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La guerre psychologique des médias contre les grévistes

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La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Empty Guillaume Peltier ( LR ) s’offusque des billets gratuits des cheminots…

Message par Invité Jeu 5 Avr - 10:38

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Guillaume #Peltier (député LR) évoquant ’la justice sociale’ :
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La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Puce-8130d « Il faut supprimer les billets gratuits des cheminots ! » 
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La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Puce-8130d Un auditeur : « En tant que député, vous avez aussi des billets gratuits » 

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La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Puce-8130d G.Peltier : « Ne cédons pas à la démagogie... »


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Ben voyons, Monsieur Peltier, faites ce que je dis, mais pas ce que je fais, c'est ça  ?

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La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Empty Re: La guerre psychologique des médias contre les grévistes

Message par ledevois Jeu 5 Avr - 10:44

Kristobal a écrit:

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Guillaume #Peltier (député LR) évoquant ’la justice sociale’ :
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La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Puce-8130d « Il faut supprimer les billets gratuits des cheminots ! » 
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La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Puce-8130d Un auditeur : « En tant que député, vous avez aussi des billets gratuits » 

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La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Puce-8130d G.Peltier : « Ne cédons pas à la démagogie... »


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Ben voyons, Monsieur Peltier, faites ce que je dis, mais pas ce que je fais, c'est ça  ?

 Il a pas tord Peltier --est ce que moi j'avais ma pâtisserie gratuite -?


Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare. 
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Message par Invité Jeu 5 Avr - 11:04

Peltier n'offre sans doute pas de billets gratos à papa maman les enfants,gd-parents et plus!

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La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Empty Re: La guerre psychologique des médias contre les grévistes

Message par Nadou Jeu 5 Avr - 11:17

Zerbinette a écrit:Peltier n'offre sans doute pas de billets gratos à papa maman les enfants,gd-parents et plus!



Et en plus, ils conservent TOUT ! Mais ils râlent encore !


Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
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Message par Invité Jeu 5 Avr - 11:31

Nadou a écrit:
Zerbinette a écrit:Peltier n'offre sans doute pas de billets gratos à papa maman les enfants,gd-parents et plus!



Et en plus, ils conservent TOUT ! Mais ils râlent encore !
Encore une fois le soumis a tronqué l'info: Peltier a ajouté qu'il était pour la suppression du train gratos pour les députés et que lui-même ne prenait jamais le train.

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Message par ledevois Jeu 5 Avr - 11:41

magicfly a écrit:
Nadou a écrit:



Et en plus, ils conservent TOUT ! Mais ils râlent encore !
Encore une fois le soumis a tronqué l'info: Peltier a ajouté qu'il était pour la suppression du train gratos pour les députés et que lui-même ne prenait jamais le train.


 On est quand même dans une société qui régresse économiquement ,et qui augmente en précarité ; --et à côté de ça vous avez un tas d'organisme et syndicat  qui réclame le droit de continuer de faire des déficits public ---- faut arrêter là -- ! stop -!


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Message par Sapeur Lipopète Jeu 5 Avr - 11:44

ledevois a écrit:
Kristobal a écrit:

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Guillaume #Peltier (député LR) évoquant ’la justice sociale’ :
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La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Puce-8130d G.Peltier : « Ne cédons pas à la démagogie... »


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Ben voyons, Monsieur Peltier, faites ce que je dis, mais pas ce que je fais, c'est ça  ?

 Il a pas tord Peltier --est ce que moi j'avais ma pâtisserie gratuite -?

Peltier, ce s'rait surtout les biscottes...
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Message par ledevois Jeu 5 Avr - 12:02

Sapeur Lipopète a écrit:
ledevois a écrit:

 Il a pas tord Peltier --est ce que moi j'avais ma pâtisserie gratuite -?

Peltier, ce s'rait surtout les biscottes...





 Un peu de décence S V P concernant ton autisme social , surtout toi avec tes réflexions à la con ---- ou dans un pays comme la France qui compte de plus en plus de précarité , de pauvres , d'entreprises qui n'arrivent pas à payer leurs charges --de dettes abyssale - 
 qu'il y est des gens qui parce ils sont fonctionnaires réclament le droit de plus de déficits public ---- t'as pas honte de tes copains ---- moi si - !


Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare. 
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Message par Invité Jeu 5 Avr - 16:14

Ce cravaté de mes 2 élu avec 23,78% des inscrits au second tour des élections législatives 2017 se permet avec même pas un quart des voix de donner un avis sur un "avantage" qui le concerne lui plus que les cheminots qui ont conquis après luttes cette gratuité :





 "Moi oui, eux non !" dit-il en résumé. 





Dégage profiteur avant qu’on s’occupe de ton groin.

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Message par Invité Jeu 5 Avr - 19:06

Kristobal a écrit:
Dégage profiteur avant qu’on s’occupe de ton groin.


Ah s'il s'était trouvé quelqu'un pour dire la même chose à Méluche il y a 30 ans !...

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Message par Invité Jeu 5 Avr - 20:18

Horiel a écrit:
Kristobal a écrit:
Dégage profiteur avant qu’on s’occupe de ton groin.


Ah s'il s'était trouvé quelqu'un pour dire la même chose à Méluche il y a 30 ans !...

Peut être qu'il faudrait qu'on dégage méluche et ses soumis.

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Message par Invité Ven 6 Avr - 17:21

à  méditer  ....


de : Vincent Ortiz 
 
La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Cerbere-8a72d
Comme un air de déjà vu. Christophe Barbier, Pierre Gattaz, BHL, la « prise d’otage » des citoyens par les grévistes, la nécessité de « réformer » le modèle social français, les « experts » de la Commission Européenne, le sens de la « pédagogie » du Président… On a l’impression d’assister à l’énième remake d’un mauvais film, avec une baisse de qualité à chaque nouveau tournage. Les scènes qui se jouent actuellement dans les studios feutrés des chaînes de télévision, à l’occasion des grèves à la SNCF, ressemblent comme deux gouttes d’eau à celles que l’on jouait à l’époque des manifestations contre la loi El Khomri ou contre la réforme des retraites de 2011. Mêmes acteurs, mêmes répliques, et même scénario : une France malade de son système social, que tente de soigner un Président visionnaire, entravé dans sa noble tâche par une horde de grévistes sans foi ni loi. Guidé par une volonté d’acier, le Président parvient à faire plier ses adversaires et mettre en place ses réformes salvatrices – aidé en cela par la formidable force de frappe de ses alliés médiatiques.
La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Greves-335x400-a975a
« Faut-il écouter les revendications des cheminots ? » demande un journaliste à Christophe Barbier le 2 avril sur BFMTV. « Non ! Non, parce qu’ils se trompent, et que certains de leurs leaders mentent » : une telle réponse n’étonne plus vraiment. On n’attendait certes pas de BFMTV, de L’Express ou du Point qu’ils prissent le parti des grévistes contre le gouvernement. On savait à l’avance que ces bréviaires vivants du conformisme économique se féliciteraient de n’importe quelle initiative prise par un gouvernement libéral, et condamneraient n’importe quel mouvement visant à l’entraver. La presse libérale, favorable aux grands intérêts et hostile aux grévistes, a toujours existé et existera toujours. On ne s’étonnera donc pas outre mesure que du 1er au 4 avril, sur les 18 reportages et tribunes que Le Point – à titre d’exemple – consacre aux grèves des salariés de la SNCF, on en trouve 16 qui les condamnent, contre 2 qui se veulent neutres ; aucun article, bien entendu, ne s’avisant de prendre le parti des cheminots… On ne s’étonnera pas non plus que, dans ces reportages, aucune interview d’aucun gréviste n’ait été effectuée, alors qu’on y trouve des dizaines de témoignages affolés d’usagers de la SNCF déboussolés par la grève et la pénurie de trains qui en découle. Alors que la grève a été suivie par 77% des conducteurs de la SNCF, 69% des contrôleurs et 39% des aiguilleurs, le point de vue des cheminots grévistes n’a tout simplement pas été pris en compte par Le Point. Il n’entre même pas dans le cadre du débat que la rédaction de ce média – ce n’est pas le seul – cherche à imposer.
Les termes de la controverse étant posés de cette manière, la conclusion que l’on en tire ne peut qu’être défavorable aux grévistes.
Cela est tout sauf surprenant. Il aurait été étrange qu’un journal financé par François Pinault, dont la fortune personnelle s’élève à 28 milliards de dollars, se fasse le relais des revendications des grévistes contre Emmanuel Macron…. Le jour n’est pas venu où une presse financée par de grandes fortunes s’attaquera à un gouvernement favorable aux grandes fortunes.
La surprise viendrait à la rigueur de cette presse « progressiste », et de ces personnalités médiatiques « de gauche« , dont on aurait pu attendre un minimum de sympathie vis-à-vis des grévistes, et un minimum de défiance à l’égard de ces réformes qui, selon toute probabilité, fragiliseront encore les plus fragiles. Jean Quatremer, le grand-prêtre de la religion européiste qui hante régulièrement les colonnes de Libération, homme « de gauche » devant l’Éternel s’il en est, douche ces espoirs d’un tweet acéré.
La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Quatremer-b5ada
Le ralliement des élites de gauche et de droite au pouvoir macronien
Proclamer au monde ses « valeurs de gauche » à chaque fois que l’on ouvre la bouche, tout en soutenant avec emphase le gouvernement d’Emmanuel Macron ? C’est tout à fait possible selon Bernard-Henri Lévy. Le sémillant écrivain estimait ce 1er avril sur France Inter que le Président de la République s’inscrit dans la « trace réformatrice du Front Populaire« , mais aussi dans une « généalogie de gauche » dans laquelle on trouve entre autres « mai 68« . Illégitime, la colère de la France d’en-bas à l’égard d’un Président héritier du Front Populaire et de mai 68 ? Pas tout à fait. L’indignation des travailleurs français est parfois justifiée ; les moyens qu’ils emploient ne le sont jamais lorsqu’ils impliquent une entrave à la liberté d’autrui. En plus d’être illégitime, la grève est inefficace ; car comme le fait remarquer l’éminent Raphaël Enthoven, les progrès sociaux sont le produit des lois, jamais des luttes.
La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Mini-BHL-----49e63
Pour être tout à fait honnête, tout cela n’est pas vraiment une surprise non plus. Cela fait plusieurs décennies que le clivage entre presse « de gauche » et presse « de droite » s’est érodé, jusqu’à devenir totalement invisible sur une bonne partie des enjeux socio-économiques – de la même manière qu’il a plus ou moins volé en éclats à l’Assemblée nationale. La « gauche » médiatique a subi la même évolution que la « gauche » politique. Entre Jean Jaurès et Jérôme Cahuzac, il y a un gouffre similaire à celui qui sépare Émile Zola, figure médiatique de gauche du XIXème siècle qui se rendait dans les mines pour dénoncer l’exploitation des ouvriers, et Pierre Arditi, figure médiatique de gauche du XXIème siècle, qui se vantait il y a peu d’être « très désagréable » à l’égard des chauffeurs de taxi qui avaient l’outrecuidance de ne pas lui ouvrir la portière… Que le journal fondé par Jean-Paul Sartre soutienne le gouvernement d’Emmanuel Macron avec autant de fermeté qu’il soutenait, jadis, ceux de Pol Pot et de Mao Zedong, ne surprendra donc pas ceux qui ont assisté à la lente marchandisation de Libération, dont l’apogée fut le rachat de son capital par Édouard de Rothschild en 2005.
L’Union Européenne, Emmanuel Macron et la guerre psychologique
De nombreuses grèves ont éclaté ces dernières semaines dans plusieurs secteurs : le transport, mais aussi l’aviation, la santé, l’énergie, – auxquelles il faut ajouter les mobilisations étudiantes. Au premier abord, leurs revendications sont diverses et variées : les grèves de la SNCF et des salariés d’EDF sont une protestation contre les projets de privatisation de leur secteur ; les infirmiers réclament une augmentation des moyens alloués aux hôpitaux ; les salariés d’Air France revendiquent quant à eux une hausse de leurs salaires, gelés depuis 2011. En réalité, toutes ces grèves sont en dernière instance une réaction, directe ou indirecte, au programme d’austérité budgétaire et de libéralisation du monde du travail mis en place par le gouvernement d’Emmanuel Macron. Les économies budgétaires, les projets de privatisation, le gel des salaires, découlent mécaniquement de cet agenda politique dont il ne faut pas sous-estimer la cohérence. Il est celui que réclament les grandes fortunes françaises – et européennes. Celles-ci trouvent tout leur intérêt dans le gel des salaires, qui permet de maximiser leurs profits – toute hausse de salaire correspondant, jusqu’à preuve du contraire, à une baisse des profits – et dans les privatisations, qui leur permettront de faire main basse sur des biens étatiques. Cette politique a un nom : le néolibéralisme, et un agent : l’Union Européenne.
C’est en effet dans l’Union Européenne que les grandes fortunes ont trouvé un moyen de mener l’État français vers une libéralisation à marche forcée. Les Grandes Orientations de Politique Economique que produit chaque année la Commission Européenne – avec menace de rétorsion pour les éventuels États récalcitrants – sont une copie presque conforme des principales revendications des grandes multinationales et des secteurs financiers européens.
La guerre psychologique des médias contre les grévistes  GOPE-2017-2018-ef66a
Le fameux rapport Spinetta sur lequel se base le gouvernement pour sa réforme de la SNCF fait constamment référence aux normes européennes. Or les directives européennes n’en font pas mystère : il s’agit d’en finir avec les systèmes ferroviaires contrôlés par les États, puisqu’ils doivent devenir « compétitifs » et s’intégrer dans un « marché ouvert et concurrentiel » (directive 2016/797).
La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Directive-UE-2016-797-12760
Depuis 1991, l’État français s’est engagé dans un processus très graduel de libéralisation du transport ferroviaire, en coordination parfaite avec les directives européennes, dont Aurélien Bernier a rendu compte en détail dans un article pour Marianne. Les échéances sont précises : c’est en 2023 que « l’ouverture à la concurrence » des transports domestiques doit être menée à bien. La réforme entreprise par Emmanuel Macron n’est ainsi que la première étape d’un processus de privatisation qu est censé aboutir dans quelques années.
.
On aurait donc peut-être tort de voir en Macron un souverain tout-puissant, un « monarque présidentiel » jupitérien. Face aux puissances économiques et aux forces politiques qui déterminent l’agenda présidentiel, il fait figure de vassal davantage que de roi. Bien sûr, les choses ne peuvent être présentées de cette manière par le gouvernement. Il a fallu intégrer ce processus de libéralisation dans un récit volontariste et progressiste, visant à faire croire qu’il était décidé souverainement, et pour le plus grand bien de tous. Il fallait masquer la logique globale de l’offensive libérale et ses causes profondes sous la particularité de ses déclinaisons.
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C’est sans doute l’une des raisons pour lesquelles Emmanuel Macron s’est attaqué à ces réformes secteur après secteur – les réformes du code du travail d’abord, celles de l’université ensuite, aujourd’hui celles du rail, demain, celles du fonctionnariat – : la cohérence globale du projet a ainsi pu échapper à beaucoup. Cette approche sectorielle lui a permis de fustiger les opposants à ces réformes comme des privilégiés, défenseurs d’intérêts corporatistes, et de se poser à chaque fois comme le garant de l’intérêt général face aux égoïsmes particuliers. Ainsi, les salariés qui refusent la réforme du code du travail sont des « fainéants », les cheminots qui refusent la refonte de leur statut des « privilégiés », et les fonctionnaires touchés par les réformes à venir se verront sans doute affublés d’un qualificatif similaire. Le but étant que ceux qui ne sont pas concernés, au premier abord, par ces réformes se rangent derrière le gouvernement, défenseur de l’intérêt de la nation contre les corporatismes… jusqu’à ce que vienne leur tour.
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Une méthode pour le moins osée, mais dont il faut mesurer le succès. À la différence de la stratégie brutale du candidat François Fillon qui proposait une thérapie de choc globale, Emmanuel Macron a opté pour une tactique plus fine, celle employée par les Horaces contre les Curiaces, visant à concentrer ses tirs sur un seul adversaire à la fois. Atomisé, isolé, celui-ci succombe, et la même opération est répétée sur les suivants. Cette attaque se double, à chaque fois, d’une guerre psychologique ciblée, insidieuse, mais d’une extrême violence à l’égard des salariés du secteur à réformer, présentés comme des égoïstes et des arriérés défendant leur corporation contre l’intérêt général et la rationalité économique. Emmanuel Macron a pu compter, dans cette guerre d’opinion, sur la docilité de la grande presse qui survit sous perfusion de grands capitaux, sur la bienveillance d’une série d’éditorialistes à gages et sur la complicité du bloc des intellectuels organiques du nouveau libéralisme qui se sont faits une joie de tirer à boulets rouges sur ses opposants.
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Grèves sectorielles et horizon national-populaire
L’issue des mouvements en cours est encore incertaine. Leur succès dépendra sans doute de la capacité des mouvements syndicaux à refuser cette individualisation des corps de métiers, cette atomisation des revendications que la guerre psychologique du pouvoir s’acharne à promouvoir ; de leur aptitude à expliquer la cohérence globale, la logique d’ensemble de ces réformes. Ils pourraient par là-même universaliser leur mouvement, en ouvrant la voie à un horizon qui ne soit pas simplement sectoriel mais national, pas uniquement corporatif mais plus largement populaire.
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C’est bien ici la question de la dimension politique du syndicalisme qui est posée, si l’on entend par « politique » le domaine des questions qui affectent l’ensemble de la société. Cela n’implique bien sûr aucunement de revenir sur la séparation entre syndicats et partis politiques gravée dans le marbre de la Charte d’Amiens, la politique ne se limitant pas aux partis ; plus simplement de réfléchir à un concept qui est longtemps apparu comme oxymorique, celui de syndicalisme politique.
http://lvsl.fr/la-guerre-psychologi...

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La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Empty Re: La guerre psychologique des médias contre les grévistes

Message par ledevois Ven 6 Avr - 17:26

Kristobal a écrit:à  méditer  ....


de : Vincent Ortiz 
 
La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Cerbere-8a72d
Comme un air de déjà vu. Christophe Barbier, Pierre Gattaz, BHL, la « prise d’otage » des citoyens par les grévistes, la nécessité de « réformer » le modèle social français, les « experts » de la Commission Européenne, le sens de la « pédagogie » du Président… On a l’impression d’assister à l’énième remake d’un mauvais film, avec une baisse de qualité à chaque nouveau tournage. Les scènes qui se jouent actuellement dans les studios feutrés des chaînes de télévision, à l’occasion des grèves à la SNCF, ressemblent comme deux gouttes d’eau à celles que l’on jouait à l’époque des manifestations contre la loi El Khomri ou contre la réforme des retraites de 2011. Mêmes acteurs, mêmes répliques, et même scénario : une France malade de son système social, que tente de soigner un Président visionnaire, entravé dans sa noble tâche par une horde de grévistes sans foi ni loi. Guidé par une volonté d’acier, le Président parvient à faire plier ses adversaires et mettre en place ses réformes salvatrices – aidé en cela par la formidable force de frappe de ses alliés médiatiques.
La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Greves-335x400-a975a
« Faut-il écouter les revendications des cheminots ? » demande un journaliste à Christophe Barbier le 2 avril sur BFMTV. « Non ! Non, parce qu’ils se trompent, et que certains de leurs leaders mentent » : une telle réponse n’étonne plus vraiment. On n’attendait certes pas de BFMTV, de L’Express ou du Point qu’ils prissent le parti des grévistes contre le gouvernement. On savait à l’avance que ces bréviaires vivants du conformisme économique se féliciteraient de n’importe quelle initiative prise par un gouvernement libéral, et condamneraient n’importe quel mouvement visant à l’entraver. La presse libérale, favorable aux grands intérêts et hostile aux grévistes, a toujours existé et existera toujours. On ne s’étonnera donc pas outre mesure que du 1er au 4 avril, sur les 18 reportages et tribunes que Le Point – à titre d’exemple – consacre aux grèves des salariés de la SNCF, on en trouve 16 qui les condamnent, contre 2 qui se veulent neutres ; aucun article, bien entendu, ne s’avisant de prendre le parti des cheminots… On ne s’étonnera pas non plus que, dans ces reportages, aucune interview d’aucun gréviste n’ait été effectuée, alors qu’on y trouve des dizaines de témoignages affolés d’usagers de la SNCF déboussolés par la grève et la pénurie de trains qui en découle. Alors que la grève a été suivie par 77% des conducteurs de la SNCF, 69% des contrôleurs et 39% des aiguilleurs, le point de vue des cheminots grévistes n’a tout simplement pas été pris en compte par Le Point. Il n’entre même pas dans le cadre du débat que la rédaction de ce média – ce n’est pas le seul – cherche à imposer.
Les termes de la controverse étant posés de cette manière, la conclusion que l’on en tire ne peut qu’être défavorable aux grévistes.
Cela est tout sauf surprenant. Il aurait été étrange qu’un journal financé par François Pinault, dont la fortune personnelle s’élève à 28 milliards de dollars, se fasse le relais des revendications des grévistes contre Emmanuel Macron…. Le jour n’est pas venu où une presse financée par de grandes fortunes s’attaquera à un gouvernement favorable aux grandes fortunes.
La surprise viendrait à la rigueur de cette presse « progressiste », et de ces personnalités médiatiques « de gauche« , dont on aurait pu attendre un minimum de sympathie vis-à-vis des grévistes, et un minimum de défiance à l’égard de ces réformes qui, selon toute probabilité, fragiliseront encore les plus fragiles. Jean Quatremer, le grand-prêtre de la religion européiste qui hante régulièrement les colonnes de Libération, homme « de gauche » devant l’Éternel s’il en est, douche ces espoirs d’un tweet acéré.
La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Quatremer-b5ada
Le ralliement des élites de gauche et de droite au pouvoir macronien
Proclamer au monde ses « valeurs de gauche » à chaque fois que l’on ouvre la bouche, tout en soutenant avec emphase le gouvernement d’Emmanuel Macron ? C’est tout à fait possible selon Bernard-Henri Lévy. Le sémillant écrivain estimait ce 1er avril sur France Inter que le Président de la République s’inscrit dans la « trace réformatrice du Front Populaire« , mais aussi dans une « généalogie de gauche » dans laquelle on trouve entre autres « mai 68« . Illégitime, la colère de la France d’en-bas à l’égard d’un Président héritier du Front Populaire et de mai 68 ? Pas tout à fait. L’indignation des travailleurs français est parfois justifiée ; les moyens qu’ils emploient ne le sont jamais lorsqu’ils impliquent une entrave à la liberté d’autrui. En plus d’être illégitime, la grève est inefficace ; car comme le fait remarquer l’éminent Raphaël Enthoven, les progrès sociaux sont le produit des lois, jamais des luttes.
La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Mini-BHL-----49e63
Pour être tout à fait honnête, tout cela n’est pas vraiment une surprise non plus. Cela fait plusieurs décennies que le clivage entre presse « de gauche » et presse « de droite » s’est érodé, jusqu’à devenir totalement invisible sur une bonne partie des enjeux socio-économiques – de la même manière qu’il a plus ou moins volé en éclats à l’Assemblée nationale. La « gauche » médiatique a subi la même évolution que la « gauche » politique. Entre Jean Jaurès et Jérôme Cahuzac, il y a un gouffre similaire à celui qui sépare Émile Zola, figure médiatique de gauche du XIXème siècle qui se rendait dans les mines pour dénoncer l’exploitation des ouvriers, et Pierre Arditi, figure médiatique de gauche du XXIème siècle, qui se vantait il y a peu d’être « très désagréable » à l’égard des chauffeurs de taxi qui avaient l’outrecuidance de ne pas lui ouvrir la portière… Que le journal fondé par Jean-Paul Sartre soutienne le gouvernement d’Emmanuel Macron avec autant de fermeté qu’il soutenait, jadis, ceux de Pol Pot et de Mao Zedong, ne surprendra donc pas ceux qui ont assisté à la lente marchandisation de Libération, dont l’apogée fut le rachat de son capital par Édouard de Rothschild en 2005.
L’Union Européenne, Emmanuel Macron et la guerre psychologique
De nombreuses grèves ont éclaté ces dernières semaines dans plusieurs secteurs : le transport, mais aussi l’aviation, la santé, l’énergie, – auxquelles il faut ajouter les mobilisations étudiantes. Au premier abord, leurs revendications sont diverses et variées : les grèves de la SNCF et des salariés d’EDF sont une protestation contre les projets de privatisation de leur secteur ; les infirmiers réclament une augmentation des moyens alloués aux hôpitaux ; les salariés d’Air France revendiquent quant à eux une hausse de leurs salaires, gelés depuis 2011. En réalité, toutes ces grèves sont en dernière instance une réaction, directe ou indirecte, au programme d’austérité budgétaire et de libéralisation du monde du travail mis en place par le gouvernement d’Emmanuel Macron. Les économies budgétaires, les projets de privatisation, le gel des salaires, découlent mécaniquement de cet agenda politique dont il ne faut pas sous-estimer la cohérence. Il est celui que réclament les grandes fortunes françaises – et européennes. Celles-ci trouvent tout leur intérêt dans le gel des salaires, qui permet de maximiser leurs profits – toute hausse de salaire correspondant, jusqu’à preuve du contraire, à une baisse des profits – et dans les privatisations, qui leur permettront de faire main basse sur des biens étatiques. Cette politique a un nom : le néolibéralisme, et un agent : l’Union Européenne.
C’est en effet dans l’Union Européenne que les grandes fortunes ont trouvé un moyen de mener l’État français vers une libéralisation à marche forcée. Les Grandes Orientations de Politique Economique que produit chaque année la Commission Européenne – avec menace de rétorsion pour les éventuels États récalcitrants – sont une copie presque conforme des principales revendications des grandes multinationales et des secteurs financiers européens.
La guerre psychologique des médias contre les grévistes  GOPE-2017-2018-ef66a
Le fameux rapport Spinetta sur lequel se base le gouvernement pour sa réforme de la SNCF fait constamment référence aux normes européennes. Or les directives européennes n’en font pas mystère : il s’agit d’en finir avec les systèmes ferroviaires contrôlés par les États, puisqu’ils doivent devenir « compétitifs » et s’intégrer dans un « marché ouvert et concurrentiel » (directive 2016/797).
La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Directive-UE-2016-797-12760
Depuis 1991, l’État français s’est engagé dans un processus très graduel de libéralisation du transport ferroviaire, en coordination parfaite avec les directives européennes, dont Aurélien Bernier a rendu compte en détail dans un article pour Marianne. Les échéances sont précises : c’est en 2023 que « l’ouverture à la concurrence » des transports domestiques doit être menée à bien. La réforme entreprise par Emmanuel Macron n’est ainsi que la première étape d’un processus de privatisation qu est censé aboutir dans quelques années.
.
On aurait donc peut-être tort de voir en Macron un souverain tout-puissant, un « monarque présidentiel » jupitérien. Face aux puissances économiques et aux forces politiques qui déterminent l’agenda présidentiel, il fait figure de vassal davantage que de roi. Bien sûr, les choses ne peuvent être présentées de cette manière par le gouvernement. Il a fallu intégrer ce processus de libéralisation dans un récit volontariste et progressiste, visant à faire croire qu’il était décidé souverainement, et pour le plus grand bien de tous. Il fallait masquer la logique globale de l’offensive libérale et ses causes profondes sous la particularité de ses déclinaisons.
.
C’est sans doute l’une des raisons pour lesquelles Emmanuel Macron s’est attaqué à ces réformes secteur après secteur – les réformes du code du travail d’abord, celles de l’université ensuite, aujourd’hui celles du rail, demain, celles du fonctionnariat – : la cohérence globale du projet a ainsi pu échapper à beaucoup. Cette approche sectorielle lui a permis de fustiger les opposants à ces réformes comme des privilégiés, défenseurs d’intérêts corporatistes, et de se poser à chaque fois comme le garant de l’intérêt général face aux égoïsmes particuliers. Ainsi, les salariés qui refusent la réforme du code du travail sont des « fainéants », les cheminots qui refusent la refonte de leur statut des « privilégiés », et les fonctionnaires touchés par les réformes à venir se verront sans doute affublés d’un qualificatif similaire. Le but étant que ceux qui ne sont pas concernés, au premier abord, par ces réformes se rangent derrière le gouvernement, défenseur de l’intérêt de la nation contre les corporatismes… jusqu’à ce que vienne leur tour.
.
Une méthode pour le moins osée, mais dont il faut mesurer le succès. À la différence de la stratégie brutale du candidat François Fillon qui proposait une thérapie de choc globale, Emmanuel Macron a opté pour une tactique plus fine, celle employée par les Horaces contre les Curiaces, visant à concentrer ses tirs sur un seul adversaire à la fois. Atomisé, isolé, celui-ci succombe, et la même opération est répétée sur les suivants. Cette attaque se double, à chaque fois, d’une guerre psychologique ciblée, insidieuse, mais d’une extrême violence à l’égard des salariés du secteur à réformer, présentés comme des égoïstes et des arriérés défendant leur corporation contre l’intérêt général et la rationalité économique. Emmanuel Macron a pu compter, dans cette guerre d’opinion, sur la docilité de la grande presse qui survit sous perfusion de grands capitaux, sur la bienveillance d’une série d’éditorialistes à gages et sur la complicité du bloc des intellectuels organiques du nouveau libéralisme qui se sont faits une joie de tirer à boulets rouges sur ses opposants.
.
Grèves sectorielles et horizon national-populaire
L’issue des mouvements en cours est encore incertaine. Leur succès dépendra sans doute de la capacité des mouvements syndicaux à refuser cette individualisation des corps de métiers, cette atomisation des revendications que la guerre psychologique du pouvoir s’acharne à promouvoir ; de leur aptitude à expliquer la cohérence globale, la logique d’ensemble de ces réformes. Ils pourraient par là-même universaliser leur mouvement, en ouvrant la voie à un horizon qui ne soit pas simplement sectoriel mais national, pas uniquement corporatif mais plus largement populaire.
.
C’est bien ici la question de la dimension politique du syndicalisme qui est posée, si l’on entend par « politique » le domaine des questions qui affectent l’ensemble de la société. Cela n’implique bien sûr aucunement de revenir sur la séparation entre syndicats et partis politiques gravée dans le marbre de la Charte d’Amiens, la politique ne se limitant pas aux partis ; plus simplement de réfléchir à un concept qui est longtemps apparu comme oxymorique, celui de syndicalisme politique.
http://lvsl.fr/la-guerre-psychologi...


 C'est une lutte perdue d'avance ,  les usagers capable de s'organiser se plaignent même pas -


Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare. 
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La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Empty À Marseille, syndicalistes, associatifs et politiques ensemble le 14 avril

Message par Invité Ven 6 Avr - 22:32

À Marseille, syndicalistes, associatifs et politiques ensemble le 14 avril
.



Les représentants d'une quinzaine d’organisations ont validé une manifestation à Marseille pour « faire du mouvement des cheminots un symbole de résistance mais aussi de reconquêtes. »
Syndicalistes, responsables associatifs et militants politiques côte à côte afin d’appeler à une manifestation commune : l’image est rare et, en cette période de mouvement des cheminots, symbolique et forte. Cela s’est déroulé ce matin au siège de l’union départementale CGT et à l’invitation de celle-ci. Autour de la table, située dans la salle Allende, ont pris place des représentants d’une quinzaine d’organisations (CGT, FSU, Solidaires, UNEF, ATTAC, Marche mondiale des femmes, PCF, NPA, France insoumise, Rouges Vifs, Parti de gauche…) qui forment depuis plusieurs années un Comité de convergence des luttes.

.
C’est Olivier Mateu, le secrétaire départemental, qui pose le cadre : « Face à une attaque globale, nous voulons créer les conditions d’une riposte globale, d’une élévation du mouvement social, pas seulement pour défendre des « acquis » mais pour remporter de nouvelles conquêtes (abrogation des lois travail, SMIC à 1800 euros, passage aux 32 heures). » Attaque globale ? Les syndicalistes présents en ont témoigné. Laurent Tramoni de la FSU, le premier, avec la mise en place d’une « école du chacun pour soi, donc pour les premiers de cordée. » « En un an, Emmanuel Macron aura réussi l’exploit de s’attaquer à toutes les couches de la population, a constaté Jérémy Bacchi, secrétaire départemental du PCF. Sauf une : les plus fortunés. C’est le président des riches et des injustices. A nous de faire du mouvement des cheminots un symbole de résistance mais aussi de reconquêtes. »

.

« Nous sommes quinze fois plus forts. »

Le 14 avril prochain, un samedi, une manifestation portant ce double message partira du Vieux-Port. « Si nous avons la sagesse de nous fédérer dans tout le pays comme dans les Bouches-du-Rhône, il est évident que nous aurons le dernier mot», a estimé Jean-Luc Mélenchon présent à la conférence de presse. Interrogé sur le climat de l’opinion publique en ce début de mouvement des cheminots, le député de Marseille a répondu : « Le pouvoir comptait sur une mécanique rustique où on opposerait les salariés aux supposés privilégiés. Mais les syndicalistes ont fait un travail remarquable et l’opinion comprend qu’il y a le camp de l’intérêt général et de l’autre une bande politico-sociale. » De nouveau interrogé, cette fois sur la proposition d’une manifestation nationale le 5 mai, il a commenté : « Je vois cette initiative avec bienveillance. Il faut laisser le temps à cette initiative de respirer. »
.
En conclusion, Olivier Mateu a tenu à être explicite sur les motivations de l’appel à manifester le 14 : « On ne dit pas : on va s’organiser pour que les cheminots tiennent le plus longtemps possible. On dit : on fait tout pour que l’on y aille tous les plus vite possible. Aujourd’hui, nous sommes quinze organisations. Nous sommes quinze fois plus forts. »

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Message par Diviciac Ven 6 Avr - 22:39

Kristobal a écrit:À Marseille, syndicalistes, associatifs et politiques ensemble le 14 avril
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Les représentants d'une quinzaine d’organisations ont validé une manifestation à Marseille pour « faire du mouvement des cheminots un symbole de résistance mais aussi de reconquêtes. »
Syndicalistes, responsables associatifs et militants politiques côte à côte afin d’appeler à une manifestation commune : l’image est rare et, en cette période de mouvement des cheminots, symbolique et forte. Cela s’est déroulé ce matin au siège de l’union départementale CGT et à l’invitation de celle-ci. Autour de la table, située dans la salle Allende, ont pris place des représentants d’une quinzaine d’organisations (CGT, FSU, Solidaires, UNEF, ATTAC, Marche mondiale des femmes, PCF, NPA, France insoumise, Rouges Vifs, Parti de gauche…) qui forment depuis plusieurs années un Comité de convergence des luttes.

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C’est Olivier Mateu, le secrétaire départemental, qui pose le cadre : « Face à une attaque globale, nous voulons créer les conditions d’une riposte globale, d’une élévation du mouvement social, pas seulement pour défendre des « acquis » mais pour remporter de nouvelles conquêtes (abrogation des lois travail, SMIC à 1800 euros, passage aux 32 heures). » Attaque globale ? Les syndicalistes présents en ont témoigné. Laurent Tramoni de la FSU, le premier, avec la mise en place d’une « école du chacun pour soi, donc pour les premiers de cordée. » « En un an, Emmanuel Macron aura réussi l’exploit de s’attaquer à toutes les couches de la population, a constaté Jérémy Bacchi, secrétaire départemental du PCF. Sauf une : les plus fortunés. C’est le président des riches et des injustices. A nous de faire du mouvement des cheminots un symbole de résistance mais aussi de reconquêtes. »

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« Nous sommes quinze fois plus forts. »





Le 14 avril prochain, un samedi, une manifestation portant ce double message partira du Vieux-Port. « Si nous avons la sagesse de nous fédérer dans tout le pays comme dans les Bouches-du-Rhône, il est évident que nous aurons le dernier mot», a estimé Jean-Luc Mélenchon présent à la conférence de presse. Interrogé sur le climat de l’opinion publique en ce début de mouvement des cheminots, le député de Marseille a répondu : « Le pouvoir comptait sur une mécanique rustique où on opposerait les salariés aux supposés privilégiés. Mais les syndicalistes ont fait un travail remarquable et l’opinion comprend qu’il y a le camp de l’intérêt général et de l’autre une bande politico-sociale. » De nouveau interrogé, cette fois sur la proposition d’une manifestation nationale le 5 mai, il a commenté : « Je vois cette initiative avec bienveillance. Il faut laisser le temps à cette initiative de respirer. »
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En conclusion, Olivier Mateu a tenu à être explicite sur les motivations de l’appel à manifester le 14 : « On ne dit pas : on va s’organiser pour que les cheminots tiennent le plus longtemps possible. On dit : on fait tout pour que l’on y aille tous les plus vite possible. Aujourd’hui, nous sommes quinze organisations. Nous sommes quinze fois plus forts. »

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Message par Invité Dim 8 Avr - 10:30

té j'avais posté une image, et pppppfffff  y en a plus .....  en voici une autre....



La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Ob_f649bc_macron-et-elisabeth-borne-5-avril-2018

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Message par Invité Dim 8 Avr - 10:33

ledevois a écrit:
Kristobal a écrit:à  méditer  ....


de : Vincent Ortiz 
 
La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Cerbere-8a72d
Comme un air de déjà vu. Christophe Barbier, Pierre Gattaz, BHL, la « prise d’otage » des citoyens par les grévistes, la nécessité de « réformer » le modèle social français, les « experts » de la Commission Européenne, le sens de la « pédagogie » du Président… On a l’impression d’assister à l’énième remake d’un mauvais film, avec une baisse de qualité à chaque nouveau tournage. Les scènes qui se jouent actuellement dans les studios feutrés des chaînes de télévision, à l’occasion des grèves à la SNCF, ressemblent comme deux gouttes d’eau à celles que l’on jouait à l’époque des manifestations contre la loi El Khomri ou contre la réforme des retraites de 2011. Mêmes acteurs, mêmes répliques, et même scénario : une France malade de son système social, que tente de soigner un Président visionnaire, entravé dans sa noble tâche par une horde de grévistes sans foi ni loi. Guidé par une volonté d’acier, le Président parvient à faire plier ses adversaires et mettre en place ses réformes salvatrices – aidé en cela par la formidable force de frappe de ses alliés médiatiques.
La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Greves-335x400-a975a
« Faut-il écouter les revendications des cheminots ? » demande un journaliste à Christophe Barbier le 2 avril sur BFMTV. « Non ! Non, parce qu’ils se trompent, et que certains de leurs leaders mentent » : une telle réponse n’étonne plus vraiment. On n’attendait certes pas de BFMTV, de L’Express ou du Point qu’ils prissent le parti des grévistes contre le gouvernement. On savait à l’avance que ces bréviaires vivants du conformisme économique se féliciteraient de n’importe quelle initiative prise par un gouvernement libéral, et condamneraient n’importe quel mouvement visant à l’entraver. La presse libérale, favorable aux grands intérêts et hostile aux grévistes, a toujours existé et existera toujours. On ne s’étonnera donc pas outre mesure que du 1er au 4 avril, sur les 18 reportages et tribunes que Le Point – à titre d’exemple – consacre aux grèves des salariés de la SNCF, on en trouve 16 qui les condamnent, contre 2 qui se veulent neutres ; aucun article, bien entendu, ne s’avisant de prendre le parti des cheminots… On ne s’étonnera pas non plus que, dans ces reportages, aucune interview d’aucun gréviste n’ait été effectuée, alors qu’on y trouve des dizaines de témoignages affolés d’usagers de la SNCF déboussolés par la grève et la pénurie de trains qui en découle. Alors que la grève a été suivie par 77% des conducteurs de la SNCF, 69% des contrôleurs et 39% des aiguilleurs, le point de vue des cheminots grévistes n’a tout simplement pas été pris en compte par Le Point. Il n’entre même pas dans le cadre du débat que la rédaction de ce média – ce n’est pas le seul – cherche à imposer.
Les termes de la controverse étant posés de cette manière, la conclusion que l’on en tire ne peut qu’être défavorable aux grévistes.
Cela est tout sauf surprenant. Il aurait été étrange qu’un journal financé par François Pinault, dont la fortune personnelle s’élève à 28 milliards de dollars, se fasse le relais des revendications des grévistes contre Emmanuel Macron…. Le jour n’est pas venu où une presse financée par de grandes fortunes s’attaquera à un gouvernement favorable aux grandes fortunes.
La surprise viendrait à la rigueur de cette presse « progressiste », et de ces personnalités médiatiques « de gauche« , dont on aurait pu attendre un minimum de sympathie vis-à-vis des grévistes, et un minimum de défiance à l’égard de ces réformes qui, selon toute probabilité, fragiliseront encore les plus fragiles. Jean Quatremer, le grand-prêtre de la religion européiste qui hante régulièrement les colonnes de Libération, homme « de gauche » devant l’Éternel s’il en est, douche ces espoirs d’un tweet acéré.
La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Quatremer-b5ada
Le ralliement des élites de gauche et de droite au pouvoir macronien
Proclamer au monde ses « valeurs de gauche » à chaque fois que l’on ouvre la bouche, tout en soutenant avec emphase le gouvernement d’Emmanuel Macron ? C’est tout à fait possible selon Bernard-Henri Lévy. Le sémillant écrivain estimait ce 1er avril sur France Inter que le Président de la République s’inscrit dans la « trace réformatrice du Front Populaire« , mais aussi dans une « généalogie de gauche » dans laquelle on trouve entre autres « mai 68« . Illégitime, la colère de la France d’en-bas à l’égard d’un Président héritier du Front Populaire et de mai 68 ? Pas tout à fait. L’indignation des travailleurs français est parfois justifiée ; les moyens qu’ils emploient ne le sont jamais lorsqu’ils impliquent une entrave à la liberté d’autrui. En plus d’être illégitime, la grève est inefficace ; car comme le fait remarquer l’éminent Raphaël Enthoven, les progrès sociaux sont le produit des lois, jamais des luttes.
La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Mini-BHL-----49e63
Pour être tout à fait honnête, tout cela n’est pas vraiment une surprise non plus. Cela fait plusieurs décennies que le clivage entre presse « de gauche » et presse « de droite » s’est érodé, jusqu’à devenir totalement invisible sur une bonne partie des enjeux socio-économiques – de la même manière qu’il a plus ou moins volé en éclats à l’Assemblée nationale. La « gauche » médiatique a subi la même évolution que la « gauche » politique. Entre Jean Jaurès et Jérôme Cahuzac, il y a un gouffre similaire à celui qui sépare Émile Zola, figure médiatique de gauche du XIXème siècle qui se rendait dans les mines pour dénoncer l’exploitation des ouvriers, et Pierre Arditi, figure médiatique de gauche du XXIème siècle, qui se vantait il y a peu d’être « très désagréable » à l’égard des chauffeurs de taxi qui avaient l’outrecuidance de ne pas lui ouvrir la portière… Que le journal fondé par Jean-Paul Sartre soutienne le gouvernement d’Emmanuel Macron avec autant de fermeté qu’il soutenait, jadis, ceux de Pol Pot et de Mao Zedong, ne surprendra donc pas ceux qui ont assisté à la lente marchandisation de Libération, dont l’apogée fut le rachat de son capital par Édouard de Rothschild en 2005.
L’Union Européenne, Emmanuel Macron et la guerre psychologique
De nombreuses grèves ont éclaté ces dernières semaines dans plusieurs secteurs : le transport, mais aussi l’aviation, la santé, l’énergie, – auxquelles il faut ajouter les mobilisations étudiantes. Au premier abord, leurs revendications sont diverses et variées : les grèves de la SNCF et des salariés d’EDF sont une protestation contre les projets de privatisation de leur secteur ; les infirmiers réclament une augmentation des moyens alloués aux hôpitaux ; les salariés d’Air France revendiquent quant à eux une hausse de leurs salaires, gelés depuis 2011. En réalité, toutes ces grèves sont en dernière instance une réaction, directe ou indirecte, au programme d’austérité budgétaire et de libéralisation du monde du travail mis en place par le gouvernement d’Emmanuel Macron. Les économies budgétaires, les projets de privatisation, le gel des salaires, découlent mécaniquement de cet agenda politique dont il ne faut pas sous-estimer la cohérence. Il est celui que réclament les grandes fortunes françaises – et européennes. Celles-ci trouvent tout leur intérêt dans le gel des salaires, qui permet de maximiser leurs profits – toute hausse de salaire correspondant, jusqu’à preuve du contraire, à une baisse des profits – et dans les privatisations, qui leur permettront de faire main basse sur des biens étatiques. Cette politique a un nom : le néolibéralisme, et un agent : l’Union Européenne.
C’est en effet dans l’Union Européenne que les grandes fortunes ont trouvé un moyen de mener l’État français vers une libéralisation à marche forcée. Les Grandes Orientations de Politique Economique que produit chaque année la Commission Européenne – avec menace de rétorsion pour les éventuels États récalcitrants – sont une copie presque conforme des principales revendications des grandes multinationales et des secteurs financiers européens.
La guerre psychologique des médias contre les grévistes  GOPE-2017-2018-ef66a
Le fameux rapport Spinetta sur lequel se base le gouvernement pour sa réforme de la SNCF fait constamment référence aux normes européennes. Or les directives européennes n’en font pas mystère : il s’agit d’en finir avec les systèmes ferroviaires contrôlés par les États, puisqu’ils doivent devenir « compétitifs » et s’intégrer dans un « marché ouvert et concurrentiel » (directive 2016/797).
La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Directive-UE-2016-797-12760
Depuis 1991, l’État français s’est engagé dans un processus très graduel de libéralisation du transport ferroviaire, en coordination parfaite avec les directives européennes, dont Aurélien Bernier a rendu compte en détail dans un article pour Marianne. Les échéances sont précises : c’est en 2023 que « l’ouverture à la concurrence » des transports domestiques doit être menée à bien. La réforme entreprise par Emmanuel Macron n’est ainsi que la première étape d’un processus de privatisation qu est censé aboutir dans quelques années.
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On aurait donc peut-être tort de voir en Macron un souverain tout-puissant, un « monarque présidentiel » jupitérien. Face aux puissances économiques et aux forces politiques qui déterminent l’agenda présidentiel, il fait figure de vassal davantage que de roi. Bien sûr, les choses ne peuvent être présentées de cette manière par le gouvernement. Il a fallu intégrer ce processus de libéralisation dans un récit volontariste et progressiste, visant à faire croire qu’il était décidé souverainement, et pour le plus grand bien de tous. Il fallait masquer la logique globale de l’offensive libérale et ses causes profondes sous la particularité de ses déclinaisons.
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C’est sans doute l’une des raisons pour lesquelles Emmanuel Macron s’est attaqué à ces réformes secteur après secteur – les réformes du code du travail d’abord, celles de l’université ensuite, aujourd’hui celles du rail, demain, celles du fonctionnariat – : la cohérence globale du projet a ainsi pu échapper à beaucoup. Cette approche sectorielle lui a permis de fustiger les opposants à ces réformes comme des privilégiés, défenseurs d’intérêts corporatistes, et de se poser à chaque fois comme le garant de l’intérêt général face aux égoïsmes particuliers. Ainsi, les salariés qui refusent la réforme du code du travail sont des « fainéants », les cheminots qui refusent la refonte de leur statut des « privilégiés », et les fonctionnaires touchés par les réformes à venir se verront sans doute affublés d’un qualificatif similaire. Le but étant que ceux qui ne sont pas concernés, au premier abord, par ces réformes se rangent derrière le gouvernement, défenseur de l’intérêt de la nation contre les corporatismes… jusqu’à ce que vienne leur tour.
.
Une méthode pour le moins osée, mais dont il faut mesurer le succès. À la différence de la stratégie brutale du candidat François Fillon qui proposait une thérapie de choc globale, Emmanuel Macron a opté pour une tactique plus fine, celle employée par les Horaces contre les Curiaces, visant à concentrer ses tirs sur un seul adversaire à la fois. Atomisé, isolé, celui-ci succombe, et la même opération est répétée sur les suivants. Cette attaque se double, à chaque fois, d’une guerre psychologique ciblée, insidieuse, mais d’une extrême violence à l’égard des salariés du secteur à réformer, présentés comme des égoïstes et des arriérés défendant leur corporation contre l’intérêt général et la rationalité économique. Emmanuel Macron a pu compter, dans cette guerre d’opinion, sur la docilité de la grande presse qui survit sous perfusion de grands capitaux, sur la bienveillance d’une série d’éditorialistes à gages et sur la complicité du bloc des intellectuels organiques du nouveau libéralisme qui se sont faits une joie de tirer à boulets rouges sur ses opposants.
.
Grèves sectorielles et horizon national-populaire
L’issue des mouvements en cours est encore incertaine. Leur succès dépendra sans doute de la capacité des mouvements syndicaux à refuser cette individualisation des corps de métiers, cette atomisation des revendications que la guerre psychologique du pouvoir s’acharne à promouvoir ; de leur aptitude à expliquer la cohérence globale, la logique d’ensemble de ces réformes. Ils pourraient par là-même universaliser leur mouvement, en ouvrant la voie à un horizon qui ne soit pas simplement sectoriel mais national, pas uniquement corporatif mais plus largement populaire.
.
C’est bien ici la question de la dimension politique du syndicalisme qui est posée, si l’on entend par « politique » le domaine des questions qui affectent l’ensemble de la société. Cela n’implique bien sûr aucunement de revenir sur la séparation entre syndicats et partis politiques gravée dans le marbre de la Charte d’Amiens, la politique ne se limitant pas aux partis ; plus simplement de réfléchir à un concept qui est longtemps apparu comme oxymorique, celui de syndicalisme politique.
http://lvsl.fr/la-guerre-psychologi...


 C'est une lutte perdue d'avance ,  les usagers capable de s'organiser se plaignent même pas -






Les luttes perdues d'avance sont celles que l'on ne mène pas.

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Message par ledevois Dim 8 Avr - 10:48

Kristobal a écrit:
ledevois a écrit:


 C'est une lutte perdue d'avance ,  les usagers capable de s'organiser se plaignent même pas -






Les luttes perdues d'avance sont celles que l'on ne mène pas.

La France a changé et faudrait que vous en teniez compte à la C G T -


Notre vie est un voyage constant, de la naissance à la mort, le paysage change, les gens changent, les besoins se transforment, mais le train continue. La vie, c'est le train, ce n'est pas la gare. 
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Message par Invité Dim 8 Avr - 10:58

ledevois a écrit:
Kristobal a écrit:






Les luttes perdues d'avance sont celles que l'on ne mène pas.

La France a changé et faudrait que vous en teniez compte à la C G T -



NON, la France n'a pas changé, elle est de plus en plus libérale, le gouvernement est ultra libéral, et le capitalisme financier règne en maître.

Mais ce n'est pas le sujet de ce post, mais l'outrancière campagne menée par macron, les médias, le medef à l'encontre de la lutte des cheminots.

Et là personne ne vient protester, c'est curieux, non ? 

Mais c'est quoi cette volonté de réduire au silence, voir même de vouloir interdire le droit d'expression, le droit de grève, le droit de revendiquer.

On dirait que certains en appellent à la dictature du capital pour réduire au silence tout opposant, alors qu'ils étaient les premiers à dénoncer cette dictature quand elle se produisait  ................   à  l'est  ?  C'est dire si la France de certain a changé   ....   de camp ..

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Message par ledevois Dim 8 Avr - 11:05

Kristobal a écrit:
ledevois a écrit:

La France a changé et faudrait que vous en teniez compte à la C G T -



NON, la France n'a pas changé, elle est de plus en plus libérale, le gouvernement est ultra libéral, et le capitalisme financier règne en maître.

Mais ce n'est pas le sujet de ce post, mais l'outrancière campagne menée par macron, les médias, le medef à l'encontre de la lutte des cheminots.

Et là personne ne vient protester, c'est curieux, non ? 

Mais c'est quoi cette volonté de réduire au silence, voir même de vouloir interdire le droit d'expression, le droit de grève, le droit de revendiquer.

On dirait que certains en appellent à la dictature du capital pour réduire au silence tout opposant, alors qu'ils étaient les premiers à dénoncer cette dictature quand elle se produisait  ................   à  l'est  ?  C'est dire si la France de certain a changé   ....   de camp ..


 Avec des crédits à 1, 7 % vous vous plaignez de quoi concernant la finance ,-- La C G T peut elle faire mieux ?


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Message par Invité Dim 8 Avr - 11:07

ledevois a écrit:
Kristobal a écrit:



NON, la France n'a pas changé, elle est de plus en plus libérale, le gouvernement est ultra libéral, et le capitalisme financier règne en maître.

Mais ce n'est pas le sujet de ce post, mais l'outrancière campagne menée par macron, les médias, le medef à l'encontre de la lutte des cheminots.

Et là personne ne vient protester, c'est curieux, non ? 

Mais c'est quoi cette volonté de réduire au silence, voir même de vouloir interdire le droit d'expression, le droit de grève, le droit de revendiquer.

On dirait que certains en appellent à la dictature du capital pour réduire au silence tout opposant, alors qu'ils étaient les premiers à dénoncer cette dictature quand elle se produisait  ................   à  l'est  ?  C'est dire si la France de certain a changé   ....   de camp ..


 Avec des crédits à 1, 7 % vous vous plaignez de quoi concernant la finance ,-- La C G T peut elle faire mieux ?




Ce n'est pas le sujet de ce message, merci de ne pas trop le bordéliser, alors que le clan macroniste ne fait que cela.

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Message par Nadou Dim 8 Avr - 11:20

ledevois a écrit:
Kristobal a écrit:
ledevois a écrit:

La France a changé et faudrait que vous en teniez compte à la C G T -



NON, la France n'a pas changé, elle est de plus en plus libérale, le gouvernement est ultra libéral, et le capitalisme financier règne en maître.

Mais ce n'est pas le sujet de ce post, mais l'outrancière campagne menée par macron, les médias, le medef à l'encontre de la lutte des cheminots.

Et là personne ne vient protester, c'est curieux, non ? 

Mais c'est quoi cette volonté de réduire au silence, voir même de vouloir interdire le droit d'expression, le droit de grève, le droit de revendiquer.

On dirait que certains en appellent à la dictature du capital pour réduire au silence tout opposant, alors qu'ils étaient les premiers à dénoncer cette dictature quand elle se produisait  ................   à  l'est  ?  C'est dire si la France de certain a changé   ....   de camp ..


 Avec des crédits à 1, 7 % vous vous plaignez de quoi concernant la finance ,-- La C G T peut elle faire mieux ?

Avec Kristo, inutile de lui répondre. Comme la réponse ne le satisfera pas, il vous dira que vous pourrissez son sujet ... Shocked


Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que tu comprends
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Message par Invité Dim 8 Avr - 11:35

Kristobal a écrit:

La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Empty 



 


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Guillaume #Peltier (député LR) évoquant ’la justice sociale’ :
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La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Puce-8130d « Il faut supprimer les billets gratuits des cheminots ! » 
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La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Puce-8130d Un auditeur : « En tant que député, vous avez aussi des billets gratuits » 

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La guerre psychologique des médias contre les grévistes  Puce-8130d G.Peltier : « Ne cédons pas à la démagogie... »


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Ben voyons, Monsieur Peltier, faites ce que je dis, mais pas ce que je fais, c'est ça  ?

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Message par Invité Dim 8 Avr - 11:41

Nadou a écrit:
Avec Kristo, inutile de lui répondre. Comme la réponse ne le satisfera pas, il vous dira que vous pourrissez son sujet ... Shocked


Qu'il ne s'étonne pas quand on l'envoie à la pêche.

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Message par Invité Dim 8 Avr - 20:10

Nadou a écrit:
ledevois a écrit:


 Avec des crédits à 1, 7 % vous vous plaignez de quoi concernant la finance ,-- La C G T peut elle faire mieux ?

Avec Kristo, inutile de lui répondre. Comme la réponse ne le satisfera pas, il vous dira que vous pourrissez son sujet ... Shocked



En la matière tu n'est pas la dernière.

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