L’hubris de Netanyahou

Forcheville a écrit:Il aurait certes un moyen simple et rapide de tout arrêter : la libération du reste des otages prisonniers depuis plus d’un an . Une centaine à peu près.
Curieux que personne n’en ai eu encore l’idée.

Fontsestian a écrit:Israël est en guerre depuis sa renaissance en 1948, perpétuellement sous la menace des Arabes qui ne sont en vérité que des envahisseurs installés sur les terres de l'antique royaume de David. En fait ce qui est reproché aux Israéliens d'aujourd'hui, la reconquête de leur ancien territoire, est admis pour les Arabes qui sont venus s'y installer par la force lors de leur expansion. Les terroristes arabes n'ont jamais cessé leurs actions criminelles contre les civils israéliens. De nombreux juifs ont ainsi été agressés, souvent tués, entrainant des représailles parfois sanglantes. En ce moment la guerre atteint un paroxysme suite au pogrom du 7 octobre. Il se trouve que depuis 1948, la position de plusieurs états arabes a évolué favorablement vis à vis d'Israël, que des organisations terroristes se sont développées menaçant autant les juifs que les régimes au pouvoir chez leurs voisins et que l'Iran chiite est devenu une puissance dominante au Moyen-Orient. Netanyaou utilise ce contexte pour tenter d'anéantir l'idée de partager Eretz Israël et de reconstituer l'ancien territoire des juifs. Il utilise tous les moyens militaires dont il dispose pour conduire cette guerre qui, comme toutes les guerres, entraine son lot de massacres et de dévastations. Peut on vraiment le lui reprocher?

Fontsestian a écrit:Israël est en guerre depuis sa renaissance en 1948, perpétuellement sous la menace des Arabes qui ne sont en vérité que des envahisseurs installés sur les terres de l'antique royaume de David. En fait ce qui est reproché aux Israéliens d'aujourd'hui, la reconquête de leur ancien territoire, est admis pour les Arabes qui sont venus s'y installer par la force lors de leur expansion. Les terroristes arabes n'ont jamais cessé leurs actions criminelles contre les civils israéliens. De nombreux juifs ont ainsi été agressés, souvent tués, entrainant des représailles parfois sanglantes. En ce moment la guerre atteint un paroxysme suite au pogrom du 7 octobre. Il se trouve que depuis 1948, la position de plusieurs états arabes a évolué favorablement vis à vis d'Israël, que des organisations terroristes se sont développées menaçant autant les juifs que les régimes au pouvoir chez leurs voisins et que l'Iran chiite est devenu une puissance dominante au Moyen-Orient. Netanyaou utilise ce contexte pour tenter d'anéantir l'idée de partager Eretz Israël et de reconstituer l'ancien territoire des juifs. Il utilise tous les moyens militaires dont il dispose pour conduire cette guerre qui, comme toutes les guerres, entraine son lot de massacres et de dévastations. Peut on vraiment le lui reprocher?

Horiel a écrit:

Fontsestian a écrit:Israël est en guerre depuis sa renaissance en 1948, perpétuellement sous la menace des Arabes qui ne sont en vérité que des envahisseurs installés sur les terres de l'antique royaume de David. En fait ce qui est reproché aux Israéliens d'aujourd'hui, la reconquête de leur ancien territoire, est admis pour les Arabes qui sont venus s'y installer par la force lors de leur expansion. Les terroristes arabes n'ont jamais cessé leurs actions criminelles contre les civils israéliens. De nombreux juifs ont ainsi été agressés, souvent tués, entrainant des représailles parfois sanglantes. En ce moment la guerre atteint un paroxysme suite au pogrom du 7 octobre. Il se trouve que depuis 1948, la position de plusieurs états arabes a évolué favorablement vis à vis d'Israël, que des organisations terroristes se sont développées menaçant autant les juifs que les régimes au pouvoir chez leurs voisins et que l'Iran chiite est devenu une puissance dominante au Moyen-Orient. Netanyaou utilise ce contexte pour tenter d'anéantir l'idée de partager Eretz Israël et de reconstituer l'ancien territoire des juifs. Il utilise tous les moyens militaires dont il dispose pour conduire cette guerre qui, comme toutes les guerres, entraine son lot de massacres et de dévastations. Peut on vraiment le lui reprocher?

Difficile de répondre par oui ou par non, sèchement, mais au vu des déclarations de certains membres de son gouvernement, il y a de quoi être assez épouvanté.
Israël est une démocratie, doit pouvoir vivre en sécurité dans ses frontières (et appartient à l'Occident, même si sa geographie la dessert).
Une fois énoncées les évidences, creusons un peu.

Quand un ministre déclare que les frontières d'Israël doivent aller jusqu'à Damas (bah... non);
que le peuple palestinien n'existe pas (bah... si, de fait);
qu'un autre déclare que cracher sur les chrétien est une coutume juive (intéressant; il a dit ça au XXIe siècle, le monsieur);
que son droit à circuler en Cisjordanie est plus important que celui des Arabes (hou il est bien çuilà, on tient un champion);p
qu'un troisième ministre dit tranquillou que les Palestiniens sont des animaux humains (ah ! un challenger...);
ou encore qu'une autre ait comparé les immigrés africains à des infiltrés musulmans qui propagent le sida et doivent être éloignés de certains métiers de service (ah oui, quand même)...


Liste non exhaustive, mais on se dit qu'on est tombé sur un élevage d'extrême-droite décidé à nuire à son pays et que la paix n'est pas pour demain.
Israël a été fondée, remontée par des gens courageux, des esprits ouverts, avides de construire et aujourd'hui, elle est aux mains de sagouins incompétents qui n'ont pas tenu compte des signaux -et pas faibles les signaux- qui annonçaient le 7 octobre et répandent la désolation sans distinction.

Alors oui, c'est la guerre, oui, les Israeliens ont raison d'écraser sous leurs talons le terrorisme islamiste.
Mais pas TOUS les Arabes du coin, indistinctement. Israel n'est pas Dieu, n'en déplaise aux Stromich et Ben Gvir, et le Liban n'est pas Sodome et Gomorrhe.
Il y aura un lendemain, et ce lendemain est façonné par des gens auprès desquels Tata Chaton fait figure d'écolière de manga amoureuse de sa licorne.

Ca flanque un peu les jetons, et même pour une incurable optimiste dans mon genre.

L'idée de nation est au-dessus de dirigeants -qui, par principe, passent-, j'espère que les potes à Bibi n'abîmeront pas trop la leur.