Emploi : les pendules remises à l'heure
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Re: Emploi : les pendules remises à l'heure
Zerbinette a écrit:Tous ceux qui bénéficient d'une retraite avant l'âge ,avec avantages divers,sont ceux qui font partie des "régimes spéciaux",ont des droits particuliers,aux crochets de ceux qui n'en ont aucun,mais cotisent,eux,plus longtemps,et c'est ça que Macron s'était engagé à supprimer.........comme 120 000 fonctionnaires.....
Laisser du temps au temps................
Faut actualiser, Zerbinette, les 120 000 fonctionnaires de moins c'est déjà rapé, tout comme l'équilibre budgétaire à la fin du quinquennat.
Macron renonce à son objectif de suppression de 120.000 ...
https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/macron-re...
Il y a 2 jours · Dans son programme de campagne, Emmanuel Macron s'était engagé à réduire de 120.000 le nombre de postes de fonctionnaires en cinq ans. « …
Pour la réforme de régimes spéciaux: "Et que si c'est pas sûr c'est quand même peut-être "
Diviciac- Messages : 43162
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Re: Emploi : les pendules remises à l'heure
Ce lien n´est plus disponibleDiviciac a écrit:https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/macron-re...
Invité- Invité
Re: Emploi : les pendules remises à l'heure
https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/macron-renonce-a-son-objectif-de-baisse-du-nombre-de-fonctionnaires-1014095
"Emmanuel Macron n'aime pas les renoncements. Il a d'ailleurs redit clairement lors de sa conférence de presse , ce jeudi, qu'il comptait continuer à suivre la ligne qu'il s'était fixée. A une exception, peut-être : celle de la baisse des effectifs de la fonction publique. Dans son programme de campagne, Emmanuel Macron s'était engagé à réduire de 120.000 le nombre de postes de fonctionnaires en cinq ans. « J'assume totalement d'abandonner cet objectif s'il n'est pas tenable », a-t-il répondu à un journaliste. « Au vu de cette sortie du grand débat, il faut être réaliste » et « voir si c'est tenable », a-t-il ajouté, ne laissant pas trop d'espoir sur la pérennité de cet objectif."
Enfin, le nombre de fonctionnaires dans l'Education nationale devrait sensiblement augmenter - de près de 10.000 postes, selon nos estimations - sous l'effet d'une mesure là aussi annoncée ce jeudi : aucune classe de grande section de maternelle, de CP et de CE1 ne pourra dépasser les 24 élèves. Autant de réformes qui éloignent fortement l'objectif des 120.000 suppressions de poste d'ici à 2022.
10 000 enseignants de plus, ça va faire plaisir à Magic et Font
"Emmanuel Macron n'aime pas les renoncements. Il a d'ailleurs redit clairement lors de sa conférence de presse , ce jeudi, qu'il comptait continuer à suivre la ligne qu'il s'était fixée. A une exception, peut-être : celle de la baisse des effectifs de la fonction publique. Dans son programme de campagne, Emmanuel Macron s'était engagé à réduire de 120.000 le nombre de postes de fonctionnaires en cinq ans. « J'assume totalement d'abandonner cet objectif s'il n'est pas tenable », a-t-il répondu à un journaliste. « Au vu de cette sortie du grand débat, il faut être réaliste » et « voir si c'est tenable », a-t-il ajouté, ne laissant pas trop d'espoir sur la pérennité de cet objectif."
Enfin, le nombre de fonctionnaires dans l'Education nationale devrait sensiblement augmenter - de près de 10.000 postes, selon nos estimations - sous l'effet d'une mesure là aussi annoncée ce jeudi : aucune classe de grande section de maternelle, de CP et de CE1 ne pourra dépasser les 24 élèves. Autant de réformes qui éloignent fortement l'objectif des 120.000 suppressions de poste d'ici à 2022.
10 000 enseignants de plus, ça va faire plaisir à Magic et Font
«On est dans un régime autoritaire» avec «un pouvoir qui n'écoute pas, qui n'en fait qu'à sa tête, qui assiste à la souffrance des citoyens sans réagir».
Ségolène Royal
Diviciac- Messages : 43162
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Re: Emploi : les pendules remises à l'heure
Moi je trouve cela positif.
Emmanuel Macron a annoncé jeudi soir l'arrêt de toute fermeture d'écoles et d'hôpitaux d'ici à la fin du quinquennat
Emmanuel Macron a annoncé jeudi soir l'arrêt de toute fermeture d'écoles et d'hôpitaux d'ici à la fin du quinquennat
Invité- Invité
Re: Emploi : les pendules remises à l'heure
elaine a écrit:Moi je trouve cela positif.
Emmanuel Macron a annoncé jeudi soir l'arrêt de toute fermeture d'écoles et d'hôpitaux d'ici à la fin du quinquennat
Pour les hopitaux je ne sais pas mais pour les écoles Blanquer a déjà précisé que ça commencera l'année prochaine, d'ici là, il en a 186 dans le colimateur.
Je crois même que la phrase exacte c'est "pas de fermeture d'école sans consulter les maires" seulement les maires ont toujours été "consultés" lors des fermentures d'école pour la bonne raison que les locaux appartiennent aux municipalités, il faut bien les prévenir qu'ils vont pouvoir utiliser les locaux pour un club de belote , mais c'est toujours le ministère qui décide .
«On est dans un régime autoritaire» avec «un pouvoir qui n'écoute pas, qui n'en fait qu'à sa tête, qui assiste à la souffrance des citoyens sans réagir».
Ségolène Royal
Diviciac- Messages : 43162
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Re: Emploi : les pendules remises à l'heure
Fontsestian a écrit:magicfly a écrit:
Recette de vieux gauchons: seul le travail crée du travail.
Absolument le travail crée de la richesse nationale et la richesse nationale autorise l'emploi.
Quand il s'agit d'entreprises nationalisées , c'est peut-être vrai mais la logique du capital c'est un max de profits avec le moins d'employés possible, donc ça ne crée pas d'emplois sinon, en France, ça se saurait.
«On est dans un régime autoritaire» avec «un pouvoir qui n'écoute pas, qui n'en fait qu'à sa tête, qui assiste à la souffrance des citoyens sans réagir».
Ségolène Royal
Diviciac- Messages : 43162
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Re: Emploi : les pendules remises à l'heure
Pas de "fermeture d'écoles" ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de "fermeture de classes"...........
Idem pour les hôpitaux;on ne ferme pas l'hôpital,mais on supprime un service!
Idem pour les hôpitaux;on ne ferme pas l'hôpital,mais on supprime un service!
Invité- Invité
Re: Emploi : les pendules remises à l'heure
Fontsestian a écrit:magicfly a écrit:
Recette de vieux gauchons: seul le travail crée du travail.
Absolument le travail crée de la richesse nationale et la richesse nationale autorise l'emploi.
Il n'y a plus que les vieux "trostkos" encroutés dans leurs idéologies pour croire le contraire malgré l'échec patent de tous les pouvoirs qui les ont mises en pratique.
Hum, ce ne serai pas plutôt la prodution qui crée de la richesse sur un point de vue strictement macro économique, non?
Enfin si on prend ta définition du travail qui crée la richesse nationnale, le pays est en train de s'appauvrir avec 6 millions de chômeurs, d'où la naissance des GJ.
Lili-Rose- Messages : 14768
Date d'inscription : 21/01/2018
Re: Emploi : les pendules remises à l'heure
... s'il s'avère que cet objectif est trop difficile à atteindre. On appelle ça du pragmatisme.Diviciac a écrit:Zerbinette a écrit:Tous ceux qui bénéficient d'une retraite avant l'âge ,avec avantages divers,sont ceux qui font partie des "régimes spéciaux",ont des droits particuliers,aux crochets de ceux qui n'en ont aucun,mais cotisent,eux,plus longtemps,et c'est ça que Macron s'était engagé à supprimer.........comme 120 000 fonctionnaires.....
Laisser du temps au temps................
Faut actualiser, Zerbinette, les 120 000 fonctionnaires de moins c'est déjà rapé, tout comme l'équilibre budgétaire à la fin du quinquennat.
Macron renonce à son objectif de suppression de 120.000 ...
https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/macron-re...
Il y a 2 jours · Dans son programme de campagne, Emmanuel Macron s'était engagé à réduire de 120.000 le nombre de postes de fonctionnaires en cinq ans. « …
Pour la réforme de régimes spéciaux: "Et que si c'est pas sûr c'est quand même peut-être "
Tiote valisse- Messages : 4825
Date d'inscription : 20/02/2018
Age : 88
Localisation : Hauts de France
Re: Emploi : les pendules remises à l'heure
Tiote valisse a écrit:... s'il s'avère que cet objectif est trop difficile à atteindre. On appelle ça du pragmatisme.Diviciac a écrit:
Faut actualiser, Zerbinette, les 120 000 fonctionnaires de moins c'est déjà rapé, tout comme l'équilibre budgétaire à la fin du quinquennat.
Macron renonce à son objectif de suppression de 120.000 ...
https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/macron-re...
Il y a 2 jours · Dans son programme de campagne, Emmanuel Macron s'était engagé à réduire de 120.000 le nombre de postes de fonctionnaires en cinq ans. « …
Pour la réforme de régimes spéciaux: "Et que si c'est pas sûr c'est quand même peut-être "
Dans le système Français de l'emploi je ni crois pas trop que l'emploi repart réellement --
Pour que l'emploi reparte réellement, il va falloir solder les centaines de milliers d'emplois aidés, inutiles économiquement et à charge de la collectivité.------
Hollande en a fait un usage massif et excessif , afin de tenter de se faire réélire et cela explique en partie que malgré les bonnes perspectives économiques et la croissance de retour, cela ne se traduise pas encore par une vrai baisse du chômage -----
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21434
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
Re: Emploi : les pendules remises à l'heure
Diviciac a écrit:elaine a écrit:Moi je trouve cela positif.
Emmanuel Macron a annoncé jeudi soir l'arrêt de toute fermeture d'écoles et d'hôpitaux d'ici à la fin du quinquennat
Pour les hopitaux je ne sais pas mais pour les écoles Blanquer a déjà précisé que ça commencera l'année prochaine, d'ici là, il en a 186 dans le colimateur.
Je crois même que la phrase exacte c'est "pas de fermeture d'école sans consulter les maires" seulement les maires ont toujours été "consultés" lors des fermentures d'école pour la bonne raison que les locaux appartiennent aux municipalités, il faut bien les prévenir qu'ils vont pouvoir utiliser les locaux pour un club de belote , mais c'est toujours le ministère qui décide .
J'ai été "victime" d'une fermeture d'école en 1996. Le maire était contre mais on ne lui demandait pas son avis, ce n'est pas le local qui compte mais l'enseignant que tu y mets et là, c'est l'inspection ( et rectorat ) qui tranche. Là, ce sera le maire et lui, est TOUJOURS contre.
Regardons plutôt le fond ... J'étais instit d'une classe dans un village, qui comptabilisait de 10 à 15 élèves suivant les années de la grande section au CE1, les CE2, CM étaient dans le village d'à côté. La classe était vétuste, pas de préau, des WC turcs dans la cour, dehors. Aucun matériel innovant, pas de matériel de sport et la solitude de la maîtresse ( pas d'internet ) je n'y étais pas bien et les élèves peu stimulés. Ça a donc été un grand soulagement pour moi, d'être rattachée au groupe scolaire voisin ( 8 classes ) gymnase, grande bibliothèque, puis retroprojecteurs, puis tableau numérique, salle informatique, grand préau, projet avec les collègues pour toute l'école ... un autre monde donc le désir des collectivités locales à garder leur petite école ne me semble pas forcément une bonne idée. Enfin, ce qui a changé, c'est l'ouverture aux autres grâce au net ...
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Emploi : les pendules remises à l'heure
Lili-Rose a écrit:Fontsestian a écrit:magicfly a écrit:
Recette de vieux gauchons: seul le travail crée du travail.
Absolument le travail crée de la richesse nationale et la richesse nationale autorise l'emploi.
Il n'y a plus que les vieux "trostkos" encroutés dans leurs idéologies pour croire le contraire malgré l'échec patent de tous les pouvoirs qui les ont mises en pratique.
Hum, ce ne serai pas plutôt la prodution qui crée de la richesse sur un point de vue strictement macro économique, non?
Enfin si on prend ta définition du travail qui crée la richesse nationnale, le pays est en train de s'appauvrir avec 6 millions de chômeurs, d'où la naissance des GJ.
Les gilets jaunes ne réclament JAMAIS de travail ! Lisez les pancartes !
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Emploi : les pendules remises à l'heure
ledevois a écrit:Tiote valisse a écrit:... s'il s'avère que cet objectif est trop difficile à atteindre. On appelle ça du pragmatisme.Diviciac a écrit:
Faut actualiser, Zerbinette, les 120 000 fonctionnaires de moins c'est déjà rapé, tout comme l'équilibre budgétaire à la fin du quinquennat.
Macron renonce à son objectif de suppression de 120.000 ...
https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/macron-re...
Il y a 2 jours · Dans son programme de campagne, Emmanuel Macron s'était engagé à réduire de 120.000 le nombre de postes de fonctionnaires en cinq ans. « …
Pour la réforme de régimes spéciaux: "Et que si c'est pas sûr c'est quand même peut-être "
Dans le système Français de l'emploi je ni crois pas trop que l'emploi repart réellement --
Pour que l'emploi reparte réellement, il va falloir solder les centaines de milliers d'emplois aidés, inutiles économiquement et à charge de la collectivité.------
Hollande en a fait un usage massif et excessif , afin de tenter de se faire réélire et cela explique en partie que malgré les bonnes perspectives économiques et la croissance de retour, cela ne se traduise pas encore par une vrai baisse du chômage -----
Le nombre d'emplois aidés poursuite sa chute. Article de octobre 2018 https://www.latribune.fr/economie/france/le-nombre-d-emplois-aides-degringole-792264.html
Selon une étude du ministère du Travail (Dares) publiée récemment, le nombre d'emplois aidés est en baisse de 339.000 (-22,3%) sur un an. La diminution des contrats aidés (-41%) et des aides à l'embauche ciblées (-38,5%) sont les principaux facteurs qui peuvent expliquer cette dégringolade vertigineuse. La volonté du gouvernement de réduire considérablement ce type de contrat semble fonctionner à plein régime. Mais cette stratégie pourrait s'avérer risquée. En effet, la faible hausse des contrats en alternance (+4,1% en un an) est loin de compenser la baisse importante des emplois aidés. Pour le gouvernement qui ne cesse de rappeler qu'il faut réduire le chômage, la tâche est encore immense alors que la France fait encore partie des mauvais élèves de l'Union européenne. Selon les derniers chiffres de la Commission européenne, le taux de chômage dans l'Union européenne est tombé à 6,8% au sens du bureau international du travail en août dernier contre 8,1% en zone euro et 9,3% en France. Paris arrive ainsi en quatrième position du Vieux Continent derrière la Grèce, l'Espagne, et l'Italie.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Emploi : les pendules remises à l'heure
Nadou a écrit:Diviciac a écrit:
Pour les hopitaux je ne sais pas mais pour les écoles Blanquer a déjà précisé que ça commencera l'année prochaine, d'ici là, il en a 186 dans le colimateur.
Je crois même que la phrase exacte c'est "pas de fermeture d'école sans consulter les maires" seulement les maires ont toujours été "consultés" lors des fermentures d'école pour la bonne raison que les locaux appartiennent aux municipalités, il faut bien les prévenir qu'ils vont pouvoir utiliser les locaux pour un club de belote , mais c'est toujours le ministère qui décide .
J'ai été "victime" d'une fermeture d'école en 1996. Le maire était contre mais on ne lui demandait pas son avis, ce n'est pas le local qui compte mais l'enseignant que tu y mets et là, c'est l'inspection ( et rectorat ) qui tranche. Là, ce sera le maire et lui, est TOUJOURS contre.
Regardons plutôt le fond ... J'étais instit d'une classe dans un village, qui comptabilisait de 10 à 15 élèves suivant les années de la grande section au CE1, les CE2, CM étaient dans le village d'à côté. La classe était vétuste, pas de préau, des WC turcs dans la cour, dehors. Aucun matériel innovant, pas de matériel de sport et la solitude de la maîtresse ( pas d'internet ) je n'y étais pas bien et les élèves peu stimulés. Ça a donc été un grand soulagement por moi, d'être rattachée au groupe scolaire voisin ( 8 classes ) gymnase, grande biblipthèque, puis retroprojecteurs, puis tableau numérique, salle informatique, grand préau, projet avec les collègues pour toute l'école ... un autre monde donc le désir des collectivités locales à garder leur petite école ne me semble pas forcément une bonne idée. Enfin, ce qui a changé, c'est l'ouverture aux autres grâce au net ...
Tu enseignais à Jurassic parc?
Lili-Rose- Messages : 14768
Date d'inscription : 21/01/2018
Re: Emploi : les pendules remises à l'heure
Lili-Rose a écrit:Nadou a écrit:Diviciac a écrit:
Pour les hopitaux je ne sais pas mais pour les écoles Blanquer a déjà précisé que ça commencera l'année prochaine, d'ici là, il en a 186 dans le colimateur.
Je crois même que la phrase exacte c'est "pas de fermeture d'école sans consulter les maires" seulement les maires ont toujours été "consultés" lors des fermentures d'école pour la bonne raison que les locaux appartiennent aux municipalités, il faut bien les prévenir qu'ils vont pouvoir utiliser les locaux pour un club de belote , mais c'est toujours le ministère qui décide .
J'ai été "victime" d'une fermeture d'école en 1996. Le maire était contre mais on ne lui demandait pas son avis, ce n'est pas le local qui compte mais l'enseignant que tu y mets et là, c'est l'inspection ( et rectorat ) qui tranche. Là, ce sera le maire et lui, est TOUJOURS contre.
Regardons plutôt le fond ... J'étais instit d'une classe dans un village, qui comptabilisait de 10 à 15 élèves suivant les années de la grande section au CE1, les CE2, CM étaient dans le village d'à côté. La classe était vétuste, pas de préau, des WC turcs dans la cour, dehors. Aucun matériel innovant, pas de matériel de sport et la solitude de la maîtresse ( pas d'internet ) je n'y étais pas bien et les élèves peu stimulés. Ça a donc été un grand soulagement pour moi, d'être rattachée au groupe scolaire voisin ( 8 classes ) gymnase, grande biblipthèque, puis retroprojecteurs, puis tableau numérique, salle informatique, grand préau, projet avec les collègues pour toute l'école ... un autre monde donc le désir des collectivités locales à garder leur petite école ne me semble pas forcément une bonne idée. Enfin, ce qui a changé, c'est l'ouverture aux autres grâce au net ...
Tu enseignais à Jurassic parc?
A peu près oui !
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Emploi : les pendules remises à l'heure
Lili-Rose a écrit:Nadou a écrit:Diviciac a écrit:
Pour les hopitaux je ne sais pas mais pour les écoles Blanquer a déjà précisé que ça commencera l'année prochaine, d'ici là, il en a 186 dans le colimateur.
Je crois même que la phrase exacte c'est "pas de fermeture d'école sans consulter les maires" seulement les maires ont toujours été "consultés" lors des fermentures d'école pour la bonne raison que les locaux appartiennent aux municipalités, il faut bien les prévenir qu'ils vont pouvoir utiliser les locaux pour un club de belote , mais c'est toujours le ministère qui décide .
J'ai été "victime" d'une fermeture d'école en 1996. Le maire était contre mais on ne lui demandait pas son avis, ce n'est pas le local qui compte mais l'enseignant que tu y mets et là, c'est l'inspection ( et rectorat ) qui tranche. Là, ce sera le maire et lui, est TOUJOURS contre.
Regardons plutôt le fond ... J'étais instit d'une classe dans un village, qui comptabilisait de 10 à 15 élèves suivant les années de la grande section au CE1, les CE2, CM étaient dans le village d'à côté. La classe était vétuste, pas de préau, des WC turcs dans la cour, dehors. Aucun matériel innovant, pas de matériel de sport et la solitude de la maîtresse ( pas d'internet ) je n'y étais pas bien et les élèves peu stimulés. Ça a donc été un grand soulagement pour moi, d'être rattachée au groupe scolaire voisin ( 8 classes ) gymnase, grande biblipthèque, puis retroprojecteurs, puis tableau numérique, salle informatique, grand préau, projet avec les collègues pour toute l'école ... un autre monde donc le désir des collectivités locales à garder leur petite école ne me semble pas forcément une bonne idée. Enfin, ce qui a changé, c'est l'ouverture aux autres grâce au net ...
Tu enseignais à Jurassic parc?
Et le poêle à bois à allumer tous les matins ...
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Emploi : les pendules remises à l'heure
Bah tu sais, l'école primaire du patelin a tellement été bien pensé avec ses cellules photovoltaiques, qu'ils ont été obligé d'adapter une clim en été, pour qu'enfants et enseignants puissent respirer.Nadou a écrit:Lili-Rose a écrit:
Tu enseignais à Jurassic parc?
A peu près oui !
Si j'avais été décideur, c'est sur la mairie que j'aurais placé ces cellules et non sur la tête des gamins.
Ne sont-ce pas là encore et encore des erreurs politiques qui font douiller le contribuable tout en exposant des enfants à des risques réels?
Hormis le champs électro-magnétique, ça ne serait pas le premier onduleur qui fout le feu au bâtiment.
Finalement, tu n'étais pas si mal à la campagne avec ses WC turcs
Lili-Rose- Messages : 14768
Date d'inscription : 21/01/2018
Re: Emploi : les pendules remises à l'heure
Tiote valisse a écrit:... s'il s'avère que cet objectif est trop difficile à atteindre. On appelle ça du pragmatisme.Diviciac a écrit:
Faut actualiser, Zerbinette, les 120 000 fonctionnaires de moins c'est déjà rapé, tout comme l'équilibre budgétaire à la fin du quinquennat.
Macron renonce à son objectif de suppression de 120.000 ...
https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/macron-re...
Il y a 2 jours · Dans son programme de campagne, Emmanuel Macron s'était engagé à réduire de 120.000 le nombre de postes de fonctionnaires en cinq ans. « …
Pour la réforme de régimes spéciaux: "Et que si c'est pas sûr c'est quand même peut-être "
Non , le pragmatisme étant de se fier à ce qui fonctionne , ce n'est donc pas du pragamatisme... du réalisme si tu veux.
A ta décharge, tu n'es pas le seul à employer le mot "pragmatisme " dans un sens erronné .
M'enfin ce réalisme, il aurait pu en faire preuve avant de t'embobinner avec un programme qu'il ne tiendra pas.
«On est dans un régime autoritaire» avec «un pouvoir qui n'écoute pas, qui n'en fait qu'à sa tête, qui assiste à la souffrance des citoyens sans réagir».
Ségolène Royal
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Emploi : les pendules remises à l'heure
Pour les hôpitaux, je peux vous répondre brièvement.Diviciac a écrit:elaine a écrit:Moi je trouve cela positif.
Emmanuel Macron a annoncé jeudi soir l'arrêt de toute fermeture d'écoles et d'hôpitaux d'ici à la fin du quinquennat
Pour les hopitaux je ne sais pas mais pour les écoles Blanquer a déjà précisé que ça commencera l'année prochaine, d'ici là, il en a 186 dans le colimateur.
Je crois même que la phrase exacte c'est "pas de fermeture d'école sans consulter les maires" seulement les maires ont toujours été "consultés" lors des fermentures d'école pour la bonne raison que les locaux appartiennent aux municipalités, il faut bien les prévenir qu'ils vont pouvoir utiliser les locaux pour un club de belote , mais c'est toujours le ministère qui décide .
Pas de fermeture d’hôpitaux, quelle fumisterie. On garde les locaux mais on supprime des services à tour de bras, il n’y aura plus de plateaux techniques mais juste de la médecine générale.
Pour certaines femmes, par exemple, elle devront faire plus de 80 kms pour accoucher.
Chez nous en Aquitaine, les rotations d’hélicoptères ont augmenté de façon démentielle.
C’est effarant et très préoccupant d’autant que les services d’urgence restants sont débordés, les conditions de travail sont déplorables et nous sommes loin de faire les 39 heures. Le personnel est à bout.
"Ce qui est certain c'est que ce Macron, personnage mineur de l'histoire romaine, mettra fin à ses jours et à ceux de sa femme sous la pression de Caligula"
dugenou- Messages : 4957
Date d'inscription : 02/07/2017
Re: Emploi : les pendules remises à l'heure
Et quand il viendra nous annoncer que les mesures annoncées dernièrement ne peuvent être appliquées parce que l’objectif est trop difficile à atteindre, vous irez parler de pragmatisme.Tiote valisse a écrit:... s'il s'avère que cet objectif est trop difficile à atteindre. On appelle ça du pragmatisme.Diviciac a écrit:
Faut actualiser, Zerbinette, les 120 000 fonctionnaires de moins c'est déjà rapé, tout comme l'équilibre budgétaire à la fin du quinquennat.
Macron renonce à son objectif de suppression de 120.000 ...
https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/macron-re...
Il y a 2 jours · Dans son programme de campagne, Emmanuel Macron s'était engagé à réduire de 120.000 le nombre de postes de fonctionnaires en cinq ans. « …
Pour la réforme de régimes spéciaux: "Et que si c'est pas sûr c'est quand même peut-être "
Lorsque j’entends les députés, ministres à qui on demande « comment alliez vous payer tout ça » nous répondre « on va se réunir et étudier» ça pose question.
On annonce des mesures et après (seulement après) on étudie la faisabilité.
On est loin des business plan.
Quel amateurisme !
"Ce qui est certain c'est que ce Macron, personnage mineur de l'histoire romaine, mettra fin à ses jours et à ceux de sa femme sous la pression de Caligula"
dugenou- Messages : 4957
Date d'inscription : 02/07/2017
Re: Emploi : les pendules remises à l'heure
dugenou a écrit:Pour les hôpitaux, je peux vous répondre brièvement.Diviciac a écrit:elaine a écrit:Moi je trouve cela positif.
Emmanuel Macron a annoncé jeudi soir l'arrêt de toute fermeture d'écoles et d'hôpitaux d'ici à la fin du quinquennat
Pour les hopitaux je ne sais pas mais pour les écoles Blanquer a déjà précisé que ça commencera l'année prochaine, d'ici là, il en a 186 dans le colimateur.
Je crois même que la phrase exacte c'est "pas de fermeture d'école sans consulter les maires" seulement les maires ont toujours été "consultés" lors des fermentures d'école pour la bonne raison que les locaux appartiennent aux municipalités, il faut bien les prévenir qu'ils vont pouvoir utiliser les locaux pour un club de belote , mais c'est toujours le ministère qui décide .
Pas de fermeture d’hôpitaux, quelle fumisterie. On garde les locaux mais on supprime des services à tour de bras, il n’y aura plus de plateaux techniques mais juste de la médecine générale.
Pour certaines femmes, par exemple, elle devront faire plus de 80 kms pour accoucher.
Chez nous en Aquitaine, les rotations d’hélicoptères ont augmenté de façon démentielle.
C’est effarant et très préoccupant d’autant que les services d’urgence restants sont débordés, les conditions de travail sont déplorables et nous sommes loin de faire les 39 heures. Le personnel est à bout.
On ne peut pas mettre cette situation sur le dos de Macron.
C'est Sarko qui a voulu réformer l'hôpital
Observatoire 2012
L'hôpital se réforme dans la douleur
Par Challenges le 06.03.2012 à 12h29, mis à jour le 06.03.2012 à 12h29
OBSERVATOIRE. Le gouvernement a modifié la gouvernance du système hospitalier. Mais les établissements sont proches du point de rupture.
Depuis trois ans, les dépenses de santé (12% du PIB) ont été contenues, puisqu'elles n'ont progressé que de 3% par an en moyenne, ce qui marque un ralentissement par rapport aux années précédentes. Pour obtenir ce résultat, les hôpitaux publics ont été contraints de serrer la vis, même s'ils enregistrent encore un déficit de 440 millions d'euros. C'est qu'en généralisant la tarification à l'activité des hôpitaux publics et en modifiant leur gouvernance, Nicolas Sarkozy a révolutionné le secteur. La plupart des établissements ont mené des restructurations douloureuses et réduit leurs effectifs. Dans le même temps, ils n'ont pas vu leur fréquentation diminuer, bien au contraire. Car c'est une spécificité, les Français vont plus à l'hôpital qu'ils ne font appel à la médecine de ville, ce qui pose de gros problèmes aux services d'urgence. Désormais, selon les experts, les gisements d'économies sont assez limités dans les hôpitaux, dont certains sont même proches du point de rupture.
Ce qui a changé
Pour réaliser des économies, Nicolas Sarkozy s'est s'attaqué à la gouvernance du système. L'objectif? Donner plus de pouvoirs au directeur de l'hôpital, afin d'en faire un vrai patron. Votée en juillet 2009, la loi hôpital, patients, santé, territoires (HPST) de Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, vise à limiter l'influence des médecins, mais aussi des élus locaux, qui jusqu'alors présidaient de façon systématique les conseils d'administration. Près de deux ans après, le bilan de la loi HPST est controversé. Les établissements sont le plus souvent pilotés par un binôme: le directeur de l'hôpital et le président de la CME (commission médicale d'établissement), médecin. Preuve que les praticiens ont gardé un poids non négligeable. Quant aux élus, ils siègent presque toujours dans les conseils de surveillance. Mais la loi HPST marque aussi la création, en 2010, des agences régionales de santé (ARS), chargées de coordonner sur un territoire la politique de santé. Remplaçant les anciennes agences régionales d'hospitalisation, les ARS peuvent décider de rapprocher, voire supprimer des établissements. Leur bilan est en demi-teinte car elles fonctionnent encore trop souvent de façon bureaucratique.
Dès 2007, Nicolas Sarkozy a exercé une forte pression budgétaire sur l'hôpital, réclamant le retour à l'équilibre à l'horizon 2012. Et il a généralisé la tarification à l'activité, la T2A, lancée en 2004, qui a constitué une véritable révolution. Auparavant, l'hôpital recevait chaque année une dotation financière globale. Avec la T2A, il est payé pour les actes qu'il réalise, un dispositif qui a indéniablement amélioré la gestion. Toutefois, celui-ci a eu des effets pervers en poussant les établissements à pratiquer les actes les mieux rémunérés, comme les opérations, et à délaisser les autres, notamment les prestations intellectuelles, par exemple la psychiatrie ou la prévention.
Parallèlement, une convergence tarifaire entre public et privé a été instaurée et devrait être effective à l'horizon 2018. Les hôpitaux publics conservent toutefois une spécificité, puisqu'ils reçoivent une enveloppe dite Migac (mission d'intérêt général et aide à la contractualisation), attribuée pour faire face aux missions qui leur sont propres, comme les urgences ou la prise en charge des plus précaire. Pour freiner un peu plus les dépenses, les pouvoirs publics ont gelé en 2010 et 2011 une partie des Migac, mais à la fi n décembre 2011, Xavier Bertrand, le ministre du Travail et de la Santé, a dû débloquer une partie de ces crédits et réinjecter 100 millions d'euros au profit des hôpitaux au bord de la faillite.
En France, les hôpitaux pâtissent surtout de la faiblesse de la médecine de ville, très mal coordonnée avec les établissements de soins. Un chantier resté en friche alors que Nicolas Sarkozy avait promis de l'ouvrir. De plus, le report de la réforme de la dépendance, également affichée par le chef de l'Etat comme une promesse, a eu de lourdes conséquences. Faute d'établissements et de soins adaptés, les personnes âgées n'ont souvent que l'hôpital comme lieu d'accueil.
L 'état des connaissances
La concurrence comme remède
Faut-il mettre en concurrence les établissements de santé? Ces dernières années, c'est la piste de réflexion la plus souvent étudiée pour améliorer le système de soins. Le courant du New Public Management, développé par des chercheurs à tendance libérale, a inspiré la plupart des réformes des systèmes de santé des pays occidentaux. Selon cette doctrine, proche de figures emblématiques comme Gordon Tullock et le Prix Nobel d'économie James Buchanan, l'introduction de mécanismes concurrentiels améliore l'efficience du système. Une étude volumineuse, menée en 2010 par le Centre for Economic Performance de la London School of Economics et le McKinsey Global Institute auprès de 1.200 hôpitaux dans sept pays développés, souligne aussi les bienfaits de la concurrence. Elle montre comment logique de gestion et performance médicale vont de pair. Les hôpitaux qui ont les meilleures pratiques de management présentent souvent les meilleurs résultats médicaux: baisse des infections nosocomiales, de la mortalité... Par ailleurs, les hôpitaux dirigés par des médecins ou ayant des praticiens dans leur comité de direction ont souvent de meilleures performances. Autre constat, la faible activité de certains établissements accroît l'insécurité sanitaire. En 2009, dans leur étude "Impact du volume d'activité sur les résultats de soins à l'hôpital en France", Zeynep Or et Thomas Renaud ont mis en évidence que la probabilité de réadmission et de mortalité était plus élevée dans les établissements dont le volume d'activité était faible. En clair, les grosses structures soignent souvent mieux que les petits établissements. Ces deux chercheurs avaient aussi démontré en 2009 que la tarification à l'activité pouvait introduire une forme de compétition qui stimulait l'efficience des établissements, à condition que le prix des actes reflète correctement les coûts. Ce n'est pas le cas en France, selon la Cour des comptes, qui a dénoncé dans son rapport annuel 2011 l'opacité de la fixation des tarifs.
https://www.challenges.fr/politique/observatoire-2012/l-hopital-se-reforme-dans-la-douleur_305747
Vous deviez être vent debout contre ces réformes, je suppose.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Emploi : les pendules remises à l'heure
Et vous y avez cru ? Voyez avec Agnès Buzyn. Même elle affirme le contraire.elaine a écrit:Moi je trouve cela positif.
Emmanuel Macron a annoncé jeudi soir l'arrêt de toute fermeture d'écoles et d'hôpitaux d'ici à la fin du quinquennat
"Ce qui est certain c'est que ce Macron, personnage mineur de l'histoire romaine, mettra fin à ses jours et à ceux de sa femme sous la pression de Caligula"
dugenou- Messages : 4957
Date d'inscription : 02/07/2017
Re: Emploi : les pendules remises à l'heure
dugenou a écrit:Et quand il viendra nous annoncer que les mesures annoncées dernièrement ne peuvent être appliquées parce que l’objectif est trop difficile à atteindre, vous irez parler de pragmatisme.Tiote valisse a écrit:... s'il s'avère que cet objectif est trop difficile à atteindre. On appelle ça du pragmatisme.Diviciac a écrit:
Faut actualiser, Zerbinette, les 120 000 fonctionnaires de moins c'est déjà rapé, tout comme l'équilibre budgétaire à la fin du quinquennat.
Macron renonce à son objectif de suppression de 120.000 ...
https://www.lesechos.fr/economie-france/budget-fiscalite/macron-re...
Il y a 2 jours · Dans son programme de campagne, Emmanuel Macron s'était engagé à réduire de 120.000 le nombre de postes de fonctionnaires en cinq ans. « …
Pour la réforme de régimes spéciaux: "Et que si c'est pas sûr c'est quand même peut-être "
Lorsque j’entends les députés, ministres à qui on demande « comment alliez vous payer tout ça » nous répondre « on va se réunir et étudier» ça pose question.
On annonce des mesures et après (seulement après) on étudie la faisabilité.
On est loin des business plan.
Quel amateurisme !
C'est vraiment compliqué d'être un GJ de droite ! Ça donne à sourire ! On pleure " on veut des sous !" et puis quand ils sont dépensés on hurle " Oh non ! où va t-on les trouver ?"
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Emploi : les pendules remises à l'heure
dugenou a écrit:Et vous y avez cru ? Voyez avec Agnès Buzyn. Même elle affirme le contraire.elaine a écrit:Moi je trouve cela positif.
Emmanuel Macron a annoncé jeudi soir l'arrêt de toute fermeture d'écoles et d'hôpitaux d'ici à la fin du quinquennat
Sources ?
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Emploi : les pendules remises à l'heure
Lili-Rose a écrit:Bah tu sais, l'école primaire du patelin a tellement été bien pensé avec ses cellules photovoltaiques, qu'ils ont été obligé d'adapter une clim en été, pour qu'enfants et enseignants puissent respirer.Nadou a écrit:Lili-Rose a écrit:
Tu enseignais à Jurassic parc?
A peu près oui !
Si j'avais été décideur, c'est sur la mairie que j'aurais placé ces cellules et non sur la tête des gamins.
Ne sont-ce pas là encore et encore des erreurs politiques qui font douiller le contribuable tout en exposant des enfants à des risques réels?
Hormis le champs électro-magnétique, ça ne serait pas le premier onduleur qui fout le feu au bâtiment.
Finalement, tu n'étais pas si mal à la campagne avec ses WC turcs
Le dernier bâtiment scolaire que j'ai occupé était chauffé et refroidi pas géothermie. Nous étions constamment à 20° ... vraiment génial !
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Emploi : les pendules remises à l'heure
7
Si demain, vous arrivez dans mon service 1/4 d’heure avant la fin de mon service, vous n’apprécierez sûrement pas que je vous laisse en plan sous prétexte que ça n’est plus de mon ressort.
J’en ai rien à branler de Sarko, il n’est plus en place. Votre Jupiter a été ministre de l’économie, il connaissait l’état des lieux. Il l’a voulu, il assume.Nadou a écrit:dugenou a écrit:
Pour les hôpitaux, je peux vous répondre brièvement.
Pas de fermeture d’hôpitaux, quelle fumisterie. On garde les locaux mais on supprime des services à tour de bras, il n’y aura plus de plateaux techniques mais juste de la médecine générale.
Pour certaines femmes, par exemple, elle devront faire plus de 80 kms pour accoucher.
Chez nous en Aquitaine, les rotations d’hélicoptères ont augmenté de façon démentielle.
C’est effarant et très préoccupant d’autant que les services d’urgence restants sont débordés, les conditions de travail sont déplorables et nous sommes loin de faire les 39 heures. Le personnel est à bout.
On ne peut pas mettre cette situation sur le dos de Macron.
C'est Sarko qui a voulu réformer l'hôpital
Observatoire 2012
L'hôpital se réforme dans la douleur
Par Challenges le 06.03.2012 à 12h29, mis à jour le 06.03.2012 à 12h29OBSERVATOIRE. Le gouvernement a modifié la gouvernance du système hospitalier. Mais les établissements sont proches du point de rupture.
Depuis trois ans, les dépenses de santé (12% du PIB) ont été contenues, puisqu'elles n'ont progressé que de 3% par an en moyenne, ce qui marque un ralentissement par rapport aux années précédentes. Pour obtenir ce résultat, les hôpitaux publics ont été contraints de serrer la vis, même s'ils enregistrent encore un déficit de 440 millions d'euros. C'est qu'en généralisant la tarification à l'activité des hôpitaux publics et en modifiant leur gouvernance, Nicolas Sarkozy a révolutionné le secteur. La plupart des établissements ont mené des restructurations douloureuses et réduit leurs effectifs. Dans le même temps, ils n'ont pas vu leur fréquentation diminuer, bien au contraire. Car c'est une spécificité, les Français vont plus à l'hôpital qu'ils ne font appel à la médecine de ville, ce qui pose de gros problèmes aux services d'urgence. Désormais, selon les experts, les gisements d'économies sont assez limités dans les hôpitaux, dont certains sont même proches du point de rupture.
Ce qui a changé
Pour réaliser des économies, Nicolas Sarkozy s'est s'attaqué à la gouvernance du système. L'objectif? Donner plus de pouvoirs au directeur de l'hôpital, afin d'en faire un vrai patron. Votée en juillet 2009, la loi hôpital, patients, santé, territoires (HPST) de Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, vise à limiter l'influence des médecins, mais aussi des élus locaux, qui jusqu'alors présidaient de façon systématique les conseils d'administration. Près de deux ans après, le bilan de la loi HPST est controversé. Les établissements sont le plus souvent pilotés par un binôme: le directeur de l'hôpital et le président de la CME (commission médicale d'établissement), médecin. Preuve que les praticiens ont gardé un poids non négligeable. Quant aux élus, ils siègent presque toujours dans les conseils de surveillance. Mais la loi HPST marque aussi la création, en 2010, des agences régionales de santé (ARS), chargées de coordonner sur un territoire la politique de santé. Remplaçant les anciennes agences régionales d'hospitalisation, les ARS peuvent décider de rapprocher, voire supprimer des établissements. Leur bilan est en demi-teinte car elles fonctionnent encore trop souvent de façon bureaucratique.
Dès 2007, Nicolas Sarkozy a exercé une forte pression budgétaire sur l'hôpital, réclamant le retour à l'équilibre à l'horizon 2012. Et il a généralisé la tarification à l'activité, la T2A, lancée en 2004, qui a constitué une véritable révolution. Auparavant, l'hôpital recevait chaque année une dotation financière globale. Avec la T2A, il est payé pour les actes qu'il réalise, un dispositif qui a indéniablement amélioré la gestion. Toutefois, celui-ci a eu des effets pervers en poussant les établissements à pratiquer les actes les mieux rémunérés, comme les opérations, et à délaisser les autres, notamment les prestations intellectuelles, par exemple la psychiatrie ou la prévention.
Parallèlement, une convergence tarifaire entre public et privé a été instaurée et devrait être effective à l'horizon 2018. Les hôpitaux publics conservent toutefois une spécificité, puisqu'ils reçoivent une enveloppe dite Migac (mission d'intérêt général et aide à la contractualisation), attribuée pour faire face aux missions qui leur sont propres, comme les urgences ou la prise en charge des plus précaire. Pour freiner un peu plus les dépenses, les pouvoirs publics ont gelé en 2010 et 2011 une partie des Migac, mais à la fi n décembre 2011, Xavier Bertrand, le ministre du Travail et de la Santé, a dû débloquer une partie de ces crédits et réinjecter 100 millions d'euros au profit des hôpitaux au bord de la faillite.
En France, les hôpitaux pâtissent surtout de la faiblesse de la médecine de ville, très mal coordonnée avec les établissements de soins. Un chantier resté en friche alors que Nicolas Sarkozy avait promis de l'ouvrir. De plus, le report de la réforme de la dépendance, également affichée par le chef de l'Etat comme une promesse, a eu de lourdes conséquences. Faute d'établissements et de soins adaptés, les personnes âgées n'ont souvent que l'hôpital comme lieu d'accueil.
L 'état des connaissances
La concurrence comme remède
Faut-il mettre en concurrence les établissements de santé? Ces dernières années, c'est la piste de réflexion la plus souvent étudiée pour améliorer le système de soins. Le courant du New Public Management, développé par des chercheurs à tendance libérale, a inspiré la plupart des réformes des systèmes de santé des pays occidentaux. Selon cette doctrine, proche de figures emblématiques comme Gordon Tullock et le Prix Nobel d'économie James Buchanan, l'introduction de mécanismes concurrentiels améliore l'efficience du système. Une étude volumineuse, menée en 2010 par le Centre for Economic Performance de la London School of Economics et le McKinsey Global Institute auprès de 1.200 hôpitaux dans sept pays développés, souligne aussi les bienfaits de la concurrence. Elle montre comment logique de gestion et performance médicale vont de pair. Les hôpitaux qui ont les meilleures pratiques de management présentent souvent les meilleurs résultats médicaux: baisse des infections nosocomiales, de la mortalité... Par ailleurs, les hôpitaux dirigés par des médecins ou ayant des praticiens dans leur comité de direction ont souvent de meilleures performances. Autre constat, la faible activité de certains établissements accroît l'insécurité sanitaire. En 2009, dans leur étude "Impact du volume d'activité sur les résultats de soins à l'hôpital en France", Zeynep Or et Thomas Renaud ont mis en évidence que la probabilité de réadmission et de mortalité était plus élevée dans les établissements dont le volume d'activité était faible. En clair, les grosses structures soignent souvent mieux que les petits établissements. Ces deux chercheurs avaient aussi démontré en 2009 que la tarification à l'activité pouvait introduire une forme de compétition qui stimulait l'efficience des établissements, à condition que le prix des actes reflète correctement les coûts. Ce n'est pas le cas en France, selon la Cour des comptes, qui a dénoncé dans son rapport annuel 2011 l'opacité de la fixation des tarifs.
https://www.challenges.fr/politique/observatoire-2012/l-hopital-se-reforme-dans-la-douleur_305747
Vous deviez être vent debout contre ces réformes, je suppose.
Si demain, vous arrivez dans mon service 1/4 d’heure avant la fin de mon service, vous n’apprécierez sûrement pas que je vous laisse en plan sous prétexte que ça n’est plus de mon ressort.
"Ce qui est certain c'est que ce Macron, personnage mineur de l'histoire romaine, mettra fin à ses jours et à ceux de sa femme sous la pression de Caligula"
dugenou- Messages : 4957
Date d'inscription : 02/07/2017
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