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Assimilation

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Message par Invité Dim 31 Jan - 9:33

À la différence de l’Europe, l’Asie considère l’assimilation comme une impossibilité conceptuelle. On naît chinois, japonais ou vietnamien, on ne le devient pas...








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Message par Invité Dim 31 Jan - 9:45

L'assimilation n'est pas une question en noir et blanc

https://www.causeur.fr/assimilation-noir-et-blanc-lydia-pouga-190023

La question du phénotype noir est la première qui vient à l’esprit lorsque l’on pense assimilation des populations issues d’Afrique noire. En France métropolitaine où le phénotype majoritaire est blanc, toute personne à la peau noire est intégrée malgré elle dans une catégorie inexistante dans les représentations de ses parents : celle des « blacks ». À coup de « de quelle origine es-tu ? », j’ai souvent eu, comme beaucoup de descendants d’immigrés noirs, la tentation de me laisser glisser vers une forme dégradée et assignée de négritude : se rapprocher d’une « communauté noire », rechercher et s’identifier uniquement à des « modèles noirs » et finalement refuser de faire sienne l’histoire d’un pays aux ancêtres blancs. Or la négritude, telle que l’avait pensée Aimé Césaire, était, au contraire, un moyen de ne pas laisser l’autre nous définir.
Si la France avait renoncé à se faire aimer de ses enfants, nos parents s’en chargeaient
Cette capacité à résister à la tentation du communautarisme relève de trois facteurs qui s’interpénètrent: l’environnement familial, l’environnement social (quartier et école), mais aussi la personnalité de l’enfant d’immigré, le produit d’une rencontre unique entre nature et culture, gènes et environnement. Pourquoi Albert Batihe, qui fait l’expérience d’une discrimination naturelle lorsqu’il comprend que les filles blanches ne veulent pas sortir avec lui à cause de sa couleur, n’a-t-il pas basculé dans la haine des Blancs ? Pourquoi, alors même que le quartier qu’il habitait, jadis ethniquement homogène, se peuple dans les années 1980 de « Noirs, Arabes », ne cède-t-il qu’un temps à la tentation de l’intégration à ces communautés pour obtenir le « respect au quartier » avant de s’en éloigner pour réussir professionnellement ?
Pourquoi alors que ma parole m’a paru moins audible que celle des autres (hommes blancs), un phénomène sur lequel je ne mis un mot que bien plus tard (avec les études cognitives sur les « différences raciales » chères aux Américains qui ont développé le concept de l’« invisibilité de la femme noire »), n’ai-je pas versé dans la victimisation, cette inertie qui nous condamne à attendre tout de l’autre ?

La couleur de peau peut devenir une information insignifiante

Les études neuroscientifiques montrent que la couleur de peau, bien qu’importante aux yeux des humains, peut facilement devenir une information insignifiante: tout dépend de la force du lien que l’on crée avec les autres. Ce lien pérenne entre individus d’un même territoire passe par la culture. Or la culture c’est une langue, des mœurs et un imaginaire collectif dont l’apprentissage passe chez l’enfant d’immigré par les amis et l’école.
Les amis, c’est avoir la chance d’habiter du « bon côté du périph » pour Albert Batihe. Comme son père, le mien a mis tout en œuvre pour échapper aux quartiers désertés par les « Français de souche ». S’imprégner, puis faire sienne la culture française c’est aussi connaître puis faire siens l’histoire et le fonctionnement de ce pays. C’est pourquoi le nivellement par le bas du niveau scolaire a été une vraie perte de chance pour les enfants d’immigrés qu’il était pourtant censé promouvoir par sa « condescendance abjecte », comme certains ont pris l’habitude d’appeler l’exigence et la culture du mérite. Car, comme l’évoque Albert Batihe lorsqu’il dit « ils [nos parents] ne nous aidaient pas pour les devoirs. Ils ne savaient pas », le premier et parfois unique accès à ces connaissances pour l’enfant d’immigré est l’école. L’école est aussi le lieu où l’on apprend à connaître, mais aussi à aimer la France. Sur ce point aussi, les neurosciences nous ont appris qu’aucun apprentissage n’est possible sans émotions...

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Message par Nadou Dim 31 Jan - 11:28

Plume a écrit:

À la différence de l’Europe, l’Asie considère l’assimilation comme une impossibilité conceptuelle. On naît chinois, japonais ou vietnamien, on ne le devient pas...










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Ce qui veut dire qu'en naissant en France, on naît Français ?


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Message par ledevois Dim 31 Jan - 11:46

Nadou a écrit:
Plume a écrit:

À la différence de l’Europe, l’Asie considère l’assimilation comme une impossibilité conceptuelle. On naît chinois, japonais ou vietnamien, on ne le devient pas...












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Ce qui veut dire qu'en naissant en France, on naît Français ?

 C'est la loi -


Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare. 
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Message par Nadou Dim 31 Jan - 11:50

ledevois a écrit:
Nadou a écrit:
Plume a écrit:

À la différence de l’Europe, l’Asie considère l’assimilation comme une impossibilité conceptuelle. On naît chinois, japonais ou vietnamien, on ne le devient pas...














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Je voulais savoir si c'était ce que pensait Plume parce qu'effectivement, c'est la loi.


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Message par Invité Dim 31 Jan - 12:05

Nadou a écrit:
ledevois a écrit:

 C'est la loi -

Je voulais savoir si c'était ce que pensait Plume parce qu'effectivement, c'est la loi.
Plume nous balance des sujets à réflextion, mais ne dit pas ce qu'elle en pense

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Message par Nadou Dim 31 Jan - 12:42

Magicfly a écrit:
Nadou a écrit:
ledevois a écrit:

 C'est la loi -

Je voulais savoir si c'était ce que pensait Plume parce qu'effectivement, c'est la loi.
Plume nous balance des sujets à réflextion, mais ne dit pas ce qu'elle en pense

Oui ... pourtant, on est entre nous, on peut dire ce qu'on pense !  rire vert


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Message par Invité Dim 31 Jan - 16:31

Pour les chinois le peuple est avant tout une notion ethnique et culturelle ! 
c'est le droit "des ancêtres" ! 

L'assimilation: une dernière chance pour la France - Causeur


Cette façon typiquement française de gérer les différences entre individus en imposant la primauté de l’appartenance nationale qu’on appelle assimilation a probablement disparu. Sans elle, la France risque fort de devenir un pays où les Français autochthones formeront une communauté parmi d’autres.










Tout comme individus, rien comme communauté. Le marché proposé aux juifs par Clermont-Tonnerre en décembre 1789 établit la recette de l’assimilation à la française. La formule s’est avérée d’autant plus efficace que la chose a finalement été moins abrupte que le mot. Cela n’a jamais été rien pour le communautaire – peut-être, justement, parce qu’on n’accordait pas tout aux individus. Ce qui permet de lever un contresens répandu dans les familles juives de mon enfance où l’idée d’assimilation était investie d’une charge négative, exhalant un petit parfum de reniement. L’assimilation n’est pas la répudiation de ses ancêtres, mais une greffe par laquelle on s’arrime à la collectivité que l’on rejoint. Elle n’exige pas la disparition des différences, elle établit des préséances, fait le tri entre les différences acceptables, digérables, adaptables et celles qui ne le sont pas. Son but, ou son résultat, car elle est autant un processus qu’une politique, c’est que, dans le cocktail identitaire constituant chacun d’entre nous, l’appartenance nationale jouisse d’une forme de privilège, comme dans cette blague où Moïshe, émigré à Londres dans les années 1940 avec tout son shtetl, pleure son monde juif perdu. Et puis un jour, ses amis le trouvent en chapeau melon et smoking, mais toujours éploré. « Enfin, ici c’est l’Angleterre, c’est un monde libre, lui disent-ils. —Yes, but we lost India, répond-il. « Émigrer, c’est changer de généalogie », écrit Malika Sorel. C’est en tout cas admettre que celle du choix puisse prendre le pas sur celle du sang.
À lire aussi: Albert Batihe: «Nous, les Noirs, nous avons un complexe d’infériorité transmis de génération en génération»

Un modèle qui a engendré un tas de Français aux noms bizarres








Pendant deux siècles, cet alambic anthropologique a engendré des tas de Français aux noms bizarres dont beaucoup éprouvaient le patriotisme du charbonnier. Ça ne s’est pas fait sans douleur. Il y a eu des hauts et pas mal de bas – quoi qu’en dise Zemmour, l’État français ne fut pas un laboratoire de l’assimilation –, mais ça s’est souvent fini à la satisfaction des accueillants et des accueillis – des hôtes et des hôtes. Les juifs ont continué à être juifs, de façon moins ostensible, et ils sont devenus français. Et pour une grande partie d’entre eux, au moins jusqu’aux années 1980, la « communauté organisée », comme dit l’aimable Soral, a cessé d’être l’intermédiaire obligé avec la nation française, ce qui signifie que leur éventuel engagement communautaire ne déterminait pas leur existence de citoyens. À quoi il faut ajouter que par le jeu des mariages et des mélanges, de nombreux Français, qui ne sont juifs ni aux yeux des rabbins ni aux leurs, ont des « origines juives » – comme les petits-enfants d’Albert Batihe, qui brandit le flambeau assimilationniste, auront des origines camerounaises.

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Message par Invité Dim 31 Jan - 16:37

Répondre oui je suis pour ça ou non je ne suis pas pour ça me semble un peu court !

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Message par Invité Dim 31 Jan - 16:50

[size=42]Accepter la République, aimer la France[/size]


[size=30]Pour être assimilé il ne suffit pas de respecter les lois écrites de la République[/size]










par
Philippe d'Iribarne
 - 21 janvier 2021






Accepter la République et ses lois écrites fait de vous un citoyen. Mais apprendre les codes non écrits d’un peuple et y adhérer transforme les citoyens en membres d’une nation et en héritiers de plein droit du passé du peuple qu’ils rejoignent. 





[size=18]L’idée d’assimilation n’a pas bonne presse dans une époque qui valorise par-dessus tout le droit de chacun à suivre sa propre voie et, s’il est migrant, à cultiver ce qui le relie à sa société d’origine. Le sens même de la notion est mis en question dans des sociétés marquées par une grande diversité de choix de vie. Auxquels de ses membres, objecte-t-on, faudrait-il ressembler pour être déclaré « assimilé » ? 
[/size]




Trois manières de prendre place dans une société d’accueil



L’existence d’institutions communes, de lois communes, souvent d’une langue commune, d’éléments de mémoire largement partagés au sein d’une communauté nationale (la Révolution française, la guerre de Sécession), fait qu’en dépit de sa diversité interne, chaque société a quelque chose d’unique. Ainsi, selon les pays, l’encadrement des conduites de chacun est assuré d’une manière particulière, que ce soit par un pouvoir fort comme en Chine, par la pression sociale comme au Japon, ou par la loi comme en Europe occidentale. Les modalités permettant à des groupes qui vivent différemment de coexister de manière relativement pacifique divergent selon les sociétés : dans certains cas, comme aux États-Unis, les groupes vivent largement dans des lieux distincts ; dans les sociétés de castes, les rapports entre groupes sont minutieusement codifiés. L’existence d’une identité commune joue un rôle important quand il s’agit pour une nation d’agir en corps, comme en guerre. Tout ce patrimoine peut donner l’impression d’aller de soi pour ceux qui l’ont reçu en héritage dès leur plus jeune âge, mais peut paraître étrange à ceux qui viennent d’ailleurs.
Pour les nouveaux venus, trois grandes manières de prendre place là où ils jettent l’ancre sont possibles.
Une attitude courante consiste à se soumettre aux lois du pays d’accueil tout en continuant autant que possible, dans les domaines que ces lois ne régissent pas, à maintenir les traditions de sa société d’origine au sein d’une diaspora. Les liens avec cette société, notamment ses médias, restent privilégiés, l’endogamie est forte ainsi que la sociabilité intracommunautaire. On a alors une simple intégration.
Une attitude plus offensive consiste à tenter d’imposer au pays d’accueil la loi qui prévaut dans son lieu d’origine. Il s’agit de s’appuyer sur l’acquisition des droits du citoyen pour agir en ce sens. Pensons par exemple à la pancarte, brandie au cours d’une manifestation : « Française musulmane voilée. Si je vous dérange je vous invite à quitté [sic] mon pays. » Dans ce propos « mon pays » ne veut pas dire le pays dont je reçois l’héritage avec gratitude, mais celui qui m’appartient comme si je l’avais conquis.
L’assimilation se situe aux antipodes de cette perspective conquérante. Il s’agit, au-delà du seul respect des lois de la société d’accueil, de devenir un membre ordinaire de celle-ci, se voulant pleinement héritier de son histoire, adoptant ses mœurs, y trouvant un conjoint et des amis en même temps qu’une identité. Jean Daniel a évoqué cette démarche, qui a été celle de sa famille : « Avec les avantages d’une citoyenneté, les nouveaux Français recevaient l’honneur d’une appartenance. […] Ils ne se demandaient pas ce que le pays leur devait, mais ce qu’ils devaient au pays. Et ce qu’ils devaient était simple : un partage de souvenirs et de projets ; une profonde adhésion aux valeurs de la société qui les accueillait ; un respect scrupuleux des valeurs, des rites et des usages de cette société . »




Des difficultés très inégales selon les pays et les populations accueillies



Une telle assimilation n’est pas seulement une question de volonté, mais de difficulté objective, qui tient à la fois aux exigences de la société d’accueil et au chemin que doivent accomplir les nouveaux venus pour y répondre.
Selon les pays, les conditions à remplir pour être regardé comme un membre ordinaire de la société sont très diverses. Ainsi, il paraît impossible d’être considéré comme un vrai Japonais si l’on n’est pas d’ascendance japonaise ; on trouve au Japon des Coréens toujours identifiés comme tels alors que leur famille vit dans le pays depuis des générations. 

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Message par Invité Dim 31 Jan - 16:54

Assimiler ! absorber ! je ne suis pas pour ! je préfère une société "interculturelle" pas "multiculturelle" !

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Message par Nadou Dim 31 Jan - 19:12

Nadou a écrit:
Plume a écrit:

À la différence de l’Europe, l’Asie considère l’assimilation comme une impossibilité conceptuelle. On naît chinois, japonais ou vietnamien, on ne le devient pas...












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Ce qui veut dire qu'en naissant en France, on naît Français ?

C'est simple Plume, comme question.


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Message par Invité Dim 31 Jan - 19:13

On ne nait pas français ! on le devient !

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Message par Invité Dim 31 Jan - 19:37

Plume a écrit:Assimiler ! absorber ! je ne suis pas pour ! je préfère une société "interculturelle" pas "multiculturelle" !
J'ai tout lu et le suis allé sur Causeur, mais il faut être abonné pour lire la suite.


Effectivement en Asie, surtout de l'Est, l'assimilation est impossible; ce n'est pas un pb de de Terre, mais de culture et de gènes.


Pour moi, on ne peut pas vivre dans un pays autre que son pays d'origine sans un minimum de volonté à s'assimiler. D'abord je crois que c'est gagnant; le nouvel arrivant n'est plus regardé avec curiosité voir mépris, et l'hôte ne sent ni dérangé ni agressé.


J'aime bien l'idée d'interculturalisme qui permet de se parler sans s'agresser et donc de se découvrir.


Le pb actuel que nous voyons se développer, ce sont les secondes et troisièmes générations qui font du rétro pédalage, accusent l'hôte de tous ses maux, exige qu'on lui demande pardon et nous demande de nous assimiler: « Française musulmane voilée. Si je vous dérange je vous invite à quitter mon pays. » 

Ben non, ce n'est pas comme ça que ça marche!

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