Anne de Kiev, la brigade "Zombie"

Quoiqu'en disent les vilaines langues chargées, la France a pris sa part pour soutenir l'Ukraine, dans la guerre d'invasion déclenchée par la Sainte mère Russie.
Pas assez, pas assez vite, mais elle l'a fait.

Entres autres, elle a formé une brigade, Anna de Kiev; c'est-à-dire que c'est en France et avec des instructeurs français qu'on été formés, habillés et équipés environ 2300 futurs soldats Ukrainiens.
Durant l'instruction, 50 d'entre eux ont pris la poudre d'escampette.

Lorsque les dits soldats on été déployés sur l'Ukraine, un journaliste a fait une petite enquête et a estimé que 1700 d'entre eux ont déserté.

Alors je vous la fait courte, sur les réactions de spécialistes facebook et autres petits génies de l'info sur les fora :
- C'était bien la peine, je vous ai toujours dit qu'il fallait pas aider l'Ukraine,
- C'est tous des déserteurs et des proxénètes, les ukrainiens, toutes façons,
- Et voilà où on met notre pognon et on est même pas foutu de les rattraper !
- Ah ils ont bonne mine, les défenseurs ukrainiens.


Les cons, ça ose tout, mais comme je n'ai pas vocation à les instruire, je me permets un petit rectificatif qu'ils ne liront jamais mais qui fait un bien fou dans ce monde de dingues.

1 - La France n'a pas à sanctionner ou à choper les soldats ukrainiens qui partent en goguette. Elle les forme, elle les prépare, mais elle ne les encadre pas, ils sont sous la responsabilité de leurs officiers. Faudrait arrêter de confondre les genres.
2 - On ne sait ne réalité pas combien ont déserté. Si ça se trouve, c'est plus ?   En réalité, les premières enquêtes annoncent moins, et...
3 - ... Ceux des déserteurs contactés (parce-qu'ils ne se sont pas évaporés) répondent qu'ils ne demandent pas mieux que de revenir, mais au poste où ils ont été formés, pas en tant que viande à l'étalage ! Ainsi, un artilleur balancé sur le front pour enlever les mines dit qu'il n'y retournera qu'en tant qu'artilleur. Et entre nous... On les comprend, non ? Tu sors de tes classes, on t'envoie à la boucherie, c'est une chose; mais pour déminer en claquettes alors que tu es censé enfiler les gros obus dans l'énorme tube avec un casque lourd, ce qui amène à...
4 - Ce n'est pas un défaut d'apprentissage mais de la cagade des chefs militaires ukrainiens, qui bouchent les trous manquants sur le front avec de jeunes recrues extraites de leurs brigades toutes neuves.
5 - Anne de Kiev n'est pas un cas unique -d'autres brigades formées en Europe présentent les mêmes travers-, et pose le problème de la conscription en Ukraine, voire de la conscription tout court*. Ils veulent tenir jusqu'à ce que Trump ne les tonde (belle perspective, la mort dans une tranchée glacée, quand on t'annonce que ce sera pour rien !) mais pas mobiliser en masse. 

* A noter : la Russie a les même soucis de désertion, à une échelle supérieure -tout est plus grand, en Russie 
Il y a eu désertion massive en début de conflit, côté popov, et fuite d'une partie de la jeunesse.
Mais on y règle le problème en important du post ado nord-coréen, avec les compliments de l'obèse à tronche de poisson crevé, et en tirant dans le dos de ceux qui hésitent à aller de l'avant.

Il faut se rendre à l'évidence, en occident, la guerre ne fait plus recette.

Je vais faire de la peine à Poutine et ses partisans à propos d"Anne de Kiev:
-elle a été l'épouse du 3 ème roi de la dynastie capétienne Henri I er  et reine des Francs
Princesse de la Rus' de Kiev dès le 11ème siècle alors que la Russie et Moscou n'existaient pas encore.
La Russie et Moscou ont été engendrés par l'Ukraine et non l'inverse.
Quand Poutine affirme que l'Ukraine n'est pas un pays, c'est comme un enfant qui ne reconnaîtrait pas son père.
 Un enfant qui, en plus, aurait la prétention de vouloir faire obéir ses parents.
Donc nul en Histoire le petit Vladimir.
Et il veut à tout prix nous imposer la sienne qui n'existe que dans les manuels du KGB.

Forcheville a écrit:Je vais faire de la peine à Poutine et ses partisans à propos d"Anne de Kiev:
-elle a été l'épouse du 3 ème roi de la dynastie capétienne Henri I er  et reine des Francs
Princesse de la Rus' de Kiev dès le 11ème siècle alors que la Russie et Moscou n'existaient pas encore.
La Russie et Moscou ont été engendrés par l'Ukraine et non l'inverse.
Quand Poutine affirme que l'Ukraine n'est pas un pays, c'est comme un enfant qui ne reconnaîtrait pas son père.
 Un enfant qui, en plus, aurait la prétention de vouloir faire obéir ses parents.
Donc nul en Histoire le petit Vladimir.
Et il veut à tout prix nous imposer la sienne qui n'existe que dans les manuels du KGB.

Allez-u, allez-y, c'est sans danger, ils ont une mémoire de poisson rouge et ont déjà oublié* que Poutine le botoxé sort du KGB, c'est-à-dire d'une officine soviet où le mensonge et la traîtrise sont érigés en art de vivre... 


*Pour autant qu'ils ne l'aient jamais su.

Le K Keltys a écrit:J'ai toujours un peu de mal avec ces gens qui ont été formés pour quelque chose et qui ne veulent pas faire autre chose, je me pose la question de savoir ce qu'il ferait si un de ces camarades était en train de se faire massacrer devant lui, ben oui, l'artillerie n'est pas tout le temps derrière la ligne de front, quelques fois, elle se retrouve en plein dedans et, là, il ne pourra pas rester planter derrière son canon.

Je pense que lorsque c'est une question de vie ou de mort, la perspective peut s'entendre.
Je pense que lorsqu'on te répète que la guerre est perdue mais que tu dois mourir par principe et sans pouvoir te défendre avec ce que tu as appris, si tu n'es pas trop quon, tu te méfies.

L'Ukraine aurait dû mobiliser massivement, c'est un fait; mais au-delà de ça, des officiers qui "gâchent" du soldat entraîné, ça peut remettre en question le patriotisme.

Par ailleurs, il ne faut pas croire que ce soit une spécificité ukrainienne; il suffit de lire les lettres et les rapports durant la guerre de 14-18, on ne comptait plus les gars qui se coupaient des phalanges, se broyaient un pied, pour ne plus retourner dans les tranchées.


Dans le cas présent, les déserteurs contactés disent tous la même chose : "On nous a appris à travailler ensemble, on nous a formé à un poste et on s'est retrouvés avec des officiers qui nous ordonnaient d'aller déminer avec des drones russes au dessus de la tête".
Bref, on a demandé à des hommes du XXIe siècle ne vivant pas en Corée du Nord de se suicider en attendant qu'on annonce que les territoires qu'ils défendent pour des prunes passent à la Russie.


Mise à jour : c'est un peu plus de 1000 hommes, et non 1700 qui auraient déserté, et ce chiffre concerne l'ensemble des brigades formées à l'étranger, pas uniquement celle de France.
La brigade Anne de Kiev, désossée et déployée sur le front sans drones ni matériel de brouillage, a subi des "pertes conséquentes" dès les premiers jours.