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Message par Nadou Jeu 5 Déc - 11:39


Tribune de personnalités de gauche : «Cette réforme audacieuse peut être la grande affaire sociale du quinquennat»

ENSEMBLE AVEC EMMANUEL MACRON·MERCREDI 4 DÉCEMBRE 2019·TEMPS DE LECTURE ESTIMÉ : 6 MINUTES




[ltr]A quelques jours de la mobilisation sociale du 5 décembre, la gauche paraît se fédérer et appelle à manifester contre la réforme des retraites à venir. Toute la gauche ? Non. Si certains pensent y trouver l’aubaine d’ostraciser Emmanuel Macron ou une nouvelle bouffée d’oxygène politique, d’autres – nous en sommes –, souhaitent apporter leur soutien à un projet d’égalité et de justice qui se situe au cœur du pacte social républicain : l’avenir et la transmission d’un système de retraites équitable et durable.[/ltr]






[ltr]Il ne s’agit pas de renier le progrès social considérable qu’ont constitué la création et la généralisation progressive de notre système de pensions, mais d’admettre que les évolutions de la société et de l’espérance de vie sur lesquelles ce système est assis, mais aussi les transformations qui affectent les carrières, sont de nature à compromettre sa transmission aux générations futures.[/ltr]







[ltr]Les incessants replâtrages[/ltr]






[ltr]Certes, en le réformant à petits pas, ou plutôt en rognant de proche en proche l’âge de départ à taux plein ainsi que le pouvoir d’achat des retraites, les gouvernements successifs ont assuré cahin-caha son équilibre financier, moyennant d’importants transferts et de grandes inégalités de droits, selon que l’on est fonctionnaire ou salarié du privé, libéral ou cheminot, agriculteur ou artisan. A tel point qu’une grande défiance s’est installée et que les générations au travail, sur lesquelles repose le financement, se prennent à douter de pouvoir un jour bénéficier à leur tour d’une retraite décente.[/ltr]






[ltr]Si le Comité d’orientation des retraites (COR) confirme que ces incessants replâtrages ont assuré la solvabilité du système à court terme, il nous dit aussi qu’il est financièrement intenable à moyen et à long terme. Sauf à se crisper sur nos petits égoïsmes catégoriels et générationnels et à procéder une nouvelle fois à un gel discret des retraites servies, assorti d’un énième allongement malin de l’âge de départ, une refondation du système s’impose afin d’en corriger les inégalités et d’en stabiliser durablement l’architecture.[/ltr]







[ltr]42 régimes actuels[/ltr]






[ltr]Ne jouons pas les hypocrites et avouons qu’à gauche on a déjà beaucoup réfléchi à ce sujet et souvent rêvé d’un système plus juste dont la social-démocratie scandinave nous offrait l’exemple éclatant ! C’est précisément ce système de retraite par points basé sur l’unicité d’un régime universel (contre nos 42 régimes actuels) et une stricte équivalence des droits pour toutes les catégories de cotisants qui nous est proposé aujourd’hui.[/ltr]






[ltr]Souvent, par le passé, la crainte de perdre nos clientèles électorales nous a conduits à éviter une réforme systémique, au profit d’une stratégie d’ajustements paramétriques, indistinctement adoptée par la gauche et par la droite. Ce n’est donc pas par esthétisme réformiste qu’une refondation du système s’impose, mais par une double exigence de pérennité et d’égalité. Encore faut-il que la réforme soit comprise et sans ruptures brutales de droits. Pour ce faire, le gouvernement va devoir rassurer les Français sur l’architecture de la réforme en intégrant des situations de départ et des disparités professionnelles importantes.[/ltr]







[ltr]Quelle sera la valeur du point retraite[/ltr]






[ltr]Ce que les Français veulent savoir, c’est dans quelle mesure ils vont être impactés et quelle sera la valeur du point retraite. Ces questions sont légitimes et des éclaircissements sont nécessaires pour dissiper l’angoisse et les confusions que les oppositions politiques de tous bords entretiennent à loisir sur le sujet. Nous ne voulons pas d’une réforme dilatoire qui repousse le projet de refonte aux calendes grecques ou qui le réduise à peau de chagrin devant les Cassandre de la dépense publique ! Rappelons urgemment l’esprit et les points fondamentaux de cette réforme.[/ltr]






[ltr]D’abord, elle résulte d’une promesse de campagne : le président de la République honore ce que le candidat a promis. Lui reprocherait-on de tenir ses engagements quand on reprochait à ses prédécesseurs de ne pas le faire ? Par ailleurs, il s’agit d’une réforme de justice et d’équité. Avec deux piliers fondateurs : la répartition entre les générations, à la française, et le calcul par points. Elle puise son inspiration à la fois dans notre pacte républicain et dans la tradition sociale-démocrate.[/ltr]






[ltr]Nous, les sociaux-démocrates, avons vocation à peser sur la réforme pour créer les conditions de sa réussite en soulignant les inquiétudes légitimes et les besoins de clarification. C’est donc dans les conditions de sa mise en œuvre que se situent pour une bonne part les clés de sa réussite.[/ltr]






[ltr]Pour notre part, nous croyons nécessaire que le gouvernement se positionne sur une série de points cruciaux. Il s’agit tout d’abord de maintenir la totalité des droits acquis avant la mise en œuvre de la réforme, qui doivent être convertis de manière exhaustive et juste. Deuxièmement, il faut aussi permettre des périodes de transition adaptées et progressives pour faire converger les régimes spéciaux vers l’universalité. Troisièmement, il convient de prévoir des mesures d’accompagnement telles que des revalorisations statutaires et salariales dans les fonctions publiques – les professions hospitalières et les enseignants, en premier lieu. Quatrièmement, il importe d’associer les partenaires sociaux à la gouvernance du futur régime universel et notamment à la définition de la valeur du point. Il faut également compenser les différentes formes de pénibilité du travail qui réduisent l’espérance de vie, donc les droits à la retraite.[/ltr]






[ltr]Ce nouveau modèle social des retraites doit aussi inclure des droits nouveaux comme l’aménagement des fins de carrière. A cet effet, nous demandons un droit à une retraite progressive. N’oublions pas également de prévoir l’attribution d’un minimum de pension à fixer à 100 % du smic net pour une carrière complète. A ces conditions raisonnables de souplesse dans la mise en œuvre et de remise en selle des partenaires sociaux réformistes dans sa gestion, cette réforme audacieuse peut constituer la grande affaire sociale du quinquennat et dépasser enfin les esquives du court-termisme électoraliste.[/ltr]






[ltr]Signataires : Jacky Bontems, vice-président de Démocratie vivante ; Aude de Castet, vice-présidente de Démocratie vivante ; Gilles Savary, ancien député PS (2012 -2017) de Gironde. Tous trois sont membres de Territoires de progrès, mouvement qui se veut « porteur d’une voix de gauche exigeante au sein de la majorité présidentielle ».[/ltr]


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Message par ledevois Jeu 5 Déc - 12:51

Nadou a écrit:
Tribune de personnalités de gauche : «Cette réforme audacieuse peut être la grande affaire sociale du quinquennat»

ENSEMBLE AVEC EMMANUEL MACRON·MERCREDI 4 DÉCEMBRE 2019·TEMPS DE LECTURE ESTIMÉ : 6 MINUTES




[ltr]A quelques jours de la mobilisation sociale du 5 décembre, la gauche paraît se fédérer et appelle à manifester contre la réforme des retraites à venir. Toute la gauche ? Non. Si certains pensent y trouver l’aubaine d’ostraciser Emmanuel Macron ou une nouvelle bouffée d’oxygène politique, d’autres – nous en sommes –, souhaitent apporter leur soutien à un projet d’égalité et de justice qui se situe au cœur du pacte social républicain : l’avenir et la transmission d’un système de retraites équitable et durable.[/ltr]








[ltr]Il ne s’agit pas de renier le progrès social considérable qu’ont constitué la création et la généralisation progressive de notre système de pensions, mais d’admettre que les évolutions de la société et de l’espérance de vie sur lesquelles ce système est assis, mais aussi les transformations qui affectent les carrières, sont de nature à compromettre sa transmission aux générations futures.[/ltr]









[ltr]Les incessants replâtrages[/ltr]








[ltr]Certes, en le réformant à petits pas, ou plutôt en rognant de proche en proche l’âge de départ à taux plein ainsi que le pouvoir d’achat des retraites, les gouvernements successifs ont assuré cahin-caha son équilibre financier, moyennant d’importants transferts et de grandes inégalités de droits, selon que l’on est fonctionnaire ou salarié du privé, libéral ou cheminot, agriculteur ou artisan. A tel point qu’une grande défiance s’est installée et que les générations au travail, sur lesquelles repose le financement, se prennent à douter de pouvoir un jour bénéficier à leur tour d’une retraite décente.[/ltr]








[ltr]Si le Comité d’orientation des retraites (COR) confirme que ces incessants replâtrages ont assuré la solvabilité du système à court terme, il nous dit aussi qu’il est financièrement intenable à moyen et à long terme. Sauf à se crisper sur nos petits égoïsmes catégoriels et générationnels et à procéder une nouvelle fois à un gel discret des retraites servies, assorti d’un énième allongement malin de l’âge de départ, une refondation du système s’impose afin d’en corriger les inégalités et d’en stabiliser durablement l’architecture.[/ltr]









[ltr]42 régimes actuels[/ltr]








[ltr]Ne jouons pas les hypocrites et avouons qu’à gauche on a déjà beaucoup réfléchi à ce sujet et souvent rêvé d’un système plus juste dont la social-démocratie scandinave nous offrait l’exemple éclatant ! C’est précisément ce système de retraite par points basé sur l’unicité d’un régime universel (contre nos 42 régimes actuels) et une stricte équivalence des droits pour toutes les catégories de cotisants qui nous est proposé aujourd’hui.[/ltr]








[ltr]Souvent, par le passé, la crainte de perdre nos clientèles électorales nous a conduits à éviter une réforme systémique, au profit d’une stratégie d’ajustements paramétriques, indistinctement adoptée par la gauche et par la droite. Ce n’est donc pas par esthétisme réformiste qu’une refondation du système s’impose, mais par une double exigence de pérennité et d’égalité. Encore faut-il que la réforme soit comprise et sans ruptures brutales de droits. Pour ce faire, le gouvernement va devoir rassurer les Français sur l’architecture de la réforme en intégrant des situations de départ et des disparités professionnelles importantes.[/ltr]









[ltr]Quelle sera la valeur du point retraite[/ltr]








[ltr]Ce que les Français veulent savoir, c’est dans quelle mesure ils vont être impactés et quelle sera la valeur du point retraite. Ces questions sont légitimes et des éclaircissements sont nécessaires pour dissiper l’angoisse et les confusions que les oppositions politiques de tous bords entretiennent à loisir sur le sujet. Nous ne voulons pas d’une réforme dilatoire qui repousse le projet de refonte aux calendes grecques ou qui le réduise à peau de chagrin devant les Cassandre de la dépense publique ! Rappelons urgemment l’esprit et les points fondamentaux de cette réforme.[/ltr]








[ltr]D’abord, elle résulte d’une promesse de campagne : le président de la République honore ce que le candidat a promis. Lui reprocherait-on de tenir ses engagements quand on reprochait à ses prédécesseurs de ne pas le faire ? Par ailleurs, il s’agit d’une réforme de justice et d’équité. Avec deux piliers fondateurs : la répartition entre les générations, à la française, et le calcul par points. Elle puise son inspiration à la fois dans notre pacte républicain et dans la tradition sociale-démocrate.[/ltr]








[ltr]Nous, les sociaux-démocrates, avons vocation à peser sur la réforme pour créer les conditions de sa réussite en soulignant les inquiétudes légitimes et les besoins de clarification. C’est donc dans les conditions de sa mise en œuvre que se situent pour une bonne part les clés de sa réussite.[/ltr]








[ltr]Pour notre part, nous croyons nécessaire que le gouvernement se positionne sur une série de points cruciaux. Il s’agit tout d’abord de maintenir la totalité des droits acquis avant la mise en œuvre de la réforme, qui doivent être convertis de manière exhaustive et juste. Deuxièmement, il faut aussi permettre des périodes de transition adaptées et progressives pour faire converger les régimes spéciaux vers l’universalité. Troisièmement, il convient de prévoir des mesures d’accompagnement telles que des revalorisations statutaires et salariales dans les fonctions publiques – les professions hospitalières et les enseignants, en premier lieu. Quatrièmement, il importe d’associer les partenaires sociaux à la gouvernance du futur régime universel et notamment à la définition de la valeur du point. Il faut également compenser les différentes formes de pénibilité du travail qui réduisent l’espérance de vie, donc les droits à la retraite.[/ltr]








[ltr]Ce nouveau modèle social des retraites doit aussi inclure des droits nouveaux comme l’aménagement des fins de carrière. A cet effet, nous demandons un droit à une retraite progressive. N’oublions pas également de prévoir l’attribution d’un minimum de pension à fixer à 100 % du smic net pour une carrière complète. A ces conditions raisonnables de souplesse dans la mise en œuvre et de remise en selle des partenaires sociaux réformistes dans sa gestion, cette réforme audacieuse peut constituer la grande affaire sociale du quinquennat et dépasser enfin les esquives du court-termisme électoraliste.[/ltr]








[ltr]Signataires : Jacky Bontems, vice-président de Démocratie vivante ; Aude de Castet, vice-présidente de Démocratie vivante ; Gilles Savary, ancien député PS (2012 -2017) de Gironde. Tous trois sont membres de Territoires de progrès, mouvement qui se veut « porteur d’une voix de gauche exigeante au sein de la majorité présidentielle ».[/ltr]


 Il n'y a pas d'égalité dans cette réforme puisque l'Etat achète sa tranquillité envers certaines corporations --


Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare. 
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Message par Diviciac Sam 7 Déc - 17:04

[ltr]Signataires : Jacky Bontems, vice-président de Démocratie vivante ; Aude de Castet, vice-présidente de Démocratie vivante ; Gilles Savary, ancien député PS (2012 -2017) de Gironde. Tous trois sont membres de Territoires de progrès, mouvement qui se veut « porteur d’une voix de gauche exigeante au sein de la majorité présidentielle ».[/ltr]
[/quote]


                                                                LOLO3  

Un truc comme l'éphémère "gauche moderne" de Bockel qui était sarkozyste .
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Message par Invité Sam 7 Déc - 20:17

C'est bien Faure,le leader gauche,qui pense que si on donne un minimum de 1 000 euros à tous,il faudra le récupérer sur les successions.........

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Message par Diviciac Sam 7 Déc - 21:08

Zerbinette a écrit:C'est bien Faure,le leader gauche,qui pense que si on donne un minimum de 1 000 euros à tous,il faudra le récupérer sur les successions.........
 

Un bon moyen d'échapper aux droits de succession,  c'est de donner de son vivant, ça évite de voir de vieux grigous gavés pendant que les enfants galèrent  
"Et  qu'on attend qu'elle crève vu qu'c'est elle qu'a l'oseille  
Et qu'on écoute même pas c'que ses pauv'mains racontent"
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Message par Invité Sam 7 Déc - 23:06

Comme si on vous avait attendu!

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Message par Diviciac Dim 8 Déc - 12:52

Diviciac a écrit:[ltr]Signataires : Jacky Bontems, vice-président de Démocratie vivante ; Aude de Castet, vice-présidente de Démocratie vivante ; Gilles Savary, ancien député PS (2012 -2017) de Gironde. Tous trois sont membres de Territoires de progrès, mouvement qui se veut « porteur d’une voix de gauche exigeante au sein de la majorité présidentielle ».[/ltr]





                                                                LOLO3  

Un truc comme l'éphémère "gauche moderne" de Bockel qui était sarkozyste . [/quote]


Désolé pour l'injure faite à Bockel,  son parti de vendus était beaucoup plus suivi que "démocratie vivante"

https://www.democratie-vivante.fr/08/08/2019/tribune-monde-1er-aout-rapport-delevoye-reforme-letre-plus/

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Tout le monde s'en fout de ce que raconte le cadavre de "démocratie vivante "
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