateurisme de ce gouvernement est de plus en plus évident

- La surpression de l'ISF ,
- L'instauration de la flat taxe qui taxe les revenus du capital moins que ceux du travail
- Le torpillage de l'exit taxe de sarko pour favoriser l'exil fiscal des grandes fortunes..
- Le sucrage de 5 euros sur l'allocation logement des plus pauvres
- La réduction des droits pour les chômeurs
- 300 euros de mieux accordés aux flics éborgneurs

On ne peut pas dire qu'il n'a pas réformé, Manu, tous les milliardaires du pays peuvent lui dire un grand merci, ça n'a pas traïné. .

C'est un bandit à col blanc manu--

par Diviciac Mar 10 Déc - 14:20

, Emmanuel Macron a tenu au total 48 promesses sur 397. En revanche, 12 n’ont pas été tenues, 298 pas encore, 18 partiellement, et 22 sont en cours.

Toujours en mai 2019 ...[/size][/justify]
[/quote]

Eh ben ... 12% des promesses en 40% du temps , va falloir qu'il mette le turbo , Manu

par ledevois Mar 10 Déc - 14:25

Diviciac a écrit:, Emmanuel Macron a tenu au total 48 promesses sur 397. En revanche, 12 n’ont pas été tenues, 298 pas encore, 18 partiellement, et 22 sont en cours.

Toujours en mai 2019 ...[/size][/justify]

Eh ben ... 12% des promesses en 40% du temps , va falloir qu'il mette le turbo , Manu [/quote]

Ce sont des bribes de réformes -- aucune n'est arrivé entière --

par Diviciac Mar 10 Déc - 14:33

ledevois a écrit:
Diviciac a écrit:

Vous êtes veinard avec la poste : moi, quand le facteur habituel et en vacances il faut que je distribue moi-même le courrier de mes voisins qui se retrouve dans ma boîte aux lettres.
Il faut croire que le remplaçant a traversé la rue et que, pour mon plus grand malheur, c'est un bureau de poste qu'il a trouvé sur le trottoir d'en face.

La poste de notre village s'apelle poste communale -- c'est nous habitants qui payons la préposée --

Vous payez pour avoir le même service qu'avant la privatisation sans payer .
On n'arrête pas le progrès !

par ledevois Mar 10 Déc - 14:39

Diviciac a écrit:
ledevois a écrit:

La poste de notre village s'apelle poste communale -- c'est nous habitants qui payons la préposée --

Vous payez pour avoir le même service qu'avant la privatisation sans payer .
On n'arrête pas le progrès !

C'est de cette façon que nous devenons les premiers de cordées --
Hier nous étions au repas des ainés de la mairie -- le maire ma dit qu'il n'était pas allé à la réunion des maires ne supportant pas Macron -- un socialiste qui dit ça --

par Diviciac Mar 10 Déc - 14:40

"Si le déficit était de 2,5% du PIB en 2018 notamment grâce à une hausse des recettes après avoir enregistré 3,5% en 2016 et 2,8% en 2017,

Y aurait pas comme une erreur ?

En 2017, le déficit public s'élève à 2,6 % du PIB, la ...
https://www.insee.fr/fr/statistiques/3375616

Le déficit public pour 2017 s'établit à 59,3 milliards d'euros, soit 2,6 % du produit intérieur brut (PIB) après 3,4 % en 2016. En part de PIB, les dépenses passent de 56,6 % à 56,5 %. Le poids des recettes dans le PIB augmente de 0,7 point (de 53,2 % à 53,9 %). Le taux de prélèvements obligatoires augmente de 0,7 point et s'établit à 45,4 % du PIB (+0,5 point hors contribution exceptionnelle à l'impôt sur les sociétés).

par ledevois Mar 10 Déc - 14:45

Diviciac a écrit:"Si le déficit était de 2,5% du PIB en 2018 notamment grâce à une hausse des recettes après avoir enregistré 3,5% en 2016 et 2,8% en 2017,

Y aurait pas comme une erreur ?

En 2017, le déficit public s'élève à 2,6 % du PIB, la ...
https://www.insee.fr/fr/statistiques/3375616

Le déficit public pour 2017 s'établit à 59,3 milliards d'euros, soit 2,6 % du produit intérieur brut (PIB) après 3,4 % en 2016. En part de PIB, les dépenses passent de 56,6 % à 56,5 %. Le poids des recettes dans le PIB augmente de 0,7 point (de 53,2 % à 53,9 %). Le taux de prélèvements obligatoires augmente de 0,7 point et s'établit à 45,4 % du PIB (+0,5 point hors contribution exceptionnelle à l'impôt sur les sociétés).

les recettes fiscales ont atteint en France 46,2% du (PIB) pays qui impose le plus dans le monde --.

par Diviciac Mar 10 Déc - 15:10

ledevois a écrit:
Diviciac a écrit:"Si le déficit était de 2,5% du PIB en 2018 notamment grâce à une hausse des recettes après avoir enregistré 3,5% en 2016 et 2,8% en 2017,

Y aurait pas comme une erreur ?

En 2017, le déficit public s'élève à 2,6 % du PIB, la ...
https://www.insee.fr/fr/statistiques/3375616

Le déficit public pour 2017 s'établit à 59,3 milliards d'euros, soit 2,6 % du produit intérieur brut (PIB) après 3,4 % en 2016. En part de PIB, les dépenses passent de 56,6 % à 56,5 %. Le poids des recettes dans le PIB augmente de 0,7 point (de 53,2 % à 53,9 %). Le taux de prélèvements obligatoires augmente de 0,7 point et s'établit à 45,4 % du PIB (+0,5 point hors contribution exceptionnelle à l'impôt sur les sociétés).
les recettes fiscales ont atteint en France 46,2% du (PIB) pays qui impose le plus dans le monde --.

Soit 0,8% de mieux que sous Hollande… Pour un gars qui voulait déduire les prélèvements obligatoires on ne peut pas dire que ce soit merveilleux dans ce domaine non plus
Quand on sait que les 1% les plus riches ont vu leurs prélèvements obligatoires fondre comme jamais, on mesure combien les classes moyennes ont morflé pour compenser .

par ledevois Mar 10 Déc - 17:02

Diviciac a écrit:
ledevois a écrit:
les recettes fiscales ont atteint en France 46,2% du (PIB) pays qui impose le plus dans le monde --.

Soit 0,8% de mieux que sous Hollande… Pour un gars qui voulait déduire les prélèvements obligatoires on ne peut pas dire que ce soit merveilleux dans ce domaine non plus
Quand on sait que les 1% les plus riches ont vu leurs prélèvements obligatoires fondre comme jamais, on mesure combien les classes moyennes ont morflé pour compenser .

Et bien voila -- la suite Nadou va venir faire la leçon de la cupidité --

par Contenu sponsorisé

Les grandes réformes de Manu