Pécresse chef de la grande armée mexicaine
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Re: Pécresse chef de la grande armée mexicaine
Non Matignon c'est pour BarnierLe K Keltys a écrit:t'es sûr que c'est pas Matignon.N'Magicfly a écrit:
Bof, Chiotti ce n'est pas qu'il n'est pas d'accord avec Peltier, c'est que Pécresse lui à promis Beauvau, alors il se la ferme.![]()
N'Magicfly- Messages : 4624
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Re: Pécresse chef de la grande armée mexicaine
Forcheville a écrit:Ce qu’il y a de bien dans cette campagne présidentielle, c’est le florilège de néologismes auxquels elle donne lieu : jusqu’ici il y avait bien la « lepenisation » des esprits , on s’y était habitué, Mais aujourd’hui, il faut reconnaître que cette expression est devenue bien désuète devant l’apparition des nouvelles: « la zemmourisation » des mêmes (esprits) et maintenant le clou du spectacle nous est offert gracieusement par Nadou avec son tout nouveau, tout chaud « wauquiezrisation des esprits ».
J’attends avec gourmandise la « hidalgoisation », la « jadoisation »,la « rousseauisation », la « taubiraisation » à moins que dans l’autre camp les esprits viennent à manquer.

Concernant ces derniers, l'enthousiasme ne semble pas suffisant pour créer des néologismes. Souhaitons que ça continue ainsi !
Romane- Messages : 945
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Localisation : Sud-est
Re: Pécresse chef de la grande armée mexicaine
N'Magicfly a écrit:Non Matignon c'est pour BarnierLe K Keltys a écrit:t'es sûr que c'est pas Matignon.N'Magicfly a écrit:
Bof, Chiotti ce n'est pas qu'il n'est pas d'accord avec Peltier, c'est que Pécresse lui à promis Beauvau, alors il se la ferme.![]()
Ou Bertand ...

Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Pécresse chef de la grande armée mexicaine
Un assureur?Nadou a écrit:N'Magicfly a écrit:
Non Matignon c'est pour Barnier
Ou Bertand ...

N'Magicfly- Messages : 4624
Date d'inscription : 11/02/2021
Re: Pécresse chef de la grande armée mexicaine
N'Magicfly a écrit:Un assureur?Nadou a écrit:
Ou Bertand ...
Pécresse ne sera certainement pas élu - , la France n'est pas prête à voter pour une femme malgré les qualités quelle peut avoir -

Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21310
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Age : 82
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Re: Pécresse chef de la grande armée mexicaine
:xavierB: Je le vois mal obéir à Pécresse, doit avoir une tête de cochon !N'Magicfly a écrit:Un assureur?Nadou a écrit:N'Magicfly a écrit:
Non Matignon c'est pour Barnier
Ou Bertand ...

Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Pécresse chef de la grande armée mexicaine
Mon pov' Keltys, t'as choisi la mauvaise jument. Mais tu as encore le temps de te reprendre
[size=62]Il est assez paradoxal que, en particulier à droite, où on fustige sans cesse, non sans raison, les non-dits, les dénis, le politiquement correct, les langues de bois, on ait assisté, en coproduction avec l’extrême gauche, à cette hystérisation des indignations surjouées parce qu’Emmanuel Macron, parlant vrai et direct en l’occurrence, recyclant une expression célèbre de l’ex-président Pompidou, a reconnu qu’il voulait, pour les inciter à céder, « emmerder les non-vaccinés ».[/size]
D’autant plus étonnant que cette auto-excitation totalement artificielle – on a été jusqu’à feindre de s’indigner de la vulgarité de l’expression – a permis d’occulter l’autre petite phrase proférée par le président qui, elle, était légitimement condamnable, sinon choquante : « Un irresponsable n’est plus un citoyen. » Eh bien si – et c’est même là l’essence de la démocratie –, un irresponsable reste un citoyen. D’autant que la notion d’irresponsabilité est dangereusement extensible et subjective. N’accusa-t-on pas les rares Français qui refusèrent l’armistice de 1940 d’être des irresponsables ? Ceux des Américains qui continuent de soutenir Donald Trump sont de dangereux irresponsables : n’empêche, ils restent des citoyens américains et, en outre, ils sont peut-être devenus majoritaires.
Les réactions dingotes, limite paranoïaques, qu’a suscitées la première expression de Macron (« emmerder les non-vaccinés ») posent question à un autre titre. Que nous dit le dernier sondage post-festivités publié par Le Figaro ? Que Valérie Pécresse, qui avait réalisé un spectaculaire bond au lendemain de sa victoire à la primaire de la droite, stagne quelque peu, alors que Macron, lui, progresse. Onze points sépareraient aujourd’hui les deux protagonistes.
Pécresse, version féminine du fillonisme… en plus musclé
Cependant, Pécresse avait, au départ, beaucoup de cartes en main : représentante, a priori, d’une droite ouverte, tolérante, incontestablement républicaine, elle pouvait espérer récupérer à la fois une partie de l’aile droite « modérée » du macronisme et une partie de l’électorat de gauche orphelin qui entend, avant tout, se débarrasser de Macron pour revenir au clivage traditionnel gauche-droite. Étrangement, elle n’a pas joué cette partition. Elle s’est positionnée comme une version féminine du fillonisme. En plus musclé sur le plan régalien.
Est-ce dans l’intention de récupérer une frange de la sensibilité conservatrice qui s’est ralliée à l’extrême droite ? Calcul aléatoire, car l’électorat de Marine Le Pen, en particulier, issu souvent de familles qui ont voté communiste, tripalement antilibéral, resté accro à une forme d’étatisme et de protectionnisme social, est tout à fait allergique, par exemple, à l’idée de supprimer d’emblée 200 000 postes de fonctionnaires « administrants » ou de donner la priorité absolue à une réduction drastique des déficits publics.
En fait, ce qui a largement contribué à surimprimer la face droite du discours de Pécresse (jusqu’à lui faire ressortir « le Kärcher de sa cave »), c’est la double pression de l’aile la plus droitière de ses soutiens (Éric Ciotti jouant, en l’occurrence, le même rôle que Sandrine Rousseau chez Yannick Jadot) et de la fraction la plus dure des grands médias les plus conservateurs, CNews en tête. D’où un parallèle possible avec la façon dont la radicalisation des médias progressistes, leur indulgence à l’égard des dérives racialistes, décoloniales ou wokistes, ou leur réticence à aborder de front les questions d’immigration ou de sécurité, a fortement participé de la dégringolade d’une gauche aujourd’hui en état de mort clinique.
Si l’actuel président est réélu, il sera bien inspiré de distribuer une brassée de légions d’honneur à ceux qui l’auront ainsi involontairement servi et de promouvoir d’un coup « grand officier » les Mélenchon, les Ciotti ou les Ivan Rioufol…

Jean-François Kahn – Ces prétendus adversaires de Macron qui font son jeu
Par Jean-François Kahn le 11 01 2022
CHRONIQUE. L’expression « emmerder les non-vaccinés » a déclenché le courroux de l’opposition, mais révélé, en fait, ses failles et ses contradictions.
D’autant plus étonnant que cette auto-excitation totalement artificielle – on a été jusqu’à feindre de s’indigner de la vulgarité de l’expression – a permis d’occulter l’autre petite phrase proférée par le président qui, elle, était légitimement condamnable, sinon choquante : « Un irresponsable n’est plus un citoyen. » Eh bien si – et c’est même là l’essence de la démocratie –, un irresponsable reste un citoyen. D’autant que la notion d’irresponsabilité est dangereusement extensible et subjective. N’accusa-t-on pas les rares Français qui refusèrent l’armistice de 1940 d’être des irresponsables ? Ceux des Américains qui continuent de soutenir Donald Trump sont de dangereux irresponsables : n’empêche, ils restent des citoyens américains et, en outre, ils sont peut-être devenus majoritaires.
Les réactions dingotes, limite paranoïaques, qu’a suscitées la première expression de Macron (« emmerder les non-vaccinés ») posent question à un autre titre. Que nous dit le dernier sondage post-festivités publié par Le Figaro ? Que Valérie Pécresse, qui avait réalisé un spectaculaire bond au lendemain de sa victoire à la primaire de la droite, stagne quelque peu, alors que Macron, lui, progresse. Onze points sépareraient aujourd’hui les deux protagonistes.
Pécresse, version féminine du fillonisme… en plus musclé
Cependant, Pécresse avait, au départ, beaucoup de cartes en main : représentante, a priori, d’une droite ouverte, tolérante, incontestablement républicaine, elle pouvait espérer récupérer à la fois une partie de l’aile droite « modérée » du macronisme et une partie de l’électorat de gauche orphelin qui entend, avant tout, se débarrasser de Macron pour revenir au clivage traditionnel gauche-droite. Étrangement, elle n’a pas joué cette partition. Elle s’est positionnée comme une version féminine du fillonisme. En plus musclé sur le plan régalien.
Est-ce dans l’intention de récupérer une frange de la sensibilité conservatrice qui s’est ralliée à l’extrême droite ? Calcul aléatoire, car l’électorat de Marine Le Pen, en particulier, issu souvent de familles qui ont voté communiste, tripalement antilibéral, resté accro à une forme d’étatisme et de protectionnisme social, est tout à fait allergique, par exemple, à l’idée de supprimer d’emblée 200 000 postes de fonctionnaires « administrants » ou de donner la priorité absolue à une réduction drastique des déficits publics.
En fait, ce qui a largement contribué à surimprimer la face droite du discours de Pécresse (jusqu’à lui faire ressortir « le Kärcher de sa cave »), c’est la double pression de l’aile la plus droitière de ses soutiens (Éric Ciotti jouant, en l’occurrence, le même rôle que Sandrine Rousseau chez Yannick Jadot) et de la fraction la plus dure des grands médias les plus conservateurs, CNews en tête. D’où un parallèle possible avec la façon dont la radicalisation des médias progressistes, leur indulgence à l’égard des dérives racialistes, décoloniales ou wokistes, ou leur réticence à aborder de front les questions d’immigration ou de sécurité, a fortement participé de la dégringolade d’une gauche aujourd’hui en état de mort clinique.
Pécresse mise en minorité
Significatif, à cet égard, fut le numéro de nouvelle année du Figaro : journal qui penche, avec intelligence, doigté et relative objectivité, en faveur de Pécresse, mais qui, ce jour-là, imprima en première page un immense éditorial, décrivant une France en état d’agonie cataclysmique qui, en conséquence, rabattait un électorat ainsi chauffé à blanc sur Éric Zemmour plutôt que sur Valérie Pécresse. C’est d’ailleurs cette fraction radicalisée qui a mis Pécresse en minorité sur la question du pass vaccinal. Stratégie suicidaire qui risque d’éloigner le centre droit de Pécresse et de rejeter les électeurs orphelins de gauche sur Macron.Si l’actuel président est réélu, il sera bien inspiré de distribuer une brassée de légions d’honneur à ceux qui l’auront ainsi involontairement servi et de promouvoir d’un coup « grand officier » les Mélenchon, les Ciotti ou les Ivan Rioufol…
N'Magicfly- Messages : 4624
Date d'inscription : 11/02/2021
Re: Pécresse chef de la grande armée mexicaine
N'Magicfly a écrit:Mon pov' Keltys, t'as choisi la mauvaise jument. Mais tu as encore le temps de te reprendre
Jean-François Kahn – Ces prétendus adversaires de Macron qui font son jeuPar Jean-François Kahn le 11 01 2022
Je ne l'aime pas, moi. Comme disait Cavanna : " Je veux que Jean- François canne "

Hélas, c'est encore le meilleur qui est parti le premier
Diviciac- Messages : 38968
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Localisation : IdF et Morvan
Re: Pécresse chef de la grande armée mexicaine
Celle qui en a (des ouilles) elle pourrait pas être élue ?ledevois a écrit:N'Magicfly a écrit:
Un assureur?
Pécresse ne sera certainement pas élu - , la France n'est pas prête à voter pour une femme malgré les qualités quelle peut avoir -

Invité- Invité
Re: Pécresse chef de la grande armée mexicaine
Jean-François Kahn
Ah oui l'ami de DSK qui avait pris sa défense, lors de l'affaire su Sofitel de New York, en disant haut et fort à la TV qu'il avait juste trousser une servante ......et que c'était pas la peine d'en faire une pendule.....le droit de cuissage en quelques sortes....
Ah oui l'ami de DSK qui avait pris sa défense, lors de l'affaire su Sofitel de New York, en disant haut et fort à la TV qu'il avait juste trousser une servante ......et que c'était pas la peine d'en faire une pendule.....le droit de cuissage en quelques sortes....
Invité- Invité
Re: Pécresse chef de la grande armée mexicaine
N'Magicfly a écrit:Mon pov' Keltys, t'as choisi la mauvaise jument. Mais tu as encore le temps de te reprendre
Jean-François Kahn – Ces prétendus adversaires de Macron qui font son jeu[size=62]Il est assez paradoxal que, en particulier à droite, où on fustige sans cesse, non sans raison, les non-dits, les dénis, le politiquement correct, les langues de bois, on ait assisté, en coproduction avec l’extrême gauche, à cette hystérisation des indignations surjouées parce qu’Emmanuel Macron, parlant vrai et direct en l’occurrence, recyclant une expression célèbre de l’ex-président Pompidou, a reconnu qu’il voulait, pour les inciter à céder, « emmerder les non-vaccinés ».[/size]Par Jean-François Kahn le 11 01 2022
CHRONIQUE. L’expression « emmerder les non-vaccinés » a déclenché le courroux de l’opposition, mais révélé, en fait, ses failles et ses contradictions.
D’autant plus étonnant que cette auto-excitation totalement artificielle – on a été jusqu’à feindre de s’indigner de la vulgarité de l’expression – a permis d’occulter l’autre petite phrase proférée par le président qui, elle, était légitimement condamnable, sinon choquante : « Un irresponsable n’est plus un citoyen. » Eh bien si – et c’est même là l’essence de la démocratie –, un irresponsable reste un citoyen. D’autant que la notion d’irresponsabilité est dangereusement extensible et subjective. N’accusa-t-on pas les rares Français qui refusèrent l’armistice de 1940 d’être des irresponsables ? Ceux des Américains qui continuent de soutenir Donald Trump sont de dangereux irresponsables : n’empêche, ils restent des citoyens américains et, en outre, ils sont peut-être devenus majoritaires.
Les réactions dingotes, limite paranoïaques, qu’a suscitées la première expression de Macron (« emmerder les non-vaccinés ») posent question à un autre titre. Que nous dit le dernier sondage post-festivités publié par Le Figaro ? Que Valérie Pécresse, qui avait réalisé un spectaculaire bond au lendemain de sa victoire à la primaire de la droite, stagne quelque peu, alors que Macron, lui, progresse. Onze points sépareraient aujourd’hui les deux protagonistes.
Pécresse, version féminine du fillonisme… en plus musclé
Cependant, Pécresse avait, au départ, beaucoup de cartes en main : représentante, a priori, d’une droite ouverte, tolérante, incontestablement républicaine, elle pouvait espérer récupérer à la fois une partie de l’aile droite « modérée » du macronisme et une partie de l’électorat de gauche orphelin qui entend, avant tout, se débarrasser de Macron pour revenir au clivage traditionnel gauche-droite. Étrangement, elle n’a pas joué cette partition. Elle s’est positionnée comme une version féminine du fillonisme. En plus musclé sur le plan régalien.
Est-ce dans l’intention de récupérer une frange de la sensibilité conservatrice qui s’est ralliée à l’extrême droite ? Calcul aléatoire, car l’électorat de Marine Le Pen, en particulier, issu souvent de familles qui ont voté communiste, tripalement antilibéral, resté accro à une forme d’étatisme et de protectionnisme social, est tout à fait allergique, par exemple, à l’idée de supprimer d’emblée 200 000 postes de fonctionnaires « administrants » ou de donner la priorité absolue à une réduction drastique des déficits publics.
En fait, ce qui a largement contribué à surimprimer la face droite du discours de Pécresse (jusqu’à lui faire ressortir « le Kärcher de sa cave »), c’est la double pression de l’aile la plus droitière de ses soutiens (Éric Ciotti jouant, en l’occurrence, le même rôle que Sandrine Rousseau chez Yannick Jadot) et de la fraction la plus dure des grands médias les plus conservateurs, CNews en tête. D’où un parallèle possible avec la façon dont la radicalisation des médias progressistes, leur indulgence à l’égard des dérives racialistes, décoloniales ou wokistes, ou leur réticence à aborder de front les questions d’immigration ou de sécurité, a fortement participé de la dégringolade d’une gauche aujourd’hui en état de mort clinique.Pécresse mise en minorité
Significatif, à cet égard, fut le numéro de nouvelle année du Figaro : journal qui penche, avec intelligence, doigté et relative objectivité, en faveur de Pécresse, mais qui, ce jour-là, imprima en première page un immense éditorial, décrivant une France en état d’agonie cataclysmique qui, en conséquence, rabattait un électorat ainsi chauffé à blanc sur Éric Zemmour plutôt que sur Valérie Pécresse. C’est d’ailleurs cette fraction radicalisée qui a mis Pécresse en minorité sur la question du pass vaccinal. Stratégie suicidaire qui risque d’éloigner le centre droit de Pécresse et de rejeter les électeurs orphelins de gauche sur Macron.
Si l’actuel président est réélu, il sera bien inspiré de distribuer une brassée de légions d’honneur à ceux qui l’auront ainsi involontairement servi et de promouvoir d’un coup « grand officier » les Mélenchon, les Ciotti ou les Ivan Rioufol…
On comprend très bien le dilemme de Pécresse :
Rester ce qu'elle est, une libérale européiste de centre droit et ressembler trop à Macron et enfiler le costard de Fillon, en durcissant son discours à droite, suppression de fonctionnaires, armée dans les banlieues, Karcher ...
Elle n'est pas nette, pas franche. On ne sait pas qui elle est.

Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Pécresse chef de la grande armée mexicaine
C'est le pb quand on est trop proche d'un autre candidat, pour se démarquer, on est obligé de draguer le bord opposé.Nadou a écrit:N'Magicfly a écrit:Mon pov' Keltys, t'as choisi la mauvaise jument. Mais tu as encore le temps de te reprendre
Jean-François Kahn – Ces prétendus adversaires de Macron qui font son jeu[size=62]Il est assez paradoxal que, en particulier à droite, où on fustige sans cesse, non sans raison, les non-dits, les dénis, le politiquement correct, les langues de bois, on ait assisté, en coproduction avec l’extrême gauche, à cette hystérisation des indignations surjouées parce qu’Emmanuel Macron, parlant vrai et direct en l’occurrence, recyclant une expression célèbre de l’ex-président Pompidou, a reconnu qu’il voulait, pour les inciter à céder, « emmerder les non-vaccinés ».[/size]Par Jean-François Kahn le 11 01 2022
CHRONIQUE. L’expression « emmerder les non-vaccinés » a déclenché le courroux de l’opposition, mais révélé, en fait, ses failles et ses contradictions.
D’autant plus étonnant que cette auto-excitation totalement artificielle – on a été jusqu’à feindre de s’indigner de la vulgarité de l’expression – a permis d’occulter l’autre petite phrase proférée par le président qui, elle, était légitimement condamnable, sinon choquante : « Un irresponsable n’est plus un citoyen. » Eh bien si – et c’est même là l’essence de la démocratie –, un irresponsable reste un citoyen. D’autant que la notion d’irresponsabilité est dangereusement extensible et subjective. N’accusa-t-on pas les rares Français qui refusèrent l’armistice de 1940 d’être des irresponsables ? Ceux des Américains qui continuent de soutenir Donald Trump sont de dangereux irresponsables : n’empêche, ils restent des citoyens américains et, en outre, ils sont peut-être devenus majoritaires.
Les réactions dingotes, limite paranoïaques, qu’a suscitées la première expression de Macron (« emmerder les non-vaccinés ») posent question à un autre titre. Que nous dit le dernier sondage post-festivités publié par Le Figaro ? Que Valérie Pécresse, qui avait réalisé un spectaculaire bond au lendemain de sa victoire à la primaire de la droite, stagne quelque peu, alors que Macron, lui, progresse. Onze points sépareraient aujourd’hui les deux protagonistes.
Pécresse, version féminine du fillonisme… en plus musclé
Cependant, Pécresse avait, au départ, beaucoup de cartes en main : représentante, a priori, d’une droite ouverte, tolérante, incontestablement républicaine, elle pouvait espérer récupérer à la fois une partie de l’aile droite « modérée » du macronisme et une partie de l’électorat de gauche orphelin qui entend, avant tout, se débarrasser de Macron pour revenir au clivage traditionnel gauche-droite. Étrangement, elle n’a pas joué cette partition. Elle s’est positionnée comme une version féminine du fillonisme. En plus musclé sur le plan régalien.
Est-ce dans l’intention de récupérer une frange de la sensibilité conservatrice qui s’est ralliée à l’extrême droite ? Calcul aléatoire, car l’électorat de Marine Le Pen, en particulier, issu souvent de familles qui ont voté communiste, tripalement antilibéral, resté accro à une forme d’étatisme et de protectionnisme social, est tout à fait allergique, par exemple, à l’idée de supprimer d’emblée 200 000 postes de fonctionnaires « administrants » ou de donner la priorité absolue à une réduction drastique des déficits publics.
En fait, ce qui a largement contribué à surimprimer la face droite du discours de Pécresse (jusqu’à lui faire ressortir « le Kärcher de sa cave »), c’est la double pression de l’aile la plus droitière de ses soutiens (Éric Ciotti jouant, en l’occurrence, le même rôle que Sandrine Rousseau chez Yannick Jadot) et de la fraction la plus dure des grands médias les plus conservateurs, CNews en tête. D’où un parallèle possible avec la façon dont la radicalisation des médias progressistes, leur indulgence à l’égard des dérives racialistes, décoloniales ou wokistes, ou leur réticence à aborder de front les questions d’immigration ou de sécurité, a fortement participé de la dégringolade d’une gauche aujourd’hui en état de mort clinique.Pécresse mise en minorité
Significatif, à cet égard, fut le numéro de nouvelle année du Figaro : journal qui penche, avec intelligence, doigté et relative objectivité, en faveur de Pécresse, mais qui, ce jour-là, imprima en première page un immense éditorial, décrivant une France en état d’agonie cataclysmique qui, en conséquence, rabattait un électorat ainsi chauffé à blanc sur Éric Zemmour plutôt que sur Valérie Pécresse. C’est d’ailleurs cette fraction radicalisée qui a mis Pécresse en minorité sur la question du pass vaccinal. Stratégie suicidaire qui risque d’éloigner le centre droit de Pécresse et de rejeter les électeurs orphelins de gauche sur Macron.
Si l’actuel président est réélu, il sera bien inspiré de distribuer une brassée de légions d’honneur à ceux qui l’auront ainsi involontairement servi et de promouvoir d’un coup « grand officier » les Mélenchon, les Ciotti ou les Ivan Rioufol…
On comprend très bien le dilemme de Pécresse :
Rester ce qu'elle est, une libérale européiste de centre droit et ressembler trop à Macron et enfiler le costard de Fillon, en durcissant son discours à droite, suppression de fonctionnaires, armée dans les banlieues, Karcher ...
Elle n'est pas nette, pas franche. On ne sait pas qui elle est.
Imaginons que Macron soit élu, ce qui est très probable, mais qu'il n'obtient pas une majorité à l'Assemblée, nous aurions une cohabitation, et là il pourrait nommer Pécresse premier ministre, car je doute fort que Le pen ou Mélenchon puisse obtenir assez d'élus pour revendiquer le poste. Je me demande si ce n'est pas ce qu'elle vise en réalité.

N'Magicfly- Messages : 4624
Date d'inscription : 11/02/2021
Re: Pécresse chef de la grande armée mexicaine
N'Magicfly a écrit:C'est le pb quand on est trop proche d'un autre candidat, pour se démarquer, on est obligé de draguer le bord opposé.Nadou a écrit:
On comprend très bien le dilemme de Pécresse :
Rester ce qu'elle est, une libérale européiste de centre droit et ressembler trop à Macron et enfiler le costard de Fillon, en durcissant son discours à droite, suppression de fonctionnaires, armée dans les banlieues, Karcher ...
Elle n'est pas nette, pas franche. On ne sait pas qui elle est.
Imaginons que Macron soit élu, ce qui est très probable, mais qu'il n'obtient pas une majorité à l'Assemblée, nous aurions une cohabitation, et là il pourrait nommer Pécresse premier ministre, car je doute fort que Le pen ou Mélenchon puisse obtenir assez d'élus pour revendiquer le poste. Je me demande si ce n'est pas ce qu'elle vise en réalité.
Comme le dit votre ami Onfray "LR et LREM, c'est la même chose"
Diviciac- Messages : 38968
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Pécresse chef de la grande armée mexicaine
Non , LR c'est LREM sans EM, ...à l'arrêt quoi pffffDiviciac a écrit:N'Magicfly a écrit:
C'est le pb quand on est trop proche d'un autre candidat, pour se démarquer, on est obligé de draguer le bord opposé.
Imaginons que Macron soit élu, ce qui est très probable, mais qu'il n'obtient pas une majorité à l'Assemblée, nous aurions une cohabitation, et là il pourrait nommer Pécresse premier ministre, car je doute fort que Le pen ou Mélenchon puisse obtenir assez d'élus pour revendiquer le poste. Je me demande si ce n'est pas ce qu'elle vise en réalité.
Comme le dit votre ami Onfray "LR et LREM, c'est la même chose"

N'Magicfly- Messages : 4624
Date d'inscription : 11/02/2021
Re: Pécresse chef de la grande armée mexicaine
Si on pouvait faire marche arrière pour revenir à 2017 le pays s'en porterait nettement mieux . Comme quoi il vaut mieux être à l'arrêt que se précipiter vers le chaos .N'Magicfly a écrit:Non , LR c'est LREM sans EM, ...à l'arrêt quoi pffffDiviciac a écrit:
Comme le dit votre ami Onfray "LR et LREM, c'est la même chose"
Diviciac- Messages : 38968
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Pécresse chef de la grande armée mexicaine
Strauss Kahn, c'est celui qui appelle un viol, un simple troussage domestique.... une excellente référence morale.
Le K Keltys- Messages : 2446
Date d'inscription : 23/08/2020
Re: Pécresse chef de la grande armée mexicaine
Diviciac a écrit:N'Magicfly a écrit:C'est le pb quand on est trop proche d'un autre candidat, pour se démarquer, on est obligé de draguer le bord opposé.Nadou a écrit:
On comprend très bien le dilemme de Pécresse :
Rester ce qu'elle est, une libérale européiste de centre droit et ressembler trop à Macron et enfiler le costard de Fillon, en durcissant son discours à droite, suppression de fonctionnaires, armée dans les banlieues, Karcher ...
Elle n'est pas nette, pas franche. On ne sait pas qui elle est.
Imaginons que Macron soit élu, ce qui est très probable, mais qu'il n'obtient pas une majorité à l'Assemblée, nous aurions une cohabitation, et là il pourrait nommer Pécresse premier ministre, car je doute fort que Le pen ou Mélenchon puisse obtenir assez d'élus pour revendiquer le poste. Je me demande si ce n'est pas ce qu'elle vise en réalité.
Comme le dit votre ami Onfray "LR et LREM, c'est la même chose"
Voilà qui va faire plaisir à Keltys !


Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Pécresse chef de la grande armée mexicaine
Voilà pourquoi Keltys devrait s'extraire rapidement du panier de crabe LR et venir rejoindre les anciens LR chez LREMNadou a écrit:Diviciac a écrit:
Comme le dit votre ami Onfray "LR et LREM, c'est la même chose"
Voilà qui va faire plaisir à Keltys !

N'Magicfly- Messages : 4624
Date d'inscription : 11/02/2021
Re: Pécresse chef de la grande armée mexicaine
LREM n'est qu'un vulgaire copie de LR, aucune chance que je les rejoigneN'Magicfly a écrit:Voilà pourquoi Keltys devrait s'extraire rapidement du panier de crabe LR et venir rejoindre les anciens LR chez LREMNadou a écrit:
Voilà qui va faire plaisir à Keltys !![]()

Le K Keltys- Messages : 2446
Date d'inscription : 23/08/2020
Re: Pécresse chef de la grande armée mexicaine
Et voilà pourquoi les gens qui se disent encore de gauche n'ont rien à faire à LREM.N'Magicfly a écrit:Voilà pourquoi Keltys devrait s'extraire rapidement du panier de crabe LR et venir rejoindre les anciens LR chez LREMNadou a écrit:
Voilà qui va faire plaisir à Keltys !![]()
Diviciac- Messages : 38968
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Pécresse chef de la grande armée mexicaine
N'Magicfly a écrit:C'est désolant! ...et on voudrait que je rallie LR!Comment Pécresse veut mater les fortes têtes de LRNicolas Sarkozy, sitôt après la victoire de Valérie Pécresse à la primaire LR, lui a soufflé ce conseil de vieux sage : « Il faut que tu passes les quinze prochains jours à réunir la famille. » Tout faire pour éviter des rancœurs, qui avaient coûté cher à François Fillon en 2017, faute d’avoir fait les gestes d’apaisement envers ceux qu’il avait battus. D’où la présentation par la candidate d’une équipe de campagne pléthorique – sa « grande armée », référence napoléonienne – d’une centaine de grognards, pas moins, pour réunir toutes les tendances du parti. Jusqu’à Laurent Wauquiez, chargé d’un honorifique « comité de soutien des élus ». « J’adore le Mexique et on peut dire que ce pays est dignement représenté ! » se gausse un cadre LR face à ce qu’il faut bien qualifier d’armée mexicaine.LETTRE DU PALAIS. Malgré ses efforts pour rassembler son camp, la candidate des Républicains fait face à une tribu d’irréductibles Gaulois. À chacun ses frondeurs !
Peu importe, au fond, car tout pécressiste sait qu’il s’agit d’éviter des parasitages internes en distribuant hochets et autres titres ronflants. La candidate, de fait, ne décide qu’avec un cercle restreint de conseillers et d’élus de confiance. Dans le saint des saints, notamment : son directeur de campagne Patrick Stefanini, le « dircom » Geoffroy Didier, le conseiller presse historique Jean-Marc Zakhia, le patron du Sénat Gérard Larcher et celui des sénateurs LR Bruno Retailleau.Un petit cercle de fortes têtes
Si cette opération réconciliation a été rondement menée, il reste à Valérie Pécresse à réduire un petit cercle de fortes têtes qui persiste à lui résister. Favorable au pass vaccinal – sous certaines conditions, en particulier de durée –, la patronne de l’Île-de-France avait passé consigne à ses troupes parlementaires de voter le projet de loi du gouvernement, en se battant pour l’amender à la marge, afin de montrer que LR est « un parti responsable et de gouvernement ».
Lors d’une réunion des députés Républicains en « visio » ce lundi après-midi, le patron du parti, Christian Jacob, et le chef des députés LR, Damien Abad, s’étaient chargés de mettre en tension les (Gaulois) réfractaires en des termes qu’ils ont fort peu goûtés. « Jamais, on ne nous avait parlé comme ça ! Ils nous ont dit qu’on ne devait pas mettre la candidate en difficulté, que la qualification pour le second tour serait serrée, etc. », s’indigne un participant, outré qu’on lui fasse par avance porter le chapeau d’un possible échec à la présidentielle. Bilan : un four total. Le soir même, lors d’une séance rocambolesque dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, 32 députés LR votaient un amendement de suppression de l’article premier du texte instaurant ledit pass vaccinal. Un camouflet pour la candidate.
Pire, parmi les rebelles figurait l’un des six porte-parole de Pécresse, le député Aurélien Pradié, par ailleurs numéro trois du parti. Lequel a eu droit dans la foulée, selon plusieurs pécressistes, à une remontée de bretelles lui signifiant qu’il fallait prestement rentrer dans le rang. « Un porte-parole porte la parole. Il ne faut pas confondre propre parole et porte-parole », tance un fidèle de la candidate pour signifier au jeune trublion qu’il est libre de recouvrer sa liberté de ton en renonçant à ses fonctions dans l’équipe.
Après son coup d’éclat, Pradié a été amicalement chapitré par Éric Ciotti, Christian Jacob ou Jean-François Copé dans le huis clos d’une réunion du conseil stratégique de LR. « Et Valérie lui a fait un recadrage, soutenue par les quatre mousquetaires [surnom donné à ses quatre anciens adversaires de la primaire, NDLR]. Il y a une ligne, il faut s’y tenir ! » insiste un proche de la candidate. Pas en odeur de sainteté, critiqué en interne pour son ambition, imposé par Christian Jacob aux avant-postes de la campagne au nom du rassemblement alors qu’il avait soutenu Xavier Bertrand, Pradié est celui que les LR adorent détester, au point de le surnommer… le « prof de surf », une de ses marottes. « Tous ces jeunes députés qui se prennent pour des héros, ils n’avaient qu’à se présenter à la primaire ! » sermonne un haut gradé pécressiste. « Avec lui, le verbe est haut, pas les actes », tonne un autre élu LR.On se fait insulter par nos électeurs, qui pensent qu’on est des collabos !Un député LR anti-pass vaccinal« Massacre à la tronçonneuse »
Sans doute sensible à ces aimables remontrances, le même Pradié a mystérieusement déserté les bancs de l’Assemblée dans la nuit de mercredi à jeudi, lors du vote en première lecture du projet de loi sur le pass vaccinal. Le turbulent député du Lot n’a pas pris part au vote, évitant d’avoir à se déjuger et sauvant la face de la candidate. De même, d’autres députés LR, qui étaient farouchement hostiles au texte de l’exécutif, se sont-ils finalement abstenus, au lieu de voter contre.
Las, le groupe LR s’est encore retrouvé divisé en « quatre quarts », pour reprendre une expression chère à Valérie Pécresse : ceux (28) qui ont voté pour le pass vaccinal, comme Éric Ciotti ou Christian Jacob ; ceux (22) qui se sont abstenus, dont le droitier Julien Aubert, rentré dans le rang, ou l’ex-bertrandiste Éric Diard ; ceux (29) qui sont prudemment restés dans leur lit, dont Pradié ou Thibault Bazin, autre tonitruante jeune pousse ; et 24 rebelles qui ont malgré tout voté contre.
Parmi eux, des tenants de l’aile droite de LR et des proches de Laurent Wauquiez, comme le « puncheur » Fabien Di Filippo, député de la Moselle, Dino Cinieri, député de la Loire qui avait rallié Éric Ciotti à la primaire LR, ou Guillaume Peltier, l’ex-numéro deux du parti en disgrâce. « Ils sont 24, ce n’est pas énorme. Comme dit Valérie Pécresse, on est une droite de rassemblement, c’est normal qu’il y ait des sensibilités différentes », tente d’apaiser Valérie Debord, membre de la cellule riposte au sein de l’équipe de campagne. « On va mettre de l’ordre dans tout ça ! » fulmine pourtant un soutien de la candidate.
Ces frondeurs d’un nouveau genre n’entendent pas se laisser réduire à petit feu. Ils restent convaincus que leur candidate commet une lourde erreur en cautionnant les mesures sanitaires d’Emmanuel Macron, au risque de se couper d’une partie de l’électorat. « L’argument de la discipline n’est pas le bon, peste l’un sous le couvert de l’anonymat. On a passé quatre ans et demi seuls dans la tranchée à se battre avec notre b… et notre couteau face aux macronistes et au RN, sans personne pour nous aider. Ce n’est pas parce qu’on nous dit que le colonel arrive qu’on va se mettre au garde-à-vous ! On se fait insulter par nos électeurs, qui pensent que les députés LR sont des collabos ! Si Pécresse croit qu’elle va gagner des voix en votant le pass vaccinal du gouvernement, elle se trompe. » Et de souligner : « Tous ceux qui sont passés à LR du vote contre à l’abstention ont obtenu un poste dans l’équipe de campagne, c’est aussi simple que ça… »
Des tensions qui font les délices des macronistes. « C’est massacre à la tronçonneuse à LR, ils sont divisés sur la ligne à tenir sur le sanitaire ! » se régale un stratège de l’exécutif. « La sortie d’Emmanuel Macron sur “emmerder les antivax” était un piège qui nous était tendu pour nous forcer à voter avec les extrêmes. Ça a radicalisé encore plus ceux qui voulaient voter contre le pass vaccinal chez nous, malgré la position de la candidate. Soit on voit le piège, soit on fonce dedans… » soupire un haut gradé de l’équipe Pécresse. Lequel prévient que la candidate doit impérativement imposer son autorité à ses troupes, sauf à marcher sur les traces de Ségolène Royal, qui, en 2007, avait été en partie torpillée par les siens : « C’est la première bosse. Attention à la royalisation ! »
Si Macron ne peut pas gagner je rallierai Pécresse mais sans aucun enthousiasme, dans le seul but d'éviter l'un des guignols de l'opposition. Plus le temps passe et plus je suis persuadé que Macron est le seul à pouvoir tenir la barre dans les cinq ans à venir bien que je ne vois pas comment il pourra s'appuyer sur une majorité cohérente. Les perspectives politiques ne me réjouissent pas alors que nous allons avoir à affronter les conséquences sociales et économiques du bouleversement covidien.

Je ne peux pas tout, je ne réussis pas tout mais je refuse de m'y résoudre. Emmanuel Macron.
Fontsestian- Messages : 8222
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Re: Pécresse chef de la grande armée mexicaine
Nadou a écrit:N'Magicfly a écrit:Mon pov' Keltys, t'as choisi la mauvaise jument. Mais tu as encore le temps de te reprendre
Jean-François Kahn – Ces prétendus adversaires de Macron qui font son jeu[size=62]Il est assez paradoxal que, en particulier à droite, où on fustige sans cesse, non sans raison, les non-dits, les dénis, le politiquement correct, les langues de bois, on ait assisté, en coproduction avec l’extrême gauche, à cette hystérisation des indignations surjouées parce qu’Emmanuel Macron, parlant vrai et direct en l’occurrence, recyclant une expression célèbre de l’ex-président Pompidou, a reconnu qu’il voulait, pour les inciter à céder, « emmerder les non-vaccinés ».[/size]Par Jean-François Kahn le 11 01 2022
CHRONIQUE. L’expression « emmerder les non-vaccinés » a déclenché le courroux de l’opposition, mais révélé, en fait, ses failles et ses contradictions.
D’autant plus étonnant que cette auto-excitation totalement artificielle – on a été jusqu’à feindre de s’indigner de la vulgarité de l’expression – a permis d’occulter l’autre petite phrase proférée par le président qui, elle, était légitimement condamnable, sinon choquante : « Un irresponsable n’est plus un citoyen. » Eh bien si – et c’est même là l’essence de la démocratie –, un irresponsable reste un citoyen. D’autant que la notion d’irresponsabilité est dangereusement extensible et subjective. N’accusa-t-on pas les rares Français qui refusèrent l’armistice de 1940 d’être des irresponsables ? Ceux des Américains qui continuent de soutenir Donald Trump sont de dangereux irresponsables : n’empêche, ils restent des citoyens américains et, en outre, ils sont peut-être devenus majoritaires.
Les réactions dingotes, limite paranoïaques, qu’a suscitées la première expression de Macron (« emmerder les non-vaccinés ») posent question à un autre titre. Que nous dit le dernier sondage post-festivités publié par Le Figaro ? Que Valérie Pécresse, qui avait réalisé un spectaculaire bond au lendemain de sa victoire à la primaire de la droite, stagne quelque peu, alors que Macron, lui, progresse. Onze points sépareraient aujourd’hui les deux protagonistes.
Pécresse, version féminine du fillonisme… en plus musclé
Cependant, Pécresse avait, au départ, beaucoup de cartes en main : représentante, a priori, d’une droite ouverte, tolérante, incontestablement républicaine, elle pouvait espérer récupérer à la fois une partie de l’aile droite « modérée » du macronisme et une partie de l’électorat de gauche orphelin qui entend, avant tout, se débarrasser de Macron pour revenir au clivage traditionnel gauche-droite. Étrangement, elle n’a pas joué cette partition. Elle s’est positionnée comme une version féminine du fillonisme. En plus musclé sur le plan régalien.
Est-ce dans l’intention de récupérer une frange de la sensibilité conservatrice qui s’est ralliée à l’extrême droite ? Calcul aléatoire, car l’électorat de Marine Le Pen, en particulier, issu souvent de familles qui ont voté communiste, tripalement antilibéral, resté accro à une forme d’étatisme et de protectionnisme social, est tout à fait allergique, par exemple, à l’idée de supprimer d’emblée 200 000 postes de fonctionnaires « administrants » ou de donner la priorité absolue à une réduction drastique des déficits publics.
En fait, ce qui a largement contribué à surimprimer la face droite du discours de Pécresse (jusqu’à lui faire ressortir « le Kärcher de sa cave »), c’est la double pression de l’aile la plus droitière de ses soutiens (Éric Ciotti jouant, en l’occurrence, le même rôle que Sandrine Rousseau chez Yannick Jadot) et de la fraction la plus dure des grands médias les plus conservateurs, CNews en tête. D’où un parallèle possible avec la façon dont la radicalisation des médias progressistes, leur indulgence à l’égard des dérives racialistes, décoloniales ou wokistes, ou leur réticence à aborder de front les questions d’immigration ou de sécurité, a fortement participé de la dégringolade d’une gauche aujourd’hui en état de mort clinique.Pécresse mise en minorité
Significatif, à cet égard, fut le numéro de nouvelle année du Figaro : journal qui penche, avec intelligence, doigté et relative objectivité, en faveur de Pécresse, mais qui, ce jour-là, imprima en première page un immense éditorial, décrivant une France en état d’agonie cataclysmique qui, en conséquence, rabattait un électorat ainsi chauffé à blanc sur Éric Zemmour plutôt que sur Valérie Pécresse. C’est d’ailleurs cette fraction radicalisée qui a mis Pécresse en minorité sur la question du pass vaccinal. Stratégie suicidaire qui risque d’éloigner le centre droit de Pécresse et de rejeter les électeurs orphelins de gauche sur Macron.
Si l’actuel président est réélu, il sera bien inspiré de distribuer une brassée de légions d’honneur à ceux qui l’auront ainsi involontairement servi et de promouvoir d’un coup « grand officier » les Mélenchon, les Ciotti ou les Ivan Rioufol…
On comprend très bien le dilemme de Pécresse :
Rester ce qu'elle est, une libérale européiste de centre droit et ressembler trop à Macron et enfiler le costard de Fillon, en durcissant son discours à droite, suppression de fonctionnaires, armée dans les banlieues, Karcher ...
Elle n'est pas nette, pas franche. On ne sait pas qui elle est.
Elle est une candidate plombée par le Duce minus de la Côte d'azur.

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Fontsestian- Messages : 8222
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Re: Pécresse chef de la grande armée mexicaine
Je serais le Président de tout les Français (2017 E Macron)N'Magicfly a écrit:Voir le sondageDiviciac a écrit:La chance de Pécresse serait de parvenir à rallier tous ceux que Macron emmerde, qui en ont marre de la startup nation, du verbiage communicationnel et qui voudraient retrouver la France.![]()
Si demain il dit qu'il va emmerder tous les connards qui le font caguer, il prend 5 points![]()
et mon Q c'est du poulet ?
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Re: Pécresse chef de la grande armée mexicaine
Faute de grive, on mange du merle, enfin de la merlette ,pour ne pas dire merlesse ....Un peu comme les armes en France , elles ressemblent à une vraie arme, elles ont souvent le poids d'une vraie arme, elles ont la couleur d'une vraie arme ...mais elles tirent du vent ou presque.......j'évoquais bien sur celles destinées aux honnêtes gens , pas celles de la vermine des banlieues....
Valérie Merlesse ,c'est du vent...
Valérie Merlesse ,c'est du vent...
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Re: Pécresse chef de la grande armée mexicaine
IdemFontsestian a écrit:N'Magicfly a écrit:C'est désolant! ...et on voudrait que je rallie LR!Comment Pécresse veut mater les fortes têtes de LRNicolas Sarkozy, sitôt après la victoire de Valérie Pécresse à la primaire LR, lui a soufflé ce conseil de vieux sage : « Il faut que tu passes les quinze prochains jours à réunir la famille. » Tout faire pour éviter des rancœurs, qui avaient coûté cher à François Fillon en 2017, faute d’avoir fait les gestes d’apaisement envers ceux qu’il avait battus. D’où la présentation par la candidate d’une équipe de campagne pléthorique – sa « grande armée », référence napoléonienne – d’une centaine de grognards, pas moins, pour réunir toutes les tendances du parti. Jusqu’à Laurent Wauquiez, chargé d’un honorifique « comité de soutien des élus ». « J’adore le Mexique et on peut dire que ce pays est dignement représenté ! » se gausse un cadre LR face à ce qu’il faut bien qualifier d’armée mexicaine.LETTRE DU PALAIS. Malgré ses efforts pour rassembler son camp, la candidate des Républicains fait face à une tribu d’irréductibles Gaulois. À chacun ses frondeurs !
Peu importe, au fond, car tout pécressiste sait qu’il s’agit d’éviter des parasitages internes en distribuant hochets et autres titres ronflants. La candidate, de fait, ne décide qu’avec un cercle restreint de conseillers et d’élus de confiance. Dans le saint des saints, notamment : son directeur de campagne Patrick Stefanini, le « dircom » Geoffroy Didier, le conseiller presse historique Jean-Marc Zakhia, le patron du Sénat Gérard Larcher et celui des sénateurs LR Bruno Retailleau.Un petit cercle de fortes têtes
Si cette opération réconciliation a été rondement menée, il reste à Valérie Pécresse à réduire un petit cercle de fortes têtes qui persiste à lui résister. Favorable au pass vaccinal – sous certaines conditions, en particulier de durée –, la patronne de l’Île-de-France avait passé consigne à ses troupes parlementaires de voter le projet de loi du gouvernement, en se battant pour l’amender à la marge, afin de montrer que LR est « un parti responsable et de gouvernement ».
Lors d’une réunion des députés Républicains en « visio » ce lundi après-midi, le patron du parti, Christian Jacob, et le chef des députés LR, Damien Abad, s’étaient chargés de mettre en tension les (Gaulois) réfractaires en des termes qu’ils ont fort peu goûtés. « Jamais, on ne nous avait parlé comme ça ! Ils nous ont dit qu’on ne devait pas mettre la candidate en difficulté, que la qualification pour le second tour serait serrée, etc. », s’indigne un participant, outré qu’on lui fasse par avance porter le chapeau d’un possible échec à la présidentielle. Bilan : un four total. Le soir même, lors d’une séance rocambolesque dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, 32 députés LR votaient un amendement de suppression de l’article premier du texte instaurant ledit pass vaccinal. Un camouflet pour la candidate.
Pire, parmi les rebelles figurait l’un des six porte-parole de Pécresse, le député Aurélien Pradié, par ailleurs numéro trois du parti. Lequel a eu droit dans la foulée, selon plusieurs pécressistes, à une remontée de bretelles lui signifiant qu’il fallait prestement rentrer dans le rang. « Un porte-parole porte la parole. Il ne faut pas confondre propre parole et porte-parole », tance un fidèle de la candidate pour signifier au jeune trublion qu’il est libre de recouvrer sa liberté de ton en renonçant à ses fonctions dans l’équipe.
Après son coup d’éclat, Pradié a été amicalement chapitré par Éric Ciotti, Christian Jacob ou Jean-François Copé dans le huis clos d’une réunion du conseil stratégique de LR. « Et Valérie lui a fait un recadrage, soutenue par les quatre mousquetaires [surnom donné à ses quatre anciens adversaires de la primaire, NDLR]. Il y a une ligne, il faut s’y tenir ! » insiste un proche de la candidate. Pas en odeur de sainteté, critiqué en interne pour son ambition, imposé par Christian Jacob aux avant-postes de la campagne au nom du rassemblement alors qu’il avait soutenu Xavier Bertrand, Pradié est celui que les LR adorent détester, au point de le surnommer… le « prof de surf », une de ses marottes. « Tous ces jeunes députés qui se prennent pour des héros, ils n’avaient qu’à se présenter à la primaire ! » sermonne un haut gradé pécressiste. « Avec lui, le verbe est haut, pas les actes », tonne un autre élu LR.On se fait insulter par nos électeurs, qui pensent qu’on est des collabos !Un député LR anti-pass vaccinal« Massacre à la tronçonneuse »
Sans doute sensible à ces aimables remontrances, le même Pradié a mystérieusement déserté les bancs de l’Assemblée dans la nuit de mercredi à jeudi, lors du vote en première lecture du projet de loi sur le pass vaccinal. Le turbulent député du Lot n’a pas pris part au vote, évitant d’avoir à se déjuger et sauvant la face de la candidate. De même, d’autres députés LR, qui étaient farouchement hostiles au texte de l’exécutif, se sont-ils finalement abstenus, au lieu de voter contre.
Las, le groupe LR s’est encore retrouvé divisé en « quatre quarts », pour reprendre une expression chère à Valérie Pécresse : ceux (28) qui ont voté pour le pass vaccinal, comme Éric Ciotti ou Christian Jacob ; ceux (22) qui se sont abstenus, dont le droitier Julien Aubert, rentré dans le rang, ou l’ex-bertrandiste Éric Diard ; ceux (29) qui sont prudemment restés dans leur lit, dont Pradié ou Thibault Bazin, autre tonitruante jeune pousse ; et 24 rebelles qui ont malgré tout voté contre.
Parmi eux, des tenants de l’aile droite de LR et des proches de Laurent Wauquiez, comme le « puncheur » Fabien Di Filippo, député de la Moselle, Dino Cinieri, député de la Loire qui avait rallié Éric Ciotti à la primaire LR, ou Guillaume Peltier, l’ex-numéro deux du parti en disgrâce. « Ils sont 24, ce n’est pas énorme. Comme dit Valérie Pécresse, on est une droite de rassemblement, c’est normal qu’il y ait des sensibilités différentes », tente d’apaiser Valérie Debord, membre de la cellule riposte au sein de l’équipe de campagne. « On va mettre de l’ordre dans tout ça ! » fulmine pourtant un soutien de la candidate.
Ces frondeurs d’un nouveau genre n’entendent pas se laisser réduire à petit feu. Ils restent convaincus que leur candidate commet une lourde erreur en cautionnant les mesures sanitaires d’Emmanuel Macron, au risque de se couper d’une partie de l’électorat. « L’argument de la discipline n’est pas le bon, peste l’un sous le couvert de l’anonymat. On a passé quatre ans et demi seuls dans la tranchée à se battre avec notre b… et notre couteau face aux macronistes et au RN, sans personne pour nous aider. Ce n’est pas parce qu’on nous dit que le colonel arrive qu’on va se mettre au garde-à-vous ! On se fait insulter par nos électeurs, qui pensent que les députés LR sont des collabos ! Si Pécresse croit qu’elle va gagner des voix en votant le pass vaccinal du gouvernement, elle se trompe. » Et de souligner : « Tous ceux qui sont passés à LR du vote contre à l’abstention ont obtenu un poste dans l’équipe de campagne, c’est aussi simple que ça… »
Des tensions qui font les délices des macronistes. « C’est massacre à la tronçonneuse à LR, ils sont divisés sur la ligne à tenir sur le sanitaire ! » se régale un stratège de l’exécutif. « La sortie d’Emmanuel Macron sur “emmerder les antivax” était un piège qui nous était tendu pour nous forcer à voter avec les extrêmes. Ça a radicalisé encore plus ceux qui voulaient voter contre le pass vaccinal chez nous, malgré la position de la candidate. Soit on voit le piège, soit on fonce dedans… » soupire un haut gradé de l’équipe Pécresse. Lequel prévient que la candidate doit impérativement imposer son autorité à ses troupes, sauf à marcher sur les traces de Ségolène Royal, qui, en 2007, avait été en partie torpillée par les siens : « C’est la première bosse. Attention à la royalisation ! »
Si Macron ne peut pas gagner je rallierai Pécresse mais sans aucun enthousiasme, dans le seul but d'éviter l'un des guignols de l'opposition. Plus le temps passe et plus je suis persuadé que Macron est le seul à pouvoir tenir la barre dans les cinq ans à venir bien que je ne vois pas comment il pourra s'appuyer sur une majorité cohérente. Les perspectives politiques ne me réjouissent pas alors que nous allons avoir à affronter les conséquences sociales et économiques du bouleversement covidien.
N'Magicfly- Messages : 4624
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Re: Pécresse chef de la grande armée mexicaine
La mouche n'aime pas les guignols. .heureusement Pécresse n'est pas un homme .....
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