Soutiens internationaux aux candidats
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Soutiens internationaux aux candidats
Jean-Luc Mélenchon fait le plein en Amérique latine
Historiquement proche de la gauche «latino», qui lui a inspiré plusieurs des mesures de son programme, comme le référendum révocatoire ou l’Assemblée constituante, Jean-Luc Mélenchon a enregistré mardi le soutien des anciens présidents brésiliens Lula (2003-2011) et Dilma Rousseff (2011-2016). Les deux figures du Parti des travailleurs remercient le député des Bouches-du-Rhône pour «la solidarité sans restriction que les camarades de La France insoumise ont toujours manifestée au Parti des travailleurs et au peuple brésilien dans les moments les plus difficiles pour la démocratie». Et lui souhaitent de «réussir les journées électorales de cette semaine, qui s’inscrivent dans la lutte pour la paix, l’autodétermination des peuples, la justice et l’égalité des droits». Lula avait pourtant voté Hildago aux municipales 2020 à Paris.Cette semaine, plus de 300 «personnalités internationales» ont également apporté leur appui à Jean-Luc Mélenchon, dans une tribune relayée par un organe de campagne de La France insoumise. Parmi elles, des membres de la société civile, comme le cinéaste britannique Ken Loach ou l’océanographe colombienne Diana Ruiz Pino, membre du Giec. Mais aussi huit ex-dirigeants de pays d’Amérique latine et centrale : le Colombien Ernesto Samper (1994-1998), l’Equatorien Rafael Correa (2007-2017), le Bolivien Evo Morales (2006-2019), le Hondurien Manuel Zelaya (2006-2010), le Paraguayen Fernando Lugo (2008-2012), le Péruvien Ollanta Humala (2011-2016), ainsi que Lula et Dilma Rousseff.
Une éventuelle victoire de Jean-Luc Mélenchon au soir du 24 avril contribuerait, selon eux, «à construire dans le monde des coalitions mondiales pour la défense des biens communs comme le climat, l’eau, les océans ou les forêts». Et d’ajouter : «Dans la lutte internationale contre la pandémie, nous avons reçu avec satisfaction la position exprimée par Jean-Luc Mélenchon en faveur de la levée des brevets sur les vaccins.»
Les sociaux-démocrates d’Europe de l’Ouest pour Hidalgo
Dans sa campagne, Anne Hidalgo n’a pas tardé pour mettre en valeur ses alliances avec des chefs d’Etat d’Europe de l’Ouest. La maire de Paris, qui s’est tissé un beau réseau à l’international, a convié dès le 12 novembre Pedro Sanchez et Antonio Costa, les premiers ministres sociaux-démocrates d’Espagne et du Portugal, à un événement de soutien à la Mutualité, à Paris. «Les sociaux-démocrates sont la gauche qui réforme, qui transforme et permet à la démocratie d’avancer», avait alors lancé Pedro Sanchez. Celui-ci dirige pourtant depuis 2018 un gouvernement d’union avec le parti de gauche radicale Podemos, dont plusieurs membres ont annoncé leur préférence pour Jean-Luc Mélenchon.Le ralliement d’Antonio Costa est mis en avant dans la profession de foi de la maire de Paris, aux côtés de ceux des anciens ministres socialistes Bernard Cazeneuve et Martine Aubry. «Anne Hidalgo incarne la justice sociale et l’égalité dont l’Europe a besoin», clame dans ce document le patron du Parti socialiste portugais, au pouvoir depuis 2015 et reconduit pour un nouveau mandat en janvier.
Orbán vote Le Pen
De son côté, Marine Le Pen revendique le ralliement du Premier ministre hongrois Viktor Orbán, conspué par l’Union européenne pour ses attaques répétées contre l’Etat de droit. Une vidéo de soutien enregistrée par l’autocrate a même été diffusée lors du meeting de la candidate du Rassemblement national à Reims, le 5 février. Leur alliance n’est aucunement une surprise, les deux dirigeants ayant régulièrement affiché leur proximité ces dernières années. La députée, qui avait été reçue à Budapest en octobre, a d’ailleurs été prompte à féliciter Viktor Orbán après sa victoire aux élections législatives, ce week-end. «Quand le peuple vote, le peuple gagne !» a tweeté la représentante de l’extrême droite, dans une référence limpide au scrutin français.Et Macron dans tout ça ?
Le chef de l’Etat n’a enregistré aucun ralliement de dirigeant étranger de premier plan. Ce qui peut s’expliquer par des considérations partisanes : la plupart des chefs d’Etat européens appartiennent aux structures de la droite et de la gauche traditionnelles, rassemblées au Parlement européen au sein du Parti populaire européen et de l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates. Ceux-là sont historiquement plus proches des Républicains et du Parti socialiste que de La République en marche.
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