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Iran : La nature économique a horreur du vide...

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Message par Invité Lun 27 Aoû - 22:11

Economie - 27.08.2018
Secteur pétrolier iranien: les Français s’en vont, les Allemands arrivent.
Malgré les sanctions américaines, la compagnie pétrolière iranienne Sepahan (SOC) a signé un accord avec l’allemand EDL portant sur la coopération dans le domaine du raffinage du pétrole. Le premier vice-PDG de SOC a présenté dans une interview  les détails de cet arrangement.
Les grandes sociétés comme Total peuvent être remplacées par de petites et moyennes entreprises intéressées par une coopération avec l'Iran, a déclaré le premier vice-PDG de l'entreprise pétrolière iranienne Sepahan (SOC), Masoud Ahmadzadeh. SOC a signé à la mi-août un contrat avec l'allemand EDL.
«Dans le contexte où les grandes entreprises quittent l'Iran sous la pression des sanctions, celles plus petites peuvent prendre leur place, ce processus étant déjà lancé. Il s'agit d'une occasion en or pour les petites et moyennes entreprises intéressées par la coopération [avec l'Iran]», a-t-il ajouté.
M.Ahmadzadeh a indiqué qu'EDL, qui travaille depuis plus de 20 ans au Moyen-Orient, avait un intérêt à poursuivre cette coopération. Il a précisé que la partie iranienne avait évoqué le problème des sanctions lors des négociations mais qu'EDL n'y avait jamais vu aucun obstacle.

«Il faut souligner que le gouvernement allemand et l'Union européenne n'empêchent pas les entreprises de coopérer avec l'Iran et les soutiennent pour que les sanctions américaines n'influencent pas leur travail», a-t-il précisé.
Selon lui, la coopération entre les sociétés iranienne Sepahan (SOC) et allemande EDL vise le transfert des technologies et du savoir-faire afin d'augmenter la qualité des produits du raffinage.
Le 20 août, Total a officiellement quitté le projet South Pars en Iran après le rétablissement des sanctions américaines contre ce pays.
Le contrat signé en 2017 en vue du développement de la phase 11 de South Pars attribuait à Total une part de 50,1% dans ce qui apparaît comme le plus grand gisement gazier au monde, avec un investissement initial d'un milliard de dollars.


Cela n'a pas tardé...comme prévu et annoncé...la nature économique ayant horreur du vide, certains pays se précipitent pour remplacer les entreprises françaises en Iran...
Et, en l'occurrence, il ne s'agit pas de sociétés chinoises ou russes...mais d'une allemande... - un pays présenté comme notre meilleur allié et ami en Europe si l'on en croit le microcosme politico-journalistique français... 

Pendant que le gentil et mignon Emmanuel embrasse, papouille et finalement s'allonge devant les diktats de son copain Donald...Angela, insensible au charme du locataire de la Maison Blanche, pousse ses pions industriels et économiques au pays des mollahs...

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Message par Invité Lun 27 Aoû - 22:16

Quand le pognon est en jeu, on ne fait pas de sentiments.

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Message par Invité Mar 28 Aoû - 16:54

A part çà, notre président ne lâche rien.....

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Message par ledevois Mar 28 Aoû - 17:00

keltys a écrit:A part çà, notre président ne lâche rien.....

 Ni bon gestionnaire , ni patriote --


Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare. 
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Message par Invité Mar 28 Aoû - 17:24

ledevois a écrit:
keltys a écrit:A part çà, notre président ne lâche rien.....

 Ni bon gestionnaire , ni patriote --
Le gentil Emmanuel ne veut surtout pas se faire sermonner, tel un petit garçon fautif, et se voir priver de papouilles, chatouillis, guili-guilis, gouzis-gouzis et autres bises dans le cou en compagnie de son copain Donald-le-bien-coiffé... 

Ce genre de relations n'a pas de prix... Laughing

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Message par ledevois Mar 28 Aoû - 17:29

Zigomar17 a écrit:
ledevois a écrit:

 Ni bon gestionnaire , ni patriote --
Le gentil Emmanuel ne veut surtout pas se faire sermonner, tel un petit garçon fautif, et se voir priver de papouilles, chatouillis, guili-guilis, gouzis-gouzis et autres bises dans le cou en compagnie de son copain Donald-le-bien-coiffé... 

Ce genre de relations n'a pas de prix... Laughing

 C'est vrai que ça été un grand moment télévisé --


Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare. 
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Message par Nadou Mar 28 Aoû - 19:06

Les entreprises françaises n'ont reçu aucune pression d'Emmanuel Macron. Les pressions sont financières, économiques imposées par  l'extraterritorialité des lois américaines,


Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
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Message par Invité Mar 28 Aoû - 19:17

Nadou a écrit:Les entreprises françaises n'ont reçu aucune pression d'Emmanuel Macron. Les pressions sont financières, économiques imposées par  l'extraterritorialité des lois américaines,
elles n'ont surtout reçu aucun appui....

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Message par Nadou Mar 28 Aoû - 19:28

Plusieurs grands groupes français touchés
Après 2015, Washington n'avait officiellement jamais mis fin à l'embargo interdisant aux Américains et à toute entité utilisant son système financier d'effectuer des investissements en Iran. Plusieurs firmes américaines et internationales avaient toutefois reçu en 2015 le feu vert du Trésor américain pour commercer avec l'Iran. Un sésame indispensable pour s'y installer, délivré par le rigoureux "Office of Foreign Assets Control" chargé de l'application des sanctions économiques américaines.
"L'OFAC fait la pluie et le beau temps. Beaucoup d'entreprises européennes, qui font une partie de leur chiffre d'affaires aux Etats-Unis, doivent aussi demander l'autorisation à l'OFAC pour commercer avec l'Iran", explique le spécialiste du pays Thierry Coville au Monde. Une situation qui avait de fait refroidi de nombreuses banques et incité plusieurs entreprises à la prudence, sans toutefois, couper totalement le robinet des investissements étrangers en Iran.
Ainsi, Airbus s'est vu commander une centaine d'avions par des compagnies iraniennes depuis 2015, pour près de 10 milliards de dollars. Mais l'avionneur européen a des usines aux Etats-Unis, et un nombre important de pièces installées dans ses appareils sont fabriquées sur le sol américain, ce qui le soumet automatiquement aux sanctions américaines.
Total figure aussi au rayon des grandes firmes françaises menacées. Le pétrolier a signé en juillet 2017 un accord portant sur un investissement de 5 milliards de dollars pour exploiter le gisement offshore de gaz naturel de South Pars. Le groupe tricolore, très présent sur le marché américain, avait toutefois prévenu que le maintien de l'accord dépendrait de la position de Washington sur le nucléaire iranien.
"Si Total, en dehors de la mise en oeuvre de sanctions du Conseil de sécurité [de l'ONU, ndlr], annonce qu'il a l'intention de renoncer au contrat, aucun capital ne sera rendu à cette entreprise et aucune somme ne sera transférée à l'entreprise", avait mis en garde le ministre iranien du Pétrole.
Le français Renault, qui a vendu plus de 160.000 voitures en Iran l'an dernier, pourrait aussi être touché en raison de la présence aux États-Unis de Nissan. Le groupe, même s'il n'a jamais vraiment quitté l'Iran après les sanctions imposées au pays dans les années 90, rappelle Challenges, pourrait avoir à choisir entre l'Iran et le deuxième marché automobile mondial.
Autre groupe français, son concurrent PSA est déjà particulièrement bien implanté en Iran où il a une part de marché de 30% et où il produit plusieurs modèles, dont certains en co-entreprise avec des partenaires iraniens. Absent des États-Unis depuis 1991, PSA a toutefois indiqué en janvier songer à lancer un service d'autopartage dans une ou deux villes américaines. Un projet auquel il pourrait devoir renoncer.
Même chose pour l'hôtelier français Accor, qui a ouvert un hôtel en Iran en 2015, et qui devra sans doute, comme les autres firmes françaises, choisir entre ses intérêts iraniens et ses intérêts américains.
"Maintenir les bénéfices économiques"
Une perspective qui inquiète les dirigeants européens. Cela va "poser des difficultés à toutes les entreprises européennes (...), des difficultés économiques considérables. Mais plus important encore que le problème économique, c'est le problème de principe, d'avoir des sanctions extraterritoriales", a ainsi jugé le ministre Bruno Le Maire.
La présidence française a reconnu que pour l'instant les modalités pratiques des sanctions que les Etats-Unis comptent rétablir n'étaient "pas très précises", assurant qu'elles feront "l'objet de discussions très serrées avec l'administration américaine, où nous défendrons les intérêts des entreprises européennes".
Bruno Le Maire a déjà annoncé qu'il aura "un entretien téléphonique d'ici la fin de la semaine avec le secrétaire au Trésor américain Steve Mnuchin" pour étudier avec lui quelles sont les possibilités pour éviter ces sanctions.
Quelles solutions ?
Seulement la marge de manœuvre semble bien réduite pour la France et l'Union européenne, au vu, notamment du ton adopté par Donald Trump, peu enclin à la négociation. "Tout pays qui aidera l'Iran dans sa quête d'armes nucléaires pourrait aussi être fortement sanctionné par les Etats-Unis", a-t-il averti lors de son annonce. Autrement dit, il sera très risqué pour une entreprise européenne de maintenir ses activités en Iran.
Parmi les solutions envisagées, Bruno Le Maire évoque des "clauses grand-père", à savoir le maintien des droits aux entreprises déjà en place, et des "exemptions", sans toutefois entrer dans le détail. Comme le ministre de l'Économie, L'Élysée reste flou, estimant que la solution ne pourra pas se résumer à changer de monnaie, par exemple de commercer en euros plutôt qu'en dollars, pour échapper à des sanctions américaines. "Ce n'est pas aussi simple", avertit la présidence.
Reste alors les "exemptions spécifiques" accordées par les États-Unis et dont Total avait bénéficié dans les années 1990 alors que la Maison-Blanche prenait déjà un train de sanction contre l'Iran. Pour jouir de ce passe droit auprès de l'OFAC, l'entreprise doit démontrer que ses investissements ont été réalisés avant l'application des nouvelles sanctions. "Comme le projet a été accordé avant cette décision (...) nous demanderons une dérogation aux autorités américaines", déclarait le PDG de Total Patrick Pouyanné à The National plusieurs semaines avant l'officialisation de la décision de Donald Trump.
Pour le reste, le spécialiste de l'Iran Vincent Eiffling estime que les Européens n'ont guère le choix. "On voit mal ce que l'Union européenne pourrait faire (...) elle pourrait mettre en place des contre-mesures qui viendraient contrebalancer la décision d'établir des sanctions extraterritoriales américaines", indique-t-il à RFI. Tout en prévenant que ce choix conduirait l'Europe "dans une espèce de guerre politico-commerciale avec les Etats-Unis."


https://www.huffingtonpost.fr/2018/05/09/quels-risques-pour-les-entreprises-francaises-en-iran-avec-le-retour-des-sanctions-americaines_a_23430591/



On voit bien que certaines de nos grandes entreprises sont trop dépendantes du marché américain pour se permettre de le perdre.


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Message par Invité Mar 28 Aoû - 19:39

On est dons dans le cas de figure que pour La Défense européenne, pieds et poings liés face à l'Amérique, Trump sort une fois de plus grand gagnant.

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