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NUAGE NUCLEAIRE RUSSE IDENTIFIE

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NUAGE NUCLEAIRE RUSSE IDENTIFIE Empty NUAGE NUCLEAIRE RUSSE IDENTIFIE

Message par frenchie07F Jeu 23 Nov - 14:39

Le nuage radioactif qui a traversé l'Europe provenait bien de Russie
Lundi, l'agence russe de météorologie Rosguidromet a reconnu avoir détecté des concentrations élevées de ruthénium 106, un élément chimique radioactif, dans plusieurs régions de Russie. Jusqu'ici, le pays avait nié être à l'origine du nuage radioactif qui a récemment traversé l'Europe. Les soupçons se confirment. Le mystérieux nuage radioactif détecté par quatorze pays d'Europe fin septembre et début octobre provenait bien de Russie. Le 20 novembre, l'agence russe de météorologie Rosguidromet a reconnu avoir détecté des concentrations élevées de ruthénium 106, un élément chimique radioactif qui composait le fameux nuage, dans plusieurs régions de Russie. ACTUALITÉ DES MARQUES Masquer cette publicité À propos des cookies Nous pouvons transmettre un ou plusieurs cookies sous forme de petits fichiers texte contenant des caractères alphanumériques qui identifient votre navigateur Internet. Ils sont utilisés pour suivre des habitudes d’utilisation sur nos sites partenaires, de manière non personnellement identifiable. Cliquer ici pour supprimer vos cookies Votre historique de cookies sera supprimé. Lire notre politique sur les cookies À propos de Invibes advertising img.playArrow:hover {opacity: 0.9;} Voir la video Nipson technology, impression & innovation Découvrez le savoir-faire et les perspectives d’avenir des entrepreneurs soutenus par Bpifrance dans la série « Paroles d’Entrepreneurs » var url  Une concentration "extrêmement élevée" Alors que la Russie avait jusqu'ici nié toute implication, cette annonce confirme l'hypothèse émise par l'Institut de radioprotection de la sureté nucléaire (IRSN). Grâce à des simulations, l'IRSN était parvenu à la conclusion que la zone la plus plausible se situait entre la Volga et l'Oural, autrement dit vers la Russie et le Kazakhstan et les experts avaient semble-t-il visé juste.Selon un communiqué de Rosguidromet relayé par l'AFP, "le radio-isotope Ru-106 a été détecté par les stations d’observation d’Argaïach et de Novogorny" situées dans le sud de l'Oural à proximité de la frontière kazakh, entre le 25 septembre et le 1er octobre. Le taux le plus fort aurait été enregistré à Argaïach où la concentration "extrêmement élevée" a "excédé de 986 fois" les concentrations enregistrées le mois précédent.Mi-octobre, Rosatom, la société d’Etat russe qui gère l’activité de toutes les entreprises du secteur nucléaire dans le pays, avait pourtant assuré n'avoir détecté "aucune trace de ruthénium-106 à part à Saint-Pétersbourg, dans les échantillons relevés du 25 septembre au 7 octobre, y compris dans le sud de l’Oural". Une source qui reste inconnue Rosguidromet n'a pas fourni d'informations supplémentaires sur la source exacte des émissions radioactives mais le taux détecté à Aragaïach semble pointer du doigt une installation particulière. La station se trouve en effet à moins de cinquante kilomètres du complexe nucléaire Maïak qui a connu il y a 60 ans l'un des pires accidents nucléaires de l'histoire.En septembre 1957, une panne des systèmes de refroidissement a conduit à une puissante explosion qui a permis la libération dans l'atmosphère de quantités considérables de radioéléments, sur une grande partie du sud de l'Oural. Selon les estimations, près de 500.000 habitants auraient été exposés aux radiations. Cet accident classé au niveau 6 (sur 7) sur l'échelle internationale des événements nucléaires (INES) n'est pas le seul figurant sur l'historique du complexe Maïak. L'installation qui est aujourd'hui un site de retraitement de combustible nucléaire usé, compterait d'autres accidents majeurs parmi une liste de nombreux incidents moins graves. Inquiétudes pour les populations voisinesFace à ces révélations, l'ONG Greenpeace Russie a appelé dans un communiqué Rosatom à "mener une enquête approfondie et à publier des données sur les événements arrivés à Maïak". Si les niveaux de concentration relevés en Europe ont été jugés sans conséquence tant pour la santé humaine que pour l’environnement, le nuage a suscité de nombreuses inquiétudes quant à son impact sur les populations voisines de sa source. D'après les simulations de l'IRSN, la quantité de ruthénium-106 rejetée aurait été très importante, comprise entre 100 et 300 térabecquerels, soit mille milliards de becquerels. "Du fait des quantités rejetées, les conséquences d’un accident de cette ampleur en France auraient nécessité localement de mettre en œuvre des mesures de protection des populations sur un rayon de l’ordre de quelques kilomètres autour du lieu de rejet", avait estimé l'Institut.

Le problème est qu'aucune mesure ne semble avoir été prise puisqu'il a fallu attendre près de deux mois pour que la Russie n'admette son implication.

Début novembre, Bruno Chareyron, directeur de la CRIIRAD (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité) avait ainsi appelé à "peser pour que les populations proches bénéficient de mesures de protection, même si elles sont tardives".Mise à jour - 22 novembre : Suite à l'annonce réalisée par l'agence météorologique russe Rosguidromet, Rosatom a affirmé dans un communiqué que toutes ses installations nucléaires étaient en bon état de fonctionnement et qu'aucun incident n'avait été répertorié, y compris sur la période septembre-octobre 2017. "L'environnement radioactif autour de toutes les installations de l'industrie nucléaire de la Fédération russe est sous contrôle, il se trouve dans les limites normales et correspond à l'environnement radioactif naturel", a affirmé la société dans son communiqué, démentant ainsi les soupçons portés sur le complexe Maïak. Elle a également assuré que les concentrations élevées de ruthénium-106 enregistrées fin septembre-début octobre dans l'atmosphère par Roshydromet, l'agence fédérale chargée de la surveillance hydrométéorologique et environnementale, étaient 100 à 10.000 fois inférieures au niveau maximum autorisé. Selon Rosatom, ces concentrations ne poseraient aucun danger pour la santé humaine.   
http://www.maxisciences.com/radioactivite/la-russie-reconnait-etre-a-l-039-origine-du-nuage-radioactif-qui-a-traverse-l-039-europe_art40023.html


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