Hypothèse sur la moindre infection des enfants à la COVID
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Hypothèse sur la moindre infection des enfants à la COVID
COVID-19 : Certains sujets jamais infectés ont déjà une immunité
Actualité publiée il y a 1 semaine 3 heures 38 min
Science
Cette étude du Francis Crick Institute (Londres) et de l'University College London (UCL) est surprenante et lourde d’implications concernant la pandémie COVID-19 actuelle. Les chercheurs britanniques viennent en effet de détecter, chez un petit nombre de sujets jamais infectés par le virus SARS-CoV-2 des anticorps protecteurs contre le COVID. Ces données, présentées dans la revue Science, interrogent sur les sources de cette immunité préexistante, « de novo » (et probablement croisée), et sur l’opportunité de développer un vaccin à partir des anticorps de ces personnes naturellement protégées
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Ainsi, les chercheurs identifient 16 adultes sur les 302 participants de leur étude soit 5,3%, porteurs d’anticorps IgG. De plus, cette immunité préexistante semble encore plus fréquemment ancrée dans une cohorte supplémentaire d'enfants et d'adolescents non infectés par le SRAS-CoV-2 (âgés de 1 à 16 ans) : 21 des 48 jeunes participants, soit 43,8%, présentent des niveaux détectables d'anticorps IgG anti-SARS-CoV-2.
Ces premiers résultats pourraient contribuer à expliquer la vulnérabilité plus élevée au COVID-19 chez les plus âgés.
Mais « d’où viennent » ces anticorps ? Les auteurs suggèrent qu’ils auraient été « probablement générés lors d'infections saisonnières antérieures à coronavirus (provoquant des symptômes de type rhume) puis ont réagi de manière croisée avec la sous-unité S2 du complexe protéique de pointe SRAS-CoV-2 ». Cette hypothèse interroge sur un niveau de protection éventuel contre SARS-CoV-2 lié à l'immunité préétablie contre les coronavirus saisonniers.
Une immunité « croisée » déjà suggérée : une étude d’une équipe du La Jolla Institute (Californie) avait en effet détecté une réactivité croisée substantielle chez les individus non exposés. Cependant, a contrario, d’autres études ont aussi suggéré que ce type d’immunité n'est pas suffisamment protectrice ni durable.
En utilisant une technique de cytométrie en flux, l’équipe constate que cette immunité contre SRAS-CoV-2 chez ces sujets non infectés est principalement constituée d’anticorps de la classe IgG plutôt que d’anticorps IgM ou IgA . Ces anticorps ciblent la protéine virale S2, responsable de l'entrée du virus dans les cellules et on pense que sa structure est plus proche de celle de la protéine S retrouvée dans d’autres coronavirus.
Pour rappel, les personnes infectées par le SRAS-CoV-2 développent des anticorps IgA, IgG et IgM, qui peuvent cibler à la fois les sous-unités S1 et S2.
De premières preuves in vitro de la capacité protectrice de ces anticorps : dans les expériences de culture cellulaire, les sérums d'individus non infectés (plus âgés et plus jeunes) porteurs d’anticorps réactifs confirment leur la capacité à neutraliser le virus, alors que les sérums de patients non infectés dépourvus d'anticorps réactifs croisés n’ont pas cette activité neutralisante.
La prochaine étape va donc consister à explorer plus avant les anticorps ciblés sur le sous-type S2 qui sont conservés en réponse à plusieurs coronavirus avec l’espoir d’un vaccin « universel » contre les coronavirus ?
Actualité publiée il y a 1 semaine 3 heures 38 min
Science
Cette étude du Francis Crick Institute (Londres) et de l'University College London (UCL) est surprenante et lourde d’implications concernant la pandémie COVID-19 actuelle. Les chercheurs britanniques viennent en effet de détecter, chez un petit nombre de sujets jamais infectés par le virus SARS-CoV-2 des anticorps protecteurs contre le COVID. Ces données, présentées dans la revue Science, interrogent sur les sources de cette immunité préexistante, « de novo » (et probablement croisée), et sur l’opportunité de développer un vaccin à partir des anticorps de ces personnes naturellement protégées
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Ainsi, les chercheurs identifient 16 adultes sur les 302 participants de leur étude soit 5,3%, porteurs d’anticorps IgG. De plus, cette immunité préexistante semble encore plus fréquemment ancrée dans une cohorte supplémentaire d'enfants et d'adolescents non infectés par le SRAS-CoV-2 (âgés de 1 à 16 ans) : 21 des 48 jeunes participants, soit 43,8%, présentent des niveaux détectables d'anticorps IgG anti-SARS-CoV-2.
Ces premiers résultats pourraient contribuer à expliquer la vulnérabilité plus élevée au COVID-19 chez les plus âgés.
L'hypothèse d'une immunité croisée vs coronavirus et d'un vaccin "universel"
Mais « d’où viennent » ces anticorps ? Les auteurs suggèrent qu’ils auraient été « probablement générés lors d'infections saisonnières antérieures à coronavirus (provoquant des symptômes de type rhume) puis ont réagi de manière croisée avec la sous-unité S2 du complexe protéique de pointe SRAS-CoV-2 ». Cette hypothèse interroge sur un niveau de protection éventuel contre SARS-CoV-2 lié à l'immunité préétablie contre les coronavirus saisonniers.
Une immunité « croisée » déjà suggérée : une étude d’une équipe du La Jolla Institute (Californie) avait en effet détecté une réactivité croisée substantielle chez les individus non exposés. Cependant, a contrario, d’autres études ont aussi suggéré que ce type d’immunité n'est pas suffisamment protectrice ni durable.
En utilisant une technique de cytométrie en flux, l’équipe constate que cette immunité contre SRAS-CoV-2 chez ces sujets non infectés est principalement constituée d’anticorps de la classe IgG plutôt que d’anticorps IgM ou IgA . Ces anticorps ciblent la protéine virale S2, responsable de l'entrée du virus dans les cellules et on pense que sa structure est plus proche de celle de la protéine S retrouvée dans d’autres coronavirus.
Pour rappel, les personnes infectées par le SRAS-CoV-2 développent des anticorps IgA, IgG et IgM, qui peuvent cibler à la fois les sous-unités S1 et S2.
De premières preuves in vitro de la capacité protectrice de ces anticorps : dans les expériences de culture cellulaire, les sérums d'individus non infectés (plus âgés et plus jeunes) porteurs d’anticorps réactifs confirment leur la capacité à neutraliser le virus, alors que les sérums de patients non infectés dépourvus d'anticorps réactifs croisés n’ont pas cette activité neutralisante.
La prochaine étape va donc consister à explorer plus avant les anticorps ciblés sur le sous-type S2 qui sont conservés en réponse à plusieurs coronavirus avec l’espoir d’un vaccin « universel » contre les coronavirus ?
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Hypothèse sur la moindre infection des enfants à la COVID
Les enfants de moins de 16 ans seraient nombreux porteurs d'anticorps sans avoir côtoyé ce coronavirus. ils sont constamment en contact et infectés par de nombreux virus, de rhumes et développeraient des anticorps qui les protègeraient.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Hypothèse sur la moindre infection des enfants à la COVID
Nadou a écrit:Les enfants de moins de 16 ans seraient nombreux porteurs d'anticorps sans avoir côtoyé ce coronavirus. ils sont constamment en contact et infectés par de nombreux virus, de rhumes et développeraient des anticorps qui les protègeraient.
Ca expliquerai que l'Occident particulièrement hygiéniste et vieillissant morfle beaucoup alors que l'Afrique moins intransigeante sur la "propreté" et plus jeune traverse l'épidémie avec moins de dommages.
Dans le bistrot de Bobo Dioulasso où j'avais mes habitudes j'avais remarqué la méthode du patron : comme l'établissement ne disposait pas de l'eau courante le patron apportait chaque matin une cuvette de flotte à température ambiante dans laquelle il rinçait jusqu'au soir tous les verres au fur et à mesure des besoins. De quoi immuniser bien des consommateurs .
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Hypothèse sur la moindre infection des enfants à la COVID
Diviciac a écrit:Nadou a écrit:Les enfants de moins de 16 ans seraient nombreux porteurs d'anticorps sans avoir côtoyé ce coronavirus. ils sont constamment en contact et infectés par de nombreux virus, de rhumes et développeraient des anticorps qui les protègeraient.
Ca expliquerai que l'Occident particulièrement hygiéniste et vieillissant morfle beaucoup alors que l'Afrique moins intransigeante sur la "propreté" et plus jeune traverse l'épidémie avec moins de dommages.
Dans le bistrot de Bobo Dioulasso où j'avais mes habitudes j'avais remarqué la méthode du patron : comme l'établissement ne disposait pas de l'eau courante le patron apportait chaque matin une cuvette de flotte à température ambiante dans laquelle il rinçait jusqu'au soir tous les verres au fur et à mesure des besoins. De quoi immuniser bien des consommateurs .
J'avais lu que pour les Africains, il y aurait une particularité génétique ...
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Hypothèse sur la moindre infection des enfants à la COVID
J'avais lu l'article.
Hypothèse supplémentaire.
Mais on finira bien pas y arriver.
Hypothèse supplémentaire.
Mais on finira bien pas y arriver.
Lili-Rose- Messages : 14751
Date d'inscription : 21/01/2018
Re: Hypothèse sur la moindre infection des enfants à la COVID
Semblerait qu'il s'agisse du rhume et non de l'hygiène en général.Diviciac a écrit:Nadou a écrit:Les enfants de moins de 16 ans seraient nombreux porteurs d'anticorps sans avoir côtoyé ce coronavirus. ils sont constamment en contact et infectés par de nombreux virus, de rhumes et développeraient des anticorps qui les protègeraient.
Ca expliquerai que l'Occident particulièrement hygiéniste et vieillissant morfle beaucoup alors que l'Afrique moins intransigeante sur la "propreté" et plus jeune traverse l'épidémie avec moins de dommages.
Dans le bistrot de Bobo Dioulasso où j'avais mes habitudes j'avais remarqué la méthode du patron : comme l'établissement ne disposait pas de l'eau courante le patron apportait chaque matin une cuvette de flotte à température ambiante dans laquelle il rinçait jusqu'au soir tous les verres au fur et à mesure des besoins. De quoi immuniser bien des consommateurs .
On repart sur la théorie de l'immunité croisée.
On ne sait pas pourquoi non plus, les personnes vaccinées contre la grippe saisonnière sont moins sujette à covid. Simple constat statistique sans explication à ce jour.
Lili-Rose- Messages : 14751
Date d'inscription : 21/01/2018
Re: Hypothèse sur la moindre infection des enfants à la COVID
Lili-Rose a écrit:Semblerait qu'il s'agisse du rhume et non de l'hygiène en général.Diviciac a écrit:
Ca expliquerai que l'Occident particulièrement hygiéniste et vieillissant morfle beaucoup alors que l'Afrique moins intransigeante sur la "propreté" et plus jeune traverse l'épidémie avec moins de dommages.
Dans le bistrot de Bobo Dioulasso où j'avais mes habitudes j'avais remarqué la méthode du patron : comme l'établissement ne disposait pas de l'eau courante le patron apportait chaque matin une cuvette de flotte à température ambiante dans laquelle il rinçait jusqu'au soir tous les verres au fur et à mesure des besoins. De quoi immuniser bien des consommateurs .
On repart sur la théorie de l'immunité croisée.
On ne sait pas pourquoi non plus, les personnes vaccinées contre la grippe saisonnière sont moins sujette à covid. Simple constat statistique sans explication à ce jour.
On lit aussi le contraire ...
L’action en référé devant le tribunal de première instance de Bruxelles est justifiée par le fait qu’une étude récente (2020) réalisée au sein de l’armée américaine fait état d’un risque d’infection au coronavirus majoré de 36% pour les personnes ayant reçu une vaccination contre la grippe saisonnière par rapport aux personnes n’en ayant pas reçue[1].
Ce phénomène d’interférence virale s’est déjà aussi produit dans le passé, en 2009-2010, avec le H1N1 : à cette époque, les personnes qui avaient reçu un vaccin antigrippal saisonnier avaient deux fois plus de risque de contracter le H1N1 que les non vaccinés[2]. Les autorités canadiennes avaient alors dû modifier leur recommandation de vaccination antigrippale pour tenir compte de ce phénomène[3].
https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/vaccin-contre-la-grippe-covid-19-227367
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Hypothèse sur la moindre infection des enfants à la COVID
Il me semble que ça confirme ce que j'écrivais plus tôt dans la journée.Diviciac a écrit:Lili-Rose a écrit:
Semblerait qu'il s'agisse du rhume et non de l'hygiène en général.
On repart sur la théorie de l'immunité croisée.
On ne sait pas pourquoi non plus, les personnes vaccinées contre la grippe saisonnière sont moins sujette à covid. Simple constat statistique sans explication à ce jour.
On lit aussi le contraire ...
L’action en référé devant le tribunal de première instance de Bruxelles est justifiée par le fait qu’une étude récente (2020) réalisée au sein de l’armée américaine fait état d’un risque d’infection au coronavirus majoré de 36% pour les personnes ayant reçu une vaccination contre la grippe saisonnière par rapport aux personnes n’en ayant pas reçue[1].
Ce phénomène d’interférence virale s’est déjà aussi produit dans le passé, en 2009-2010, avec le H1N1 : à cette époque, les personnes qui avaient reçu un vaccin antigrippal saisonnier avaient deux fois plus de risque de contracter le H1N1 que les non vaccinés[2]. Les autorités canadiennes avaient alors dû modifier leur recommandation de vaccination antigrippale pour tenir compte de ce phénomène[3].
https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/vaccin-contre-la-grippe-covid-19-227367
Que croire, qui croire?
Ni vous ni moi ne sommes en mesure d'affirmer.
Lili-Rose- Messages : 14751
Date d'inscription : 21/01/2018
Re: Hypothèse sur la moindre infection des enfants à la COVID
Lili-Rose a écrit:Il me semble que ça confirme ce que j'écrivais plus tôt dans la journée.Diviciac a écrit:
On lit aussi le contraire ...
L’action en référé devant le tribunal de première instance de Bruxelles est justifiée par le fait qu’une étude récente (2020) réalisée au sein de l’armée américaine fait état d’un risque d’infection au coronavirus majoré de 36% pour les personnes ayant reçu une vaccination contre la grippe saisonnière par rapport aux personnes n’en ayant pas reçue[1].
Ce phénomène d’interférence virale s’est déjà aussi produit dans le passé, en 2009-2010, avec le H1N1 : à cette époque, les personnes qui avaient reçu un vaccin antigrippal saisonnier avaient deux fois plus de risque de contracter le H1N1 que les non vaccinés[2]. Les autorités canadiennes avaient alors dû modifier leur recommandation de vaccination antigrippale pour tenir compte de ce phénomène[3].
https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/vaccin-contre-la-grippe-covid-19-227367
Que croire, qui croire?
Ni vous ni moi ne sommes en mesure d'affirmer.
Si ! On peut affirmer qu'on nous raconte beaucoup de conneries sur le sujet, gouvernement compris.
"Le premier (principe) était de ne recevoir aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle "
Comme il avait raison , Descartes...
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: Hypothèse sur la moindre infection des enfants à la COVID
Oui mais en amont des gouvernements il y a une multitudes d'études qui se contredisent, puis il y a la traduction politique.Diviciac a écrit:Lili-Rose a écrit:
Il me semble que ça confirme ce que j'écrivais plus tôt dans la journée.
Que croire, qui croire?
Ni vous ni moi ne sommes en mesure d'affirmer.
Si ! On peut affirmer qu'on nous raconte beaucoup de conneries sur le sujet, gouvernement compris.
"Le premier (principe) était de ne recevoir aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle "
Comme il avait raison , Descartes...
Je viens de lire que le Japon démarre une troisième vague en même temps que la grippe saisonnière, j'imagine qu'ils vont s'amuser.
Lili-Rose- Messages : 14751
Date d'inscription : 21/01/2018
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