Les fâcheux
Page 1 sur 1 • Partagez
Les fâcheux
J'aimerais ouvrir ce chapitre avec une femme (ooOooh ben ça alors...), et la première qui me vient à l'esprit est remuante, n'a pas la langue dans sa poche ni l'engagement tiède.
Invité- Invité
Re: Les fâcheux
Dans le genre fâcheux, qui n'en fait qu'à sa tête, n'envoie pas un bristol pour signaler qu'il n'est pas d'accord, dit franchement qu'il n'aime pas la musique (sacrilège !), gribouille très bien tout en ayant l'élégance de ne pas poser de sentences définitives, fait les plateaux pour vendre sa came sans cacher que ça le saoûle, il y a Olivier de Kersauzon.
C'est un grincheux poétique -bah oui, visiblement, ça existe-, une brutasse grognonne qui se révèle d'une grande délicatesse dans la plupart de ses écrits.
"Imaginez que vous vous rendiez compte à 40 ans que vous n'avez pas vécu au bon endroit. C'est sévère comme sanction. Non ?
Moi je n'aurais jamais pu supporter ce blâme, cette sanction. Je ne me sens bien que quand je fais ce que j'ai envie de faire; et, par conséquent, je m'arrange pour faire à peu près ce que j'ai envie de faire. Et rien d'autre. C'est d'une simplicité colossale. Et c'est une définition possible de la liberté. Tout ça est, pour moi, tellement évident que ça ne mérite pas une dissertation."
C'est un grincheux poétique -bah oui, visiblement, ça existe-, une brutasse grognonne qui se révèle d'une grande délicatesse dans la plupart de ses écrits.
"Imaginez que vous vous rendiez compte à 40 ans que vous n'avez pas vécu au bon endroit. C'est sévère comme sanction. Non ?
Moi je n'aurais jamais pu supporter ce blâme, cette sanction. Je ne me sens bien que quand je fais ce que j'ai envie de faire; et, par conséquent, je m'arrange pour faire à peu près ce que j'ai envie de faire. Et rien d'autre. C'est d'une simplicité colossale. Et c'est une définition possible de la liberté. Tout ça est, pour moi, tellement évident que ça ne mérite pas une dissertation."
Invité- Invité
Re: Les fâcheux
Rigoberta Menchu est une indienne maya du Guatemala.
Elle n'a pas obtenu à 33 ans le Prix Nobel de la Paix pour des prunes, puisque son engagement en faveur des peuples indigènes de son pays date de son adolescence, au sein de l'église Catholique.
Le pouvoir guatémaltèque a torturé, brûlé et tué sa famille; cette grande dame autodicacte, malgré sa petite taille, a pris son bâton de pèlerin pour prêcher la paix et la réconciliation inter-ethnique.
On dit qu'elle l'a (son bâton), au passage, abattu sur quelques crânes, mais ça ne l'a pas empêchée de créer une fondation à son nom, unanimement reconnue pour son implication dans la défense des droits de l'Homme, par le biais de programmes éducatifs, notamment.
Elle a également été au cœur d'une controverse sur la véracité de certains faits relatés dans sa biographie; finalement, il a été admis que ce qu'elle passé sous silence ou déformé était dû à son rapprochement avec la guérilla marxiste, qui préférait réécrire une partie de l'histoire, plutôt que de reconnaître que la violence existait de part et d'autre.
«Je suis contre la violence qui nous fait tant de mal. Mais ne croyez pas que je suis non-violente. La misère et la faim sont violence. Les enfants dans les rues sont violence."
Elle n'a pas obtenu à 33 ans le Prix Nobel de la Paix pour des prunes, puisque son engagement en faveur des peuples indigènes de son pays date de son adolescence, au sein de l'église Catholique.
Le pouvoir guatémaltèque a torturé, brûlé et tué sa famille; cette grande dame autodicacte, malgré sa petite taille, a pris son bâton de pèlerin pour prêcher la paix et la réconciliation inter-ethnique.
On dit qu'elle l'a (son bâton), au passage, abattu sur quelques crânes, mais ça ne l'a pas empêchée de créer une fondation à son nom, unanimement reconnue pour son implication dans la défense des droits de l'Homme, par le biais de programmes éducatifs, notamment.
Elle a également été au cœur d'une controverse sur la véracité de certains faits relatés dans sa biographie; finalement, il a été admis que ce qu'elle passé sous silence ou déformé était dû à son rapprochement avec la guérilla marxiste, qui préférait réécrire une partie de l'histoire, plutôt que de reconnaître que la violence existait de part et d'autre.
«Je suis contre la violence qui nous fait tant de mal. Mais ne croyez pas que je suis non-violente. La misère et la faim sont violence. Les enfants dans les rues sont violence."
Invité- Invité
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum