Des échauffourées ont opposé une centaine de jeunes aux forces de l'ordre dimanche soir à la Reynerie et à Bellefontaine, des quartiers classés en zone de sécurité prioritaire (ZSP) à Toulouse, a-t-on appris lundi de source policière.
Dix voitures ont été brûlées, ainsi qu'un engin de chantier tandis que le commissariat de police de Bellefontaine, visité début mars par le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, a été la cible de jets de pierres, a expliqué à l'AFP le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) adjoint, le commissaire Arnaud Bavois.
Ces incidents n'ont "fait aucun blessé" et n'ont donné lieu à "aucune interpellation", a-t-il ajouté. Une enquête en flagrance a été ouverte pour violences aggravées avec armes et sur personnes dépositaires de l'autorité publique, dégradations et incitations à l'émeute, selon une source judiciaire.
Les violences ont essentiellement eu lieu entre 20 heures et 23h30 mais le calme n'est revenu qu'après minuit.
"Il y avait clairement une volonté de s'en prendre aux forces de l'ordre. Ça faisait bien longtemps qu'on n'avait pas vu ça", a constaté le commissaire Arnaud Bavois, décrivant des scènes de "grande violence" avec des jeunes qui ont mis le feu à des voitures et avec l'idée "de prendre les policiers en guet-apens".
Plus de cent policiers, CRS et gendarmes ont été mobilisés. Un hélicoptère de la gendarmerie a également survolé les lieux.
Le maire LR de Toulouse Jean-Luc Moudenc a condamné "fermement les violences urbaines" qui "portent d'abord préjudice aux quartiers eux-mêmes" et "sont inacceptables". 


Doivent être jaloux des glandistes de NDDL.