J.Y. LE DRIAN à NEW YORK....et DAESH
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J.Y. LE DRIAN à NEW YORK....et DAESH
Alors qu'il se trouve à New York depuis jeudi dernier pour présider au nom de la France le Conseil de sécurité des Nations unies, le ministre des Affaires étrangères s'est confié .....
Dans un entretien, le ministre de l'Eruope et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian est implacable à propos du retour en France des djihadistes français, partis en Syrie ou en Irak.
«Il n'y a pas de retour. La position de la France est très claire depuis le début. Ceux qui sont Français et qui ont combattu dans les rangs de Daech ont combattu la France. Ce sont donc des ennemis», affirme-t-il.
Une position qui «vaut pour les femmes comme pour les hommes». «Lorsqu'on va en Irak et en Syrie, en 2014, 2015, 2016, c'est généralement pour combattre. Je note avec attention la forme de compassion
qui existe de la part d'un certain nombre d'avocats de femmes, mais ce sont des combattantes, des militantes du djihadisme» et doivent donc être «traitées comme telles».
Jean-Yves Le Drian argue également que ces Français partis faire la guerre du djihad doivent être «jugés là où ils ont commis leurs crimes» et «accomplir là-bas les peines qu'ils méritent en fonction des décisions des tribunaux d'Irak.». Il rappelle néanmoins qu'en Syrie, «c'est un autre cas, parce que la guerre n'y est pas finie. Il importera qu'il y ait à ce moment-là les procédures judiciaires pour les juger».
Sa réponse se fait plus nuancée sur la question des enfants de djihadistes français. «Cela se fait au cas par cas, en relation avec la Croix-Rouge, avec beaucoup de vigilance», juge-t-il, évoquant des situations où «des enfants en bas âge dont les mères pourraient éventuellement renoncer à assurer la garde». «Il ne faut pas faire d'angélisme sur ces affaires», tient-il à rappeler. «La France respectera le droit et respectera aussi la sécurité des Français», deux principes fondamentaux de «la position de la France sur ce sujet».
Près de 300 mineurs français, qui se trouvent actuellement sur les zones de conflit irako-syriennes, pourraient être en passe d'être arrêtés ou se seraient réfugiés dans le nord de la Syrie. «Tous ne rentreront pas en France. Encore une fois, c'est la position du gouvernement français: du cas par cas, pour les enfants dans des situations de détresse humanitaire», a rappelé Laurent Nuñez, secrétaire d'État à l'Intérieur. 95 mineurs sont déjà rentrés en France depuis 2015. Selon les chiffres officiels, sur les 89 enfants rapatriés avant le 4 février 2019, 81 ont fait l'objet d'une procédure en assistance éducative. 74 mineurs en bénéficient toujours actuellement. Les enfants sont majoritairement placés en famille d'accueil et minoritairement en foyer. Ils sont très peu à avoir pu bénéficier d'un retour dans leur famille de sang
Dans un entretien, le ministre de l'Eruope et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian est implacable à propos du retour en France des djihadistes français, partis en Syrie ou en Irak.
«Il n'y a pas de retour. La position de la France est très claire depuis le début. Ceux qui sont Français et qui ont combattu dans les rangs de Daech ont combattu la France. Ce sont donc des ennemis», affirme-t-il.
Une position qui «vaut pour les femmes comme pour les hommes». «Lorsqu'on va en Irak et en Syrie, en 2014, 2015, 2016, c'est généralement pour combattre. Je note avec attention la forme de compassion
qui existe de la part d'un certain nombre d'avocats de femmes, mais ce sont des combattantes, des militantes du djihadisme» et doivent donc être «traitées comme telles».
Jean-Yves Le Drian argue également que ces Français partis faire la guerre du djihad doivent être «jugés là où ils ont commis leurs crimes» et «accomplir là-bas les peines qu'ils méritent en fonction des décisions des tribunaux d'Irak.». Il rappelle néanmoins qu'en Syrie, «c'est un autre cas, parce que la guerre n'y est pas finie. Il importera qu'il y ait à ce moment-là les procédures judiciaires pour les juger».
Sa réponse se fait plus nuancée sur la question des enfants de djihadistes français. «Cela se fait au cas par cas, en relation avec la Croix-Rouge, avec beaucoup de vigilance», juge-t-il, évoquant des situations où «des enfants en bas âge dont les mères pourraient éventuellement renoncer à assurer la garde». «Il ne faut pas faire d'angélisme sur ces affaires», tient-il à rappeler. «La France respectera le droit et respectera aussi la sécurité des Français», deux principes fondamentaux de «la position de la France sur ce sujet».
Près de 300 mineurs français, qui se trouvent actuellement sur les zones de conflit irako-syriennes, pourraient être en passe d'être arrêtés ou se seraient réfugiés dans le nord de la Syrie. «Tous ne rentreront pas en France. Encore une fois, c'est la position du gouvernement français: du cas par cas, pour les enfants dans des situations de détresse humanitaire», a rappelé Laurent Nuñez, secrétaire d'État à l'Intérieur. 95 mineurs sont déjà rentrés en France depuis 2015. Selon les chiffres officiels, sur les 89 enfants rapatriés avant le 4 février 2019, 81 ont fait l'objet d'une procédure en assistance éducative. 74 mineurs en bénéficient toujours actuellement. Les enfants sont majoritairement placés en famille d'accueil et minoritairement en foyer. Ils sont très peu à avoir pu bénéficier d'un retour dans leur famille de sang
Ne faites pas attention à la critique. Elle vient généralement de personnes qui n' ont jamais rien fait d' autre et qui se réjouissent des problèmes de l' Autre...pas d' efforts positifs = arriérés négatifs
frenchy35F- Messages : 4485
Date d'inscription : 25/11/2017
Re: J.Y. LE DRIAN à NEW YORK....et DAESH
frenchy35F a écrit:Alors qu'il se trouve à New York depuis jeudi dernier pour présider au nom de la France le Conseil de sécurité des Nations unies, le ministre des Affaires étrangères s'est confié .....
Dans un entretien, le ministre de l'Eruope et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian est implacable à propos du retour en France des djihadistes français, partis en Syrie ou en Irak.
«Il n'y a pas de retour. La position de la France est très claire depuis le début. Ceux qui sont Français et qui ont combattu dans les rangs de Daech ont combattu la France. Ce sont donc des ennemis», affirme-t-il.
Une position qui «vaut pour les femmes comme pour les hommes». «Lorsqu'on va en Irak et en Syrie, en 2014, 2015, 2016, c'est généralement pour combattre. Je note avec attention la forme de compassion
qui existe de la part d'un certain nombre d'avocats de femmes, mais ce sont des combattantes, des militantes du djihadisme» et doivent donc être «traitées comme telles».
Jean-Yves Le Drian argue également que ces Français partis faire la guerre du djihad doivent être «jugés là où ils ont commis leurs crimes» et «accomplir là-bas les peines qu'ils méritent en fonction des décisions des tribunaux d'Irak.». Il rappelle néanmoins qu'en Syrie, «c'est un autre cas, parce que la guerre n'y est pas finie. Il importera qu'il y ait à ce moment-là les procédures judiciaires pour les juger».
Sa réponse se fait plus nuancée sur la question des enfants de djihadistes français. «Cela se fait au cas par cas, en relation avec la Croix-Rouge, avec beaucoup de vigilance», juge-t-il, évoquant des situations où «des enfants en bas âge dont les mères pourraient éventuellement renoncer à assurer la garde». «Il ne faut pas faire d'angélisme sur ces affaires», tient-il à rappeler. «La France respectera le droit et respectera aussi la sécurité des Français», deux principes fondamentaux de «la position de la France sur ce sujet».
Près de 300 mineurs français, qui se trouvent actuellement sur les zones de conflit irako-syriennes, pourraient être en passe d'être arrêtés ou se seraient réfugiés dans le nord de la Syrie. «Tous ne rentreront pas en France. Encore une fois, c'est la position du gouvernement français: du cas par cas, pour les enfants dans des situations de détresse humanitaire», a rappelé Laurent Nuñez, secrétaire d'État à l'Intérieur. 95 mineurs sont déjà rentrés en France depuis 2015. Selon les chiffres officiels, sur les 89 enfants rapatriés avant le 4 février 2019, 81 ont fait l'objet d'une procédure en assistance éducative. 74 mineurs en bénéficient toujours actuellement. Les enfants sont majoritairement placés en famille d'accueil et minoritairement en foyer. Ils sont très peu à avoir pu bénéficier d'un retour dans leur famille de sang
J'ai cet avis que ceux qui combattent la France doivent être jugés dans le pays ou ils ont fait des exactions ---
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21434
Date d'inscription : 03/07/2017
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