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Paraît que la crise revient.

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Paraît que la crise revient. Empty Paraît que la crise revient.

Message par Lili-Rose Sam 15 Juin - 16:24

Une crise financière trente fois plus puissante qu'en 2008 est imminente mais nous sommes dans le déni

Je veux dire à la crise qui arrive que nous sommes là et que nous résisterons.

Le laisser-faire est la folie qui nous conduit vers cette situation alarmante.
Les dirigeants politiques ont été et sont dans un déni total de la réalité en nous convertissant à l’argent facile de la finance de l’ombre.
Le résultat sera une fulgurante déflagration financière qui laminera des économies entières, des nations. La prochaine crise sera pire que celle de 2008 et se positionnera à 254.000 milliards d’euros.Au travers ce qu’on appelle la crise des gilets jaunes s’exprime l’émotion, le ressenti des Français et vise à dénoncer les effets néfastes pressentis de l’argent facile. Les plus fragiles de nos concitoyens savent déjà dans leur quotidien que l’argent vaut de moins en moins.
Nous allons tous faire naufrage. Et chacun doit payer son écot à la société.
Qu’en est-il du rôle de l’Etat? Il est devenu hyper régulateur et s’est transformé en exportateur financier.

Les dirigeants politiques ont été et sont dans un déni total de la réalité en nous convertissant à l’argent facile de la finance de l’ombre.
Tout dans notre économie est devenu “low”: low taux, low salaires... seule la misère ne sera pas low. Il semblerait que les chiffres des analyses aient adopté cette étrange et dangereuse tendance low.
Est-ce qu’on ne voit rien ou est-ce qu’on ne veut rien voir de l’urgence lorsqu’on constate qu’aux Etats-Unis une hausse du déficit budgétaire de 77% par rapport à 2018 a été enregistrée. Dans les deux cas, les experts nient l’urgence et pas de réaction observée…
L’examen de la situation de la France mérite de l’honnêteté. Avec un taux de 1,5% de croissance une annonce de la reprise de l’économie est une fausse annonce. Je dénonce et affirme que la tendance est à la décroissance. L’analyse claire des chiffres montre 0,3% de croissance rêvée au premier trimestre 2019. Le chiffre de 1,5% de croissance annuelle nous parle d’une baisse par rapport à 2018 et 2017. La courbe de la...
Lili-Rose
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Message par Invité Sam 15 Juin - 16:36

Lili-Rose a écrit:Une crise financière trente fois plus puissante qu'en 2008 est imminente mais nous sommes dans le déni
Paraît que la crise revient. 710c91c0-4b9c-11e7-8912-374be9390b1b_H-1-.png.cf Jean-Luc Ginder,Le HuffPost ven. 14 juin 12:06 UTC+2

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Je veux dire à la crise qui arrive que nous sommes là et que nous résisterons.
Le laisser-faire est la folie qui nous conduit vers cette situation alarmante.
Les dirigeants politiques ont été et sont dans un déni total de la réalité en nous convertissant à l’argent facile de la finance de l’ombre.
Le résultat sera une fulgurante déflagration financière qui laminera des économies entières, des nations. La prochaine crise sera pire que celle de 2008 et se positionnera à 254.000 milliards d’euros.Au travers ce qu’on appelle la crise des gilets jaunes s’exprime l’émotion, le ressenti des Français et vise à dénoncer les effets néfastes pressentis de l’argent facile. Les plus fragiles de nos concitoyens savent déjà dans leur quotidien que l’argent vaut de moins en moins.
Nous allons tous faire naufrage. Et chacun doit payer son écot à la société.
Qu’en est-il du rôle de l’Etat? Il est devenu hyper régulateur et s’est transformé en exportateur financier.

Les dirigeants politiques ont été et sont dans un déni total de la réalité en nous convertissant à l’argent facile de la finance de l’ombre.
Tout dans notre économie est devenu “low”: low taux, low salaires... seule la misère ne sera pas low. Il semblerait que les chiffres des analyses aient adopté cette étrange et dangereuse tendance low.
Est-ce qu’on ne voit rien ou est-ce qu’on ne veut rien voir de l’urgence lorsqu’on constate qu’aux Etats-Unis une hausse du déficit budgétaire de 77% par rapport à 2018 a été enregistrée. Dans les deux cas, les experts nient l’urgence et pas de réaction observée…
L’examen de la situation de la France mérite de l’honnêteté. Avec un taux de 1,5% de croissance une annonce de la reprise de l’économie est une fausse annonce. Je dénonce et affirme que la tendance est à la décroissance. L’analyse claire des chiffres montre 0,3% de croissance rêvée au premier trimestre 2019. Le chiffre de 1,5% de croissance annuelle nous parle d’une baisse par rapport à 2018 et 2017. La courbe de la...
Intéressant, t'as pas la suite?

Moi aussi je crois à une catastrophe économique proche; nous vivons sur de l'argent virtuel, une grande partie des Etats du monde sont super endettés, forcément ça ne peut pas durer.
Voilà pourquoi, je dis qu'il ne faut rien posséder, car posséder c'est risquer de perdre ce qu'on a.

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Message par Invité Sam 15 Juin - 18:11

La finance va vivre un tsunami d’ici fin 2020», selon l’ex-n°2 de Wall Street

Ancien vice-président de la Bourse de New York, Georges Ugeux tire la sonnette d’alarme sur le niveau de surendettement explosif des pays industrialisés.

L’ancien numéro deux de la Bourse de New York est formel. Il faut se préparer à vivre une crise financière mondiale sans précédent avant la fin 2020. À 74 ans, l’actuel président et patron belge de la société de conseil Galileo Global Advisors, Georges Ugeux, tire la sonnette d’alarme et en décrypte les ressorts dans son dernier ouvrage « la Descente aux enfers de la finance »*.

Plus dévastatrice encore que celle qui a secoué la planète en 2008, cette crise serait cette fois non plus causée par les mauvais placements des banques mais par le niveau extrêmement élevé de l’endettement des États. Il nous explique ce qui lui fait craindre le pire.

Dix ans après la crise de 2008, qu’est-ce qui vous fait dire qu’on va dans le mur ?
GEORGES UGEUX. Depuis des années, les États ont pu s’endetter dans des conditions excessivement favorables et ne s’en sont pas privés. À tel point que des pays comme l’Italie, la France, les États-Unis et le Japon sont arrivés à niveau d’endettement qui n’est plus soutenable. Le montant de la dette publique mondiale s’élève désormais à 63 000 milliards de dollars (55 000 milliards d’euros) dont 10 000 milliards de dollars (8 800 milliards d’euros) émanant de l’Europe, 10 000 milliards de dollars du Japon et 22 000 milliards de dollars (19 000 milliards d’euros) des États-Unis… Au fur et à mesure que les taux d’intérêt augmentent -comme c’est déjà le cas-, les déficits budgétaires augmentent et menacent la notation de ces pays et leur capacité à se refinancer sans exploser. C’est arithmétique. C’est ce qui me fait dire que d’ici à fin 2020, nous allons vivre un tsunami financier. Ce qui est arrivé à Lehman Brothers, c’est lilliputien à côté de ce qui nous attend !

Quelle serait l’étincelle ?
Je ne connais pas l’élément déclencheur… Les banques centrales et les gouvernements vont peut-être la déclencher par leur action. En se rendant compte de la dangerosité et du niveau de leurs emprunts d’État, certains de ces acteurs risquent de commencer à les vendre et lancer la spirale qui va faire grimper les taux d’intérêt et on connaît la suite.

Quelles solutions préconisez-vous ?
Il faut sortir du déni. Les banques centrales doivent absolument arrêter progressivement d’emprunter de l’argent facile. Les gouvernements doivent avoir une meilleure discipline budgétaire. Et il faut tester la hausse graduelle des taux d’intérêt comme l’ont fait les États-Unis pour sortir d’urgence des taux négatifs. Je suis convaincu que lorsqu’on a des taux extrêmement bas, le fait de les bouger dans un sens ou un autre n’a aucun impact sur la décision d’un chef d’entreprise ou d’un ménage d’investir.

La France est secouée par la crise des Gilets jaunes, comment l’interprétez-vous ?
Nous vivons une perversion du capitalisme où les entreprises parviennent à faire faire aux États à peu près ce qu’elles veulent alors qu’elles contribuent peu aux besoins de l’État. Typiquement, un dispositif, le CICE (Crédit d’impôt compétitivité emploi), mis en place sous la présidence de François Hollande, a permis d’octroyer 40 milliards d’euros aux entreprises. Et alors qu’on avait demandé au Medef de s’engager sur la création d’un million d’emplois, rien n’a été fait…

Le gouvernement a pourtant mis sur la table 11 milliards d’euros, était-ce une erreur ?
Ce qui s’est passé sur les Champs-Élysées n’est pas un problème d’argent. Le problème, c’est qu’une classe moyenne entière se sent complètement déconnectée, que son vote ne sert à rien, que le président, élu théoriquement d’un gouvernement de gauche, mène une politique de droite. Emmanuel Macron a joué avec le feu. Ce qui pèche, c’est davantage la séquence des mesures lancées par Emmanuel Macron que les mesures elles-mêmes…

Que voulez-vous dire ? Il ne fallait pas supprimer l’Impôt sur la fortune (ISF) ?
Si, bien sûr. L’ISF est une aberration fiscale non parce qu’elle taxe les riches mais parce qu’elle taxe le stock de richesses qu’on appauvrit, ce qui ne sert à rien. Il aurait fallu le remplacer par une tranche d’impôt supplémentaire, une cinquième tranche imposée à 55 % à partir de 1 million d’euros de revenus par exemple. Si le citoyen a le sentiment que le système fiscal est inéquitable, il devient désespéré et c’est ce à quoi on assiste avec la crise des Gilets jaunes.
*
Votre discours dénote de la part d’un banquier… Seriez-vous un banquier de gauche ?
Non, d’ailleurs je ne suis plus tout à fait un banquier mais un financier. J’ai vu la finance évoluer et j’ai vécu mon chemin de Damas en 2008 en voyant à quel point les banques avaient agi de manière irresponsable et mon regard critique s’est acéré. Parce que, soyons clairs, on ment aux citoyens.

*La Descente aux enfers de la finance, préfacé par Jean-Claude Trichet, éditions Odile Jacob, 336 pages, 23,90 euros.

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Message par Lili-Rose Sam 15 Juin - 18:46

magicfly a écrit:
Lili-Rose a écrit:Une crise financière trente fois plus puissante qu'en 2008 est imminente mais nous sommes dans le déni
Paraît que la crise revient. 710c91c0-4b9c-11e7-8912-374be9390b1b_H-1-.png.cf Jean-Luc Ginder,Le HuffPost ven. 14 juin 12:06 UTC+2

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Je veux dire à la crise qui arrive que nous sommes là et que nous résisterons.
Le laisser-faire est la folie qui nous conduit vers cette situation alarmante.
Les dirigeants politiques ont été et sont dans un déni total de la réalité en nous convertissant à l’argent facile de la finance de l’ombre.
Le résultat sera une fulgurante déflagration financière qui laminera des économies entières, des nations. La prochaine crise sera pire que celle de 2008 et se positionnera à 254.000 milliards d’euros.Au travers ce qu’on appelle la crise des gilets jaunes s’exprime l’émotion, le ressenti des Français et vise à dénoncer les effets néfastes pressentis de l’argent facile. Les plus fragiles de nos concitoyens savent déjà dans leur quotidien que l’argent vaut de moins en moins.
Nous allons tous faire naufrage. Et chacun doit payer son écot à la société.
Qu’en est-il du rôle de l’Etat? Il est devenu hyper régulateur et s’est transformé en exportateur financier.

Tout dans notre économie est devenu “low”: low taux, low salaires... seule la misère ne sera pas low. Il semblerait que les chiffres des analyses aient adopté cette étrange et dangereuse tendance low.
Est-ce qu’on ne voit rien ou est-ce qu’on ne veut rien voir de l’urgence lorsqu’on constate qu’aux Etats-Unis une hausse du déficit budgétaire de 77% par rapport à 2018 a été enregistrée. Dans les deux cas, les experts nient l’urgence et pas de réaction observée…
L’examen de la situation de la France mérite de l’honnêteté. Avec un taux de 1,5% de croissance une annonce de la reprise de l’économie est une fausse annonce. Je dénonce et affirme que la tendance est à la décroissance. L’analyse claire des chiffres montre 0,3% de croissance rêvée au premier trimestre 2019. Le chiffre de 1,5% de croissance annuelle nous parle d’une baisse par rapport à 2018 et 2017. La courbe de la...
Intéressant, t'as pas la suite?

Moi aussi je crois à une catastrophe économique proche; nous vivons sur de l'argent virtuel, une grande partie des Etats du monde sont super endettés, forcément ça ne peut pas durer.
Voilà pourquoi, je dis qu'il ne faut rien posséder, car posséder c'est risquer de perdre ce qu'on a.


Je viens de faire une recherche, voilà ce que j'ai trouvé.
Il y a quelques années, Ginder m'envoait régulièrement des e.mail et comme je l'ai un peu chahuté, il a arrêté.
On peut soupçonner certaines choses en économie, sentir une tendance, mais prévoir précisément est impossible.
Depuis gamin on sait que le centre d'intérêt mondial quitte le monde occidental au profit de l'Asie, et on rajouté à celà 7 milliards de personnes (il me semble), forcement ça ira mal pour nous.
Texte trouvé:


14/06/2019 12:06 CEST | Actualisé 14/06/2019 18:10 CEST
Une crise financière trente fois plus puissante qu'en 2008 est imminente mais nous sommes dans le déni

Le baril de poudre financier est sur le point d’exploser. La première des choses est de dire la vérité aux Français. Qui a envie de vivre l’expérience de la voltige s’il n’en fait pas le choix?








  • Jean-Luc Ginder Economiste


Paraît que la crise revient. 5d0370af2400008c1791ec56
AFPEn Grèce lors de la crise de la dette, quelques jours avant le référendum du 5 juillet 2015.

Je veux dire à la crise qui arrive que nous sommes là et que nous résisterons.
Le laisser-faire est la folie qui nous conduit vers cette situation alarmante.

Les dirigeants politiques ont été et sont dans un déni total de la réalité en nous convertissant à l’argent facile de la finance de l’ombre.

Le résultat sera une fulgurante déflagration financière qui laminera des économies entières, des nations. La prochaine crise sera pire que celle de 2008 et se positionnera à 254.000 milliards d’euros.

Au travers ce qu’on appelle la crise des gilets jaunes s’exprime l’émotion, le ressenti des Français et vise à dénoncer les effets néfastes pressentis de l’argent facile. Les plus fragiles de nos concitoyens savent déjà dans leur quotidien que l’argent vaut de moins en moins.

Nous allons tous faire naufrage. Et chacun doit payer son écot à la société.

Qu’en est-il du rôle de l’Etat? Il est devenu hyper régulateur et s’est transformé en exportateur financier.
Les dirigeants politiques ont été et sont dans un déni total de la réalité en nous convertissant à l’argent facile de la finance de l’ombre.
Tout dans notre économie est devenu “low”: low taux, low salaires... seule la misère ne sera pas low. Il semblerait que les chiffres des analyses aient adopté cette étrange et dangereuse tendance low.
Est-ce qu’on ne voit rien ou est-ce qu’on ne veut rien voir de l’urgence lorsqu’on constate qu’aux Etats-Unis une hausse du déficit budgétaire de 77% par rapport à 2018 a été enregistrée. Dans les deux cas, les experts nient l’urgence et pas de réaction observée…

L’examen de la situation de la France mérite de l’honnêteté. Avec un taux de 1,5% de croissance une annonce de la reprise de l’économie est une fausse annonce. Je dénonce et affirme que la tendance est à la décroissance. L’analyse claire des chiffres montre 0,3% de croissance rêvée au premier trimestre 2019. Le chiffre de 1,5% de croissance annuelle nous parle d’une baisse par rapport à 2018 et 2017. La courbe de la trajectoire économique n’est donc pas celle de la réelle croissance que l’on nous vend.
Qu’en est-il du pouvoir d’achat qui aurait été injecté et qui aurait dû entraîner un regain de consommation? L’effet attendu ne s’est pas produit car dans la réalité le Français qui le peut encore essaie d’épargner en prévision d’un futur incertain annoncé.
La dynamique ne se crée pas et bute sur des problèmes structurels franco-français. Le taux de chômage est structurel. Les responsables politiques annoncent la reprise et les entreprises rencontrent des difficultés à embaucher. Il nous manque de l’invention, de l’innovation, il nous manque les moteurs de la relance et la confiance.

Je m’interroge et demande où est la croissance quand on peut constater que dans le domaine du commerce extérieur le ratio français exportation sur PIB reste faible et que pour les entreprises les gains de productivité restent également incroyablement faibles.

Donc où est la croissance? Je cherche la croissance.

Les problèmes sont tragiques, le baril de poudre financier est sur le point d’exploser.

La France doit se préparer avant l’explosion de la bulle des dettes. En sortant du déni et en parlant vrai et honnête en économie.
Je trouve scandaleux qu’en France, soient posées autant de barrières à l’initiative d’entreprendre. Il est important de faciliter le développement de l’investissement mais il est important aussi que les entreprises participent à hauteur raisonnable à la contribution au budget de l’Etat. Il est important aussi que l’Etat opte pour de vraies économies réalistes mais qu’il n’intervienne plus au travers de participations dans des entreprises privées.
Tout dans notre économie est devenu “low”: low taux, low salaires... seule la misère ne sera pas low.
La France doit se préparer sur cette base. Il faut en finir avec le surplus d’argent injecté par les banques centrales, argent qui n’arrive jamais au niveau de l’économie réelle mais dans les caisses des banques qui l’ont transformé en emprunt d’Etat. La conséquence est que les Etats ont emprunté de plus en plus et trop.

C’est la combinaison de ces deux éléments qui a créé la dette abyssale. 254.000 milliards d’euros.

Les Etats ont profité de cette situation, les entreprises et les ménages ont emprunté à bon marché. Cela s’avère être un drame.
La crise du surendettement est arrivée au niveau mondial. Pour rembourser cette dette dite publique, les Etats peuvent augmenter les revenus par le biais des impôts ou baisser les dépenses de l’Etat en diminuant les services publics. Cela pose problème. Nous nous trouvons à l’heure actuelle dans une situation où les banques centrales, les banques privées et les gouvernements se retrouvent tous liés et interdépendants. Par conséquence, lorsqu’une difficulté de quel ordre que ce soit apparaîtra, les trois partenaires seront concernés. Le présage de l’imminence d’une crise financière trente fois plus puissante que celle de 2008 affectera tous les citoyens avec une force considérable.

A ce jour environ 10% du bilan des banques est en “bons d’Etat” avec une pondération de 0% sans garantie. Les banques privées que nous connaissons ont tout intérêt à le faire car cela ne leur coûte rien en fonds propres et délivre de grasses marges.

La réglementation financière (Bale III) a réglé les dérèglements de 2008, nous sommes en 2019 et le problème est qu’il n’y a pas de réglementation contre les dérèglements de 2019. Le seul élément de réglementation qui aurait pu réduire cet appétit d’emprunt public des Etats n’a pas été proposé pour des raisons purement politiques. Pour exemple les dettes de l’Etat américain ont augmenté de 77% sur les 3 premiers mois de cette année. A mon avis, cela va encore faire augmenter aux Etats-Unis le coût des emprunts et entraîner la finance mondiale dans une spirale mondiale. Dès que les Etats-Unis seront en récession, c’est le monde entier qui sera en difficulté dont l’Europe et la France avec un effet direct sur la consommation des ménages.

Alors que faut-il faire?

La première des choses à faire est de dire la vérité. La vérité aux Français, oui, elle leur est due par respect, par respect de leur travail aussi.
L’heure n’est plus au silence, l’heure n’est plus aux mensonges. L’heure est venue d’apprendre à reconnaître les erreurs. Nous nous trouvons au bord du précipice, lequel d’entre nous a envie de vivre l’expérience de la voltige s’il n’en fait pas le choix?
Il faut en finir avec le surplus d’argent injecté par les banques centrales, argent qui n’arrive jamais au niveau de l’économie réelle mais dans les caisses des banques qui l’ont transformé en emprunt d’Etat.
Il y a urgence à adopter une série de mesures imposées. Elles devront être équitables.
A ce stade il est important de souligner que les entreprises ne paient quasiment pas d’impôts et c’est pourquoi la participation des entreprises au budget de l’Etat reste proportionnellement trop faible. Il faudra donc en urgence remonter ce taux de participation, en revanche il faut faire diminuer au plus vite les charges sociales qui elles sont indécemment trop élevées.

En ce qui concerne la tension française entre les riches et les pauvres (y compris la classe moyenne), il faut recréer l’équilibre de participation privée à la bonne marche de la nation en créant une tranche supplémentaire pour les salaires annuels de plus d’un million d’euros.

La combinaison de ces deux éléments permettra rapidement de remonter les revenus de notre Etat et de le libérer progressivement de sa dette.

Un élément fondamental sera le désengagement de l’Etat du secteur privé pour n’agir que sur le cadre économique et non l’impliquer directement au travers de participations dans des entreprises.

La responsabilité des hommes de bien qui savent est engagée. C’est par leur inaction que la bulle financière explosera.
Lili-Rose
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Paraît que la crise revient. Empty Re: Paraît que la crise revient.

Message par Invité Sam 15 Juin - 19:58

Lili-Rose a écrit:
magicfly a écrit:
Intéressant, t'as pas la suite?

Moi aussi je crois à une catastrophe économique proche; nous vivons sur de l'argent virtuel, une grande partie des Etats du monde sont super endettés, forcément ça ne peut pas durer.
Voilà pourquoi, je dis qu'il ne faut rien posséder, car posséder c'est risquer de perdre ce qu'on a.


Je viens de faire une recherche, voilà ce que j'ai trouvé.
Il y a quelques années, Ginder m'envoait régulièrement des e.mail et comme je l'ai un peu chahuté, il a arrêté.
On peut soupçonner certaines choses en économie, sentir une tendance, mais prévoir précisément est impossible.
Depuis gamin on sait que le centre d'intérêt mondial quitte le monde occidental au profit de l'Asie, et on rajouté à celà 7 milliards de personnes (il me semble), forcement ça ira mal pour nous.
Texte trouvé:


 14/06/2019 12:06 CEST  |  Actualisé 14/06/2019 18:10 CEST  
Une crise financière trente fois plus puissante qu'en 2008 est imminente mais nous sommes dans le déni

Le baril de poudre financier est sur le point d’exploser. La première des choses est de dire la vérité aux Français. Qui a envie de vivre l’expérience de la voltige s’il n’en fait pas le choix?










  • Jean-Luc Ginder     Economiste  


Paraît que la crise revient. 5d0370af2400008c1791ec56
AFPEn Grèce lors de la crise de la dette, quelques jours avant le référendum du 5 juillet 2015.

Je veux dire à la crise qui arrive que nous sommes là et que nous résisterons.
Le laisser-faire est la folie qui nous conduit vers cette situation alarmante.

Les dirigeants politiques ont été et sont dans un déni total de la réalité en nous convertissant à l’argent facile de la finance de l’ombre.

Le résultat sera une fulgurante déflagration financière qui laminera des économies entières, des nations. La prochaine crise sera pire que celle de 2008 et se positionnera à 254.000 milliards d’euros.

Au travers ce qu’on appelle la crise des gilets jaunes s’exprime l’émotion, le ressenti des Français et vise à dénoncer les effets néfastes pressentis de l’argent facile. Les plus fragiles de nos concitoyens savent déjà dans leur quotidien que l’argent vaut de moins en moins.

Nous allons tous faire naufrage. Et chacun doit payer son écot à la société.

Qu’en est-il du rôle de l’Etat? Il est devenu hyper régulateur et s’est transformé en exportateur financier.
Les dirigeants politiques ont été et sont dans un déni total de la réalité en nous convertissant à l’argent facile de la finance de l’ombre.
Tout dans notre économie est devenu “low”: low taux, low salaires... seule la misère ne sera pas low. Il semblerait que les chiffres des analyses aient adopté cette étrange et dangereuse tendance low.
Est-ce qu’on ne voit rien ou est-ce qu’on ne veut rien voir de l’urgence lorsqu’on constate qu’aux Etats-Unis une hausse du déficit budgétaire de 77% par rapport à 2018 a été enregistrée. Dans les deux cas, les experts nient l’urgence et pas de réaction observée…

L’examen de la situation de la France mérite de l’honnêteté. Avec un taux de 1,5% de croissance une annonce de la reprise de l’économie est une fausse annonce. Je dénonce et affirme que la tendance est à la décroissance. L’analyse claire des chiffres montre 0,3% de croissance rêvée au premier trimestre 2019. Le chiffre de 1,5% de croissance annuelle nous parle d’une baisse par rapport à 2018 et 2017. La courbe de la trajectoire économique n’est donc pas celle de la réelle croissance que l’on nous vend.
Qu’en est-il du pouvoir d’achat qui aurait été injecté et qui aurait dû entraîner un regain de consommation? L’effet attendu ne s’est pas produit car dans la réalité le Français qui le peut encore essaie d’épargner en prévision d’un futur incertain annoncé.
La dynamique ne se crée pas et bute sur des problèmes structurels franco-français. Le taux de chômage est structurel. Les responsables politiques annoncent la reprise et les entreprises rencontrent des difficultés à embaucher. Il nous manque de l’invention, de l’innovation, il nous manque les moteurs de la relance et la confiance.

Je m’interroge et demande où est la croissance quand on peut constater que dans le domaine du commerce extérieur le ratio français exportation sur PIB reste faible et que pour les entreprises les gains de productivité restent également incroyablement faibles.

Donc où est la croissance? Je cherche la croissance.

Les problèmes sont tragiques, le baril de poudre financier est sur le point d’exploser.

La France doit se préparer avant l’explosion de la bulle des dettes. En sortant du déni et en parlant vrai et honnête en économie.
Je trouve scandaleux qu’en France, soient posées autant de barrières à l’initiative d’entreprendre. Il est important de faciliter le développement de l’investissement mais il est important aussi que les entreprises participent à hauteur raisonnable à la contribution au budget de l’Etat. Il est important aussi que l’Etat opte pour de vraies économies réalistes mais qu’il n’intervienne plus au travers de participations dans des entreprises privées.
Tout dans notre économie est devenu “low”: low taux, low salaires... seule la misère ne sera pas low.
La France doit se préparer sur cette base. Il faut en finir avec le surplus d’argent injecté par les banques centrales, argent qui n’arrive jamais au niveau de l’économie réelle mais dans les caisses des banques qui l’ont transformé en emprunt d’Etat. La conséquence est que les Etats ont emprunté de plus en plus et trop.

C’est la combinaison de ces deux éléments qui a créé la dette abyssale. 254.000 milliards d’euros.

Les Etats ont profité de cette situation, les entreprises et les ménages ont emprunté à bon marché. Cela s’avère être un drame.
La crise du surendettement est arrivée au niveau mondial. Pour rembourser cette dette dite publique, les Etats peuvent augmenter les revenus par le biais des impôts ou baisser les dépenses de l’Etat en diminuant les services publics. Cela pose problème. Nous nous trouvons à l’heure actuelle dans une situation où les banques centrales, les banques privées et les gouvernements se retrouvent tous liés et interdépendants. Par conséquence, lorsqu’une difficulté de quel ordre que ce soit apparaîtra, les trois partenaires seront concernés. Le présage de l’imminence d’une crise financière trente fois plus puissante que celle de 2008 affectera tous les citoyens avec une force considérable.

A ce jour environ 10% du bilan des banques est en “bons d’Etat” avec une pondération de 0% sans garantie. Les banques privées que nous connaissons ont tout intérêt à le faire car cela ne leur coûte rien en fonds propres et délivre de grasses marges.

La réglementation financière (Bale III) a réglé les dérèglements de 2008, nous sommes en 2019 et le problème est qu’il n’y a pas de réglementation contre les dérèglements de 2019. Le seul élément de réglementation qui aurait pu réduire cet appétit d’emprunt public des Etats n’a pas été proposé pour des raisons purement politiques. Pour exemple les dettes de l’Etat américain ont augmenté de 77% sur les 3 premiers mois de cette année. A mon avis, cela va encore faire augmenter aux Etats-Unis le coût des emprunts et entraîner la finance mondiale dans une spirale mondiale. Dès que les Etats-Unis seront en récession, c’est le monde entier qui sera en difficulté dont l’Europe et la France avec un effet direct sur la consommation des ménages.

Alors que faut-il faire?

La première des choses à faire est de dire la vérité. La vérité aux Français, oui, elle leur est due par respect, par respect de leur travail aussi.
L’heure n’est plus au silence, l’heure n’est plus aux mensonges. L’heure est venue d’apprendre à reconnaître les erreurs. Nous nous trouvons au bord du précipice, lequel d’entre nous a envie de vivre l’expérience de la voltige s’il n’en fait pas le choix?
Il faut en finir avec le surplus d’argent injecté par les banques centrales, argent qui n’arrive jamais au niveau de l’économie réelle mais dans les caisses des banques qui l’ont transformé en emprunt d’Etat.
Il y a urgence à adopter une série de mesures imposées. Elles devront être équitables.
A ce stade il est important de souligner que les entreprises ne paient quasiment pas d’impôts et c’est pourquoi la participation des entreprises au budget de l’Etat reste proportionnellement trop faible. Il faudra donc en urgence remonter ce taux de participation, en revanche il faut faire diminuer au plus vite les charges sociales qui elles sont indécemment trop élevées.

En ce qui concerne la tension française entre les riches et les pauvres (y compris la classe moyenne), il faut recréer l’équilibre de participation privée à la bonne marche de la nation en créant une tranche supplémentaire pour les salaires annuels de plus d’un million d’euros.

La combinaison de ces deux éléments permettra rapidement de remonter les revenus de notre Etat et de le libérer progressivement de sa dette.

Un élément fondamental sera le désengagement de l’Etat du secteur privé pour n’agir que sur le cadre économique et non l’impliquer directement au travers de participations dans des entreprises.

La responsabilité des hommes de bien qui savent est engagée. C’est par leur inaction que la bulle financière explosera.
Je suis d'accord avec ce qu'il dit et particulièrement ceci, j'ai écrit qqe chose dans ce sens:
Je trouve scandaleux qu’en France, soient posées autant de barrières à l’initiative d’entreprendre. Il est important de faciliter le développement de l’investissement mais il est important aussi que les entreprises participent à hauteur raisonnable à la contribution au budget de l’Etat. Il est important aussi que l’Etat opte pour de vraies économies réalistes mais qu’il n’intervienne plus au travers de participations dans des entreprises privées.


Il dit également que l'Etat doit dire la vérité aux français, mais ça fait plus de 15 ans qu'on le rabâche; rappelles-toi, Fillon qu'on ne savait pas encore Fillou, disait que l'Etat était en faillite: Il avait raison, tout le monde s'était moqué de lui, même dans son camp; depuis la dette à plus que doublé!!!! Si Macron disait ça aujourd'hui, et prenait les mesures qui s'imposent, que dirais-tu, que diraient les oppositions de droite et de gauche, que feraient les jaunis?

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Paraît que la crise revient. Empty Re: Paraît que la crise revient.

Message par Diviciac Dim 16 Juin - 9:12

magicfly a écrit:
Lili-Rose a écrit:


Je viens de faire une recherche, voilà ce que j'ai trouvé.
Il y a quelques années, Ginder m'envoait régulièrement des e.mail et comme je l'ai un peu chahuté, il a arrêté.
On peut soupçonner certaines choses en économie, sentir une tendance, mais prévoir précisément est impossible.
Depuis gamin on sait que le centre d'intérêt mondial quitte le monde occidental au profit de l'Asie, et on rajouté à celà 7 milliards de personnes (il me semble), forcement ça ira mal pour nous.
Texte trouvé:


 14/06/2019 12:06 CEST  |  Actualisé 14/06/2019 18:10 CEST  
Une crise financière trente fois plus puissante qu'en 2008 est imminente mais nous sommes dans le déni

Le baril de poudre financier est sur le point d’exploser. La première des choses est de dire la vérité aux Français. Qui a envie de vivre l’expérience de la voltige s’il n’en fait pas le choix?












  • Jean-Luc Ginder     Economiste  


Paraît que la crise revient. 5d0370af2400008c1791ec56
AFPEn Grèce lors de la crise de la dette, quelques jours avant le référendum du 5 juillet 2015.

Je veux dire à la crise qui arrive que nous sommes là et que nous résisterons.
Le laisser-faire est la folie qui nous conduit vers cette situation alarmante.

Les dirigeants politiques ont été et sont dans un déni total de la réalité en nous convertissant à l’argent facile de la finance de l’ombre.

Le résultat sera une fulgurante déflagration financière qui laminera des économies entières, des nations. La prochaine crise sera pire que celle de 2008 et se positionnera à 254.000 milliards d’euros.

Au travers ce qu’on appelle la crise des gilets jaunes s’exprime l’émotion, le ressenti des Français et vise à dénoncer les effets néfastes pressentis de l’argent facile. Les plus fragiles de nos concitoyens savent déjà dans leur quotidien que l’argent vaut de moins en moins.

Nous allons tous faire naufrage. Et chacun doit payer son écot à la société.

Qu’en est-il du rôle de l’Etat? Il est devenu hyper régulateur et s’est transformé en exportateur financier.

Tout dans notre économie est devenu “low”: low taux, low salaires... seule la misère ne sera pas low. Il semblerait que les chiffres des analyses aient adopté cette étrange et dangereuse tendance low.
Est-ce qu’on ne voit rien ou est-ce qu’on ne veut rien voir de l’urgence lorsqu’on constate qu’aux Etats-Unis une hausse du déficit budgétaire de 77% par rapport à 2018 a été enregistrée. Dans les deux cas, les experts nient l’urgence et pas de réaction observée…

L’examen de la situation de la France mérite de l’honnêteté. Avec un taux de 1,5% de croissance une annonce de la reprise de l’économie est une fausse annonce. Je dénonce et affirme que la tendance est à la décroissance. L’analyse claire des chiffres montre 0,3% de croissance rêvée au premier trimestre 2019. Le chiffre de 1,5% de croissance annuelle nous parle d’une baisse par rapport à 2018 et 2017. La courbe de la trajectoire économique n’est donc pas celle de la réelle croissance que l’on nous vend.
Qu’en est-il du pouvoir d’achat qui aurait été injecté et qui aurait dû entraîner un regain de consommation? L’effet attendu ne s’est pas produit car dans la réalité le Français qui le peut encore essaie d’épargner en prévision d’un futur incertain annoncé.
La dynamique ne se crée pas et bute sur des problèmes structurels franco-français. Le taux de chômage est structurel. Les responsables politiques annoncent la reprise et les entreprises rencontrent des difficultés à embaucher. Il nous manque de l’invention, de l’innovation, il nous manque les moteurs de la relance et la confiance.

Je m’interroge et demande où est la croissance quand on peut constater que dans le domaine du commerce extérieur le ratio français exportation sur PIB reste faible et que pour les entreprises les gains de productivité restent également incroyablement faibles.

Donc où est la croissance? Je cherche la croissance.

Les problèmes sont tragiques, le baril de poudre financier est sur le point d’exploser.

La France doit se préparer avant l’explosion de la bulle des dettes. En sortant du déni et en parlant vrai et honnête en économie.
Je trouve scandaleux qu’en France, soient posées autant de barrières à l’initiative d’entreprendre. Il est important de faciliter le développement de l’investissement mais il est important aussi que les entreprises participent à hauteur raisonnable à la contribution au budget de l’Etat. Il est important aussi que l’Etat opte pour de vraies économies réalistes mais qu’il n’intervienne plus au travers de participations dans des entreprises privées.

La France doit se préparer sur cette base. Il faut en finir avec le surplus d’argent injecté par les banques centrales, argent qui n’arrive jamais au niveau de l’économie réelle mais dans les caisses des banques qui l’ont transformé en emprunt d’Etat. La conséquence est que les Etats ont emprunté de plus en plus et trop.

C’est la combinaison de ces deux éléments qui a créé la dette abyssale. 254.000 milliards d’euros.

Les Etats ont profité de cette situation, les entreprises et les ménages ont emprunté à bon marché. Cela s’avère être un drame.
La crise du surendettement est arrivée au niveau mondial. Pour rembourser cette dette dite publique, les Etats peuvent augmenter les revenus par le biais des impôts ou baisser les dépenses de l’Etat en diminuant les services publics. Cela pose problème. Nous nous trouvons à l’heure actuelle dans une situation où les banques centrales, les banques privées et les gouvernements se retrouvent tous liés et interdépendants. Par conséquence, lorsqu’une difficulté de quel ordre que ce soit apparaîtra, les trois partenaires seront concernés. Le présage de l’imminence d’une crise financière trente fois plus puissante que celle de 2008 affectera tous les citoyens avec une force considérable.

A ce jour environ 10% du bilan des banques est en “bons d’Etat” avec une pondération de 0% sans garantie. Les banques privées que nous connaissons ont tout intérêt à le faire car cela ne leur coûte rien en fonds propres et délivre de grasses marges.

La réglementation financière (Bale III) a réglé les dérèglements de 2008, nous sommes en 2019 et le problème est qu’il n’y a pas de réglementation contre les dérèglements de 2019. Le seul élément de réglementation qui aurait pu réduire cet appétit d’emprunt public des Etats n’a pas été proposé pour des raisons purement politiques. Pour exemple les dettes de l’Etat américain ont augmenté de 77% sur les 3 premiers mois de cette année. A mon avis, cela va encore faire augmenter aux Etats-Unis le coût des emprunts et entraîner la finance mondiale dans une spirale mondiale. Dès que les Etats-Unis seront en récession, c’est le monde entier qui sera en difficulté dont l’Europe et la France avec un effet direct sur la consommation des ménages.

Alors que faut-il faire?

La première des choses à faire est de dire la vérité. La vérité aux Français, oui, elle leur est due par respect, par respect de leur travail aussi.
L’heure n’est plus au silence, l’heure n’est plus aux mensonges. L’heure est venue d’apprendre à reconnaître les erreurs. Nous nous trouvons au bord du précipice, lequel d’entre nous a envie de vivre l’expérience de la voltige s’il n’en fait pas le choix?

Il y a urgence à adopter une série de mesures imposées. Elles devront être équitables.
A ce stade il est important de souligner que les entreprises ne paient quasiment pas d’impôts et c’est pourquoi la participation des entreprises au budget de l’Etat reste proportionnellement trop faible. Il faudra donc en urgence remonter ce taux de participation, en revanche il faut faire diminuer au plus vite les charges sociales qui elles sont indécemment trop élevées.

En ce qui concerne la tension française entre les riches et les pauvres (y compris la classe moyenne), il faut recréer l’équilibre de participation privée à la bonne marche de la nation en créant une tranche supplémentaire pour les salaires annuels de plus d’un million d’euros.

La combinaison de ces deux éléments permettra rapidement de remonter les revenus de notre Etat et de le libérer progressivement de sa dette.

Un élément fondamental sera le désengagement de l’Etat du secteur privé pour n’agir que sur le cadre économique et non l’impliquer directement au travers de participations dans des entreprises.

La responsabilité des hommes de bien qui savent est engagée. C’est par leur inaction que la bulle financière explosera.
Je suis d'accord avec ce qu'il dit et particulièrement ceci, j'ai écrit qqe chose dans ce sens:
Je trouve scandaleux qu’en France, soient posées autant de barrières à l’initiative d’entreprendre. Il est important de faciliter le développement de l’investissement mais il est important aussi que les entreprises participent à hauteur raisonnable à la contribution au budget de l’Etat. Il est important aussi que l’Etat opte pour de vraies économies réalistes mais qu’il n’intervienne plus au travers de participations dans des entreprises privées.


Il dit également que l'Etat doit dire la vérité aux français, mais ça fait plus de 15 ans qu'on le rabâche; rappelles-toi, Fillon qu'on ne savait pas encore Fillou, disait que l'Etat était en faillite: Il avait raison, tout le monde s'était moqué de lui, même dans son camp; depuis la dette à plus que doublé!!!! Si Macron disait ça aujourd'hui, et prenait les mesures qui s'imposent, que dirais-tu, que diraient les oppositions de droite et de gauche, que feraient les jaunis?

Les "jaunis"  devraient faire ce que faisaient les zadistes et ce que Candide préconisait à maître Pangloss: culitiver leur jardin pour pouvoir survivre, eux et leurs familles, à la chute inéluctable de votre système vicieux.


«On est dans un régime autoritaire» avec «un pouvoir qui n'écoute pas, qui n'en fait qu'à sa tête, qui assiste à la souffrance des citoyens sans réagir». 
Ségolène Royal 
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Message par Invité Dim 16 Juin - 10:57

Diviciac a écrit:
magicfly a écrit:
Je suis d'accord avec ce qu'il dit et particulièrement ceci, j'ai écrit qqe chose dans ce sens:
Je trouve scandaleux qu’en France, soient posées autant de barrières à l’initiative d’entreprendre. Il est important de faciliter le développement de l’investissement mais il est important aussi que les entreprises participent à hauteur raisonnable à la contribution au budget de l’Etat. Il est important aussi que l’Etat opte pour de vraies économies réalistes mais qu’il n’intervienne plus au travers de participations dans des entreprises privées.


Il dit également que l'Etat doit dire la vérité aux français, mais ça fait plus de 15 ans qu'on le rabâche; rappelles-toi, Fillon qu'on ne savait pas encore Fillou, disait que l'Etat était en faillite: Il avait raison, tout le monde s'était moqué de lui, même dans son camp; depuis la dette à plus que doublé!!!! Si Macron disait ça aujourd'hui, et prenait les mesures qui s'imposent, que dirais-tu, que diraient les oppositions de droite et de gauche, que feraient les jaunis?

Les "jaunis"  devraient faire ce que faisaient les zadistes et ce que Candide préconisait à maître Pangloss: culitiver leur jardin pour pouvoir survivre, eux et leurs familles, à la chute inéluctable de votre système vicieux.
Enfin une bonne idée! Pourquoi ne leur as-tu pas dit au lieu de les encourager à tout casser; ils ne nous feront pas chier tous les samedis.  ...quoique hier ils n'étaient plus que 7000 dans toute la France: je crois que ceux-là sont trop faignants pour travailler le jardin.

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Message par Lili-Rose Dim 16 Juin - 11:51

magicfly a écrit:
Lili-Rose a écrit:


Je viens de faire une recherche, voilà ce que j'ai trouvé.
Il y a quelques années, Ginder m'envoait régulièrement des e.mail et comme je l'ai un peu chahuté, il a arrêté.
On peut soupçonner certaines choses en économie, sentir une tendance, mais prévoir précisément est impossible.
Depuis gamin on sait que le centre d'intérêt mondial quitte le monde occidental au profit de l'Asie, et on rajouté à celà 7 milliards de personnes (il me semble), forcement ça ira mal pour nous.
Texte trouvé:


 14/06/2019 12:06 CEST  |  Actualisé 14/06/2019 18:10 CEST  
Une crise financière trente fois plus puissante qu'en 2008 est imminente mais nous sommes dans le déni

Le baril de poudre financier est sur le point d’exploser. La première des choses est de dire la vérité aux Français. Qui a envie de vivre l’expérience de la voltige s’il n’en fait pas le choix?












  • Jean-Luc Ginder     Economiste  


Paraît que la crise revient. 5d0370af2400008c1791ec56
AFPEn Grèce lors de la crise de la dette, quelques jours avant le référendum du 5 juillet 2015.

Je veux dire à la crise qui arrive que nous sommes là et que nous résisterons.
Le laisser-faire est la folie qui nous conduit vers cette situation alarmante.

Les dirigeants politiques ont été et sont dans un déni total de la réalité en nous convertissant à l’argent facile de la finance de l’ombre.

Le résultat sera une fulgurante déflagration financière qui laminera des économies entières, des nations. La prochaine crise sera pire que celle de 2008 et se positionnera à 254.000 milliards d’euros.

Au travers ce qu’on appelle la crise des gilets jaunes s’exprime l’émotion, le ressenti des Français et vise à dénoncer les effets néfastes pressentis de l’argent facile. Les plus fragiles de nos concitoyens savent déjà dans leur quotidien que l’argent vaut de moins en moins.

Nous allons tous faire naufrage. Et chacun doit payer son écot à la société.

Qu’en est-il du rôle de l’Etat? Il est devenu hyper régulateur et s’est transformé en exportateur financier.

Tout dans notre économie est devenu “low”: low taux, low salaires... seule la misère ne sera pas low. Il semblerait que les chiffres des analyses aient adopté cette étrange et dangereuse tendance low.
Est-ce qu’on ne voit rien ou est-ce qu’on ne veut rien voir de l’urgence lorsqu’on constate qu’aux Etats-Unis une hausse du déficit budgétaire de 77% par rapport à 2018 a été enregistrée. Dans les deux cas, les experts nient l’urgence et pas de réaction observée…

L’examen de la situation de la France mérite de l’honnêteté. Avec un taux de 1,5% de croissance une annonce de la reprise de l’économie est une fausse annonce. Je dénonce et affirme que la tendance est à la décroissance. L’analyse claire des chiffres montre 0,3% de croissance rêvée au premier trimestre 2019. Le chiffre de 1,5% de croissance annuelle nous parle d’une baisse par rapport à 2018 et 2017. La courbe de la trajectoire économique n’est donc pas celle de la réelle croissance que l’on nous vend.
Qu’en est-il du pouvoir d’achat qui aurait été injecté et qui aurait dû entraîner un regain de consommation? L’effet attendu ne s’est pas produit car dans la réalité le Français qui le peut encore essaie d’épargner en prévision d’un futur incertain annoncé.
La dynamique ne se crée pas et bute sur des problèmes structurels franco-français. Le taux de chômage est structurel. Les responsables politiques annoncent la reprise et les entreprises rencontrent des difficultés à embaucher. Il nous manque de l’invention, de l’innovation, il nous manque les moteurs de la relance et la confiance.

Je m’interroge et demande où est la croissance quand on peut constater que dans le domaine du commerce extérieur le ratio français exportation sur PIB reste faible et que pour les entreprises les gains de productivité restent également incroyablement faibles.

Donc où est la croissance? Je cherche la croissance.

Les problèmes sont tragiques, le baril de poudre financier est sur le point d’exploser.

La France doit se préparer avant l’explosion de la bulle des dettes. En sortant du déni et en parlant vrai et honnête en économie.
Je trouve scandaleux qu’en France, soient posées autant de barrières à l’initiative d’entreprendre. Il est important de faciliter le développement de l’investissement mais il est important aussi que les entreprises participent à hauteur raisonnable à la contribution au budget de l’Etat. Il est important aussi que l’Etat opte pour de vraies économies réalistes mais qu’il n’intervienne plus au travers de participations dans des entreprises privées.

La France doit se préparer sur cette base. Il faut en finir avec le surplus d’argent injecté par les banques centrales, argent qui n’arrive jamais au niveau de l’économie réelle mais dans les caisses des banques qui l’ont transformé en emprunt d’Etat. La conséquence est que les Etats ont emprunté de plus en plus et trop.

C’est la combinaison de ces deux éléments qui a créé la dette abyssale. 254.000 milliards d’euros.

Les Etats ont profité de cette situation, les entreprises et les ménages ont emprunté à bon marché. Cela s’avère être un drame.
La crise du surendettement est arrivée au niveau mondial. Pour rembourser cette dette dite publique, les Etats peuvent augmenter les revenus par le biais des impôts ou baisser les dépenses de l’Etat en diminuant les services publics. Cela pose problème. Nous nous trouvons à l’heure actuelle dans une situation où les banques centrales, les banques privées et les gouvernements se retrouvent tous liés et interdépendants. Par conséquence, lorsqu’une difficulté de quel ordre que ce soit apparaîtra, les trois partenaires seront concernés. Le présage de l’imminence d’une crise financière trente fois plus puissante que celle de 2008 affectera tous les citoyens avec une force considérable.

A ce jour environ 10% du bilan des banques est en “bons d’Etat” avec une pondération de 0% sans garantie. Les banques privées que nous connaissons ont tout intérêt à le faire car cela ne leur coûte rien en fonds propres et délivre de grasses marges.

La réglementation financière (Bale III) a réglé les dérèglements de 2008, nous sommes en 2019 et le problème est qu’il n’y a pas de réglementation contre les dérèglements de 2019. Le seul élément de réglementation qui aurait pu réduire cet appétit d’emprunt public des Etats n’a pas été proposé pour des raisons purement politiques. Pour exemple les dettes de l’Etat américain ont augmenté de 77% sur les 3 premiers mois de cette année. A mon avis, cela va encore faire augmenter aux Etats-Unis le coût des emprunts et entraîner la finance mondiale dans une spirale mondiale. Dès que les Etats-Unis seront en récession, c’est le monde entier qui sera en difficulté dont l’Europe et la France avec un effet direct sur la consommation des ménages.

Alors que faut-il faire?

La première des choses à faire est de dire la vérité. La vérité aux Français, oui, elle leur est due par respect, par respect de leur travail aussi.
L’heure n’est plus au silence, l’heure n’est plus aux mensonges. L’heure est venue d’apprendre à reconnaître les erreurs. Nous nous trouvons au bord du précipice, lequel d’entre nous a envie de vivre l’expérience de la voltige s’il n’en fait pas le choix?

Il y a urgence à adopter une série de mesures imposées. Elles devront être équitables.
A ce stade il est important de souligner que les entreprises ne paient quasiment pas d’impôts et c’est pourquoi la participation des entreprises au budget de l’Etat reste proportionnellement trop faible. Il faudra donc en urgence remonter ce taux de participation, en revanche il faut faire diminuer au plus vite les charges sociales qui elles sont indécemment trop élevées.

En ce qui concerne la tension française entre les riches et les pauvres (y compris la classe moyenne), il faut recréer l’équilibre de participation privée à la bonne marche de la nation en créant une tranche supplémentaire pour les salaires annuels de plus d’un million d’euros.

La combinaison de ces deux éléments permettra rapidement de remonter les revenus de notre Etat et de le libérer progressivement de sa dette.

Un élément fondamental sera le désengagement de l’Etat du secteur privé pour n’agir que sur le cadre économique et non l’impliquer directement au travers de participations dans des entreprises.

La responsabilité des hommes de bien qui savent est engagée. C’est par leur inaction que la bulle financière explosera.
Je suis d'accord avec ce qu'il dit et particulièrement ceci, j'ai écrit qqe chose dans ce sens:
Je trouve scandaleux qu’en France, soient posées autant de barrières à l’initiative d’entreprendre. Il est important de faciliter le développement de l’investissement mais il est important aussi que les entreprises participent à hauteur raisonnable à la contribution au budget de l’Etat. Il est important aussi que l’Etat opte pour de vraies économies réalistes mais qu’il n’intervienne plus au travers de participations dans des entreprises privées.


Il dit également que l'Etat doit dire la vérité aux français, mais ça fait plus de 15 ans qu'on le rabâche; rappelles-toi, Fillon qu'on ne savait pas encore Fillou, disait que l'Etat était en faillite: Il avait raison, tout le monde s'était moqué de lui, même dans son camp; depuis la dette à plus que doublé!!!! Si Macron disait ça aujourd'hui, et prenait les mesures qui s'imposent, que dirais-tu, que diraient les oppositions de droite et de gauche, que feraient les jaunis?


J'entendais un économiste dire que l'endettement d'un état n'a pas la même gravité que celui d'un particulier, tout simplement parce qu'un état est une personne morale sans limite de vie.
Ce n'est pas tout à fait faux, mais avec une limite quand même, celle de pouvoir rembourser les intérêts, regarde le cas de l'Argentine qui avait arrêté de rembourser ses dettes, et bien plus personne ne lui prette du pognon aujourd'hui, donc l'investissement est difficile.
Je crois que nous pouvons largement poser comme postulat que la France ne pourra jamais rembourser sa dette dans l'état actuel des choses, notre machine administrative de le permet pas.
Mais je crois au passage que les décideurs politiques s'en foutent complètement, et pour reprendre une citation de de Gaulle, les français sont des veaux.
J'en ai déjà parlé, le petit patelin dans lequel je vis (environ 2500-3000 habitants) et paye au passage pas mal d'impôts locaux, vient d'engager des travaux à hauteur de 700 000 euros pour une piste de "skate". On croit rêver.
Tu vois, la dépense futile vient déjà d'en bas.
J'ai laissé un petit mot sur leur page FB au sujet de cette piste, j'aime bien me faire des amis. Very Happy
Lili-Rose
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Message par Nadou Dim 16 Juin - 11:54

Lili-Rose a écrit:
magicfly a écrit:
Lili-Rose a écrit:


Je viens de faire une recherche, voilà ce que j'ai trouvé.
Il y a quelques années, Ginder m'envoait régulièrement des e.mail et comme je l'ai un peu chahuté, il a arrêté.
On peut soupçonner certaines choses en économie, sentir une tendance, mais prévoir précisément est impossible.
Depuis gamin on sait que le centre d'intérêt mondial quitte le monde occidental au profit de l'Asie, et on rajouté à celà 7 milliards de personnes (il me semble), forcement ça ira mal pour nous.
Texte trouvé:


 14/06/2019 12:06 CEST  |  Actualisé 14/06/2019 18:10 CEST  
Une crise financière trente fois plus puissante qu'en 2008 est imminente mais nous sommes dans le déni

Le baril de poudre financier est sur le point d’exploser. La première des choses est de dire la vérité aux Français. Qui a envie de vivre l’expérience de la voltige s’il n’en fait pas le choix?














  • Jean-Luc Ginder     Economiste  


Paraît que la crise revient. 5d0370af2400008c1791ec56
AFPEn Grèce lors de la crise de la dette, quelques jours avant le référendum du 5 juillet 2015.

Je veux dire à la crise qui arrive que nous sommes là et que nous résisterons.
Le laisser-faire est la folie qui nous conduit vers cette situation alarmante.

Les dirigeants politiques ont été et sont dans un déni total de la réalité en nous convertissant à l’argent facile de la finance de l’ombre.

Le résultat sera une fulgurante déflagration financière qui laminera des économies entières, des nations. La prochaine crise sera pire que celle de 2008 et se positionnera à 254.000 milliards d’euros.

Au travers ce qu’on appelle la crise des gilets jaunes s’exprime l’émotion, le ressenti des Français et vise à dénoncer les effets néfastes pressentis de l’argent facile. Les plus fragiles de nos concitoyens savent déjà dans leur quotidien que l’argent vaut de moins en moins.

Nous allons tous faire naufrage. Et chacun doit payer son écot à la société.

Qu’en est-il du rôle de l’Etat? Il est devenu hyper régulateur et s’est transformé en exportateur financier.

Tout dans notre économie est devenu “low”: low taux, low salaires... seule la misère ne sera pas low. Il semblerait que les chiffres des analyses aient adopté cette étrange et dangereuse tendance low.
Est-ce qu’on ne voit rien ou est-ce qu’on ne veut rien voir de l’urgence lorsqu’on constate qu’aux Etats-Unis une hausse du déficit budgétaire de 77% par rapport à 2018 a été enregistrée. Dans les deux cas, les experts nient l’urgence et pas de réaction observée…

L’examen de la situation de la France mérite de l’honnêteté. Avec un taux de 1,5% de croissance une annonce de la reprise de l’économie est une fausse annonce. Je dénonce et affirme que la tendance est à la décroissance. L’analyse claire des chiffres montre 0,3% de croissance rêvée au premier trimestre 2019. Le chiffre de 1,5% de croissance annuelle nous parle d’une baisse par rapport à 2018 et 2017. La courbe de la trajectoire économique n’est donc pas celle de la réelle croissance que l’on nous vend.
Qu’en est-il du pouvoir d’achat qui aurait été injecté et qui aurait dû entraîner un regain de consommation? L’effet attendu ne s’est pas produit car dans la réalité le Français qui le peut encore essaie d’épargner en prévision d’un futur incertain annoncé.
La dynamique ne se crée pas et bute sur des problèmes structurels franco-français. Le taux de chômage est structurel. Les responsables politiques annoncent la reprise et les entreprises rencontrent des difficultés à embaucher. Il nous manque de l’invention, de l’innovation, il nous manque les moteurs de la relance et la confiance.

Je m’interroge et demande où est la croissance quand on peut constater que dans le domaine du commerce extérieur le ratio français exportation sur PIB reste faible et que pour les entreprises les gains de productivité restent également incroyablement faibles.

Donc où est la croissance? Je cherche la croissance.

Les problèmes sont tragiques, le baril de poudre financier est sur le point d’exploser.

La France doit se préparer avant l’explosion de la bulle des dettes. En sortant du déni et en parlant vrai et honnête en économie.
Je trouve scandaleux qu’en France, soient posées autant de barrières à l’initiative d’entreprendre. Il est important de faciliter le développement de l’investissement mais il est important aussi que les entreprises participent à hauteur raisonnable à la contribution au budget de l’Etat. Il est important aussi que l’Etat opte pour de vraies économies réalistes mais qu’il n’intervienne plus au travers de participations dans des entreprises privées.

La France doit se préparer sur cette base. Il faut en finir avec le surplus d’argent injecté par les banques centrales, argent qui n’arrive jamais au niveau de l’économie réelle mais dans les caisses des banques qui l’ont transformé en emprunt d’Etat. La conséquence est que les Etats ont emprunté de plus en plus et trop.

C’est la combinaison de ces deux éléments qui a créé la dette abyssale. 254.000 milliards d’euros.

Les Etats ont profité de cette situation, les entreprises et les ménages ont emprunté à bon marché. Cela s’avère être un drame.
La crise du surendettement est arrivée au niveau mondial. Pour rembourser cette dette dite publique, les Etats peuvent augmenter les revenus par le biais des impôts ou baisser les dépenses de l’Etat en diminuant les services publics. Cela pose problème. Nous nous trouvons à l’heure actuelle dans une situation où les banques centrales, les banques privées et les gouvernements se retrouvent tous liés et interdépendants. Par conséquence, lorsqu’une difficulté de quel ordre que ce soit apparaîtra, les trois partenaires seront concernés. Le présage de l’imminence d’une crise financière trente fois plus puissante que celle de 2008 affectera tous les citoyens avec une force considérable.

A ce jour environ 10% du bilan des banques est en “bons d’Etat” avec une pondération de 0% sans garantie. Les banques privées que nous connaissons ont tout intérêt à le faire car cela ne leur coûte rien en fonds propres et délivre de grasses marges.

La réglementation financière (Bale III) a réglé les dérèglements de 2008, nous sommes en 2019 et le problème est qu’il n’y a pas de réglementation contre les dérèglements de 2019. Le seul élément de réglementation qui aurait pu réduire cet appétit d’emprunt public des Etats n’a pas été proposé pour des raisons purement politiques. Pour exemple les dettes de l’Etat américain ont augmenté de 77% sur les 3 premiers mois de cette année. A mon avis, cela va encore faire augmenter aux Etats-Unis le coût des emprunts et entraîner la finance mondiale dans une spirale mondiale. Dès que les Etats-Unis seront en récession, c’est le monde entier qui sera en difficulté dont l’Europe et la France avec un effet direct sur la consommation des ménages.

Alors que faut-il faire?

La première des choses à faire est de dire la vérité. La vérité aux Français, oui, elle leur est due par respect, par respect de leur travail aussi.
L’heure n’est plus au silence, l’heure n’est plus aux mensonges. L’heure est venue d’apprendre à reconnaître les erreurs. Nous nous trouvons au bord du précipice, lequel d’entre nous a envie de vivre l’expérience de la voltige s’il n’en fait pas le choix?

Il y a urgence à adopter une série de mesures imposées. Elles devront être équitables.
A ce stade il est important de souligner que les entreprises ne paient quasiment pas d’impôts et c’est pourquoi la participation des entreprises au budget de l’Etat reste proportionnellement trop faible. Il faudra donc en urgence remonter ce taux de participation, en revanche il faut faire diminuer au plus vite les charges sociales qui elles sont indécemment trop élevées.

En ce qui concerne la tension française entre les riches et les pauvres (y compris la classe moyenne), il faut recréer l’équilibre de participation privée à la bonne marche de la nation en créant une tranche supplémentaire pour les salaires annuels de plus d’un million d’euros.

La combinaison de ces deux éléments permettra rapidement de remonter les revenus de notre Etat et de le libérer progressivement de sa dette.

Un élément fondamental sera le désengagement de l’Etat du secteur privé pour n’agir que sur le cadre économique et non l’impliquer directement au travers de participations dans des entreprises.

La responsabilité des hommes de bien qui savent est engagée. C’est par leur inaction que la bulle financière explosera.
Je suis d'accord avec ce qu'il dit et particulièrement ceci, j'ai écrit qqe chose dans ce sens:
Je trouve scandaleux qu’en France, soient posées autant de barrières à l’initiative d’entreprendre. Il est important de faciliter le développement de l’investissement mais il est important aussi que les entreprises participent à hauteur raisonnable à la contribution au budget de l’Etat. Il est important aussi que l’Etat opte pour de vraies économies réalistes mais qu’il n’intervienne plus au travers de participations dans des entreprises privées.


Il dit également que l'Etat doit dire la vérité aux français, mais ça fait plus de 15 ans qu'on le rabâche; rappelles-toi, Fillon qu'on ne savait pas encore Fillou, disait que l'Etat était en faillite: Il avait raison, tout le monde s'était moqué de lui, même dans son camp; depuis la dette à plus que doublé!!!! Si Macron disait ça aujourd'hui, et prenait les mesures qui s'imposent, que dirais-tu, que diraient les oppositions de droite et de gauche, que feraient les jaunis?


J'entendais un économiste dire que l'endettement d'un état n'a pas la même gravité que celui d'un particulier, tout simplement parce qu'un état est une personne morale sans limite de vie.
Ce n'est pas tout à fait faux, mais avec une limite quand même, celle de pouvoir rembourser les intérêts, regarde le cas de l'Argentine qui avait arrêté de rembourser ses dettes, et bien plus personne ne lui prette du pognon aujourd'hui, donc l'investissement est difficile.
Je crois que nous pouvons largement poser comme postulat que la France ne pourra jamais rembourser sa dette dans l'état actuel des choses, notre machine administrative de le permet pas.
Mais je crois au passage que les décideurs politiques s'en foutent complètement, et pour reprendre une citation de de Gaulle, les français sont des veaux.
J'en ai déjà parlé, le petit patelin dans lequel je vis (environ 2500-3000 habitants) et paye au passage pas mal d'impôts locaux, vient d'engager des travaux à hauteur de 700 000 euros pour une piste de "skate". On croit rêver.
Tu vois, la dépense futile vient déjà d'en bas.
J'ai laissé un petit mot sur leur page FB au sujet de cette piste, j'aime bien me faire des amis. Very Happy

C'est compliqué de serrer la ceinture aux administrations quand le "peuple" défile dans la rue pour plus de service public, moins d'impôts et plus d'aides ....


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Message par Lili-Rose Dim 16 Juin - 12:29

Nadou a écrit:
Lili-Rose a écrit:


J'entendais un économiste dire que l'endettement d'un état n'a pas la même gravité que celui d'un particulier, tout simplement parce qu'un état est une personne morale sans limite de vie.
Ce n'est pas tout à fait faux, mais avec une limite quand même, celle de pouvoir rembourser les intérêts, regarde le cas de l'Argentine qui avait arrêté de rembourser ses dettes, et bien plus personne ne lui prette du pognon aujourd'hui, donc l'investissement est difficile.
Je crois que nous pouvons largement poser comme postulat que la France ne pourra jamais rembourser sa dette dans l'état actuel des choses, notre machine administrative de le permet pas.
Mais je crois au passage que les décideurs politiques s'en foutent complètement, et pour reprendre une citation de de Gaulle, les français sont des veaux.
J'en ai déjà parlé, le petit patelin dans lequel je vis (environ 2500-3000 habitants) et paye au passage pas mal d'impôts locaux, vient d'engager des travaux à hauteur de 700 000 euros pour une piste de "skate". On croit rêver.
Tu vois, la dépense futile vient déjà d'en bas.
J'ai laissé un petit mot sur leur page FB au sujet de cette piste, j'aime bien me faire des amis. Very Happy

C'est compliqué de serrer la ceinture aux administrations quand le "peuple" défile dans la rue pour plus de service public, moins d'impôts et plus d'aides ....


Oui je sais que c'est difficile de se serrer la ceinture, y ayant goutté moi-même.
A une période je faisais ma chochotte sur la couleur intérieur de ma future Porsche, pour voir en quelques années mes revenus diviser par 10 voire perdre de l'argent.
Mais on y arrive, et puis si on fait le bilan, on se rend compte de plein de trucs, suffit juste savoir se remettre en question.
Par contre je trouve particulièrement choquant de voir une commune investir 700 000 euros pour une piste de skate et lire sur la page FB de la commune " les skateurs ont eu raison sur la Mairie". Un employé municipal, d'ailleurs alcoolisé lors de la discussion me disait que nous n'étions que "peu" endetté, à savoir 800 Euros par foyer.
Et bien sans cette merde nous ne serions pas endetté du tout.
A savoir aussi et je l'ai noté sur la page FB de la commune, que les trottoirs aux abords de l'école sont tout simplement impraticables par une personne avec une poussette.
Lili-Rose
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