Ouverture du procès du FN pour «complicité» d’escroqueries lors du financement de ses campagnes
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Ouverture du procès du FN pour «complicité» d’escroqueries lors du financement de ses campagnes
Que justice se fasse --!
Ouverture du procès du FN pour «complicité» d’escroqueries lors du financement de ses campagnes
6 nov. 2019, 13:24
Le FN, devenu Rassemblement national, est jugé pour «complicité» des escroqueries dont sont accusés notamment les dirigeants du micro-parti Jeanne et la société de communication Riwal, liées au financement de campagnes entre 2012 et 2015.
Le Front national (FN) se retrouve sur le banc des accusés. Le parti, devenu Rassemblement national (RN) en 2018, est jugé jusqu'au 29 novembre en tant que personne morale pour «complicité» des escroqueries dont sont accusés, notamment, le trésorier du RN Wallerand de Saint-Just, les dirigeants du micro-parti de Marine Le Pen Jeanne et la société Riwal, dirigée par l'ancien leader du GUD Frédéric Chatillon. Marine Le Pen a pour sa part bénéficié d'un non-lieu et a expliqué ne pas être au courant d'un montage financier.
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Décision de justice sur les assistants d'eurodéputés FN : Marine Le Pen dénonce une «peine de mort»
Selon les juges d'instruction : des kits de campagne standardisés (tracts, affiches, site internet) à destination des candidats FN aux législatives de 2012 et fournis par Riwal, auraient été surfacturés, afin d'obtenir de l'Etat un remboursement des frais de campagne plus important (l'Etat rembourse en effet les dépenses de campagne des candidats dépassant 5% des voix).
«Nous allons contester avec virulence ces accusations infamantes [...] Il est sidérant qu'après cinq ans d'instruction, l'accusation ne soit pas en mesure de chiffrer cette allégation de surfacturation», a confié à l'AFP l'avocat du parti, David Dassa-Le Deist, soulignant qu'«aucun texte ne fixe de tarif».
Le tribunal correctionnel doit également examiner des montages jugés douteux mis en place par Jeanne, l'eurodéputé Jean-François Jalkh et Frédéric Chatillon, à l'occasion des municipales de 2014, des européennes de la même année et des départementales de 2015.
Lire aussi : Emplois présumés fictifs au RN : mis en examen, Jean-Marie Le Pen dénonce une «arnaque politicienne»
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Ouverture du procès du FN pour «complicité» d’escroqueries lors du financement de ses campagnes
6 nov. 2019, 13:24
:copyright: LIONEL BONAVENTURE Source: AFP
Le logo du Front national, devenu par la suite Rassemblement national, ici en 2016.Le FN, devenu Rassemblement national, est jugé pour «complicité» des escroqueries dont sont accusés notamment les dirigeants du micro-parti Jeanne et la société de communication Riwal, liées au financement de campagnes entre 2012 et 2015.
Le Front national (FN) se retrouve sur le banc des accusés. Le parti, devenu Rassemblement national (RN) en 2018, est jugé jusqu'au 29 novembre en tant que personne morale pour «complicité» des escroqueries dont sont accusés, notamment, le trésorier du RN Wallerand de Saint-Just, les dirigeants du micro-parti de Marine Le Pen Jeanne et la société Riwal, dirigée par l'ancien leader du GUD Frédéric Chatillon. Marine Le Pen a pour sa part bénéficié d'un non-lieu et a expliqué ne pas être au courant d'un montage financier.
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Selon les juges d'instruction : des kits de campagne standardisés (tracts, affiches, site internet) à destination des candidats FN aux législatives de 2012 et fournis par Riwal, auraient été surfacturés, afin d'obtenir de l'Etat un remboursement des frais de campagne plus important (l'Etat rembourse en effet les dépenses de campagne des candidats dépassant 5% des voix).
«Nous allons contester avec virulence ces accusations infamantes [...] Il est sidérant qu'après cinq ans d'instruction, l'accusation ne soit pas en mesure de chiffrer cette allégation de surfacturation», a confié à l'AFP l'avocat du parti, David Dassa-Le Deist, soulignant qu'«aucun texte ne fixe de tarif».
Le tribunal correctionnel doit également examiner des montages jugés douteux mis en place par Jeanne, l'eurodéputé Jean-François Jalkh et Frédéric Chatillon, à l'occasion des municipales de 2014, des européennes de la même année et des départementales de 2015.
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