On se bat toujours quelque part
Page 1 sur 1 • Partagez
On se bat toujours quelque part
On se bat toujours quelque part ( Salvatore Adamo )
Où vas-tu l'ami de ce pas ?
Je m'en vais à la guerre
De quelle guerre parles-tu mon gars ?
Je ne sais pas je n'en ai que faire
Car on se bat toujours quelque part
La guerre commence à me hanter
Je m'en vais à la guerre
De quelle guerre parles-tu mon gars ?
Je ne sais pas je n'en ai que faire
Car on se bat toujours quelque part
La guerre commence à me hanter
Dans les chansons même on s'égare
C'est si facile de la chanter
D'où viens-tu l'ami de ce pas ?
Je reviens de la guerre
De quelle guerre parles-tu mon gars ?
Je ne sais plus je n'en ai que faire
Je ne sais plus s'ils étaient noirs
Ou bruns ou jaunes ou comme moi
Je me souviens de leurs regards
Je me souviens de leurs "pourquoi"
Je me souviens d'un ciel de mort
D'un bleu à vous faire croire en Dieu
S'il n'y avait ce matador
Qui vous visait entre les yeux
Je me souviens d'une lumière
Qui scintillait de mille larmes
Je me souviens d'une prière
Qui s'élevait de ce vacarme
Et l'on se bat toujours quelque part
La guerre commence à me hanter
Dans les chansons même on s'égare
C'est trop facile de la chanter
Je ne sais plus si j'ai tiré
Si j'ai tué et combien de fois
Mon souvenir est déchiré
Je sais que je n'étais plus moi
Je vous reviens pour vivre un peu
Pour commencer à aimer le jour
Pour me brûler à d'autres feux
Pour écouter des chansons d'amour
Pour oublier....
Que l'on se bat toujours quelque part
Et on se bat toujours quelque part...
D'un bleu à vous faire croire en Dieu
S'il n'y avait ce matador
Qui vous visait entre les yeux
Je me souviens d'une lumière
Qui scintillait de mille larmes
Je me souviens d'une prière
Qui s'élevait de ce vacarme
Et l'on se bat toujours quelque part
La guerre commence à me hanter
Dans les chansons même on s'égare
C'est trop facile de la chanter
Je ne sais plus si j'ai tiré
Si j'ai tué et combien de fois
Mon souvenir est déchiré
Je sais que je n'étais plus moi
Je vous reviens pour vivre un peu
Pour commencer à aimer le jour
Pour me brûler à d'autres feux
Pour écouter des chansons d'amour
Pour oublier....
Que l'on se bat toujours quelque part
Et on se bat toujours quelque part...
Aetius- Messages : 241
Date d'inscription : 23/12/2018
Re: On se bat toujours quelque part
Belle et triste chanson qui reflète bien la réalité.
Invité- Invité
Re: On se bat toujours quelque part
Toujours de Salvatore Adamo : Inch Allah ( première version ! )
J'ai vu l'orient dans son écrin
Avec la lune pour bannière
Et je comptais en un quatrain
Chanter au monde sa lumière
Mais quand j'ai vu Jérusalem
Coquelicot sur un rocher
Avec la lune pour bannière
Et je comptais en un quatrain
Chanter au monde sa lumière
Mais quand j'ai vu Jérusalem
Coquelicot sur un rocher
J'ai entendu un requiem
Quand sur lui je me suis penché
Ne vois-tu pas humble chapelle
Toi qui murmures : "Paix sur la terre"
Que les oiseaux cachent de leurs ailes
Ces lettres de feu : "Danger frontière" ?
Le chemin mène à la fontaine
Tu voudrais bien remplir ton seau
Arrête-toi Marie-Madeleine
Pour eux ton corps ne vaut pas l'eau
Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah
Et l'olivier pleure son ombre
Sa tendre épouse son amie
Qui repose sur les décombres
Prisonnière en terre ennemie
Sur une épine de barbelés
Le papillon guette la rose
Les gens sont si écervelés
Qu'ils me répudieront si j'ose
Dieu de l'enfer ou Dieu du ciel
Toi qui te trouves où bon te semble
Sur cette terre d'Israël
Il y a des enfants qui tremblent
Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah
Les femmes tombent sous l'orage
Demain le sang sera lavé
La route est faite de courage
Une femme pour un pavé
Mais oui j'ai vu Jérusalem
Coquelicot sur un rocher
J'entends toujours ce requiem
Lorsque sur lui je suis penché
Requiem pour six millions d'âmes
Qui n'ont pas leur mausolée de marbre
Et qui malgré le sable infâme
Et l'olivier pleure son ombre
Sa tendre épouse son amie
Qui repose sur les décombres
Prisonnière en terre ennemie
Sur une épine de barbelés
Le papillon guette la rose
Les gens sont si écervelés
Qu'ils me répudieront si j'ose
Dieu de l'enfer ou Dieu du ciel
Toi qui te trouves où bon te semble
Sur cette terre d'Israël
Il y a des enfants qui tremblent
Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah
Les femmes tombent sous l'orage
Demain le sang sera lavé
La route est faite de courage
Une femme pour un pavé
Mais oui j'ai vu Jérusalem
Coquelicot sur un rocher
J'entends toujours ce requiem
Lorsque sur lui je suis penché
Requiem pour six millions d'âmes
Qui n'ont pas leur mausolée de marbre
Et qui malgré le sable infâme
On fait pousser six millions d'arbres
Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah Inch'Allah
Aetius- Messages : 241
Date d'inscription : 23/12/2018
Re: On se bat toujours quelque part
INCH'ALLAH
(nouvelle version)
J'ai vu l'Orient dans son écrin
Avec la lune pour bannière
Et je comptais en un quatrain
Chanter au monde sa lumière
Mais quand j'ai vu Jérusalem
Coquelicot sur un rocher
J'ai entendu un requiem
Quand sur lui je me suis penché
Ne vois-tu pas Humble Chapelle
Toi qui murmures paix sur la terre
Que les oiseaux cachent de leurs ailes
Ces lettres de Feu Danger Frontière
Mais voici qu'après tant de haine
Fils d'Ismaël et fils d'Israël
Libèrent d'une main sereine
Une colombe dans le ciel
Inch'Allah, Inch'Allah, Inch'Allah, Inch'Allah
Et l'olivier retrouve son ombre
Sa tendre épouse, son amie
Qui reposait sur les décombres
Prisonnière en terre ennemie
Et par dessus les barbelés
Le papillon vole vers la rose
Hier on l'aurait répudié
Mais aujourd'hui, enfin il ose
Requiem pour les millions d'âmes
De ces enfants, ces femmes, ces hommes
Tombés des deux côtés du drame
Assez de sang, Salam, Shalom
Inch'Allah, Inch'Allah, Inch'Allah, Inch'Allah
Aetius- Messages : 241
Date d'inscription : 23/12/2018
Re: On se bat toujours quelque part
Le dormeur du Val ( Arthur Rimbaud )
C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Aetius- Messages : 241
Date d'inscription : 23/12/2018
Re: On se bat toujours quelque part
Les roses d’Ispahan
Villebramar
Le petit homme triste compte les morts.
Dans la colonne de gauche, ceux qu’on voulait très effectivement tuer, dans celle de droite ceux qu’on ne voulait pas, les morts par erreur en quelque sorte.
Dans la colonne de gauche, ceux qu’on voulait très effectivement tuer, dans celle de droite ceux qu’on ne voulait pas, les morts par erreur en quelque sorte.
Le Chef s’est demandé ce matin en regardant les comptes s’il fallait mettre à part les femmes et les enfants, le petit homme triste espère que non, cela lui ferait tout recommencer depuis le début, il est
SI LAS !
SI, LA
Voilà un chant (un champ !) d’oiseau qui monte du jardin parfumé de roses entre deux sifflements de fusées
Un champ d’oiseaux
SI, LA
SI, LA BAS,
le Général voulait bien arrêter de tuer par erreur, je n’aurais plus qu’une colonne [BLINDEE] (de chiffres) dit le vieil homme triste.
Les temps seraient très durs pour les comptables, les officiers, sous officiers, soldats et assistantes d’ingénieurs
Les temps seraient très durs pour les comptables, les officiers, sous officiers, soldats et assistantes d’ingénieurs
SI LA
SI, LA BAS
Le Général voulait bien arrêter de tuer par erreur!
(Pourquoi diable des assistantes d’ingénieurs ?).
(Pourquoi diable des assistantes d’ingénieurs ?).
Les roses rouges dans un jardin d’Ispahan
Les roses rouges sur le sable près du visage des mourants
Les roses rouges sur le sable près du visage des mourants
Un jeune merle siffle innocent insouciant
Un jeune merle provocateur, sifflant dans les jardins du Ministère de la Guerre d’Ispahan
Un jeune merle provocateur, sifflant dans les jardins du Ministère de la Guerre d’Ispahan
Ecoutez le siffler, petits hommes tristes !
Villebramar
Aetius- Messages : 241
Date d'inscription : 23/12/2018
Re: On se bat toujours quelque part
C'est d'quel côté la mer ( Didier Barbelivien )
Y’a un prénom de femme
Sur le sable mouillé
Y’a des planches à Deauville,
Mais je surfe à côté
Y’a des filles qui s’habillent
Je trouve ça déshabillé
Y’a des slows pour ma bille
Mais je ne sais pas danser
Y’a des bateaux qui planent
Genre méditerranée
Y’a des soldats qui fument
Des rêves désenchantés
Y’a le soleil qui brûle
Mais je suis déjà bronzé
Y’a une fille qui m’allume
Ça c’est une bonne idée
C’est de quel côté la mer,
C’est de quel côté les dunes
C’est de quel côté l’amour
Y’a des oranges amères,
Ça sent drôlement la guerre
Passez-moi mon tambour
Y’a des violons qui traînent
Dans nos cheveux bouclés
Y’a le cri des baleines
Mais je veux pas en parler
Y’a un cœur à sa chaîne
En argent certifié
Y’a des maudits je t’aime
Sur le sable mouillé
Y’a des planches à Deauville,
Mais je surfe à côté
Y’a des filles qui s’habillent
Je trouve ça déshabillé
Y’a des slows pour ma bille
Mais je ne sais pas danser
Y’a des bateaux qui planent
Genre méditerranée
Y’a des soldats qui fument
Des rêves désenchantés
Y’a le soleil qui brûle
Mais je suis déjà bronzé
Y’a une fille qui m’allume
Ça c’est une bonne idée
C’est de quel côté la mer,
C’est de quel côté les dunes
C’est de quel côté l’amour
Y’a des oranges amères,
Ça sent drôlement la guerre
Passez-moi mon tambour
Y’a des violons qui traînent
Dans nos cheveux bouclés
Y’a le cri des baleines
Mais je veux pas en parler
Y’a un cœur à sa chaîne
En argent certifié
Y’a des maudits je t’aime
Faudrait pas s’y noyer.
C’est de quel côté la mer,
C’est de quel côté les dunes
C’est de quel côté l’amour
Y’a des oranges amères,
Ça sent drôlement la guerre
Passez-moi mon tambour
C’est de quel côté les dunes
C’est de quel côté l’amour
Y’a des oranges amères,
Ça sent drôlement la guerre
Passez-moi mon tambour
Y’a le bunker d’en face
Quatre étoiles j’ai la clé
Y’a le marchand de glaces
Qui finit sa tournée
Y’a des chiens aux yeux bleus
Mais je peux pas le jurer
Y’a des larmes dans ses yeux
J’ai cassé sa poupée.
Quatre étoiles j’ai la clé
Y’a le marchand de glaces
Qui finit sa tournée
Y’a des chiens aux yeux bleus
Mais je peux pas le jurer
Y’a des larmes dans ses yeux
J’ai cassé sa poupée.
C’est de quel côté la mer,
C’est de quel côté les dunes
C’est de quel côté l’amour
Y’a des oranges amères,
Ça sent drôlement la guerre
Passez-moi mon tambour.
C’est de quel côté les dunes
C’est de quel côté l’amour
Y’a des oranges amères,
Ça sent drôlement la guerre
Passez-moi mon tambour.
C’est de quel côté la mer,
C’est de quel côté les dunes
C’est de quel côté l’amour
Y’a des oranges amères,
Ça sent drôlement la guerre
Passez-moi mon tambour
C’est de quel côté les dunes
C’est de quel côté l’amour
Y’a des oranges amères,
Ça sent drôlement la guerre
Passez-moi mon tambour
Aetius- Messages : 241
Date d'inscription : 23/12/2018
Re: On se bat toujours quelque part
Mourir pour des idées
Mourir pour des idées, l'idée est excellente
Moi j'ai failli mourir de ne l'avoir pas eue
Car tous ceux qui l'avaient, multitude accablante
En hurlant à la mort me sont tombés dessus
Ils ont su me convaincre et ma muse insolente
Abjurant ses erreurs, se rallie à leur foi
Avec un soupçon de réserve toutefois
Moi j'ai failli mourir de ne l'avoir pas eue
Car tous ceux qui l'avaient, multitude accablante
En hurlant à la mort me sont tombés dessus
Ils ont su me convaincre et ma muse insolente
Abjurant ses erreurs, se rallie à leur foi
Avec un soupçon de réserve toutefois
Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente,
D'accord, mais de mort lente
Jugeant qu'il n'y a pas péril en la demeure
Allons vers l'autre monde en flânant en chemin
Car, à forcer l'allure, il arrive qu'on meure
Pour des idées n'ayant plus cours le lendemain
Or, s'il est une chose amère, désolante
En rendant l'âme à Dieu c'est bien de constater
Qu'on a fait fausse route, qu'on s'est trompé d'idée
Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente
Les saint jean bouche d'or qui prêchent le martyre
Le plus souvent, d'ailleurs, s'attardent ici-bas
Mourir pour des idées, c'est le cas de le dire
C'est leur raison de vivre, ils ne s'en privent pas
Dans presque tous les camps on en voit qui supplantent
Bientôt Mathusalem dans la longévité
J'en conclus qu'ils doivent se dire, en aparté
"Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente"
Des idées réclamant le fameux sacrifice
Les sectes de tout poil en offrent des séquelles
Et la question se pose aux victimes novices
Mourir pour des idées, c'est bien beau mais lesquelles ?
Et comme toutes sont entre elles ressemblantes
Quand il les voit venir, avec leur gros drapeau
Le sage, en hésitant, tourne autour du tombeau
Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente
Encor s'il suffisait de quelques hécatombes
Pour qu'enfin tout changeât, qu'enfin tout s'arrangeât
Depuis tant de "grands soirs" que tant de têtes tombent
Au paradis sur terre on y serait déjà
Mais l'âge d'or sans cesse est remis aux calendes
Les dieux ont toujours soif, n'en ont jamais assez
Et c'est la mort, la mort toujours recommencée
Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente
O vous, les boutefeux, ô vous les bons apôtres
Mourez donc les premiers, nous vous cédons le pas
Mais de grâce, morbleu! laissez vivre les autres!
La vie est à peu près leur seul luxe ici bas
Car, enfin, la Camarde est assez vigilante
Elle n'a pas besoin qu'on lui tienne la faux
Plus de danse macabre autour des échafauds!
Mourons pour des idées, d'accord, mais de mort lente
D'accord, mais de mort lente
Georges Brassens
Aetius- Messages : 241
Date d'inscription : 23/12/2018
Re: On se bat toujours quelque part
Le Grand soir ( Nicola Sirkis )
Croix de bois, il est beau le grand soir
Croix de froid, il est beau le hussard
Croix de fer, je ne vois plus rien
Croix de froid, il est beau le hussard
Croix de fer, je ne vois plus rien
Croix d'hiver, je n'entends plus rien
Hier, on a tué juste un homme
Il est tombé l'ancien enfant
Et mes vingt ans sont morts ici
Et mes vingt ans sont morts près de lui
Je tombe du ciel avec une vie nouvelle
Un joli Noël où le monde fait semblant
Croix de froid, je ne crois plus rien
Croix d'hiver, je ne sens plus rien
Ici, on ne sait pas quel jour on vit
En face de toi, caché sous la terre
Est-ce que ton coeur bat encore comme le mien ?
Est-ce que ton corps se bat comme le mien ?
Je viens du ciel avec une vie nouvelle
Un joli Noël oublié des amants
Hier, on a tué juste un homme
Il est tombé l'ancien enfant
Et mes vingt ans sont morts ici
Et mes vingt ans sont morts près de lui
Je tombe du ciel avec une vie nouvelle
Un joli Noël où le monde fait semblant
Croix de froid, je ne crois plus rien
Croix d'hiver, je ne sens plus rien
Ici, on ne sait pas quel jour on vit
En face de toi, caché sous la terre
Est-ce que ton coeur bat encore comme le mien ?
Est-ce que ton corps se bat comme le mien ?
Je viens du ciel avec une vie nouvelle
Un joli Noël oublié des amants
Aetius- Messages : 241
Date d'inscription : 23/12/2018
Re: On se bat toujours quelque part
Les aubes sont mortes ( Nicola Sirkis / Nathalie Dalain )
Les aubes sont mortes hier matin
Les aubes sont mortes tu t'en souviens
Tu te souviens hier matin
Et depuis je ne suis plus rien
Un ciel malade mon caporal
ça brûle ainsi la cendre aux étoiles
Dis-moi combien tomberont demain
Dis-moi comment elles prennent en mains
Les aubes sont mortes tu t'en souviens
Tu te souviens hier matin
Et depuis je ne suis plus rien
Un ciel malade mon caporal
ça brûle ainsi la cendre aux étoiles
Dis-moi combien tomberont demain
Dis-moi comment elles prennent en mains
Elle disait viens et tu verras
Qu'ils compteront avec toi
Elle disait viens et tu sauras
Que l'amour n'existe pas
Elle disait viens et tu verras
Qu'ils sont sourds et muets parfois
Elle disait viens et tu verras
Qu'ils pleurent avec toi
Qu'ils compteront avec toi
Elle disait viens et tu sauras
Que l'amour n'existe pas
Elle disait viens et tu verras
Qu'ils sont sourds et muets parfois
Elle disait viens et tu verras
Qu'ils pleurent avec toi
La pluie qui s'écoule à rebours
C'est comme une peau de chagrin
Les aubes sont mortes sans lendemain
Au côté droit deux trous toujours
Le sang ruisselle dans ma voix
Dans la boue au creux de mes doigts
Les aubes sont mortes hier matin
Et le cuir est sale de destin
C'est comme une peau de chagrin
Les aubes sont mortes sans lendemain
Au côté droit deux trous toujours
Le sang ruisselle dans ma voix
Dans la boue au creux de mes doigts
Les aubes sont mortes hier matin
Et le cuir est sale de destin
Elle me disait viens et tu sauras
Que l'amour c'est un peu comme toi
Elle me disait viens et tu sauras
Que ça n'existe pas
Elle disait viens et tu verras
Les lendemains ne chanteront pas
Elle disait viens et tu verras
Qu'ils pleurent avec toi
Que l'amour c'est un peu comme toi
Elle me disait viens et tu sauras
Que ça n'existe pas
Elle disait viens et tu verras
Les lendemains ne chanteront pas
Elle disait viens et tu verras
Qu'ils pleurent avec toi
Dis, tu te souviens
Que les aubes sont mortes ce matin
Dis, tu te souviens
Combien font 2 fois 2 au fond des bois
Le sang à la couleur du sommeil
Et des serpents en bouts de dentelles
Que les aubes sont mortes ce matin
Dis, tu te souviens
Combien font 2 fois 2 au fond des bois
Le sang à la couleur du sommeil
Et des serpents en bouts de dentelles
Elle me disait viens et tu verras
Que les lendemains ne chanteront pas
Elle me disait viens et tu verras
Qu'ils comptent avec toi
Elle me disait viens et tu sauras
Que l'amour ça n'existe pas
Elle me disait viens et tu sauras
Que tu sauras
Que les lendemains ne chanteront pas
Elle me disait viens et tu verras
Qu'ils comptent avec toi
Elle me disait viens et tu sauras
Que l'amour ça n'existe pas
Elle me disait viens et tu sauras
Que tu sauras
Aetius- Messages : 241
Date d'inscription : 23/12/2018
Re: On se bat toujours quelque part
Viêt nam glam ( Groupe Indochin
Retour glorieux dans les mémoires d'outre-tombe
Retour au pays le plus bombardé du monde
Ils reviendraient nostalgiques
De leurs empires névrotiques ouh! yeah!
Say!
Les yeux bridés, les yeux fermés, eh-eh!
Les yeux bridés, les yeux fermés
Marcher sur des flammes au Vietnam
Vingt ans après le sang versé, eh-eh!
Vingt ans après le sang versé, ne vaut plus très cher
Blow up! Au temps des splendeurs coloniales
Blow up! La senteur d'un parfum amoral
Un dimanche à Saïgon
La clarté jaune de nos confusions, ouh! yeah!
Say!
Les yeux bridés, les yeux fermés, eh-eh!
Les yeux bridés, les yeux fermés
Marcher sur des flammes au Vietnam
Vingt ans après le sang versé, eh-eh!
Vingt ans après le sang versé, ne vaut plus très cher
en affaire
Oh-oh! Oh-oh! Oh-oh! Oh-oh!
Oh-oh! Oh-oh! Oh-oh! Oh-oh!
Say!
Les yeux bridés, les yeux fermés,
Danser sur les flammes
Les yeux bridés, les yeux fermés
Danser sur les flammes
Vingt ans après le sang versé, eh-eh!
Vingt ans après le sang versé, ne vaut plus très cher en affaire.
Blow up! Hanoï est tombée vers l'ouverture
Blow up! Hanoï damnée glissée vers l'impure
Comme un retour de flamme
Au Viet, Viet, au Vietnam, ouh! yeah!
Blow up! Hanoï damnée glissée vers l'impure
Comme un retour de flamme
Au Viet, Viet, au Vietnam, ouh! yeah!
Retour glorieux dans les mémoires d'outre-tombe
Retour au pays le plus bombardé du monde
Ils reviendraient nostalgiques
De leurs empires névrotiques ouh! yeah!
Say!
Les yeux bridés, les yeux fermés, eh-eh!
Les yeux bridés, les yeux fermés
Marcher sur des flammes au Vietnam
Vingt ans après le sang versé, eh-eh!
Vingt ans après le sang versé, ne vaut plus très cher
Blow up! Au temps des splendeurs coloniales
Blow up! La senteur d'un parfum amoral
Un dimanche à Saïgon
La clarté jaune de nos confusions, ouh! yeah!
Say!
Les yeux bridés, les yeux fermés, eh-eh!
Les yeux bridés, les yeux fermés
Marcher sur des flammes au Vietnam
Vingt ans après le sang versé, eh-eh!
Vingt ans après le sang versé, ne vaut plus très cher
en affaire
Oh-oh! Oh-oh! Oh-oh! Oh-oh!
Oh-oh! Oh-oh! Oh-oh! Oh-oh!
Say!
Les yeux bridés, les yeux fermés,
Danser sur les flammes
Les yeux bridés, les yeux fermés
Danser sur les flammes
Vingt ans après le sang versé, eh-eh!
Vingt ans après le sang versé, ne vaut plus très cher en affaire.
Aetius- Messages : 241
Date d'inscription : 23/12/2018
Re: On se bat toujours quelque part
Candy a pris son fusil ( Indochine et Nicolas Sirkis )
Candy a pris son fusil
elle rêve d'un grand incendie
toutes les nuits terroriste
elle dynamite les couleurs interdites
attention elle va tirer
dans un grand tas de gens charmants
sans concession elle va jeter
des bombes sur tout ce qu'elle trouve immonde
je la regarde s'endormir
je sais qu'ils ont oublié
ce n'est pas la même chose pour une fille
et qu'elle va revenir
touché
Bonnie prends son fusil
et là je crois qu'elle a trouvé sa sortie
elle n'aime pas trop les gens pervers
et tout ce qui est terre à terre
sans concession elle va tirer
dans un grand tas de gens méchants
je la regarde s'endormir
je sais qu'ils ont oublié
la fureur qui les consumait
et qu'elle va revenir
tire
regardez ce qu'elle a fait
sur un grand tas de gens charmants
sans concession elle a jeté
des bombes sur tout ce qu'elle trouvait
immonde
Aetius- Messages : 241
Date d'inscription : 23/12/2018
Re: On se bat toujours quelque part
Monsieur le président
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps.
Je viens de recevoir
Mes papiers militaires
Pour partir à la guerre
Avant mercredi soir.
Monsieur le président
Je ne veux pas la faire
Je ne suis pas sur terre
Pour tuer de pauvres gens.
C'est pas pour vous fâcher,
Il faut que je vous dise,
Ma décision est prise,
Je m'en vais déserter.
Depuis que je suis né,
J'ai vu mourir mon père,
J'ai vu partir mes frères
Et pleurer mes enfants.
Ma mère a tant souffert
Qu'elle est dedans sa tombe
Et se moque des bombes
Et se moque des vers.
Quand j'étais prisonnier,
On m'a volé ma femme,
On m'a volé mon âme,
Et tout mon cher passé.
Demain de bon matin
Je fermerai ma porte
Au nez des années mortes,
J'irai sur les chemins.
Je mendierai ma vie
Sur les routes de France,
De Bretagne en Provence
Et je dirrai aux gens:
«Refusez d'obéir,
Refusez de la faire,
N'allez pas à la guerre,
Refusez de partir.»
S'il faut donner son sang,
Allez donner le vôtre,
Vous êtes bon apôtre
Monsieur le président.
Si vous me poursuivez,
Prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'armes
Et qu'ils pourront tirer. *
* Le poème d'origine comporte une fin différente qui a été censurée pour la chanson
"Que j'emporte des armes
Et que je sais tirer"
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps.
Je viens de recevoir
Mes papiers militaires
Pour partir à la guerre
Avant mercredi soir.
Monsieur le président
Je ne veux pas la faire
Je ne suis pas sur terre
Pour tuer de pauvres gens.
C'est pas pour vous fâcher,
Il faut que je vous dise,
Ma décision est prise,
Je m'en vais déserter.
Depuis que je suis né,
J'ai vu mourir mon père,
J'ai vu partir mes frères
Et pleurer mes enfants.
Ma mère a tant souffert
Qu'elle est dedans sa tombe
Et se moque des bombes
Et se moque des vers.
Quand j'étais prisonnier,
On m'a volé ma femme,
On m'a volé mon âme,
Et tout mon cher passé.
Demain de bon matin
Je fermerai ma porte
Au nez des années mortes,
J'irai sur les chemins.
Je mendierai ma vie
Sur les routes de France,
De Bretagne en Provence
Et je dirrai aux gens:
«Refusez d'obéir,
Refusez de la faire,
N'allez pas à la guerre,
Refusez de partir.»
S'il faut donner son sang,
Allez donner le vôtre,
Vous êtes bon apôtre
Monsieur le président.
Si vous me poursuivez,
Prévenez vos gendarmes
Que je n'aurai pas d'armes
Et qu'ils pourront tirer. *
* Le poème d'origine comporte une fin différente qui a été censurée pour la chanson
"Que j'emporte des armes
Et que je sais tirer"
Boris Vian
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: On se bat toujours quelque part
Perlimpinpin par Barbara
Perlimpinpin par Barbara
Pour qui, comment quand et pourquoi ?
Contre qui ? Comment ? Contre quoi ?
C'en est assez de vos violences.
D'où venez-vous ?
Où allez-vous ?
Qui êtes-vous ?
Qui priez-vous ?
Je vous prie de faire silence.
Pour qui, comment, quand et pourquoi ?
S'il faut absolument qu'on soit
Contre quelqu'un ou quelque chose,
Je suis pour le soleil couchant
En haut des collines désertes.
Je suis pour les forêts profondes,
Car un enfant qui pleure,
Qu'il soit de n'importe où,
Est un enfant qui pleure,
Car un enfant qui meurt
Au bout de vos fusils
Est un enfant qui meurt.
Que c'est abominable d'avoir à choisir
Entre deux innocences !
Que c'est abominable d'avoir pour ennemis
Les rires de l'enfance !
Pour qui, comment, quand et combien ?
Contre qui ? Comment et combien ?
À en perdre le goût de vivre,
Le goût de l'eau, le goût du pain
Et celui du Perlimpinpin
Dans le square des Batignolles !
Mais pour rien, mais pour presque rien,
Pour être avec vous et c'est bien !
Et pour une rose entr'ouverte,
Et pour une respiration,
Et pour un souffle d'abandon,
Et pour ce jardin qui frissonne !
Rien avoir, mais passionnément,
Ne rien se dire éperdument,
Mais tout donner avec ivresse
Et riche de dépossession,
N'avoir que sa vérité,
Posséder toutes les richesses,
Ne pas parler de poésie,
Ne pas parler de poésie
En écrasant les fleurs sauvages
Et faire jouer la transparence
Au fond d'une cour au murs gris
Où l'aube n'a jamais sa chance.
Contre qui, comment, contre quoi ?
Pour qui, comment, quand et pourquoi ?
Pour retrouver le goût de vivre,
Le goût de l'eau, le goût du pain
Et celui du Perlimpinpin
Dans le square des Batignolles.
Contre personne et contre rien,
Contre personne et contre rien,
Mais pour toutes les fleurs ouvertes,
Mais pour une respiration,
Mais pour un souffle d'abandon
Et pour ce jardin qui frissonne !
Et vivre passionnément,
Et ne se battre seulement
Qu'avec les feux de la tendresse
Et, riche de dépossession,
N'avoir que sa vérité,
Posséder toutes les richesses,
Ne plus parler de poésie,
Ne plus parler de poésie
Mais laisser vivre les fleurs sauvages
Et faire jouer la transparence
Au fond d'une cour aux murs gris
Où l'aube aurait enfin sa chance,
Vivre,
Vivre
Avec tendresse,
Vivre
Et donner
Avec ivresse !
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: On se bat toujours quelque part
adikteev
paroles officielles ♪ Quand Un Soldat ♪ Fleur au fusil tambour battant il vaIl a vingt ans un cur d'amant qui bat
Un adjudant pour surveiller ses pas
Et son barda contre ses flancs qui bat
quand un soldat s'en va-t-en guerre il a
Dans sa musette son bâton d'maréchal
quand un soldat revient de guerre il a
Dans sa musette un peu de linge sale
Partir pour mourir un peu
A la guerre à la guerre
C'est un drôle de petit jeu
Qui n'va guère aux amoureux
Pourtant c'est presque toujours
Quand revient l'été
Qu'il faut s'en aller
Le ciel regarde partir
Ceux qui vont mourir
Au pas cadencé
Des hommes il en faut toujours
Car la guerre car la guerre
Se fout des serments d'amour
Elle n'aime que l'son du tambour
quand un soldat s'en va-t-en guerre il a
Des tas de chansons et des fleurs sous ses pas
quand un soldat revient de guerre il a
Simplement eu d'la veine et puis voilà.
Invité- Invité
Re: On se bat toujours quelque part
Pourquoi ces canons ? ( Antoine )
Antoine n'a pas chanté que des élucubrations !
Antoine n'a pas chanté que des élucubrations !
Pourquoi, pourquoi ces canons,
Au bruit étonnant ?
Pourquoi, pourquoi ces canons?
Pour faire la guerre, mon enfant...
Pourquoi, pourquoi plus souvent,
Qu'on ne l'imagine
Faisons-nous la guerre aux gens ?
ça fait marcher les usines
Pourquoi, pourquoi ces usines,
Qui n'ont rien qui vaille ?
Pourquoi, pourquoi ces usines ?
ça donne aux gens du travail...
Pourquoi, pourquoi ce travail,
Dur et fatigant,
Pourquoi, pourquoi ce travail ?
C'est pour gagner de l'argent
Pourquoi, pourquoi cet argent
Est-il donc si bon ?
Pourquoi, pourquoi cet argent?
Pour acheter des canons...
Pourquoi, pourquoi ces canons,
Qui nous coûtent tant?
Pourquoi, pourquoi ces canons?
Pour faire la guerre, mon enfant !
Aetius- Messages : 241
Date d'inscription : 23/12/2018
Re: On se bat toujours quelque part
Tu N'En Reviendras Pas
Léo Ferré
Tu n'en reviendras pas toi qui courais les filles
Jeune homme dont j'ai vu battre le cœur à nu
Quand j'ai déchiré ta chemise et toi non plus
Tu n'en reviendras pas vieux joueur de manille
Qu'un obus a coupé par le travers en deux
Pour une fois qu'il avait un jeu du tonnerre
Et toi le tatoué l'ancien Légionnaire
Tu survivras longtemps sans visage sans yeux
On part Dieu sait pour où Ça tient du mauvais rêve
On glissera le long de la ligne de feu
Quelque part ça commence à n'être plus du jeu
Les bonshommes là-bas attendent la relève
Roule au loin roule le train des dernières lueurs
Les soldats assoupis que ta danse secoue
Laissent pencher leur front et fléchissent le cou
Cela sent le tabac la laine et la sueur
Comment vous regarder sans voir vos déstinées
Fiancés de la terre et promis des douleurs
La veilleuse vous fait de la couleur des pleurs
Vous bougez vaguement vos jambes condamnées
Déjà la pierre pense où votre nom s'inscrit
Déjà vous n'êtes plus qu'un nom d'or sur nos places
Déjà le souvenir de vos amours s'efface
Déjà vous n'êtes plus que pour avoir péri
Léo Ferré
Tu n'en reviendras pas toi qui courais les filles
Jeune homme dont j'ai vu battre le cœur à nu
Quand j'ai déchiré ta chemise et toi non plus
Tu n'en reviendras pas vieux joueur de manille
Qu'un obus a coupé par le travers en deux
Pour une fois qu'il avait un jeu du tonnerre
Et toi le tatoué l'ancien Légionnaire
Tu survivras longtemps sans visage sans yeux
On part Dieu sait pour où Ça tient du mauvais rêve
On glissera le long de la ligne de feu
Quelque part ça commence à n'être plus du jeu
Les bonshommes là-bas attendent la relève
Roule au loin roule le train des dernières lueurs
Les soldats assoupis que ta danse secoue
Laissent pencher leur front et fléchissent le cou
Cela sent le tabac la laine et la sueur
Comment vous regarder sans voir vos déstinées
Fiancés de la terre et promis des douleurs
La veilleuse vous fait de la couleur des pleurs
Vous bougez vaguement vos jambes condamnées
Déjà la pierre pense où votre nom s'inscrit
Déjà vous n'êtes plus qu'un nom d'or sur nos places
Déjà le souvenir de vos amours s'efface
Déjà vous n'êtes plus que pour avoir péri
Invité- Invité
Re: On se bat toujours quelque part
Le chant du départ ( Marie-Joseph Chénier )
Une chanson militaire qui incite au " sacrifice suprême" - même pas pour un pays - mais pour une idéologie ( la République ) !
Lorsque l'on pense que le frère du parolier, le poète André Chénier, a été guillotiné car il n'était pas un fervent partisan de cette idéologie !
Certains sont morts pour ne pas avoir dit " Vive le Roi" , et d'autres pour ne pas avoir dit " Vive la République " !
La victoire en chantant nous ouvre la barrière.
La Liberté guide nos pas.
Et du Nord au Midi la trompette guerrière
A sonné l'heure des combats .
Tremblez ennemis de la France
Rois ivres de sang et d'orgueil. !
Le Peuple souverain s'avance,
Tyrans descendez au cercueil.
La République nous appelle
Sachons vaincre ou sachons périr
Un Français doit vivre pour elle
Pour elle un Français doit mourir.
Une mère de famille
De nos yeux maternels ne craignez pas les larmes :
Loin de nous de lâches douleurs !
Nous devons triompher quand vous prenez les armes :
C'est aux rois à verser des pleurs.
Nous vous avons donné la vie,
Guerriers, elle n'est plus à vous ;
Tous vos jours sont à la patrie :
Elle est votre mère avant nous.
La République nous appelle
Sachons vaincre ou sachons périr
Un Français doit vivre pour elle
Pour elle un Français doit mourir.
[Deux vieillards]
Que le fer paternel arme la main des braves ;
Songez à nous au champ de Mars ;
Consacrez dans le sang des rois et des esclaves
Le fer béni par vos vieillards ;
Et, rapportant sous la chaumière
Des blessures et des vertus,
Venez fermer notre paupière
Quand les tyrans ne seront plus.
La République nous appelle
Sachons vaincre ou sachons périr
Un Français doit vivre pour elle
Pour elle un Français doit mourir.
[Un enfant]
De Barra, de Viala le sort nous fait envie ;
Ils sont morts, mais ils ont vaincu.
Le lâche accablé d'ans n'a point connu la vie :
Qui meurt pour le peuple a vécu.
Vous êtes vaillants, nous le sommes :
Guidez-nous contre les tyrans ;
Les républicains sont des hommes,
Les esclaves sont des enfants.
La République nous appelle
Sachons vaincre ou sachons périr
Un Français doit vivre pour elle
Pour elle un Français doit mourir.
[Une épouse]
Partez, vaillants époux ; les combats sont vos fêtes ;
Partez, modèles des guerriers ;
Nous cueillerons des fleurs pour en ceindre vos têtes :
Nos mains tresserons vos lauriers.
Et, si le temple de mémoire
S'ouvrait à vos mânes vainqueurs,
Nos voix chanterons votre gloire,
Nos flancs porteront vos vengeurs.
La République nous appelle
Sachons vaincre ou sachons périr
Un Français doit vivre pour elle
Pour elle un Français doit mourir.
[Une jeune fille]
Et nous, sœurs des héros, nous qui de l'hyménée
Ignorons les aimables nœuds ;
Si, pour s'unir un jour à notre destinée,
Les citoyens forment des vœux,
Qu'ils reviennent dans nos murailles
Beaux de gloire et de liberté,
Et que leur sang, dans les batailles,
Ait coulé pour l'égalité.
La République nous appelle
Sachons vaincre ou sachons périr
Un Français doit vivre pour elle
Pour elle un Français doit mourir.
[Trois guerriers]
Sur le fer devant Dieu, nous jurons à nos pères,
À nos épouses, à nos sœurs,<
À nos représentants, à nos fils, à nos mères,
D'anéantir les oppresseurs :
En tous lieux, dans la nuit profonde,
Plongeant l'infâme royauté,
Les Français donneront au monde
Et la paix et la liberté.
La République nous appelle
Sachons vaincre ou sachons périr
Un Français doit vivre pour elle
Pour elle un Français doit mourir.
Aetius- Messages : 241
Date d'inscription : 23/12/2018
Sujets similaires
» Quelque part victimes ...
» Mentez, mentez ... il en restera toujours quelque chose !
» Dans le ridicule : toujours plus loin , toujours plus fort...
» Manu : toujours plus haut, toujours plus fort
» Recueil de belles histoires
» Mentez, mentez ... il en restera toujours quelque chose !
» Dans le ridicule : toujours plus loin , toujours plus fort...
» Manu : toujours plus haut, toujours plus fort
» Recueil de belles histoires
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum