Vu du Brésil
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Vu du Brésil
Politique.
Jair Bolsonaro, une plaie pour l’Amazonie comme pour le Brésil
Alors que la forêt amazonienne continue de brûler, le président Jair Bolsonaro prend le risque d’un boycott des exportations de son secteur agro-industriel. Une maladresse de plus, se désole ce quotidien brésilien.
Plus désastreux que n’importe quel incendie, le président Jair Bolsonaro continue d’entacher l’image du Brésil. Il met en péril les intérêts commerciaux du pays et génère de l’insécurité économique, sapant l’avenir de l’emploi et son propre gouvernement, sujet aux caprices d’un chef qui n’a aucune notion ni de ses fonctions ni de leurs limites.
Les dégâts sont là. Dénoncer la fausse photo qui accompagnait le message posté par le président français ou contester sa métaphore erronée de l’Amazonie comme “poumon de notre planète” n’y change rien.
On ne peut pas remettre en cause le lien qui existe entre les incendies visibles sur les images satellites de la Nasa – et l’indéniable augmentation du nombre de feux de forêt cette année – et les coups de boutoir portés [par le président Jair Bolsonaro] aux mesures en faveur de la protection de l’environnement.
On ne peut pas effacer du jour au lendemain le scandaleux limogeage du directeur de l’Institut national des recherches spatiales et d’étude du climat [qui avait publié tout récemment un rapport accablant sur la déforestation, images satellites à l’appui].
On ne peut pas gommer les paroles ni les actes du président et de son ministre de l’Environnement. On ne peut, pour finir, oublier les menaces de faire sortir le pays de l’accord de Paris, même si elles n’ont pas été mises à exécution.
Personne n’a donné plus d’arguments aux défenseurs du protectionnisme agricole européen que le président Bolsonaro. Au beau milieu du nouveau scandale lié aux incendies en Amazonie, le ministre [chef de cabinet de la présidence] Onyx Lorenzoni a dénoncé les intérêts économiques de ceux qui concurrencent l’agro-industrie brésilienne.
Jair Bolsonaro, une plaie pour l’Amazonie comme pour le Brésil
Alors que la forêt amazonienne continue de brûler, le président Jair Bolsonaro prend le risque d’un boycott des exportations de son secteur agro-industriel. Une maladresse de plus, se désole ce quotidien brésilien.
Plus désastreux que n’importe quel incendie, le président Jair Bolsonaro continue d’entacher l’image du Brésil. Il met en péril les intérêts commerciaux du pays et génère de l’insécurité économique, sapant l’avenir de l’emploi et son propre gouvernement, sujet aux caprices d’un chef qui n’a aucune notion ni de ses fonctions ni de leurs limites.
Les dégâts sont là. Dénoncer la fausse photo qui accompagnait le message posté par le président français ou contester sa métaphore erronée de l’Amazonie comme “poumon de notre planète” n’y change rien.
On ne peut pas remettre en cause le lien qui existe entre les incendies visibles sur les images satellites de la Nasa – et l’indéniable augmentation du nombre de feux de forêt cette année – et les coups de boutoir portés [par le président Jair Bolsonaro] aux mesures en faveur de la protection de l’environnement.
On ne peut pas effacer du jour au lendemain le scandaleux limogeage du directeur de l’Institut national des recherches spatiales et d’étude du climat [qui avait publié tout récemment un rapport accablant sur la déforestation, images satellites à l’appui].
On ne peut pas gommer les paroles ni les actes du président et de son ministre de l’Environnement. On ne peut, pour finir, oublier les menaces de faire sortir le pays de l’accord de Paris, même si elles n’ont pas été mises à exécution.
Un président ignorant des enjeux économiques mondiaux
Personne n’a donné plus d’arguments aux défenseurs du protectionnisme agricole européen que le président Bolsonaro. Au beau milieu du nouveau scandale lié aux incendies en Amazonie, le ministre [chef de cabinet de la présidence] Onyx Lorenzoni a dénoncé les intérêts économiques de ceux qui concurrencent l’agro-industrie brésilienne.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Vu du Brésil
Brésil.
Bolsonaro, vas-tu te taire !
Publié le 06/08/2019 - 14:13
Le président du Brésil multiplie les prises de position musclées. À tel point que les déclarations outrageantes semblent devenues son signe distinctif, estime l’hebdomadaire Istoé, dont la une de la semaine enjoint à Bolsonaro de se taire.
“Bolsonaro a le droit de penser ce qu’il veut. Mais pour le bien du Brésil – et le sien propre –, il devrait apprendre à distinguer ce sur quoi il peut ou non s’exprimer en tant que président, et éviter les sorties verbales désastreuses […] qui ne font qu’accentuer les divisions au sein du pays”, s’insurge en une l’hebdomadaire de São PauloIstoé.
Dans son éditorial, le directeur de la publication va même jusqu’à dénoncer la “perversion verbale” de “l’infâme Bolsonaro”,qui a selon lui atteint ces temps-ci un niveau “intolérable”,générant une “répulsion quasi générale de sa figure”, dans le pays comme à l’international.
On a, il est vrai, assisté à des “absurdités en série” : atteinte à la mémoire d’une victime de la dictature, vitupérations contre les Indiens d’Amazonie ou contre les victimes du massacre ayant eu lieu dans une prison du Pará, dans le nord du pays, attaques contre des journalistes, des institutions fédérales ou même des membres de son gouvernement. Dernière saillie en date, sa déclaration concernant l’encadrement de l’usage des armes à feu par les policiers en service.
Dans un entretien accordé à la journaliste Leda Nagle et mis en ligne sur YouTube lundi 5 août, le président brésilien a également annoncé qu’il allait soumettre au Congrès “un projet de loi ayant objectif d’assurer les arrières juridiques des policiers, afin que ceux-ci puissent utiliser leurs armes à feu sans risquer d’être poursuivis”,rapporte le quotidien O Globo.
Bolsonaro, vas-tu te taire !
Publié le 06/08/2019 - 14:13
Le président du Brésil multiplie les prises de position musclées. À tel point que les déclarations outrageantes semblent devenues son signe distinctif, estime l’hebdomadaire Istoé, dont la une de la semaine enjoint à Bolsonaro de se taire.
“Bolsonaro a le droit de penser ce qu’il veut. Mais pour le bien du Brésil – et le sien propre –, il devrait apprendre à distinguer ce sur quoi il peut ou non s’exprimer en tant que président, et éviter les sorties verbales désastreuses […] qui ne font qu’accentuer les divisions au sein du pays”, s’insurge en une l’hebdomadaire de São PauloIstoé.
Dans son éditorial, le directeur de la publication va même jusqu’à dénoncer la “perversion verbale” de “l’infâme Bolsonaro”,qui a selon lui atteint ces temps-ci un niveau “intolérable”,générant une “répulsion quasi générale de sa figure”, dans le pays comme à l’international.
Des absurdités en série
On a, il est vrai, assisté à des “absurdités en série” : atteinte à la mémoire d’une victime de la dictature, vitupérations contre les Indiens d’Amazonie ou contre les victimes du massacre ayant eu lieu dans une prison du Pará, dans le nord du pays, attaques contre des journalistes, des institutions fédérales ou même des membres de son gouvernement. Dernière saillie en date, sa déclaration concernant l’encadrement de l’usage des armes à feu par les policiers en service.
“Les mecs vont mourir comme des cafards”
Dans un entretien accordé à la journaliste Leda Nagle et mis en ligne sur YouTube lundi 5 août, le président brésilien a également annoncé qu’il allait soumettre au Congrès “un projet de loi ayant objectif d’assurer les arrières juridiques des policiers, afin que ceux-ci puissent utiliser leurs armes à feu sans risquer d’être poursuivis”,rapporte le quotidien O Globo.
Un bandit a plus de droits qu’un citoyen de bien. […] Lorsqu’ils sont en opération, les agents de sécurité doivent pouvoir utiliser l’engin qu’ils ont à la ceinture, rentrer chez eux, et être décorés pour cela le lendemain. Pas traînés en justice. […] Les mecs vont mourir dans la rue comme des cafards, poum !”
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Re: Vu du Brésil
le.k a écrit:il me semble qu'il a été démocratiquement élu comme MACRON ou TRUMP
Le souci avec lui, Trump, Poutine, le Chinois, c'est qu'ils dirigent des pays très vastes et quand ils asphyxient la planète, nous aussi toussons.
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Re: Vu du Brésil
je suis d'accord avec vous et j'ai même été un des premiers à applaudir MACRON au sujet des feux mais c'est homme a été élu démocratiquement par son peuple et c'est donc aux brésiliens de s'en débarrasser et ce n'est pas en allant sur son terrain de jeu qu'est l'insulte qu'on le fera partir, au contraire
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Re: Vu du Brésil
Quand on donne le pouvoir un type au profil de dictateur, on peut être sûr qu'il sera difficile, voire impossible de le virer démocratiquement. Comme notre coco de service aime à le rappeler, Adolf a été élu démocratiquement.le.k a écrit:je suis d'accord avec vous et j'ai même été un des premiers à applaudir MACRON au sujet des feux mais c'est homme a été élu démocratiquement par son peuple et c'est donc aux brésiliens de s'en débarrasser et ce n'est pas en allant sur son terrain de jeu qu'est l'insulte qu'on le fera partir, au contraire
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Re: Vu du Brésil
il est l'objet des gros groupes brésiliens et américains et si demain ceux ci n'ont plus besoin de lui, il giclera comme ses prédécesseurs , on lui trouvera bien quelques petits scandalesmagicfly a écrit:Quand on donne le pouvoir un type au profil de dictateur, on peut être sûr qu'il sera difficile, voire impossible de le virer démocratiquement. Comme notre coco de service aime à le rappeler, Adolf a été élu démocratiquement.le.k a écrit:je suis d'accord avec vous et j'ai même été un des premiers à applaudir MACRON au sujet des feux mais c'est homme a été élu démocratiquement par son peuple et c'est donc aux brésiliens de s'en débarrasser et ce n'est pas en allant sur son terrain de jeu qu'est l'insulte qu'on le fera partir, au contraire
Invité- Invité
Re: Vu du Brésil
Adolf aussi a été soutenu par des gros groupes et il a le soutien de l'armée et de la police. J'ai bien peur que les brésiliens ont fait une grosse bêtise: ils ont oublié les années noires. Je connais très bien le brésil pour l'avoir sillonné de long en large, de Boa Vista à Porto Alègre en passant par Manaüs, Belèm et Natal. J'y suis allé plusieurs fois dans la seconde moitié des années 70; c'était la dictature militaire, ils ont mis 20 ans à s'en débarrasser. Leur pb c'est la grande délinquance et la corruption.le.k a écrit:il est l'objet des gros groupes brésiliens et américains et si demain ceux ci n'ont plus besoin de lui, il giclera comme ses prédécesseurs , on lui trouvera bien quelques petits scandalesmagicfly a écrit:
Quand on donne le pouvoir un type au profil de dictateur, on peut être sûr qu'il sera difficile, voire impossible de le virer démocratiquement. Comme notre coco de service aime à le rappeler, Adolf a été élu démocratiquement.
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Re: Vu du Brésil
magicfly a écrit:Quand on donne le pouvoir un type au profil de dictateur, on peut être sûr qu'il sera difficile, voire impossible de le virer démocratiquement. Comme notre coco de service aime à le rappeler, Adolf a été élu démocratiquement.le.k a écrit:je suis d'accord avec vous et j'ai même été un des premiers à applaudir MACRON au sujet des feux mais c'est homme a été élu démocratiquement par son peuple et c'est donc aux brésiliens de s'en débarrasser et ce n'est pas en allant sur son terrain de jeu qu'est l'insulte qu'on le fera partir, au contraire
Macron aussi. C'est le troisième type de dictature décrit par mon ami Etienne de la Boétie.
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