La grande casse sociale est dans les tuyaux.
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La grande casse sociale est dans les tuyaux.
https://www.nouvelobs.com/societe/social/20180518.OBS6858/ces-aides-sociales-que-bercy-veut-reduire-selon-une-note-interne.html
Ces aides sociales que Bercy veut réduire selon une note interne
Par L'Obs Publié le 18 mai 2018 à 14h08
Dans une note interne, dont "le Monde" dévoile le contenu ce vendredi 18 mai, la direction du budget constate que les prestations sociales constituent "un poids croissant" des dépenses publiques en France (26% des dépenses de l'Etat en 2016), et appelle à "maîtriser la dynamique" – comprendre, revoir à la baisse le niveau de plusieurs aides sociales. Il ne s’agit que de "travaux techniques", qui ne se situent pas du tout au "niveau politique", souligne auprès du "Monde" l’entourage du ministre de l’Action et des comptes publics, Gérald Darmanin.
Pour autant, ces pistes de réflexion sont explosives. Dans les grandes lignes, la DB propose de :
Chômeurs : le gouvernement dévoile un nouvel arsenal de sanctions
Le RSA (revenu de solidarité active), l'allocation de solidarité spécifique, le minimum-vieillesse, la prime d'activité et les prestations familiales sont également mentionnés dans le document, selon "le Monde", auprès de qui l'entourage de Gérald Darmanin évoque des arbitrages à venir au cours de l’été.
Celles-ci atteignent désormais 32 milliards d’euros et représentent plus de la moitié (55 %) de leurs dépenses de fonctionnement (65 % dans les outre-mer). Et les départements sont de plus en plus contraints de sabrer dans leurs autres domaines de compétences (voirie, collèges, sport, culture ou tourisme).
Le gouvernement s'est lui engagé à mettre en œuvre de vastes économies – initialement évaluées à 60 milliards d'euros sur l'ensemble du quinquennat. Un comité d'experts baptisé CAP 2022 (Comité action publique 2022) doit remettre à Matignon, dans les prochaines semaines, un rapport très attendu listant les pistes d'économies possibles sur la sphère publique.
Ces aides sociales que Bercy veut réduire selon une note interne
Par L'Obs Publié le 18 mai 2018 à 14h08
Dans une note interne, dont "le Monde" dévoile le contenu ce vendredi 18 mai, la direction du budget constate que les prestations sociales constituent "un poids croissant" des dépenses publiques en France (26% des dépenses de l'Etat en 2016), et appelle à "maîtriser la dynamique" – comprendre, revoir à la baisse le niveau de plusieurs aides sociales. Il ne s’agit que de "travaux techniques", qui ne se situent pas du tout au "niveau politique", souligne auprès du "Monde" l’entourage du ministre de l’Action et des comptes publics, Gérald Darmanin.
Pour autant, ces pistes de réflexion sont explosives. Dans les grandes lignes, la DB propose de :
- Ne plus indexer systématiquement la progression des aides sur l'inflation ; un tel gel des prestations légalement indexées (allocations familiales, retraites) "pourrait rapporter 3,5 milliards d'euros" en 2019.
- "Revoir les règles d'éligibilité", en prenant par exemple davantage en compte le patrimoine des prestataires ;
- Conditionner l'octroi de minima sociaux à des critères tels que "des démarches actives de recherche d'emploi", etc.
Chômeurs : le gouvernement dévoile un nouvel arsenal de sanctions
Les prestations sociales citées
Voici les principales aides sociales citées dans le document consulté par "le Monde" :- L'allocation adulte handicapé (AAH). La direction du budget relève des "disparités fortes" d'un département à l'autre. Il conviendrait donc "d'uniformiser les pratiques de prescription", écrit-elle... mais aussi de "revoir plus périodiquement le stock" des bénéficiaires et "d'inciter effectivement à la reprise d'activité".
- L'allocation personnalisée pour l'autonomie (APA). Cette aide sociale destinée à certaines personnes âgées est jugée "insuffisamment redistributive". En clair : elle est touchée par des retraités dont le patrimoine pourrait leur permettre de s'en passer. La note de la DB souligne le "contexte de vieillissement démographique", et la nécessité de "recentrer" ce type d'aides sur les "publics prioritaires".
- Les aides personnalisées au logement (APL). "Les APL favorisent [...] les personnes inactives", s'inquiète Bercy, qui appelle à une réforme. De surcroît, "les APL étudiants sont peu ciblées et ont trop peu d'effet redistributif" : elles ne prennent en effet pas en compte les ressources des bénéficiaires. Les étudiants pourraient donc être invités à choisir entre les APL ou le rattachement au foyer fiscal de leurs parents.
- Les bourses sur critères sociaux (BCS). 27% des étudiants en bénéficient aujourd'hui. Mais face à l'augmentation constante de leur nombre et une revalorisation supérieure à l'inflation, la facture des boursiers s'est envolée (+60% en dix ans), note la DB, qui propose plusieurs solutions radicales : abaisser les plafonds de ressources, geler les revalorisations, ou renforcer les contrôles d'assiduité : les étudiants qui sèchent trop régulièrement les cours pourraient ainsi perdre leur statut de boursier.
Le RSA (revenu de solidarité active), l'allocation de solidarité spécifique, le minimum-vieillesse, la prime d'activité et les prestations familiales sont également mentionnés dans le document, selon "le Monde", auprès de qui l'entourage de Gérald Darmanin évoque des arbitrages à venir au cours de l’été.
Rapport attendu
Le gouvernement est à la recherche de dispositifs pour tenir ses engagements budgétaires, mais aussi pour soulager les finances des collectivités locales. L'augmentation des dépenses sociales des départements (RSA, aide sociale à l’enfance, personnes âgées et personnes handicapées...), qui ont progressé de 25% entre 2010 et 2016, sont la première cause de la dégradation de leur situation financière, selon un rapport de la Cour des Comptes paru à l'automne dernier, qui note que "la question de la soutenabilité des dépenses sociales des départements reste posée".Celles-ci atteignent désormais 32 milliards d’euros et représentent plus de la moitié (55 %) de leurs dépenses de fonctionnement (65 % dans les outre-mer). Et les départements sont de plus en plus contraints de sabrer dans leurs autres domaines de compétences (voirie, collèges, sport, culture ou tourisme).
Le gouvernement s'est lui engagé à mettre en œuvre de vastes économies – initialement évaluées à 60 milliards d'euros sur l'ensemble du quinquennat. Un comité d'experts baptisé CAP 2022 (Comité action publique 2022) doit remettre à Matignon, dans les prochaines semaines, un rapport très attendu listant les pistes d'économies possibles sur la sphère publique.
«On est dans un régime autoritaire» avec «un pouvoir qui n'écoute pas, qui n'en fait qu'à sa tête, qui assiste à la souffrance des citoyens sans réagir».
Ségolène Royal
Diviciac- Messages : 43162
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Re: La grande casse sociale est dans les tuyaux.
C'est normal et responsable que le gouvernement s'occupe de la bonne gestion des dépenses publiques. Je suis évidemment pour qu'on fasse le ménage dans cette gabegie.
Invité- Invité
Re: La grande casse sociale est dans les tuyaux.
magicfly a écrit:C'est normal et responsable que le gouvernement s'occupe de la bonne gestion des dépenses publiques. Je suis évidemment pour qu'on fasse le ménage dans cette gabegie.
Ca ne m'étonne absolument pas , vous êtes un libéral, donc de droite. Les droits sociaux moins il y en a et mieux vous vous portez
«On est dans un régime autoritaire» avec «un pouvoir qui n'écoute pas, qui n'en fait qu'à sa tête, qui assiste à la souffrance des citoyens sans réagir».
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Diviciac- Messages : 43162
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Re: La grande casse sociale est dans les tuyaux.
Mais pourquoi serait-ce un scandale que ceux perçoivent RSA APL et plus,donnent quelques heures de travail ...............
Invité- Invité
Re: La grande casse sociale est dans les tuyaux.
Zerbinette a écrit:Mais pourquoi serait-ce un scandale que ceux perçoivent RSA APL et plus,donnent quelques heures de travail ...............
Je n'ai jamais dit que c'était un scandale , ça fait une quinzaine d'années que je suis pour, j'en ai eu l'idée avant sarkozy , c'est dire !
«On est dans un régime autoritaire» avec «un pouvoir qui n'écoute pas, qui n'en fait qu'à sa tête, qui assiste à la souffrance des citoyens sans réagir».
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Diviciac- Messages : 43162
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Re: La grande casse sociale est dans les tuyaux.
Je ne suis pas manichéen comme toi, je suis pour un social modéré. Il y a trop de gens qui croient que l'argent tombe du ciel. Droit oui, mais devoir. C'est le rôle du gouvernement de faire attention où passe notre pognon. ... je sais on en a perdu l'habitude depuis très longtemps; c'est pour ça qu'on a 2300 mds d'€ de dette et qu'on paie 50 mds d'intérêt par an aux banquiers que tu détestes.Diviciac a écrit:magicfly a écrit:C'est normal et responsable que le gouvernement s'occupe de la bonne gestion des dépenses publiques. Je suis évidemment pour qu'on fasse le ménage dans cette gabegie.
Ca ne m'étonne absolument pas , vous êtes un libéral, donc de droite. Les droits sociaux moins il y en a et mieux vous vous portez
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Re: La grande casse sociale est dans les tuyaux.
magicfly a écrit:Je ne suis pas manichéen comme toi, je suis pour un social modéré. Il y a trop de gens qui croient que l'argent tombe du ciel. Droit oui, mais devoir. C'est le rôle du gouvernement de faire attention où passe notre pognon. ... je sais on en a perdu l'habitude depuis très longtemps; c'est pour ça qu'on a 2300 mds d'€ de dette et qu'on paie 50 mds d'intérêt par an aux banquiers que tu détestes.Diviciac a écrit:
Ca ne m'étonne absolument pas , vous êtes un libéral, donc de droite. Les droits sociaux moins il y en a et mieux vous vous portez
Ca dépend des fois , quand c'est pour arroser les milliardaires de ristournes fiscales et les zadistes de lacrymos, vous comptez moins. Moi, je préférerais l'inverse .
«On est dans un régime autoritaire» avec «un pouvoir qui n'écoute pas, qui n'en fait qu'à sa tête, qui assiste à la souffrance des citoyens sans réagir».
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Diviciac- Messages : 43162
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Re: La grande casse sociale est dans les tuyaux.
Parce que le premier rôle du gouv. dans une démocratie c'est de faire respecter la loi. Quant à tes "ristournes", je dis que c'est un peu moins leur faire les poches.Diviciac a écrit:magicfly a écrit:
Je ne suis pas manichéen comme toi, je suis pour un social modéré. Il y a trop de gens qui croient que l'argent tombe du ciel. Droit oui, mais devoir. C'est le rôle du gouvernement de faire attention où passe notre pognon. ... je sais on en a perdu l'habitude depuis très longtemps; c'est pour ça qu'on a 2300 mds d'€ de dette et qu'on paie 50 mds d'intérêt par an aux banquiers que tu détestes.
Ca dépend des fois , quand c'est pour arroser les milliardaires de ristournes fiscales et les zadistes de lacrymos, vous comptez moins. Moi, je préférerais l'inverse .
Invité- Invité
Re: La grande casse sociale est dans les tuyaux.
Arrétez, Magic, vous allez me faire pleurer sur le sort de ces pauvres milliardaires spoliés du fruit de leur travail par une fiscalité scandaleusement confiscatoire.magicfly a écrit:Parce que le premier rôle du gouv. dans une démocratie c'est de faire respecter la loi. Quant à tes "ristournes", je dis que c'est un peu moins leur faire les poches.Diviciac a écrit:
Ca dépend des fois , quand c'est pour arroser les milliardaires de ristournes fiscales et les zadistes de lacrymos, vous comptez moins. Moi, je préférerais l'inverse .
Comme disait l'autre:
Je ne puis vous parler que les larmes aux yeux
Bolloré, aujourd'hui qu'on nous hait et tous lieux
Qu'en tous points de l’État le fisc persécute
Qu'aux plus âpres tourments l'actionnaire est en butte
Etc ..
«On est dans un régime autoritaire» avec «un pouvoir qui n'écoute pas, qui n'en fait qu'à sa tête, qui assiste à la souffrance des citoyens sans réagir».
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Diviciac- Messages : 43162
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Re: La grande casse sociale est dans les tuyaux.
J'espère bien! Les riches ont déjà payé sur leurs revenus, Avec l'ISF on les fait encore payer sur des valeurs qui ont déjà subit l'impôt. De plus, il est reconnu que c'est un impôt qui ne rapporte presque rien, c'est juste un symbole de gauche.Diviciac a écrit:Arrétez, Magic, vous allez me faire pleurer sur le sort de ces pauvres milliardaires spoliés du fruit de leur travail par une fiscalité scandaleusement confiscatoire.magicfly a écrit:
Parce que le premier rôle du gouv. dans une démocratie c'est de faire respecter la loi. Quant à tes "ristournes", je dis que c'est un peu moins leur faire les poches.
Comme disait l'autre:
Je ne puis vous parler que les larmes aux yeux
Bolloré, aujourd'hui qu'on nos hait et tous lieux
Qu'en tous points de l’État le fisc persécute
Qu'aux plus âpres tourments l'actionnaire est en butte
Etc ..
Invité- Invité
Re: La grande casse sociale est dans les tuyaux.
Reconnu par qui ?magicfly a écrit:J'espère bien! Les riches ont déjà payé sur leurs revenus, Avec l'ISF on les fait encore payer sur des valeurs qui ont déjà subit l'impôt. De plus, il est reconnu que c'est un impôt qui ne rapporte presque rien, c'est juste un symbole de gauche.Diviciac a écrit:
Arrétez, Magic, vous allez me faire pleurer sur le sort de ces pauvres milliardaires spoliés du fruit de leur travail par une fiscalité scandaleusement confiscatoire.
Comme disait l'autre:
Je ne puis vous parler que les larmes aux yeux
Bolloré, aujourd'hui qu'on nous hait et tous lieux
Qu'en tous points de l’État le fisc persécute
Qu'aux plus âpres tourments l'actionnaire est en butte
Etc ..
«On est dans un régime autoritaire» avec «un pouvoir qui n'écoute pas, qui n'en fait qu'à sa tête, qui assiste à la souffrance des citoyens sans réagir».
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Diviciac- Messages : 43162
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Re: La grande casse sociale est dans les tuyaux.
Il rapporte 5 mds par an mais coûte la peau des fesses à recouvrir et même bcp de gauchistes disent sous le manteau que ce n'est qu'un symbole qui ne rapporte que des clopinettes. Dans la zone euro il restait 2 pays l'Espagne et la France.Diviciac a écrit:Reconnu par qui ?magicfly a écrit:
J'espère bien! Les riches ont déjà payé sur leurs revenus, Avec l'ISF on les fait encore payer sur des valeurs qui ont déjà subit l'impôt. De plus, il est reconnu que c'est un impôt qui ne rapporte presque rien, c'est juste un symbole de gauche.
Invité- Invité
Re: La grande casse sociale est dans les tuyaux.
magicfly a écrit:Il rapporte 5 mds par an mais coûte la peau des fesses à recouvrir et même bcp de gauchistes disent sous le manteau que ce n'est qu'un symbole qui ne rapporte que des clopinettes. Dans la zone euro il restait 2 pays l'Espagne et la France.Diviciac a écrit:
Reconnu par qui ?
Ah ben alors , si vous savez ce que les gauchistes se racontent "sous le manteau" , ça fait foi !
Non l'ISF ne coûtait pas la peau des fesses à recouvrir , c'était tout bête :Si on pensait y être assujetti, on avait une déclaration 2725 assez chiante a remplir c'est vrai mais c'était le contribuable ou son comptable qui faisait tout le boulot, le fisc appliquait un barème
Quant à la suite ...
http://www.lefigaro.fr/impots/2016/08/23/05003-20160823ARTFIG00087-la-france-est-elle-le-dernier-pays-d-europe-a-appliquer-l-isf.php
Ailleurs, au sein de l'UE, les pays ont fait le choix d'autres systèmes de taxation. Aux Pays-Bas, par exemple, l'administration fiscale estime que le capital rapporte chaque année 4% de sa valeur et applique une taxe de 30% sur ces revenus théoriques. Ce qui équivaut à un taux d'imposition sur la fortune de 1,2 %. Mais cet impôt n'englobe pas la résidence principale ni les biens de production. L'Italie, qui a supprimé son ISF en 1992, a instauré un impôt communal qui touche l'ensemble des biens immobiliers à l'exception de la résidence principale. La Grèce a pour sa part instauré une taxe sur les propriétés de plus de 400.000 euros. Quant au Luxembourg, il a supprimé l'ISF pour les particuliers en 2006 mais l'a maintenu pour les entreprises. Le pays a également décidé de la mise en place d'une nouvelle retenue à la source de 10% sur les revenus d'intérêts de l'épargne perçus par les personnes physiques résidentes.
• Hors UE, qui taxe les plus riches?
En dehors de l'Union européenne, trois pays taxent encore les fortunes: la Norvège (avec un taux d'imposition de 0,9 à 1,1% du capital), la Suisse et le Liechtenstein. En Suisse, cet impôt est prélevé par les communes et les cantons qui en fixent le taux. L'Islande, de son côté, avait réintroduit son ISF en 2010 pour une période de trois ans. Il faut noter que ces pays appliquent des seuils d'imposition plus bas qu'en France. L'impôt sur la fortune touche donc une plus large population avec des taux d'imposition globalement plus bas.
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Diviciac- Messages : 43162
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Re: La grande casse sociale est dans les tuyaux.
La Grèce a pour sa part instauré une taxe sur les propriétés de plus de 400.000 euros.
Ici le patrimoine immobilier est toujours soumis à l'ISF.
Ici le patrimoine immobilier est toujours soumis à l'ISF.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Re: La grande casse sociale est dans les tuyaux.
Oui puisque c'est devenu l'IFINadou a écrit:La Grèce a pour sa part instauré une taxe sur les propriétés de plus de 400.000 euros.
Ici le patrimoine immobilier est toujours soumis à l'ISF.
«On est dans un régime autoritaire» avec «un pouvoir qui n'écoute pas, qui n'en fait qu'à sa tête, qui assiste à la souffrance des citoyens sans réagir».
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Diviciac- Messages : 43162
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Re: La grande casse sociale est dans les tuyaux.
Diviciac a écrit:https://www.nouvelobs.com/societe/social/20180518.OBS6858/ces-aides-sociales-que-bercy-veut-reduire-selon-une-note-interne.html
Ces aides sociales que Bercy veut réduire selon une note interne
Par L'Obs Publié le 18 mai 2018 à 14h08
Dans une note interne, dont "le Monde" dévoile le contenu ce vendredi 18 mai, la direction du budget constate que les prestations sociales constituent "un poids croissant" des dépenses publiques en France (26% des dépenses de l'Etat en 2016), et appelle à "maîtriser la dynamique" – comprendre, revoir à la baisse le niveau de plusieurs aides sociales. Il ne s’agit que de "travaux techniques", qui ne se situent pas du tout au "niveau politique", souligne auprès du "Monde" l’entourage du ministre de l’Action et des comptes publics, Gérald Darmanin.
Pour autant, ces pistes de réflexion sont explosives. Dans les grandes lignes, la DB propose de :
- Ne plus indexer systématiquement la progression des aides sur l'inflation ; un tel gel des prestations légalement indexées (allocations familiales, retraites) "pourrait rapporter 3,5 milliards d'euros" en 2019.
- "Revoir les règles d'éligibilité", en prenant par exemple davantage en compte le patrimoine des prestataires ;
- Conditionner l'octroi de minima sociaux à des critères tels que "des démarches actives de recherche d'emploi", etc.
Chômeurs : le gouvernement dévoile un nouvel arsenal de sanctionsLes prestations sociales citées
Voici les principales aides sociales citées dans le document consulté par "le Monde" :
- L'allocation adulte handicapé (AAH). La direction du budget relève des "disparités fortes" d'un département à l'autre. Il conviendrait donc "d'uniformiser les pratiques de prescription", écrit-elle... mais aussi de "revoir plus périodiquement le stock" des bénéficiaires et "d'inciter effectivement à la reprise d'activité".
- L'allocation personnalisée pour l'autonomie (APA). Cette aide sociale destinée à certaines personnes âgées est jugée "insuffisamment redistributive". En clair : elle est touchée par des retraités dont le patrimoine pourrait leur permettre de s'en passer. La note de la DB souligne le "contexte de vieillissement démographique", et la nécessité de "recentrer" ce type d'aides sur les "publics prioritaires".
- Les aides personnalisées au logement (APL). "Les APL favorisent [...] les personnes inactives", s'inquiète Bercy, qui appelle à une réforme. De surcroît, "les APL étudiants sont peu ciblées et ont trop peu d'effet redistributif" : elles ne prennent en effet pas en compte les ressources des bénéficiaires. Les étudiants pourraient donc être invités à choisir entre les APL ou le rattachement au foyer fiscal de leurs parents.
- Les bourses sur critères sociaux (BCS). 27% des étudiants en bénéficient aujourd'hui. Mais face à l'augmentation constante de leur nombre et une revalorisation supérieure à l'inflation, la facture des boursiers s'est envolée (+60% en dix ans), note la DB, qui propose plusieurs solutions radicales : abaisser les plafonds de ressources, geler les revalorisations, ou renforcer les contrôles d'assiduité : les étudiants qui sèchent trop régulièrement les cours pourraient ainsi perdre leur statut de boursier.
Le RSA (revenu de solidarité active), l'allocation de solidarité spécifique, le minimum-vieillesse, la prime d'activité et les prestations familiales sont également mentionnés dans le document, selon "le Monde", auprès de qui l'entourage de Gérald Darmanin évoque des arbitrages à venir au cours de l’été.Rapport attendu
Le gouvernement est à la recherche de dispositifs pour tenir ses engagements budgétaires, mais aussi pour soulager les finances des collectivités locales. L'augmentation des dépenses sociales des départements (RSA, aide sociale à l’enfance, personnes âgées et personnes handicapées...), qui ont progressé de 25% entre 2010 et 2016, sont la première cause de la dégradation de leur situation financière, selon un rapport de la Cour des Comptes paru à l'automne dernier, qui note que "la question de la soutenabilité des dépenses sociales des départements reste posée".
Celles-ci atteignent désormais 32 milliards d’euros et représentent plus de la moitié (55 %) de leurs dépenses de fonctionnement (65 % dans les outre-mer). Et les départements sont de plus en plus contraints de sabrer dans leurs autres domaines de compétences (voirie, collèges, sport, culture ou tourisme).
Le gouvernement s'est lui engagé à mettre en œuvre de vastes économies – initialement évaluées à 60 milliards d'euros sur l'ensemble du quinquennat. Un comité d'experts baptisé CAP 2022 (Comité action publique 2022) doit remettre à Matignon, dans les prochaines semaines, un rapport très attendu listant les pistes d'économies possibles sur la sphère publique.
Invité- Invité
Re: La grande casse sociale est dans les tuyaux.
Les bourses sur critères sociaux (BCS). 27% des étudiants en bénéficient aujourd'hui. Mais face à l'augmentation constante de leur nombre et une revalorisation supérieure à l'inflation, la facture des boursiers s'est envolée (+60% en dix ans), note la DB, qui propose plusieurs solutions radicales : abaisser les plafonds de ressources, geler les revalorisations, ou renforcer les contrôles d'assiduité : les étudiants qui sèchent trop régulièrement les cours pourraient ainsi perdre leur statut de boursier.
Je suis très attaché à ces aides , sans elles je n'aurais par pu faire d'études secondaires, Mon père me disait souvent "Travaille bien sinon tu ne pourras plus aller au lycée parce qu'on va nous couper les bourses"... ça me faisait peur.
Je suis très attaché à ces aides , sans elles je n'aurais par pu faire d'études secondaires, Mon père me disait souvent "Travaille bien sinon tu ne pourras plus aller au lycée parce qu'on va nous couper les bourses"... ça me faisait peur.
«On est dans un régime autoritaire» avec «un pouvoir qui n'écoute pas, qui n'en fait qu'à sa tête, qui assiste à la souffrance des citoyens sans réagir».
Ségolène Royal
Diviciac- Messages : 43162
Date d'inscription : 02/07/2017
Localisation : IdF et Morvan
Re: La grande casse sociale est dans les tuyaux.
Diviciac a écrit:Les bourses sur critères sociaux (BCS). 27% des étudiants en bénéficient aujourd'hui. Mais face à l'augmentation constante de leur nombre et une revalorisation supérieure à l'inflation, la facture des boursiers s'est envolée (+60% en dix ans), note la DB, qui propose plusieurs solutions radicales : abaisser les plafonds de ressources, geler les revalorisations, ou renforcer les contrôles d'assiduité : les étudiants qui sèchent trop régulièrement les cours pourraient ainsi perdre leur statut de boursier.
Je suis très attaché à ces aides , sans elles je n'aurais par pu faire d'études secondaires, Mon père me disait souvent "Travaille bien sinon tu ne pourras plus aller au lycée parce qu'on va nous couper les bourses"... ça me faisait peur.
En ce qui me concerne j'emploie les mêmes mots concernant mes enfants sauf que je dis que c'est moi qui vais couper les aides --
Les aides boursières permettent à des jeunes de familles pauvres de pouvoir faire des études --- et c'est très bien ---j'approuve les aides --
Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare.
ledevois- Messages : 21425
Date d'inscription : 03/07/2017
Age : 84
Localisation : Cévennes France--Tarragone catalogne
Re: La grande casse sociale est dans les tuyaux.
On nous a déjà fait le coup 20 fois.
Des notes pondues par des technocrates circulent dans les ministères qui ne sont pas suivies d'effet. Donc je ne vais pas commenter.
Des notes pondues par des technocrates circulent dans les ministères qui ne sont pas suivies d'effet. Donc je ne vais pas commenter.
Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
une bombe politique-de nouvelles coupes dans les prestations sociales
Baisse des aides sociales : l'Etat lance-t-il une nouvelle offensive contre les plus démunis ?
19 mai 2018, 2
Plus audacieux , plus ambitieux ; plus malicieux -- Macron cherche a récupérer l'évasion fiscale ---
Le rapport de la direction du budget, intitulé «transformer les prestations sociales», est une bombe politique. Le Monde a pu se procurer un document qui prévoit de nouvelles coupes dans les prestations sociales aux dépens des plus fragiles.
Après la révélation par Le Parisien de l'avant-projet de loi sur la réforme du code du travail en juin 2017, la divulgation du rapport Spinetta en février 2018 pour une réforme drastique du ferroviaire, la publication en mai de la note interne pour privatiser la SNCF ou encore la fuite en janvier du projet de loi sur les fake news, le gouvernement cherche-t-il encore à tester l'opinion publique avant de lancer une nouvelle réforme explosive ?
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[size=20]Lire aussi
Macron, président des riches ? Ces cinq phrases jugées arrogantes qui ont fait scandale
Ce 18 mai, Le Monde assure avoir en sa possession le document qui prépare un plan de réduction des dépenses dans les aides sociales. La direction du budget a ainsi délivré plusieurs pistes pour «transformer les prestations sociales». Si l'entourage du ministre du Budget Gérald Darmanin, contacté par le quotidien, atteste qu'il ne s'agit que de «travaux techniques», difficile de ne pas y voir un premier jet pour un futur projet politique de réduction des dépenses publiques. Depuis juin 2017, le gouvernement s'est effectivement lancé dans une vaste entreprise de réduction de ces dépenses, de l'ordre de 80 milliards d'euros d'ici 2022.
Un défi de taille, puisque l'Etat a, par la même occasion, renoncé à plusieurs milliards d'euros de rentrées fiscales après ses mesures, décrites par l'opposition, «pour les riches» : par exemple, la transformation de l'impôt sur la fortune (ISF) entraîne une baisse de recettes pour l'Etat de près 4 milliards d'euros ; le coup de rabot sur l'imposition du capital produit un manque à gagner, de 1,5 milliard d'euros selon le gouvernement à 4 milliards d'euros selon l'OFCE ; la suppression de l'exit tax induit quant à elle un manque à gagner de près de 800 millions d'euros, selon un rapport du Conseil des prélèvements obligatoire daté de janvier 2018.
En outre, les bourses sur critères sociaux (BCS), accordées aux étudiants «issus de foyers modestes» seraient revues, gelées dans certains cas. Par ailleurs, l'allocation personnalisée pour l'autonomie (APA), pour les personnes âgées en difficulté physique, est jugée «trop diluée et insuffisamment redistributive», d'autant plus «dans un contexte de vieillissement démographique». Enfin, pour l'allocation adultes handicapés (AAH), il est proposé de «maîtriser les flux d’entrée en [révisant] les critères d’attribution». Sur toutes ces aides, la note conseille de mieux cibler, c'est-à-dire, en filigrane, de réserver les aides aux plus démunis, privant d'autres populations des aides auxquelles elles avaient jusqu'à présent droit. En effet, la direction du budget estime que les aides sociales constituent «un poids croissant» pour les finances publiques, de l'ordre de 26% des dépenses.
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Invité de RT France, Guillaume Duval, rédacteur en chef d'Alternatives Economiques, estime que «le plus simple [pour Emmanuel Macron] c'est effectivement de couper dans les aides sociales et les dépenses sociales dans la mesure où beaucoup d'effort ont déjà été fait en termes d'austérité», en prenant l'exemple du gel, depuis plusieurs années, du salaire des fonctionnaires. Il juge d'ailleurs que «cela risque d'assez mal se passer pour les pauvres et les laissés-pour-compte de notre société» en comparant la politique «macronienne» à «la logique anglo-saxonne».
Après la hausse de la CSG pour les retraités et les fonctionnaires, la hausse des tarifs sur l'énergie (gaz et électricité) et l'essence, la baisse des APL, la promesse de durcir les sanctions à Pôle emploi et le renforcement des contrôles sur les chômeurs, l'étiquette «Emmanuel Macron, président des riches» ne risque-t-elle pas de coller à la peau de son quinquennat ?
Lire aussi : Pas de «cagnotte» pour les démunis malgré le surplus de recettes fiscales, prévient le gouvernement[/size][/size]
19 mai 2018, 2
Plus audacieux , plus ambitieux ; plus malicieux -- Macron cherche a récupérer l'évasion fiscale ---
© Thierry Zoccolan Source: AFP
Gérald Damanin est ministre chargé du Budget, de l'Action et des Comptes publicsLe rapport de la direction du budget, intitulé «transformer les prestations sociales», est une bombe politique. Le Monde a pu se procurer un document qui prévoit de nouvelles coupes dans les prestations sociales aux dépens des plus fragiles.
Après la révélation par Le Parisien de l'avant-projet de loi sur la réforme du code du travail en juin 2017, la divulgation du rapport Spinetta en février 2018 pour une réforme drastique du ferroviaire, la publication en mai de la note interne pour privatiser la SNCF ou encore la fuite en janvier du projet de loi sur les fake news, le gouvernement cherche-t-il encore à tester l'opinion publique avant de lancer une nouvelle réforme explosive ?
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Macron, président des riches ? Ces cinq phrases jugées arrogantes qui ont fait scandale
Ce 18 mai, Le Monde assure avoir en sa possession le document qui prépare un plan de réduction des dépenses dans les aides sociales. La direction du budget a ainsi délivré plusieurs pistes pour «transformer les prestations sociales». Si l'entourage du ministre du Budget Gérald Darmanin, contacté par le quotidien, atteste qu'il ne s'agit que de «travaux techniques», difficile de ne pas y voir un premier jet pour un futur projet politique de réduction des dépenses publiques. Depuis juin 2017, le gouvernement s'est effectivement lancé dans une vaste entreprise de réduction de ces dépenses, de l'ordre de 80 milliards d'euros d'ici 2022.
Un défi de taille, puisque l'Etat a, par la même occasion, renoncé à plusieurs milliards d'euros de rentrées fiscales après ses mesures, décrites par l'opposition, «pour les riches» : par exemple, la transformation de l'impôt sur la fortune (ISF) entraîne une baisse de recettes pour l'Etat de près 4 milliards d'euros ; le coup de rabot sur l'imposition du capital produit un manque à gagner, de 1,5 milliard d'euros selon le gouvernement à 4 milliards d'euros selon l'OFCE ; la suppression de l'exit tax induit quant à elle un manque à gagner de près de 800 millions d'euros, selon un rapport du Conseil des prélèvements obligatoire daté de janvier 2018.
La facture pour les pauvres, démunis et handicapés ?
L'Etat doit donc s'attaquer aux aides qu'il distribue s'il veut au moins compenser les «cadeaux fiscaux», «aux plus aisés», «aux plus riches», pour reprendre les termes des opposants à la politique «macronienne». Parmi les coupes économiques dans les aides sociales, l'Aide personnalisée au logement (APL) est, une fois encore, dans le collimateur des mandarins du budget. Ils proposent cette fois-ci d'intégrer les minima sociaux et les prestations familiales dans les ressources servant de base à leur calcul «à compter de 2020».En outre, les bourses sur critères sociaux (BCS), accordées aux étudiants «issus de foyers modestes» seraient revues, gelées dans certains cas. Par ailleurs, l'allocation personnalisée pour l'autonomie (APA), pour les personnes âgées en difficulté physique, est jugée «trop diluée et insuffisamment redistributive», d'autant plus «dans un contexte de vieillissement démographique». Enfin, pour l'allocation adultes handicapés (AAH), il est proposé de «maîtriser les flux d’entrée en [révisant] les critères d’attribution». Sur toutes ces aides, la note conseille de mieux cibler, c'est-à-dire, en filigrane, de réserver les aides aux plus démunis, privant d'autres populations des aides auxquelles elles avaient jusqu'à présent droit. En effet, la direction du budget estime que les aides sociales constituent «un poids croissant» pour les finances publiques, de l'ordre de 26% des dépenses.
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[size][size][size=31]Cela risque d'assez mal se passer pour les pauvres et les laissés-pour-compte de notre société[/size]
Invité de RT France, Guillaume Duval, rédacteur en chef d'Alternatives Economiques, estime que «le plus simple [pour Emmanuel Macron] c'est effectivement de couper dans les aides sociales et les dépenses sociales dans la mesure où beaucoup d'effort ont déjà été fait en termes d'austérité», en prenant l'exemple du gel, depuis plusieurs années, du salaire des fonctionnaires. Il juge d'ailleurs que «cela risque d'assez mal se passer pour les pauvres et les laissés-pour-compte de notre société» en comparant la politique «macronienne» à «la logique anglo-saxonne».
Après la hausse de la CSG pour les retraités et les fonctionnaires, la hausse des tarifs sur l'énergie (gaz et électricité) et l'essence, la baisse des APL, la promesse de durcir les sanctions à Pôle emploi et le renforcement des contrôles sur les chômeurs, l'étiquette «Emmanuel Macron, président des riches» ne risque-t-elle pas de coller à la peau de son quinquennat ?
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