Quand le pouvoir corrompt ...
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Quand le pouvoir corrompt ...
Au Nicaragua , Daniel Ortega se cramponne au pouvoir et réprime dans le sang
Le président et son épouse, Rosario Murillo, refusent d’avancer la date de la présidentielle. La répression des opposants a déjà fait au moins 250 morts
La demeure du président du Nicaragua, Daniel Ortega, ressemble à un camp retranché. Derrière de hautes herses, des policiers verrouillent les accès du quartier El Carmen, au centre de Managua. Les agents, lourdement armés, filtrent les allées et venues des riverains qui vivent malgré eux en état en siège.
A l’extérieur, un mouvement de contestation d’une ampleur inédite exige, depuis le 19 avril, la fin de son régime autoritaire et corrompu. Dimanche 8 juillet, au moins vingt et une personnes ont été tuées lors d’une incursion des forces gouvernementales dans deux villes du sud-ouest du pays pour démanteler des barrages érigés par des opposants. La répression, depuis presque trois mois, a fait au moins 250 morts et 2 000 blessés, selon le Centre nicaraguayen des droits de l’homme (Cenidh).
A côté d’un des barrages dressés aux abords de la capitale, un camionneur de 34 ans au visage masqué par un foulard peste contre celui qu’il appelait autrefois avec affection « Daniel » ou « El Comandante » : « Ce dictateur et sa folle de femme montrent leur visage le plus cruel. Leurs policiers et leurs troupes de choc tirent sur nous à l’arme lourde alors qu’on n’a que des mortiers pour nous défendre. » A la nuit tombée, ces barrages, montés aussi sur les axes routiers du pays, se transforment en champ de bataille.
Un bras de fer plutôt pervers
L’ancien guérillero, qui partage le pouvoir de ce petit pays d’Amérique centrale avec son excentrique épouse et vice-présidente, Rosario Murillo, a encore exclu, samedi 7 juillet, une des principales demandes de ses opposants, qu’il qualifie de « vandales » et de « délinquants » : avancer à 2019 la date de la présidentielle prévue en 2021.
On réprime dans le sang en Amérique du Sud pour rester au pouvoir.
Le président et son épouse, Rosario Murillo, refusent d’avancer la date de la présidentielle. La répression des opposants a déjà fait au moins 250 morts
La demeure du président du Nicaragua, Daniel Ortega, ressemble à un camp retranché. Derrière de hautes herses, des policiers verrouillent les accès du quartier El Carmen, au centre de Managua. Les agents, lourdement armés, filtrent les allées et venues des riverains qui vivent malgré eux en état en siège.
A l’extérieur, un mouvement de contestation d’une ampleur inédite exige, depuis le 19 avril, la fin de son régime autoritaire et corrompu. Dimanche 8 juillet, au moins vingt et une personnes ont été tuées lors d’une incursion des forces gouvernementales dans deux villes du sud-ouest du pays pour démanteler des barrages érigés par des opposants. La répression, depuis presque trois mois, a fait au moins 250 morts et 2 000 blessés, selon le Centre nicaraguayen des droits de l’homme (Cenidh).
A côté d’un des barrages dressés aux abords de la capitale, un camionneur de 34 ans au visage masqué par un foulard peste contre celui qu’il appelait autrefois avec affection « Daniel » ou « El Comandante » : « Ce dictateur et sa folle de femme montrent leur visage le plus cruel. Leurs policiers et leurs troupes de choc tirent sur nous à l’arme lourde alors qu’on n’a que des mortiers pour nous défendre. » A la nuit tombée, ces barrages, montés aussi sur les axes routiers du pays, se transforment en champ de bataille.
Un bras de fer plutôt pervers
L’ancien guérillero, qui partage le pouvoir de ce petit pays d’Amérique centrale avec son excentrique épouse et vice-présidente, Rosario Murillo, a encore exclu, samedi 7 juillet, une des principales demandes de ses opposants, qu’il qualifie de « vandales » et de « délinquants » : avancer à 2019 la date de la présidentielle prévue en 2021.
On réprime dans le sang en Amérique du Sud pour rester au pouvoir.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Quand le pouvoir corrompt ...
Nadou a écrit:Au Nicaragua , Daniel Ortega se cramponne au pouvoir et réprime dans le sang
Le président et son épouse, Rosario Murillo, refusent d’avancer la date de la présidentielle. La répression des opposants a déjà fait au moins 250 morts
La demeure du président du Nicaragua, Daniel Ortega, ressemble à un camp retranché. Derrière de hautes herses, des policiers verrouillent les accès du quartier El Carmen, au centre de Managua. Les agents, lourdement armés, filtrent les allées et venues des riverains qui vivent malgré eux en état en siège.
A l’extérieur, un mouvement de contestation d’une ampleur inédite exige, depuis le 19 avril, la fin de son régime autoritaire et corrompu. Dimanche 8 juillet, au moins vingt et une personnes ont été tuées lors d’une incursion des forces gouvernementales dans deux villes du sud-ouest du pays pour démanteler des barrages érigés par des opposants. La répression, depuis presque trois mois, a fait au moins 250 morts et 2 000 blessés, selon le Centre nicaraguayen des droits de l’homme (Cenidh).
A côté d’un des barrages dressés aux abords de la capitale, un camionneur de 34 ans au visage masqué par un foulard peste contre celui qu’il appelait autrefois avec affection « Daniel » ou « El Comandante » : « Ce dictateur et sa folle de femme montrent leur visage le plus cruel. Leurs policiers et leurs troupes de choc tirent sur nous à l’arme lourde alors qu’on n’a que des mortiers pour nous défendre. » A la nuit tombée, ces barrages, montés aussi sur les axes routiers du pays, se transforment en champ de bataille.
Un bras de fer plutôt pervers
L’ancien guérillero, qui partage le pouvoir de ce petit pays d’Amérique centrale avec son excentrique épouse et vice-présidente, Rosario Murillo, a encore exclu, samedi 7 juillet, une des principales demandes de ses opposants, qu’il qualifie de « vandales » et de « délinquants » : avancer à 2019 la date de la présidentielle prévue en 2021.
On réprime dans le sang en Amérique du Sud pour rester au pouvoir.
Le communisme n'est pas une partie de plaisir pour les citoyens -
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
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