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Despotisme de la mémoire -

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 Despotisme de  la mémoire - Empty Despotisme de la mémoire -

Message par ledevois Mer 5 Mai - 18:22

Christiane Taubira est née à Cayenne le 2 février 1952, au sein d'une famille modeste. Les parents se séparent, la mère, aide-soignante, élève seule leurs cinq enfants. Christiane Taubira vient en métropole pour faire des études de sciences économiques d'une part, mais aussi de sociologie et d'ethnologie afro-américaine et enfin d'agro-alimentaire. Très préoccupée par la situation politique de la Guyane, elle y rentre définitivement en 1978. Elle s'engage en tant que militante indépendantiste aux côtés de son mari, Roland Delannon, avec qui elle aura quatre enfants et de qui elle divorcera. Elle adhère au Moguyde, Mouvement guyanais de décolonisation et prend part aux émeutes à Cayenne ce qui lui vaut de vivre dans la clandestinité : « Tous les deux jours je devais changer de lieu, tout en trimbalant un bébé de deux mois », a-t-elle déclaré à Franceguyane.fr. Son mari passera dix-huit mois en prison, à la Santé.
Avec l'arrivée de la gauche au pouvoir, les révoltes indépendantistes prennent fin, pourtant Christiane Taubira continue de militer pour l'indépendance de la Guyane. Ainsi, en 1992, elle fonde avec son mari, le parti Walwari (« éventail » en créole) dont l'objectif revendiqué est de « remporter une victoire contre le Parti Socialiste Guyanais, alors omnipotent sur la scène politique locale ». Mais quelques années plus tard, c'est la rupture : Christiane Taubira et Roland Delannon se séparent et lui se présente face au parti Walwari aux élections régionales. Parallèlement à ses activités politiques, Christiane Taubira écrit, et pour faire connaître la Guyane, elle soumet ses textes aux éditions Gallimard qui publient dès le début des années 90 une de ses nouvelles dans un recueil réunissant des auteurs francophones des Antilles et d'Haïti, « Noir des îles ».

http://www.politique.net/christiane-taubira.htm


Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare. 
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