Forum + +
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

La cagnotte grossit !

Aller en bas

La cagnotte grossit ! Empty La cagnotte grossit !

Message par Nadou Sam 7 Avr - 17:07

Les grèves mettent Fret SNCF au bord du gouffre


Le sidérurgiste ArcelorMittal renonce à faire transporter ses productions par train en raison du conflit. Le fret ferroviaire, déjà fragilisé, risque d’être fortement pénalisé par le mouvement social.


C’est un choc pour le petit monde du transport ferroviaire : ArcelorMittal, premier client de Fret SNCF, renonce, en raison de la grève, à faire transporter ses productions sidérurgiques par train. Le sidérurgiste a annoncé avoir « recours dans l’intervalle [de la grève] à d’autres moyens de transport pour continuer à servir les clients ».


Symbolique, cet épisode est l’illustration que, plus encore que le transport de voyageurs, le fret ferroviaire, déjà très fragile (117 millions d’euros de perte opérationnelle en 2017 pour Fret SNCF) souffre particulièrement lors d’un mouvement social cheminot. « Pendant les deux jours de grève des 3 et 4 avril, nous n’avons pu faire rouler que 15 % des trains », relate Philippe Moritz, porte-parole de Fret SNCF.

Le secteur, qui ne représente que 9,9 % du transport de marchandises en France contre 88 % pour les camions, pourrait comme il y a deux ans souffrir durablement. Lors des grèves du printemps 2016, Fret SNCF aurait perdu « plusieurs dizaines de millions d’euros », selon un bon connaisseur du dossier.


Recours à la route


Le recours à la route pourrait donc s’accentuer de la part des secteurs gros utilisateurs de train comme la sidérurgie, la chimie, l’automobile, les boissons, les céréales ou les granulats utilisés dans le BTP. « Cette grève, si elle perdure, pourrait signifier l’abandon de la solution ferroviaire pour les chargeurs de matériaux », estimait l’Union nationale des producteurs de granulats vendredi 6 avril.



Dans ce secteur, ouvert à la concurrence depuis 2006, la SNCF (60 % des parts de marché) n’est pas la seule à souffrir. Le principal concurrent de l’entreprise publique, Euro Cargo Rail, filiale de l’opérateur historique allemand Deutsche Bahn, s’est retrouvé en quasi-faillite après le mouvement social de 2016.« Deux jours de grève représentent pour les acteurs du secteur l’équivalent d’une semaine d’activité...


Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Nadou
Nadou
Admin

Messages : 32472
Date d'inscription : 02/07/2017

http://forum-plusplus.forumactif.com

Revenir en haut Aller en bas

La cagnotte grossit ! Empty Re: La cagnotte grossit !

Message par Nadou Sam 7 Avr - 17:09

La France est complètement déclassée pour ses ports à cause des syndicalistes. Le train va connaître le même sort ...  


Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Nadou
Nadou
Admin

Messages : 32472
Date d'inscription : 02/07/2017

http://forum-plusplus.forumactif.com

Revenir en haut Aller en bas

La cagnotte grossit ! Empty Re: La cagnotte grossit !

Message par Invité Sam 7 Avr - 18:32

pas grave, les routiers roumains et polonais vont prendre le marché

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

La cagnotte grossit ! Empty Re: La cagnotte grossit !

Message par Nadou Dim 8 Avr - 11:31

Doubler les coûts

Pour contourner les difficultés, beaucoup d’entreprises n’ont d’autre choix que de trouver des alternatives, dans le transport fluvial ou routier (88 % du transport de marchandises). Les producteurs de granulats, qui alimentent le secteur du bâtiment et des travaux publics, ont estimé vendredi que, si la grève durait jusqu’en juin, « près de deux millions de tonnes de granulats » ne pourraient être livrées sur les chantiers par le train, « soit potentiellement 150 000 trajets par camion en plus sur les routes ».
Mais les voies fluviales, bien que plus économiques, ne permettent pas de desservir tout le territoire, et les camions ne sont pas une alternative envisageable pour toutes les filières. C’est le cas dans la sidérurgie, qui dépend pour partie du fret ferroviaire en raison d’une « production qui nécessite des convois lourds et volumineux », rappelle Jacques Lauvergne, président du groupement des entreprises sidérurgiques et métallurgiques ; ou dans l’industriechimique, qui utilise les trains pour approvisionner les usines en matières premières et transporter des produits dangereux.
 
« Le ferroviaire permet de massifier les flux : un train, c’est l’équivalent d’une cinquantaine de camions. Il est impossible de tout reporter sur le transport routier », assure Franck Tuffereau, de l’association française du rail. Sans compter que, « dans ces situations d’urgence où les camions sont rares, recourir au transport routier revient à doubler les coûts pour les clients », précise Christian Rose.

Reports impossibles

Pour certains gros clients traditionnels du fret ferroviaire français, comme la filière céréalière, les conséquences pourraient être lourdes. « Les producteurs vont en pâtir, avec des coûts de stockage qui vont augmenter pour les céréales non transportées et des pénalités à payer si les annulations de train empêchent de livrer les commandes et d’honorer des contrats », explique Philippe Pinta, président de l’association générale des producteurs de blé.
Jean-François Loiseau, président d’Axéréal, coopérative agricole réunissant 13 000 agriculteurs et chargeant jusqu’à huit trains par jour, a déjà subi des pertes. Vingt-deux de ses trains n’ont pu circuler sur la première séquence de la grève, entre lundi 2 avril au soir et jeudi 5 avril midi.
« Un train, c’est 1 200 tonnes de marchandises. Aujourd’hui, nous sommes sur un coût de remplacement de sept à dix euros par tonne, soit environ 10 000 euros par train qui ne circule pas », estime-t-il.

Près de 60 % de son transport de marchandises passe par le rail, il lui est impossible de remplacer tous ses trains. Et le principe de la grève « perlée » ne laisse aucun répit.
Pour faire circuler des trains de marchandises, les clients doivent, des mois à l’avance, réserver des « sillons », c’est-à-dire la capacité d’infrastructure nécessaire pour faire circuler un train sur un trajet et à un horaire donnés.
« La remise en route du fret prend davantage de temps que le transport de voyageurs », explique Christian Rose, qui estime que la grève affecte les entreprises sur au moins quatre jours, le temps de savoir où sont les trains et de les ramener au bon endroit pour respecter la programmation.
« C’est une organisation énorme, on ne peut pas reporter nos transports sur les trois jours sans grève. Tout ce qui n’est pas transporté, c’est de la perte sèche », déplore Laurent Vittoz, président de la coopérative Val France. En vingt ans, il affirme n’avoir jamais vu de grève au potentiel aussi « déstructurant ». Pour son activité, en s’éternisant, celle-ci engendrerait tellement de pertes qu’« elle ne serait pas seulement pénalisante, elle serait catastrophique ».

Perte de clients

Le constat est le même dans les ports, d’où partent de nombreuses exportations. Et là encore, la filière céréalière, qui exporte la moitié de sa production, est concernée au premier chef.
Joel Ratel, directeur général de Nord Céréales, entreprise d’import-export de céréales, estime que son entreprise a perdu plus de 1,2 million d’euros sur les deux premiers jours de grève, avec l’annulation de cinq trains de marchandises.« Si on ne peut pas charger les bateaux, certains clients vont se tournerdurablement vers d’autres marchés pour s’approvisionner, c’est de la perte de crédibilité pour nous », s’inquiète-t-il.
Le fret ferroviaire représente aujourd’hui 20 % de ses livraisons, contre 0 % il y a quatre ans. « Le train est plus écologique, on essaye vraiment de développerle fret ferroviaire… Et ça nous pénalise ! », s’agace-t-il.
« Si cette grève dure, on pourrait atteindre 500 millions à un milliard de pertes pour toute la filière industrielle », estime Christian Rose, de l’AUTF. Pour l’heure, le gouvernement et les syndicats de cheminots n’ont toujours pas trouvé d’accord, et la SNCF prévoit une mobilisation renforcée pour le deuxième acte de la grève, toujours prévue pour durer trois mois.


Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
Nadou
Nadou
Admin

Messages : 32472
Date d'inscription : 02/07/2017

http://forum-plusplus.forumactif.com

Revenir en haut Aller en bas

La cagnotte grossit ! Empty Développer le transport ferroviaire, c'est possible.

Message par Invité Dim 8 Avr - 19:44

Développer le transport ferroviaire, c'est possible.














La cagnotte grossit ! 30264717_614981988854058_1652968678483007297_n

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

La cagnotte grossit ! Empty Re: La cagnotte grossit !

Message par Invité Dim 8 Avr - 19:57

Eh oui...

La cagnotte grossit ! Captu118

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

La cagnotte grossit ! Empty Re: La cagnotte grossit !

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum