Benalla -- le retour --!--Ce qu’ils ne veulent pas que je dise
Page 1 sur 1 • Partagez
Benalla -- le retour --!--Ce qu’ils ne veulent pas que je dise
Benalla sort du silence dans un livre: Ce qu’ils ne veulent pas que je dise
Dans un ouvrage dont Le Point publie les bonnes feuilles, Benalla reconnaît des «erreurs» mais estime être «le fusible utile du pouvoir».
Par Pierre Lepelletier
Publié il y a 7 heures, mis à jour il y a 2 heures
Alexandre Benalla s’explique. Comme l’avait révélé Le Figaro dès lundi, l’ancien collaborateur de l’Élysée s’apprête à publier un livre intitulé Ce qu’ils ne veulent pas que je dise. L’ouvrage devrait paraître jeudi aux Éditions Plon, selon une journaliste du Monde .
» ENQUÊTE - La nouvelle vie d’Alexandre Benalla, candidat potentiel aux municipales
Accusé d’avoir molesté deux manifestants le 1er mai 2018, l’ancien chargé de mission à l’Élysée revient notamment sur son aventure auprès d’Emmanuel Macron. Il évoque également l’affaire qui porte son nom, et qui a fait tanguer l’exécutif à l’été 2018. Dans les bonnes feuilles que publie le magazine Le Point , Alexandre Benalla reconnaît que «des erreurs ont été commises évidemment, par moi, c’est certain, mais il semble malgré tout que j’aie le dos bien large. Et je suis loin d’être le seul responsable de ce naufrage. Je suis le fusible utile du pouvoir», déplore-t-il.
L’ancien collaborateur du chef de l’État explique notamment avoir été en lien avec Ismaël Emelien, à l’époque conseiller spécial du président, juste avant son interrogatoire auprès de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). Cette convocation est survenue peu après les révélations du Monde, en juillet 2018. «On regarde de notre côté si tu démissionnes ou si on te licencie», lui aurait dit Emelien par téléphone. L’Élysée avait finalement enclenché une procédure de licenciement dans la foulée.
À lire aussi : Alexandre Benalla: où en sont ses ennuis judiciaires?
Lorsque l’affaire éclate, une vidéo tourne illégalement et anonymement sur les réseaux sociaux. Publiée par des comptes de soutien pro-Macron, elle montre que les deux manifestants lançaient des projectiles à l’encontre des forces de l’ordre en marge de la manifestation du 1er mai. Ce qui permettrait de dédouaner en partie Alexandre Benalla. Selon ce dernier, Ismaël Emelien était au courant de l’existence de cette vidéo et lui aurait demandé de dire aux agents: «Tu leur dis bien que (c’est toi qui) me l’as donnée».
Alexandre Benalla revient également sur le fiasco de la célébration à Paris du titre de champion du monde par l’Équipe de France de football, en juillet 2018. Le Canard Enchaîné l’accusait d’avoir demandé au chauffeur du bus d’accélérer au moment de la descente des Champs-Élysées alors que la foule était réunie en masse depuis des heures. L’ancien collaborateur dément formellement cette version, et remet la faute... sur le chauffeur.
«Arrivés à l’Arc de triomphe, nous passons dans le bus à impériale, les joueurs montent à l’étage - la partie découverte -, et nous entamons la descente. Le chauffeur appuie un peu fort sur l’accélérateur. À plusieurs reprises, je lui demande de ralentir. Il relâche un peu la pression, puis remet les gaz dès qu’il peut. Ce gars doit avoir rendez-vous chez le dentiste et il a peur d’être en retard», raille-t-il. «Ce passage éclair laisse derrière lui des supporteurs frustrés et nous oblige à attendre, arrêtés à l’angle de l’avenue Matignon et de la rue du Faubourg-Saint-Honoré. Nous sommes en avance sur l’horaire prévu et le président est toujours en rendez-vous», poursuit-il.
Dans un entretien au Point, en plus des bonnes feuilles, Alexandre Benalla reconnaît être «parfois borderline». «Mais je ne changerai pas, sinon je ne serais pas arrivé là où je suis à 28 ans», soutient-il. «J’étais comme ça avant que la lumière soit sur moi. J’ai grandi avec des dealers mais aussi avec des mecs qui faisaient des études. C’est ma vie. J’ai les défauts de mes qualités», explique encore celui qui envisage de se présenter aux élections municipales à Saint-Denis en mars prochain.
» À VOIR AUSSI - 1er Mai, passeports, contrat russe... Le récap’ des affaires Benalla
1er Mai, passeports, contrat russe... Le récap' des affaires Benalla
L'affaire Alexandre Benalla a éclaté au coeur de l'été 2018 avec des images de violences à Paris le 1er mai, et rebondi depuis Noël avec des révélations sur ses passeports diplomatiques et sur un contrat avec un oligarque russe.
Dans un ouvrage dont Le Point publie les bonnes feuilles, Benalla reconnaît des «erreurs» mais estime être «le fusible utile du pouvoir».
Par Pierre Lepelletier
Publié il y a 7 heures, mis à jour il y a 2 heures
Alexandre Benalla publie un livre: «Ce qu’ils ne veulent pas que je dise» GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP
Alexandre Benalla s’explique. Comme l’avait révélé Le Figaro dès lundi, l’ancien collaborateur de l’Élysée s’apprête à publier un livre intitulé Ce qu’ils ne veulent pas que je dise. L’ouvrage devrait paraître jeudi aux Éditions Plon, selon une journaliste du Monde .
» ENQUÊTE - La nouvelle vie d’Alexandre Benalla, candidat potentiel aux municipales
Accusé d’avoir molesté deux manifestants le 1er mai 2018, l’ancien chargé de mission à l’Élysée revient notamment sur son aventure auprès d’Emmanuel Macron. Il évoque également l’affaire qui porte son nom, et qui a fait tanguer l’exécutif à l’été 2018. Dans les bonnes feuilles que publie le magazine Le Point , Alexandre Benalla reconnaît que «des erreurs ont été commises évidemment, par moi, c’est certain, mais il semble malgré tout que j’aie le dos bien large. Et je suis loin d’être le seul responsable de ce naufrage. Je suis le fusible utile du pouvoir», déplore-t-il.
Échanges avec Ismaël
Échanges avec Ismaël Emelien
L’ancien collaborateur du chef de l’État explique notamment avoir été en lien avec Ismaël Emelien, à l’époque conseiller spécial du président, juste avant son interrogatoire auprès de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). Cette convocation est survenue peu après les révélations du Monde, en juillet 2018. «On regarde de notre côté si tu démissionnes ou si on te licencie», lui aurait dit Emelien par téléphone. L’Élysée avait finalement enclenché une procédure de licenciement dans la foulée.
À lire aussi : Alexandre Benalla: où en sont ses ennuis judiciaires?
Lorsque l’affaire éclate, une vidéo tourne illégalement et anonymement sur les réseaux sociaux. Publiée par des comptes de soutien pro-Macron, elle montre que les deux manifestants lançaient des projectiles à l’encontre des forces de l’ordre en marge de la manifestation du 1er mai. Ce qui permettrait de dédouaner en partie Alexandre Benalla. Selon ce dernier, Ismaël Emelien était au courant de l’existence de cette vidéo et lui aurait demandé de dire aux agents: «Tu leur dis bien que (c’est toi qui) me l’as donnée».
Le fiasco des Bleus attribué au chauffeur du bus
Alexandre Benalla revient également sur le fiasco de la célébration à Paris du titre de champion du monde par l’Équipe de France de football, en juillet 2018. Le Canard Enchaîné l’accusait d’avoir demandé au chauffeur du bus d’accélérer au moment de la descente des Champs-Élysées alors que la foule était réunie en masse depuis des heures. L’ancien collaborateur dément formellement cette version, et remet la faute... sur le chauffeur.
«Arrivés à l’Arc de triomphe, nous passons dans le bus à impériale, les joueurs montent à l’étage - la partie découverte -, et nous entamons la descente. Le chauffeur appuie un peu fort sur l’accélérateur. À plusieurs reprises, je lui demande de ralentir. Il relâche un peu la pression, puis remet les gaz dès qu’il peut. Ce gars doit avoir rendez-vous chez le dentiste et il a peur d’être en retard», raille-t-il. «Ce passage éclair laisse derrière lui des supporteurs frustrés et nous oblige à attendre, arrêtés à l’angle de l’avenue Matignon et de la rue du Faubourg-Saint-Honoré. Nous sommes en avance sur l’horaire prévu et le président est toujours en rendez-vous», poursuit-il.
«Parfois borderline»
Dans un entretien au Point, en plus des bonnes feuilles, Alexandre Benalla reconnaît être «parfois borderline». «Mais je ne changerai pas, sinon je ne serais pas arrivé là où je suis à 28 ans», soutient-il. «J’étais comme ça avant que la lumière soit sur moi. J’ai grandi avec des dealers mais aussi avec des mecs qui faisaient des études. C’est ma vie. J’ai les défauts de mes qualités», explique encore celui qui envisage de se présenter aux élections municipales à Saint-Denis en mars prochain.
» À VOIR AUSSI - 1er Mai, passeports, contrat russe... Le récap’ des affaires Benalla
1er Mai, passeports, contrat russe... Le récap' des affaires Benalla
L'affaire Alexandre Benalla a éclaté au coeur de l'été 2018 avec des images de violences à Paris le 1er mai, et rebondi depuis Noël avec des révélations sur ses passeports diplomatiques et sur un contrat avec un oligarque russe.
Partager
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21425
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
Sujets similaires
» J'aimerais qu'on me dise...
» Et ils veulent gouverner la France
» Faut que j'vous dise :
» Ils veulent interdire
» Que veulent les jaunis ?
» Et ils veulent gouverner la France
» Faut que j'vous dise :
» Ils veulent interdire
» Que veulent les jaunis ?
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum