Le déficit commercial de la France se creuse sous manu
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Le déficit commercial de la France se creuse sous manu
[size=49]Le déficit commercial de la France se creuse[/size]
https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/08/07/le-deficit-commercial-francais-se-creuse_5497329_3234.html
Malgré des exportations en hausse au 1er semestre, le solde des échanges reste négatif (– 5,2 milliards d’euros). Soit 26,9 milliards de déficit depuis janvier.
Par Elise Barthet Publié le 07 août 2019 à 10h21 - Mis à jour le 07 août 2019 à 10h40
Article réservé aux abonnés
Des porte-conteneurs au port du Havre, en septembre 2018. Depuis quinze ans, la France importe plus qu’elle n’exporte. CHARLY TRIBALLEAU / AFP
Si elle commence à faire des dégâts de part et d’autre du Pacifique, la guerre commerciale qui oppose Washington et Pékin semble pour le moment épargner la France. Paradoxalement, à en croire les données publiées par les douanes, mercredi 7 août, elle lui aurait même été plutôt bénéfique. Malgré un net repli (– 4,9 %) en juin, les exportations tricolores, au cours du premier semestre de 2019, ont augmenté de 14,6 milliards d’euros par rapport à la même période de l’an passé. « Un très bon début d’année, comme on n’en avait pas connu depuis 2011 », souligne Stéphane Colliac, économiste auprès de l’assureur-crédit Euler Hermes.
La performance suffira-t-elle à combler l’abyssal déficit extérieur français ? Aucune chance. L’Hexagone, depuis quinze ans, importe plus qu’il n’exporte. En juin, le solde de ses échanges avec le reste du monde s’est encore établi à – 5,2 milliards d’euros. Soit 26,9 milliards de déficit cumulé depuis janvier.
Infographie Le Monde
Mais 2019 n’est pas, jusque-là, un trop mauvais cru : comparée au premier semestre de 2018, la balance (même si elle reste dans le rouge) s’est appréciée de 5,3 milliards d’euros. Un léger rééquilibrage dû à quelques heureuses surprises dans des secteurs-phares comme l’aéronautique, la chimie, le luxe et l’agroalimentaire.
Les entreprises françaises ont en effet profité de l’essor continu de l’économie américaine. Cette dernière devrait encore connaître cette année une croissance de 2,9 %, selon le Fonds monétaire international. Une vigueur qui profite essentiellement à deux poids lourds tricolores : l’aéronautique et l’industrie pharmaceutique. « On est devenu excédentaire dans nos échanges avec les Etats-Unis en 2018 et ça se confirme cette année », note Stéphane Colliac.
De l’autre côté du Pacifique, la Chine, malgré le ralentissement de son économie, reste le deuxième plus gros débouché des exportations françaises. Celles-ci sont surtout dynamiques (une fois encore) dans l’aéronautique et, de façon plus résiduelle, dans le luxe. Bizarrerie du début d’année : la France a également vendu quantité de biens technologiques, notamment à la Corée du Sud. « Des flux d’exports se sont créés entre la péninsule et l’Europe depuis l’entrée en vigueur d’un traité de libre-échange en 2011 », rappelle Stéphane Colliac, qui estime que « la guerre commerciale a encouragé des détournements de trafic » au bénéfice du Vieux Continent.
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https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/08/07/le-deficit-commercial-francais-se-creuse_5497329_3234.html
Malgré des exportations en hausse au 1er semestre, le solde des échanges reste négatif (– 5,2 milliards d’euros). Soit 26,9 milliards de déficit depuis janvier.
Par Elise Barthet Publié le 07 août 2019 à 10h21 - Mis à jour le 07 août 2019 à 10h40
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Des porte-conteneurs au port du Havre, en septembre 2018. Depuis quinze ans, la France importe plus qu’elle n’exporte. CHARLY TRIBALLEAU / AFP
Si elle commence à faire des dégâts de part et d’autre du Pacifique, la guerre commerciale qui oppose Washington et Pékin semble pour le moment épargner la France. Paradoxalement, à en croire les données publiées par les douanes, mercredi 7 août, elle lui aurait même été plutôt bénéfique. Malgré un net repli (– 4,9 %) en juin, les exportations tricolores, au cours du premier semestre de 2019, ont augmenté de 14,6 milliards d’euros par rapport à la même période de l’an passé. « Un très bon début d’année, comme on n’en avait pas connu depuis 2011 », souligne Stéphane Colliac, économiste auprès de l’assureur-crédit Euler Hermes.
La performance suffira-t-elle à combler l’abyssal déficit extérieur français ? Aucune chance. L’Hexagone, depuis quinze ans, importe plus qu’il n’exporte. En juin, le solde de ses échanges avec le reste du monde s’est encore établi à – 5,2 milliards d’euros. Soit 26,9 milliards de déficit cumulé depuis janvier.
Infographie Le Monde
Mais 2019 n’est pas, jusque-là, un trop mauvais cru : comparée au premier semestre de 2018, la balance (même si elle reste dans le rouge) s’est appréciée de 5,3 milliards d’euros. Un léger rééquilibrage dû à quelques heureuses surprises dans des secteurs-phares comme l’aéronautique, la chimie, le luxe et l’agroalimentaire.
[size=31]La Chine reste le deuxième plus gros débouché des exportations tricolores. Celles-ci sont surtout dynamiques dans l’aéronautique et, de façon plus résiduelle, dans le luxe[/size]
Les entreprises françaises ont en effet profité de l’essor continu de l’économie américaine. Cette dernière devrait encore connaître cette année une croissance de 2,9 %, selon le Fonds monétaire international. Une vigueur qui profite essentiellement à deux poids lourds tricolores : l’aéronautique et l’industrie pharmaceutique. « On est devenu excédentaire dans nos échanges avec les Etats-Unis en 2018 et ça se confirme cette année », note Stéphane Colliac.
De l’autre côté du Pacifique, la Chine, malgré le ralentissement de son économie, reste le deuxième plus gros débouché des exportations françaises. Celles-ci sont surtout dynamiques (une fois encore) dans l’aéronautique et, de façon plus résiduelle, dans le luxe. Bizarrerie du début d’année : la France a également vendu quantité de biens technologiques, notamment à la Corée du Sud. « Des flux d’exports se sont créés entre la péninsule et l’Europe depuis l’entrée en vigueur d’un traité de libre-échange en 2011 », rappelle Stéphane Colliac, qui estime que « la guerre commerciale a encouragé des détournements de trafic » au bénéfice du Vieux Continent.
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OUTBRAIN
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Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
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