Triste conséquence
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Triste conséquence
C’est un réajustement douloureux. Déjà très mal en point, l’activité Fret de la SNCF, appelée à être filialisée d’ici deux ans, ne sortira pas ragaillardie du long mouvement de grève que vient de connaître la compagnie nationale ferroviaire. Jeudi 28 juin, la direction de la division a présenté aux organisations syndicales les perspectives de chiffre d’affaires ajustées des grèves du deuxième trimestre.
Au lieu des 860 millions d’euros attendus en 2018, le budget révisé prévoit désormais 747 millions d’euros de revenus, contre 903 millions l’année dernière. Avec ce repli du chiffre d’affaires, le déficit devrait se creuser à 160 millions d’euros, contre 120 millions en 2017.
Pis, après le mouvement social du printemps, Fret SNCF ne pense pas pouvoir récupérer les parts de marché perdues. En 2019, la direction s’attend à réaliser un chiffre d’affaires de 853 millions d’euros, contre 883 millions initialement espérés et de 877 millions d’euros à l’horizon 2020, contre 901 millions budgétés.
Cette nouvelle trajectoire repousse encore d’une année la perspective d’un exercice financier positif. Au mieux, cela interviendra en 2021. Un objectif théorique tant la SNCF a multiplié ces dernières années une telle promesse, sans jamais la tenir.
Coûts importants
Pour revenir à l’équilibre, la direction de Fret SNCF a indiqué aux syndicats qu’elle allait poursuivre les réorganisations, et notamment sa politique de suppression de postes : 754 seront éliminés d’ici à 2021. L’effectif de Fret SNCF devrait en trois ans passer de 5 478 salariés à 4 724, selon le document présenté aux organisations syndicales, révélé vendredi 29 juin par France Infoet obtenu par Le Monde.
Pour ce faire, la société compte ne pas remplacer les départs à la retraite et réaliser des reclassements au sein de l’entreprise ferroviaire. Interdite de licenciement, la SNCF recourt de manière chronique à ces mesures pour accompagner l’attrition...
Ou comment couler une activité de son entreprise et perdre des emplois ! Bravo la CGT !
Au lieu des 860 millions d’euros attendus en 2018, le budget révisé prévoit désormais 747 millions d’euros de revenus, contre 903 millions l’année dernière. Avec ce repli du chiffre d’affaires, le déficit devrait se creuser à 160 millions d’euros, contre 120 millions en 2017.
Pis, après le mouvement social du printemps, Fret SNCF ne pense pas pouvoir récupérer les parts de marché perdues. En 2019, la direction s’attend à réaliser un chiffre d’affaires de 853 millions d’euros, contre 883 millions initialement espérés et de 877 millions d’euros à l’horizon 2020, contre 901 millions budgétés.
Cette nouvelle trajectoire repousse encore d’une année la perspective d’un exercice financier positif. Au mieux, cela interviendra en 2021. Un objectif théorique tant la SNCF a multiplié ces dernières années une telle promesse, sans jamais la tenir.
Coûts importants
Pour revenir à l’équilibre, la direction de Fret SNCF a indiqué aux syndicats qu’elle allait poursuivre les réorganisations, et notamment sa politique de suppression de postes : 754 seront éliminés d’ici à 2021. L’effectif de Fret SNCF devrait en trois ans passer de 5 478 salariés à 4 724, selon le document présenté aux organisations syndicales, révélé vendredi 29 juin par France Infoet obtenu par Le Monde.
Pour ce faire, la société compte ne pas remplacer les départs à la retraite et réaliser des reclassements au sein de l’entreprise ferroviaire. Interdite de licenciement, la SNCF recourt de manière chronique à ces mesures pour accompagner l’attrition...
Ou comment couler une activité de son entreprise et perdre des emplois ! Bravo la CGT !
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: Triste conséquence
C'est un spécialiste reconnu qui tient à garder le leadership.. Nous, les péquins lambda, le payons sur les routes et autoroutes avec ces trains de camions qui se suivent sans discontinuer.Nadou a écrit:C’est un réajustement douloureux. Déjà très mal en point, l’activité Fret de la SNCF, appelée à être filialisée d’ici deux ans, ne sortira pas ragaillardie du long mouvement de grève que vient de connaître la compagnie nationale ferroviaire. Jeudi 28 juin, la direction de la division a présenté aux organisations syndicales les perspectives de chiffre d’affaires ajustées des grèves du deuxième trimestre.
Au lieu des 860 millions d’euros attendus en 2018, le budget révisé prévoit désormais 747 millions d’euros de revenus, contre 903 millions l’année dernière. Avec ce repli du chiffre d’affaires, le déficit devrait se creuser à 160 millions d’euros, contre 120 millions en 2017.
Pis, après le mouvement social du printemps, Fret SNCF ne pense pas pouvoir récupérer les parts de marché perdues. En 2019, la direction s’attend à réaliser un chiffre d’affaires de 853 millions d’euros, contre 883 millions initialement espérés et de 877 millions d’euros à l’horizon 2020, contre 901 millions budgétés.
Cette nouvelle trajectoire repousse encore d’une année la perspective d’un exercice financier positif. Au mieux, cela interviendra en 2021. Un objectif théorique tant la SNCF a multiplié ces dernières années une telle promesse, sans jamais la tenir.
Coûts importants
Pour revenir à l’équilibre, la direction de Fret SNCF a indiqué aux syndicats qu’elle allait poursuivre les réorganisations, et notamment sa politique de suppression de postes : 754 seront éliminés d’ici à 2021. L’effectif de Fret SNCF devrait en trois ans passer de 5 478 salariés à 4 724, selon le document présenté aux organisations syndicales, révélé vendredi 29 juin par France Infoet obtenu par Le Monde.
Pour ce faire, la société compte ne pas remplacer les départs à la retraite et réaliser des reclassements au sein de l’entreprise ferroviaire. Interdite de licenciement, la SNCF recourt de manière chronique à ces mesures pour accompagner l’attrition...
Ou comment couler une activité de son entreprise et perdre des emplois ! Bravo la CGT !
Invité- Invité
Re: Triste conséquence
Nadou a écrit:C’est un réajustement douloureux. Déjà très mal en point, l’activité Fret de la SNCF, appelée à être filialisée d’ici deux ans, ne sortira pas ragaillardie du long mouvement de grève que vient de connaître la compagnie nationale ferroviaire. Jeudi 28 juin, la direction de la division a présenté aux organisations syndicales les perspectives de chiffre d’affaires ajustées des grèves du deuxième trimestre.
Au lieu des 860 millions d’euros attendus en 2018, le budget révisé prévoit désormais 747 millions d’euros de revenus, contre 903 millions l’année dernière. Avec ce repli du chiffre d’affaires, le déficit devrait se creuser à 160 millions d’euros, contre 120 millions en 2017.
Pis, après le mouvement social du printemps, Fret SNCF ne pense pas pouvoir récupérer les parts de marché perdues. En 2019, la direction s’attend à réaliser un chiffre d’affaires de 853 millions d’euros, contre 883 millions initialement espérés et de 877 millions d’euros à l’horizon 2020, contre 901 millions budgétés.
Cette nouvelle trajectoire repousse encore d’une année la perspective d’un exercice financier positif. Au mieux, cela interviendra en 2021. Un objectif théorique tant la SNCF a multiplié ces dernières années une telle promesse, sans jamais la tenir.
Coûts importants
Pour revenir à l’équilibre, la direction de Fret SNCF a indiqué aux syndicats qu’elle allait poursuivre les réorganisations, et notamment sa politique de suppression de postes : 754 seront éliminés d’ici à 2021. L’effectif de Fret SNCF devrait en trois ans passer de 5 478 salariés à 4 724, selon le document présenté aux organisations syndicales, révélé vendredi 29 juin par France Infoet obtenu par Le Monde.
Pour ce faire, la société compte ne pas remplacer les départs à la retraite et réaliser des reclassements au sein de l’entreprise ferroviaire. Interdite de licenciement, la SNCF recourt de manière chronique à ces mesures pour accompagner l’attrition...
Ou comment couler une activité de son entreprise et perdre des emplois ! Bravo la CGT !
On connait ça par chez moi, les ports, la réparation navale, la SNCM (en coopération avec le STC) etc...
Quand même il faut souligner le boulot réalisé par un cégétiste, Patrick Candela, lors de la cessation d'activité de Nestlé à Marseille, ce type a réussi par son action à éviter la fermeture totale et lancé Net Cacao en sauvant près de 200 emplois.
Si Nestlé avait tenu sa parole d'acheter une partie de la production de Net Cacao la boite tournerait encore.
Candela s'est ensuite présenté aux législatives sous l'étiquette PCF dans le quartier et il a fait un score ridicule, comme quoi la reconnaissance des populations...
Je ne peux pas tout, je ne réussis pas tout mais je refuse de m'y résoudre. Emmanuel Macron.
Fontsestian- Messages : 11123
Date d'inscription : 11/06/2018
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