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"Pas d'alternative à Poutine"

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"Pas d'alternative à Poutine" Empty "Pas d'alternative à Poutine"

Message par Nadou Sam 17 Mar - 17:45

"Pas d'alternative à Poutine" : on a rencontré le plus pessimiste des écrivains russes


Dans "Qu'est-ce que vous voulez?", Roman Sentchine revient sur l'hiver 2011-2012, où les Moscovites ont défilé contre Poutine. Rencontre avec un écrivain désespérément lucide.



« Mes écrivains préférés sont Zola et Huysmans», dit Roman Sentchine pour s'excuser de n'être «pas très joyeux» dans sa littérature. En effet. Dans «Qu'est-ce que vous voulez?» (Noir sur Blanc), cet écrivain né en 1971 à Kyzyl, proche de Zakhar Prilepine, étiqueté comme lui «nouveau réaliste» au début des années 2000, raconte l'hiver 2011-2012 où les Moscovites ont défilé contre Poutine. La narratrice est une fille de 14 ans, Dacha, qui ressemble comme une sœur jumelle à la sienne. Et son quotidien lui semble triste, gris, tragiquement banal. 
Sentchine sait de quoi il parle, il y était, dans ces manifestations: «Aujourd'hui, le pouvoir est tout le temps en train d'inventer des choses pour que les gens ne s'ennuient pas. Par exemple, on leur dit que la Russie est entourée d'ennemis, inventés ou réels. Mais fin 2011, le pouvoir s'était détendu, on a senti un certain vide, et pensé qu'on ne pouvait pas tout décider à notre place.» 


https://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20180315.OBS3688/pas-d-alternative-a-poutine-on-a-rencontre-le-plus-pessimiste-des-ecrivains-russes.html



Six ans plus tard, il est clairement revenu de ce moment d'espoir: «Je suis d'une génération qui a mal vécu le passage d'une structure socialiste au capitalisme sauvage, puis au capitalisme d'Etat. Mais la suivante, celle de ma fille, est encore plus perdue.» 

Face à une télévision qui censure et martèle des émissions anxiogènes sur une possible fin du monde, Sentchine a choisi une écriture sobre, presque documentaire, fondée sur sa propre existence. Résultat: «On me dit pessimiste, mais je n'en ai pas l'impression. Je ne fais que refléter la réalité.» On a fait sa connaissance devant un capuccino, quelques semaines avant sa venue au Salon Livre Paris.

Entretien avec Roman Sentchine


BibliObs. Votre roman se situe au moment des élections de 2012. Six ans plus tard, de nouvelles élections ont lieu en Russie. Qu’est-ce qui a changé dans l’intervalle?
Ce n’est pas la même situation. Entre-temps il y a eu la Crimée, les sanctions, et ça a changé l’attitude d’une partie de la population. Les gens sont plus regroupés entre eux. C’est difficile de dire où ça va nous mener. Le pouvoir est tout le temps en train d’inventer quelque chose pour que les gens ne s’ennuient pas.


Par exemple ?


Par exemple on leur dit que la Russie est entourée d’ennemis, inventés ou réels, et ça unit les gens. Ils ont envie de résister. Ou alors on invente des nouveaux projets ; là tout le pays vit au rythme du football… Alors qu’en 2011-2012, le pouvoir s’était beaucoup trop détendu. On a senti un certain vide, et quand il y a eu les élections à la Douma – pas les présidentielles, celles d’avant – le pouvoir a vraiment exagéré. Les gens ont eu l’impression avec ces élections qu’on avait tout décidé à leur place et qu’on leur disait: «Vous, vous restez dans votre coin.»


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Message par ledevois Sam 17 Mar - 17:54

Nadou a écrit:"Pas d'alternative à Poutine" : on a rencontré le plus pessimiste des écrivains russes


Dans "Qu'est-ce que vous voulez?", Roman Sentchine revient sur l'hiver 2011-2012, où les Moscovites ont défilé contre Poutine. Rencontre avec un écrivain désespérément lucide.





« Mes écrivains préférés sont Zola et Huysmans», dit Roman Sentchine pour s'excuser de n'être «pas très joyeux» dans sa littérature. En effet. Dans «Qu'est-ce que vous voulez?» (Noir sur Blanc), cet écrivain né en 1971 à Kyzyl, proche de Zakhar Prilepine, étiqueté comme lui «nouveau réaliste» au début des années 2000, raconte l'hiver 2011-2012 où les Moscovites ont défilé contre Poutine. La narratrice est une fille de 14 ans, Dacha, qui ressemble comme une sœur jumelle à la sienne. Et son quotidien lui semble triste, gris, tragiquement banal. 
Sentchine sait de quoi il parle, il y était, dans ces manifestations: «Aujourd'hui, le pouvoir est tout le temps en train d'inventer des choses pour que les gens ne s'ennuient pas. Par exemple, on leur dit que la Russie est entourée d'ennemis, inventés ou réels. Mais fin 2011, le pouvoir s'était détendu, on a senti un certain vide, et pensé qu'on ne pouvait pas tout décider à notre place.» 


https://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20180315.OBS3688/pas-d-alternative-a-poutine-on-a-rencontre-le-plus-pessimiste-des-ecrivains-russes.html



Six ans plus tard, il est clairement revenu de ce moment d'espoir: «Je suis d'une génération qui a mal vécu le passage d'une structure socialiste au capitalisme sauvage, puis au capitalisme d'Etat. Mais la suivante, celle de ma fille, est encore plus perdue.» 

Face à une télévision qui censure et martèle des émissions anxiogènes sur une possible fin du monde, Sentchine a choisi une écriture sobre, presque documentaire, fondée sur sa propre existence. Résultat: «On me dit pessimiste, mais je n'en ai pas l'impression. Je ne fais que refléter la réalité.» On a fait sa connaissance devant un capuccino, quelques semaines avant sa venue au Salon Livre Paris.

Entretien avec Roman Sentchine




BibliObs. Votre roman se situe au moment des élections de 2012. Six ans plus tard, de nouvelles élections ont lieu en Russie. Qu’est-ce qui a changé dans l’intervalle?
Ce n’est pas la même situation. Entre-temps il y a eu la Crimée, les sanctions, et ça a changé l’attitude d’une partie de la population. Les gens sont plus regroupés entre eux. C’est difficile de dire où ça va nous mener. Le pouvoir est tout le temps en train d’inventer quelque chose pour que les gens ne s’ennuient pas.


Par exemple ?


Par exemple on leur dit que la Russie est entourée d’ennemis, inventés ou réels, et ça unit les gens. Ils ont envie de résister. Ou alors on invente des nouveaux projets ; là tout le pays vit au rythme du football… Alors qu’en 2011-2012, le pouvoir s’était beaucoup trop détendu. On a senti un certain vide, et quand il y a eu les élections à la Douma – pas les présidentielles, celles d’avant – le pouvoir a vraiment exagéré. Les gens ont eu l’impression avec ces élections qu’on avait tout décidé à leur place et qu’on leur disait: «Vous, vous restez dans votre coin.»


En 1999 quand il a été nommé président , la première des choses qu'il a faites c'est de tendre les bras à l'Europe qui lui à dit non --- la suite c'est l'Otan ou il a proposé que la Russie pouvait y entrer sans problème --- et on lui a dit non ---
 Après tant de refus de l’Occident il me semble qu'il ne faut pas prendre à la légère que les Etats unis vise les richesses de la Russie --- 
 Il défend son pays Poutine en vrai patriote et que de chemin parcouru depuis qu'il est au pouvoir -


Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare. 
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Message par Invité Sam 17 Mar - 18:34

C'est bien,de défendre un autocrate,avec autant d'admiration,qd on a la chance de l'écrire ds un pays ou on peut se le permettre!

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Message par ledevois Dim 18 Mar - 9:57

Zerbinette a écrit:C'est bien,de défendre un autocrate,avec autant d'admiration,qd on a la chance de l'écrire ds un pays ou on peut se le permettre!

 C'est l'histoire et je n'ai aucune admiration le concernant , --sinon que oui ; il serait temps que notre pays renoue avec ce que nous avons connu dans le Gaullisme -


Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare. 
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Message par Invité Dim 18 Mar - 10:14

ledevois a écrit:
Zerbinette a écrit:C'est bien,de défendre un autocrate,avec autant d'admiration,qd on a la chance de l'écrire ds un pays ou on peut se le permettre!

 C'est l'histoire et je n'ai aucune admiration le concernant , --sinon que oui ; il serait temps que notre pays renoue avec ce que nous avons connu dans le Gaullisme -
"Cré Vain dieu d'n'ote temps c'était bien mieux"

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Message par ledevois Dim 18 Mar - 10:26

magicfly a écrit:
ledevois a écrit:

 C'est l'histoire et je n'ai aucune admiration le concernant , --sinon que oui ; il serait temps que notre pays renoue avec ce que nous avons connu dans le Gaullisme -
"Cré Vain dieu d'n'ote temps c'était bien mieux"

 Nous avions une autorité ,alors qu'aujourd'hui on est même pas foutu de gérer un problème S N C F ou Mayotte -


Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare. 
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Message par Invité Dim 18 Mar - 10:55

Essayez d'imaginer de Gaulle,il ne pourrait pas prendre la moindre mesure sans se faire tacler par Bruxelles,et obligé de se plier aux décisions de l'Europe!

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Message par ledevois Dim 18 Mar - 11:05

Zerbinette a écrit:Essayez d'imaginer de Gaulle,il ne pourrait pas prendre la moindre mesure sans se faire tacler par Bruxelles,et obligé de se plier aux décisions de l'Europe!

 C'est bien pour ça qu'il ne l'aurait pas accepté le Général -- pour moi les Français  méritons un homme à la tête de l'Etat exceptionnel et non cette bande de trou du cul sorti de l'Ena ---


Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare. 
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Message par Invité Dim 18 Mar - 11:50

ledevois a écrit:
magicfly a écrit:
"Cré Vain dieu d'n'ote temps c'était bien mieux"

 Nous avions une autorité ,alors qu'aujourd'hui on est même pas foutu de gérer un problème S N C F ou Mayotte -
C'est marrant, d'aucuns ici et ailleurs le traite de dictateur jupitérien quand il utilise les ordonnances; toi-même ne dis-tu pas que nous ne sommes plus en démocratie. Faut dire que tu as matière à comparaison avec ta grande connaissance de la démocratie putinienne Very Happy Sûre qu'à Mayotte le p'tit père poutine aurait envoyé les chars, coulé les kwassa kwassa et embastillé tous les récalcitrants; la vraie démocratie quoi. Very Happy

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Message par ledevois Dim 18 Mar - 12:10

magicfly a écrit:
ledevois a écrit:

 Nous avions une autorité ,alors qu'aujourd'hui on est même pas foutu de gérer un problème S N C F ou Mayotte -
C'est marrant, d'aucuns ici et ailleurs le traite de dictateur jupitérien quand il utilise les ordonnances; toi-même ne dis-tu pas que nous ne sommes plus en démocratie. Faut dire que tu as matière à comparaison avec ta grande connaissance de la démocratie putinienne Very Happy Sûre qu'à Mayotte le p'tit père poutine aurait envoyé les chars, coulé les kwassa kwassa et embastillé tous les récalcitrants; la vraie démocratie quoi. Very Happy

 Pffft -- ! pour si peu --! un vrai chef ne se noie pas pour ce qui est insignifiant ---- cela fait voir a quel point même avec des ordonnances en France on est incapable de résoudre les problèmes  qui sont d'ordre d'Etat et d'égalité -


Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare. 
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Message par Invité Dim 18 Mar - 12:44

Zerbinette a écrit:Essayez d'imaginer de Gaulle,il ne pourrait pas prendre la moindre mesure sans se faire tacler par Bruxelles,et obligé de se plier aux décisions de l'Europe!




Ah mais de Gaulle est mort  9 novembre 1970, tu l'ignorais  ????

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